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Films - Page 24

  • Au-delà des collines

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    Une critique de Laurent Dandrieu (source)

    IMPRESSIONNANT
    Au-delà des collines
    de Cristian Mungiu
    , avec Cristina Flutur, Cosmina Stratan

     Partie chercher du travail en Allemagne, Alina (Cristina Flutur), malheureuse de sa nouvelle vie, revient en Roumanie voir son amie Voichita (Cosmina Stratan, au centre) avec la ferme intention de repartir avec elle , comme elles en avaient initialement formé le plan. Mais Voichita est devenue religieuse orthodoxe, et Alina ne veut pas comprendre que ce choix est irréversible. L’arrivée de cette révoltée dans ce monastère clos sur lui-même va créer des turbulences qui vont se terminer en tragédie…

    Fondé sur un fait divers authentique, le film de Cristian Mungiu, comme déjà 4 mois, 3 semaines, 2 jours à propos de l’avortement, a le grand mérite de ne pas viser le jugement, mais la compréhension. À propos de l’enchaînement fatal qui va conduire à une conclusion affreuse, on pourrait reprendre la phrase de Jean Renoir dans la Règle du jeu « Le drame sur cette terre, c’est que tout le monde a ses raisons. » Ce film impressionnant mais éprouvant, récompensé à Cannes d’un prix du scénario et d’un double prix d’interprétation féminine, ne manquera pas d’être interprété par certains comme une critique de “l’obscurantisme chrétien”. On peut y voir, plus sûrement, une illustration magistrale du principe, authentiquement chrétien celui-là, selon lequel l’enfer est pavé de bonnes intentions. Laurent Dandrieu

    Voir la bande-annonce... 

  • Valaam, l'archipel des moines sur KTO

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    Nous lisons sur Orthodoxie.com :

    Valaam, archipel d’une cinquantaine d’îles, figées six mois par an dans les glaces de l'immense lac Ladoga, abrite le plus ancien monastère de Russie.  Fondé selon la tradition au XIe siècle, la prière du monastère de Valaam s'est interrompue pendant près de 50 ans, lorsque le régime communiste expulsa les moines de l'île dans les années 1940.  Mais en 1989, six moines accostent à Valaam, pour restaurer une vie monastique dont le fil a été brisé. 23 ans plus tard, ils sont près de 150, et la plupart des églises dévastées ont été rebâties. Le réalisateur François Lespés est parti à la rencontre des moines de Valaam, pour découvrir leur vie quotidienne, dans le grand monastère principal, et dans les ermitages perdus dans les bois des îles alentour. Travail manuel, peinture des icônes, grandes liturgies dans la nuit: une vie de combat permanent avec soi-même, ancrée dans l'obéissance et la prière perpétuelles. Portrait d'une foi en pleine renaissance, qui fait de ce lieu hors du commun, le symbole de l’impressionnant réveil spirituel de toute la Russie. Diffusé à partir du 26 novembre sur KTO, à 20h40, et www.ktotv.com.

    Voir un extrait du documentaire : site du film

  • 2 novembre : "Ma terre" consacré aux "Ors et trésors de la musique" dans notre patrimoine

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    Ma_terre.jpg

    cliquer sur l'image pour accéder au descriptif de l'émission

  • A propos d'Amour, le film de Haneke

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    Pierre Granier, sur InfoCatho.be, rend compte du film "Amour" de Haneke. Il rend hommage à un film dont les qualités esthétiques semblent évidentes tout en évoquant le caractère contestable de l'issue du film. Ce compte-rendu a suscité une réaction très appropriée de Carine Brochier :

    Avec Amour, Haneke nous introduit à la légitimité du meurtre…par amour.

    Oui, Trintignant, dans le rôle du mari, trop éprouvé par les souffrances de sa femme et pris d’une compassion vraie se retrouve être le seul capable de comprendre sa femme démente, de saisir sa demande muette d’être tuée.

    « Il l’a mise à mort par amour ». Parler de cette façon n’amène-t-il pas à une déviance ? L’amour n’est-il pas le contraire de la mort et de la neutralisation de l’autre quand bien même en ferait-il la demande ? Imaginons cette maman qui « par amour » tuerait son enfant handicapé. Nous sentons très bien que cela n’est pas juste de faire rimer amour et mort provoquée. Car aimer, c’est surtout faire exister et se donner. Et qu’est-ce que l’amour sans vie ?

    La mort provoquée revient à une absence d’avenir, à une absence d’éternité.

    C’est pourquoi le film « Amour » de Haneke, malgré la beauté, la justesse du rendu de la souffrance et du jeu des acteurs, peut être pervers dans sa finalité. Ne fait-il pas croire au spectateur non averti que ce geste d’étouffer la personne aimée à sa demande avec un oreiller est l’ultime preuve d’amour à lui donner ? Non, décidément, le réalisateur nous embarque sur l’autre rive d’une façon pernicieuse. Et d’ailleurs… lors de la soirée du palmarès à Cannes, Hanneke ne s’est-il pas livré à un vibrant plaidoyer en faveur de l’euthanasie ? L’énigme de la vie cède la place au manifeste. Encore un film sur l’euthanasie… CQFD

  • "Ainsi sont-ils", un site qui éclaire la nouvelle série d'Arte

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    Michel Janva, sur le salon beige, annonce l'apparition de ce nouveau site :

    Un site vient d'être lancé pour apporter des éléments autour de la série ennuyeuse que diffuse Arte ("Ainsi soient ils") sur la vie de séminaristes. Ce site répond notamment à une série de questions que la série peut soulever (suicide, adoration, liberté, pulsions, ...).

    On y trouve aussi des témoignages de vrais séminaristes et de prêtres. Le SNEJ (service national des vocations) a diffusé une note dont voici un extrait :

    "Cette série n’est ni un documentaire sur l’Église, ni une présentation de la formation des futurs prêtres. Elle en utilise le cadre dans ses aspects perçus par beaucoup comme secrets et fascinants. Les personnages de la hiérarchie de l’Église, souvent caricaturaux, sont ambigus et possèdent des profils psychologiques complexes, avec des zones d’ombres et de lumières. Tous sont traversés par des doutes, des attitudes discutables. Ce qui rend l’ensemble des personnages attachants voire attirants. Ceci dit, cette fiction peut produire des agacements chez certains catholiques qui ne retrouvent pas l’Église dans laquelle ils vivent. (Ici c’est une fiction dramatique dont le cadre est l’Église, et il est important comme pour tout film d’en décrypter les ressorts et l’écriture). Cette série donne aussi l’occasion de témoigner de ce que chacun vit dans l’Église, de la façon dont les candidats au ministère presbytéral sont accompagnés et formés."

    A ce sujet, voir également la mise au point de Mgr Di Falco et un commentaire adéquat sur Benoît-et-moi.

  • Quand un film turc ravive les tensions entre chrétiens et musulmans

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    De L'Orient-Le Jour : Au Liban, des organes chrétiens appellent à la censure d'un film turc :

    "Sous la pression de l'Eglise, "Fetih 1453", dont la sortie dans les salles libanaises était prévue le 27 septembre, est toujours suspendu.


    Réalisé par Faruk Aksoy, "Fetih 1453" dépeint la prise de Constantinople par les Ottomans à l'empire byzantin en 1453. Constantinople, devenue ensuite Istanbul. Cette super-production de 160 minutes dotée d'un budget de 17 millions de dollars s'ouvre sur un "flashback" à Médine, où le prophète Mahomet promet la félicité à celui qui fera la conquête de Constantinople. Ce sort envieux est revenu au sultan ottoman Mehmet II.


    Cet épisode historique est source de fierté pour beaucoup de Turcs, qui ont afflué en masse dans les salles obscures à la sortie du film, en février dernier. S'il galvanise les Turcs, "Fetih 1453" irrite quelques Libanais, dont certains n'ont pas hésité à requérir les services de la censure. 


    A l'appel du parti al-Machreq, un nouveau parti indépendant se voulant le porte-parole des jeunes chrétiens orthodoxes, mais aussi de tous les chrétiens du Liban, un premier mouvement de protestation contre le film a eu lieu le 29 septembre dernier à Beyrouth. "Je suis le premier à avoir vu le film et les falsifications historiques qu'il contient, et je suis le premier à avoir tiré la sonnette d'alarme", explique, à Lorientlejour.com, le fondateur du parti, Rodrigue Khoury, qui a envoyé une critique historique détaillée du film à la Sûreté générale, en charge de la censure au Liban.


    "Le film ne raconte pas la bataille de deux empires, comme son sous-titre l'indique, mais montre une bataille de deux civilisations, la musulmane et la chrétienne, dénonce Rodrigue Khoury. Une civilisation +blanche+ (la musulmane) et une autre +noire+". Pour le jeune Libanais, ce film n'est rien d'autre qu'une opération de propagande politico-religieuse qui pourrait engendrer un conflit islamo-chrétien.


    Ayant lui aussi vu le film, le père Abdo Abou Kassem, du Centre catholique d'Information, confirme. "Avec ses vérités historiques falsifiées qui portent atteinte à l'image du christianisme présenté comme une religion corrompue, ce film incite au conflit islamo-chrétien", assure le religieux à Lorientlejour.com. 

    "Dans une scène du film, Mehmet II entre dans la basilique Hagia Sophia (Ancienne église chrétienne, Sainte Sophie est devenue une mosquée au XVe siècle. Aujourd'hui, elle abrite un musée, ndlr), où des milliers de personnes sont réfugiées. Il embrasse un petit garçon et se déclare +conquérant protecteur+", raconte père Abou Kassem à titre d'exemple. "Nous savons tous que cela n'est absolument pas vrai. Le massacre de près de 3.000 chrétiens et le viol des femmes sont une vérité historique qui ne peut être falsifiée", dénonce-t-il.

    Le père Kassem a précisé à Lorientlejour.com qu'un comité de religieux auquel il appartient a envoyé une demande de censure à la Sûreté générale. Une démarche également entreprise par Rodrigue Khoury. "Fetih 1453" était supposé sortir dans les salles libanaises le 27 septembre dernier.

    "Si le film n'est pas interdit, nous sommes prêts à la confrontation", a mis en garde Rodrigue Khoury.

  • "Ainsi soient-ils" ou quand la provoc d'Arte fait pschit

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    Critique de cette série télévisée sur "PadreBlog"

    "Une immersion inédite dans les couloirs de l’Eglise : c’est ainsi qu’Arte présente « Ainsi soient-ils », la série qui sort ce 11 octobre.

    Faut-il craindre le pire ? Nous avons visionné pour vous les huit épisodes.

    Les affiches sont partout ou presque : orchestrée par une agence de publicité parisienne, la promotion d’Ainsi soient-ils a fait le choix de la provocation. Les visuels sont sans ambiguïté : une aube, un calice, mais aussi des mains tatouées, une liasse de billets de banque, une main de femme enserrant la taille. C’est le cocktail classique violence/pouvoir/sexe.

    Les slogans sont accrocheurs : « Dieu reconnaîtra les siens » ; « vous pouvez faire une croix sur vos jeudis soirs ». Bref, après Golgota Picnic et Piss Christ, on imagine une énième tentative pour salir et choquer.

    Caricatures, grisaille et tristesse

    Si la réalisation est soignée et les acteurs crédibles (Michel Duchaussoy en cardinal autoritaire et imbu de sa personne est même assez fascinant), on n’y retrouve rien ou pas grand chose de la vraie vie du séminaire. Quel curieux lieu que ce « séminaire des capucins » où les candidats au sacerdoce n’ont ni cours, ni exposés, ni examens, ni mémoires à rendre, ni recherches en bibliothèque ! ...

    ...lire la suite
  • Salzinnes, 17 octobre : un film et un débat autour de "l'affaire Michelle Martin"

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    Suite à "l'affaire Martin",

    le ciné-club de la paroisse Ste Julienne à Namur consacre
    sa séance du mercredi 17 octobre
    au thème:
    "Vengeance ou pardon?"
     
    Au programme:

    le film d'Alejandro Iñarritu, "21 grammes",
    suivi d'un échange avec le Père Xavier Dijon sj, prêtre et juriste

    (Foyer Ste Anne, entrée rue Simonis, à 20 heures précises, PAF 3,5 euros)

  • La livraison d'octobre 2012 de La Nef

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    SOMMAIRE DU N°241 D’OCTOBRE 2012

    NB : de nombreux articles sont en ligne; il suffit de cliquer sur les liens pour y avoir accès


    ÉDITORIAUX
    L’économie à la dérive, par Christophe Geffroy
    Contre-Culture : Chassez le sacré, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Hildegarde de Bingen Docteur, par Aliénor Rousseau
    La Syrie, zone à risques, entretien avec Frédéric Pichon
    Islam en France : Paris sous influence étrangère
    par Karim Ouchikh
    Vie de l’Église : Qui a « pété les plombs » ?, par Loïc Mérian
    Série Vatican II (9) : Dei Verbum (2) : les débats, 
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Benoît XVI au Liban : le pèlerin de la paix, 
    par Annie Laurent
    L’exhortation Ecclesia in Medio Oriente, par Annie Laurent
    Géopolitique d’abord : L’Orient simplifié
    par Paul-Marie Coûteaux
    Échos d’Orient : Un regard faussé, par Annie Laurent
    Chronique Vie : Eugénisme high-tech
    par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    Au service des jeunes
    entretien avec l’abbé Jean-Pierre Gac 

    DOSSIER : LA CRISE DE LA CATECHÈSE
    Catéchèse : histoire d’une crise
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Propositions pratiques, par l’abbé Laurent Spriet
    Une catéchèse éclatée, par Denis Sureau
    Transmettre, par Pierre Louis
    Le Catéchisme : vingt ans après, 
    par le P. Thierry-Dominique Humbrecht, op
    Témoignage : A l’école de Marie, par l’abbé Laurent Guimon
    Témoignage : Un témoin heureux, par l’abbé Cyril Gordien
    Témoignage : L’exemple des Chartreux, par l’abbé Matteo Lo Gioco
    Le devoir de transmettre
    entretien avec Mgr Raymond Centène

    VIE CHRÉTIENNE
    À l’école du Poverello d’Assise (2/2), par Falk van Gaver
    Question de foi : Notre-Dame des sans-abris, 
    par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Une gnose chrétienne ?, par Falk van Gaver
    Au fil des livres : Si je t’oubliais Irlande…, 
    par Philippe Maxence 
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir,
    Internet, livres jeunes 
    Un livre, un auteur : Cécile Reboul

    BRÈVES
    Toutes nos annonces du mois en ligne

  • 100 nouveaux martyrs du communisme bientôt canonisés par l'Eglise orthodoxe bulgare

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    L’Église orthodoxe bulgare se prépare à canoniser 100 néomartyrs de la période communiste

    L’Église orthodoxe bulgare se prépare à canoniser prochainement une centaine de martyrs du régime athée de la seconde partie du XXème siècle. Le métropolite de Lovtcha Gabriel, chef de la commission des canonisations auprès du Saint-Synode de l’Église orthodoxe bulgare, a annoncé que les évêques, lors de la session du Saint-Synode de la fin du mois de septembre, examineront les listes des noms des martyrs présentés par les diocèses et fixera la date de la canonisation. Hormis les 100 martyrs connus, il est suggéré de canoniser également le groupe des martyrs inconnus, afin de préserver ainsi la mémoire des nombreux martyrs disparus sans trace au cours de cette période. Il est possible que la canonisation ait lieu à la fin de cette année, mais certains évêques proposent de la fixer à 2013, ce qui permettrait d’étendre et de préciser la liste des néomartyrs.
    Source : Pravoslavie.ru via orthodoxie.com
  • Un film anti-islam qui soulève doutes et questions

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    Lu sur "La Vie" du 13 septembre :

    Le monde arabe ne décolère pas après la diffusion du film L'innocence des musulmans le 11 septembre dernier sur YouTube, qui a eu des repercussions dramatiques avec l'assassinat, en Libye, de quatre Américains dont l'ambassadeur Christopher Stevens. La Vie fait le point, alors que le flou subsiste sur l'origine du film.

    Des acteurs médiocres, un scénario stupide où Mahomet est dépeint en obsédé sexuel sanguinaire... Le film L'innocence des musulmans n'aurait pu être qu'une série B vite oubliée. Sa diffusion sur Youtube avec des sous-titres en arabe égyptien, le 11 septembre dernier, a des répercussions dramatiques dans le monde arabe. Mardi, l'ambassadeur Christopher Stevens, et trois autres Américains ont trouvé la mort dans l'attaque du consulat américain de Benghazi, en Libye. En Egypte, les manifestations contre le film se poursuivent à l'heure où nous écrivons. Au Yémen, plusieurs milliers de manifestants en colère ont pris d'assaut ce matin l'ambassade des Etats-Unis à Sanaa.

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  • Cinéma : la Vierge, les Coptes et moi

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    la-vierge-les-coptes-et-moi-29-08-2012-1-g.jpgLa Vierge, les coptes et moi

    par

     

    Vous avez sûrement entendu parler de ce gentil film de Namir Abdel Messeeh, tourné, caméra à l'épaule, avec peu de moyens mais une volonté de fer, La Vierge, les coptes et moi. C'est l'histoire d'un jeune copte occidentalisé qui veut comprendre les apparitions de la Vierge en Egypte et ce qu'ont vu les chrétiens et les musulmans qui disent l'avoir vu. Le film est un film sur un jeune en train de faire un film sur la Vierge et qui enregistre tout ce qu'on lui fait connaître à ce sujet, au Caire, au pèlerinage marial annuel d'Assiout (très impressionnant). Je suis allé voir ce soir ce que cela peut bien donner, pour vous en dire quelques mots.

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