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Films - Page 18

  • Un film consacré au Professeur Jérôme Lejeune

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    De Liberté Politique

    Aloest Productions annonce la sortie d'un film de François Lespès consacré au découvreur de la trisomie 21, "Jérôme Lejeune, aux plus petits d'entre les miens", Voici le premier teaser du film, qui sera bientôt diffusé par KTO. Le documentaire, disponible en avril prochain, est en prévente sur Aloest-Boutique.

     
    Détails :
    Documentaire de 68 minutes réalisé par François Lespés.
    Production : Aloest Productions
    Langues : version française, version anglaise
    Documentaire de 68 minutes réalisé par François Lespés.
    Production : Aloest Productions
    Langues : version française, version anglaise
    Sortie DVD le 30 avril 2015 / En prévente dès maintenant 

    Synopsis :

    Médecin, chercheur en génétique, Jérôme Lejeune acquiert une renommée internationale grâce à sa découverte de la Trisomie 21, avec l’équipe du professeur Turpin, en 1958.

    Avec cette découverte, il veut changer profondément le regard posé sur les enfants trisomiques, qui affluent par centaines à sa consultation, et n’a qu’une obsession : pouvoir un jour trouver des traitements.

     

    En 1969, l’ascension fulgurante de ce jeune scientifique va pourtant être stoppée en plein vol.

    Alors qu’il reçoit à San Francisco le Prix William Allen, la plus haute distinction en génétique, il prononce un discours défendant la dignité humaine des embryons, provoquant un véritable séisme dans la sphère scientifique. Depuis quelque temps, il a pris en effet conscience que sa découverte, en ouvrant la porte à l’avortement des embryons souffrant d’anomalies génétiques, allait être utilisée contre ses convictions.


    Qui était Jérôme Lejeune ? Un géant de la Science ou un idéologue religieux ? Comment est-il passé aux yeux du monde, de l’un à l’autre ? Aujourd’hui, où en est la recherche sur la Trisomie 21 dans laquelle il avait mis tant d’espoir ?


    20 ans après sa mort, le réalisateur François Lespés s’interroge sur ce personnage au destin inattendu, cette personnalité complexe qui heurte encore aujourd'hui. De Paris à Indianapolis, des amis aux confrères, des soutiens aux détracteurs, Jérôme Lejeune aux plus petits d’entre les miensmène l'enquête sur l'homme de science et de convictions.
  • « Invincible », l’histoire inspirante d’un héros de guerre chrétien en film

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    On sait qu'Invincible a été projeté au Vatican et que le pape françois a reçu en audience la réalisatrice de ce film, Angelina Jolie. Le site de Nouvelles de France présente le film:

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    Jack O’Connell joue le rôle de Louis Zamperini (en noir et blanc) dans le film d’Angelina Jolie

     

     

     

    « Invincible », l’histoire inspirante d’un héros de guerre chrétien en film

    Pour comprendre la valeur du dépassement de soi, du patriotisme et de la foi chrétienne, il faut voir l’exemple d’hommes qui en ont vécu. Pour notre siècle, la vie de Louis Zamperini constitue l’un des témoignages les plus puissants.

    L’histoire vraie de cet athlète américain a fait l’objet d’un film réalisé par Angelina Jolie : « Unbroken », traduit très approximativement par « Invincible » en français. La réalisatrice a même été au Vatican le 8 janvier pour présenter son œuvre au Pape. Durant la projection dans la Casina Pio IV, le fils de Louis Zamperini, Luke Zamperini, était présent. Louis Zamperini est décédé il y a quelques mois à l’âge de 97 ans. Le film se base sur sa biographie écrite par Laura Hillenbrand, traduite en français sous le titre « Invincible, une histoire de survie et de rédemption ».

    De délinquant à champion d’athlétisme

    Louis Zamperini est né le 26 janvier 1917 aux Etats-Unis dans une famille d’immigrés italiens. Il a une enfance de délinquant, au désespoir de ses parents. Néanmoins, son grand-frère Pete lui découvre à 15 ans un talent pour courir, et décide de l’entraîner. Louis, bien que réticent au début, se soumet aux entraînements et participe à des courses officielles, quittant du même coup la délinquance. Grâce à ses efforts et son talent, il gagne des courses et bat de nombreux records. En 1934, il bat en 4 minutes et 21 secondes le record national lycéen du mile, un record qui tiendra 18 ans. Cette performance exceptionnelle lui permet de participer, à seulement 19 ans, aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. Il court le 5000 mètres, finit 8e mais en terminant le dernier tour en seulement 56 secondes, il explose la marque précédente de 69 secondes. Il rencontre Adolf Hitler : « Ah, vous êtes le garçon qui finit vite », lui dit-il. De retour aux Etats-Unis, il continue sa progression. Dans une course durant laquelle des concurrents lui donnent des coups avec leurs coudes et leurs chaussures cloutées, il finit premier en battant le record national étudiant du mile en 4 minutes et 8 secondes (qui tiendra 15 ans), les tibias et les orteils ensanglantés et une côte fêlée. C’est le 5e mile le plus rapide de l’histoire. Il se prépare pour les Jeux Olympiques de Tokyo de 1940, il est grand favori pour la victoire olympique.

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  • L'abbé Ringlet cautionne la transgression de l'interdit de tuer

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    Ce qu'on peut lire sur lavenir.net :

    "L'euthanasie n'est pas banalisée"

    Dans «Vivre sa mort», Manu Bonmariage suit aussi Manu de Coster. Ce chirurgien a fait le choix de l’euthanasie. Gabriel Ringlet l’a accompagné.

    «Si on m’avait dit il y a quelques années que je me retrouverais sur ce chemin-là, je ne l’aurais jamais cru», entame d’emblée Gabriel Ringlet.

    Prêtre, écrivain et libre penseur, il a un jour été contacté par le docteur Corinne Van Oost. Catholique, elle est directrice du service des soins palliatifs à l’hôpital Saint-Pierre d’Ottignies. «Elle m’a expliqué qu’ils étaient régulièrement confrontés à des situations extrêmement difficiles, face à des personnes demandant l’euthanasie. Elle souhaitait que j’intervienne, pour le côté spirituel, pour ne pas les laisser seuls.»

    Face à cette demande peu banale, Gabriel Ringlet a dû se positionner. «J’ai été appelé là où je ne m’attendais pas à être appelé. J’y ai réfléchi. Théologiquement, je me suis dit que cela avait du sens. Je suis sûr que Jésus aurait fait la même chose.»

    Depuis, Gabriel Ringlet a accompagné quatre personnes, catholiques et laïques, dans un cheminement intérieur. Dans le film de Manu Bonmariage, il accompagne Manu de Coster, un chirurgien atteint d’un cancer, jusqu’à son dernier souffle. «J’ai rencontré Manu à de nombreuses reprises. Le dialogue est déterminant. Il est aussi important de mettre les cinq sens en éveil».

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  • Pie XII bientôt réhabilité sur les écrans ?

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    De Pauline Tressol sur Radio Notre-Dame :

    Un film pour réhabiliter le rôle de Pie XII pendant la Shoah

    Un film souhaite réhabiliter le rôle du pape Pie XII durant la Seconde Guerre mondiale. Le long-métrage sera présenté en avant-première le 2 mars au Vatican.

    "Shades of truth" ( "Ombres de vérité" ) est le titre du long-métrage qui souhaite délivrer la vérité sur le pape Pie XII. Ce film qui risque de faire grand bruit est réalisé par la cinéaste italienne Liana Marabini, qui est déjà l'auteure de plusieurs films sur la religion et l’Église. "Shades of truth" sera présenté le 2 mars en avant-première mondiale au Vatican, puis hors compétition au Festival de Cannes. Le 2 mars n'a pas été choisi au hasard, il s'agit de la date d'anniversaire d'Eugenio Pacelli, mais aussi celle de son élection au trône de Pierre sous le nom de Pie XII en 1939.

    Un journaliste enquête

    Le rôle principal est tenu par l'acteur américain David Wall. Ce dernier se glisse dans la peau de David Milan, un journaliste italo-américain d'origine juive. David réalise une enquête sur l'histoire du pape Pie XII. Alors qu'il poursuit ses investigations, le journaliste ne croit plus que Pie XII soit "le pape d'Hitler". Avec l'aide de son ami, le prêtre Roberto Savinelli, joué par l'acteur allemand Gedeon Burkhard, David parvient à plonger dans les secrets du Vatican. Il étudie les documents, les images de l'époque et rencontre des survivants de l'Holocauste, sauvés grâce à l'intervention de Pie XII.

    David découvre par exemple l'histoire d'Israel Zolli, grand rabbin de Rome pendant l'occupation nazie qui, à la fin de la guerre, s'est fait baptiser sous le nom d'Eugenio Zolli, en hommage au pape Pie XII. Le journaliste apprendra aussi la vraie histoire de ses parents, eux aussi aidés par le Saint-Père.

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  • La majorité des évêques allemands favorables à l’accès aux sacrements des divorcés remariés

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    La Conférence des évêques allemands vient de publier, dans un fascicule regroupant des textes du synode sur la famille, le rapport final de leur groupe de travail sur l’accompagnement des divorcés remariés. Adopté « à une large majorité », il prévoit leur accès « sous conditions » aux sacrements de l’Eucharistie et de la réconciliation. D’Anne-Bénédicte Hoffner dans le journal « La Croix » :

    Après l’achèvement de la troisième assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation », la Conférence des évêques allemands publie un fascicule intitulé « Textes et documents sur le synode des évêques 2014 », annonce un communiqué publié lundi 22 décembre sur son site Internet.

    Celui-ci regroupe un certain nombre de textes romains sur le synode (dont la traduction en allemand de la « relatio synodale qui est une partie du document préparatoire du Synode des évêques en 2015 »), mais aussi plusieurs contributions des évêques allemands eux-mêmes.

    Parmi ces dernières figure la réponse de la conférence épiscopale allemande au questionnaire adressé par le secrétariat du Synode en octobre 2013 à tous les diocèses, la campagne de communication de l’Église catholique allemandes sur le thème « Faites-vous confiance! Dix bonnes raisons de se marier ». Mais surtout le fascicule – à commander en version papier ou téléchargeable en version électronique – publie le rapport, inédit jusqu’ici, d’un groupe de travail interne à la conférence épiscopale intitulé « Voies théologiquement responsables et pastoralement adaptées pour un accompagnement des divorcés remariés ». Un rapport final qui a été présenté et adopté en conseil permanent le 23 juin 2014 (1).

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  • Timbuktu, "un film lumineux qui éclaire notre temps en prise avec l’actualité, en prise avec l’humanité"

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    Abderrahmane Sissako raconte Tombouctou aux mains des jihadistes, aux mains d’une bande d’abrutis. Le cinéaste veut briser le silence et une certaine forme d’indifférence face au sort de l’islam et des villes aux mains des jihadistes.

    Dans un pick-up, des hommes, armés de Kalachnikov, chassent une jeune antilope. Ou plutôt, ils l’épuisent. Ensuite, ils s’entraînent au tir en pulvérisant des antiquités, des statues et des masques. Le prologue est terminé : pousser les gens à bout et supprimer toute trace de culture, c’est comme cela qu’Aderrahmane Sissako voit les jihadistes. Générique.

    de Fernand Denis sur LaLibre.be (la suite est réservée aux abonnés)

  • Le troisième secret de Fatima sur les écrans

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    L'abbé Guillaume de Tanoüarn nous livre son sentiment à propos de ce film :

    m-et-le-3eme-secret.jpgLe Troisième secret au Cinéma

    Lorsque j'ai appris cela, j'ai cru que c'était un gag. Mais voilà que Marc, mon vieil ami, genre cathophile agnostique, me téléphone : "As-tu entendu, vu, que penses-tu de M ou le troisième secret de Fatima ?". Cette fois pas de doute : il y a un cinéaste, Pierre Barnérias, qui a osé faire ce film sur le troisième secret. Ce n'est plus radio-bigote. Ca existe en vrai. Marc est volontaire pour aller le voir une deuxième fois, parce que, me dit-il, "je t'avoue que je n'ai pas tout compris". Rendez-vous est donc pris Rue Saint-André des arts. Deux heures. On voit à peine passer le temps au cours de ce documentaire qui nous emmène aux quatre coins de la Planète, dans une enquête un peu échevelée sur... le surnaturel chrétien, et plus précisément sur le miracle catholique. Tout y passe : les images "interdites" de la messe au cours de laquelle, Mgr Decourtray officiant, l'hostie était restée dix centimètres au dessus de la nappe d'autel pendant un quart d'heure ; les icônes qui suintent de l'huile, non seulement en Syrie mais en banlieue parisienne ; la foudre qui tombe sur le Vatican au moment de la démission de Benoît XVI. Barnerias raconte. Il accumule. A vous de juger, semble-t-il nous dire. Je me tourne vers Marc, optimiste : "D'accord à 80 % - A 60 % tu veux dire". Je ne chipoterais pas : on n'est pas à 20 % près. Je dirais même : s'il n'y avait que 10 % de dur, 10 % d'irréfutable... Cela suffirait ! Je m'abstiens pour l'instant d'expliquer cela à mon voisin : le film n'est pas fini. Ca continue, un peu genre "Des racines et des ailes" me précisera Marc. C'est vrai, c'est du gros cinéma. Mais il y a des trucs... Impossibles!

    Lire la suite sur Metablog

    Voir aussi la video d'Arnaud Dumouch : http://youtu.be/BkP4wZITB4s dont voici la présentation :

    Lire la suite

  • Le film "Don Bosco" est disponible en français

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    A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Don Bosco, SAJE Distribution et les Salésiens de Don Bosco co-éditent en DVD le film réalisé par Lodovico Gasparini (2 épisodes d'1h40 chacun), avec Flavio Insinna et la participation d'Alessandra Martines.

    Ce téléfilm à succès diffusé sur la RAI est enfin disponible en version française.

    La bande-annonce est ici.

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    Vous pouvez commander le DVD .

    Bonne découverte.

    L'équipe de SAJE Distribution

  • Ecrans : il est encore temps d'aller voir Marie Heurtin

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    Lu sur Metablog (abbé de Tanoüarn) :

    Je voudrais vous parler de Marie Heurtin, le film de Jean-Pierre Améris avec Isabelle Carré et Ariana Rivoire. C'est l'histoire d'une aveugle sourde et muette - sorte d'enfant sauvage au début du film - qui prend conscience de son humanité et apprend à communiquer - sans peur - avec le monde grâce au dévouement sans limite et à l'ingéniosité d'une religieuse. Peut-on se projeter ? - Non direz-vous : je ne suis pas infirme. - Si : devant Dieu nous sommes tous des aveugles sourds et muets.

    Il a fallu trois étapes à cette jeune Marie-Ariana (qui dans la vie est vraiment sourde de naissance) : d'abord la connaissance, que peut-on faire sans ? Elle a compris, par geste dans sa main, ce qu'était un couteau, puis une fourchette etc. C'est le dévouement et la persévérance de Soeur Marguerite (et la sagesse d'une très belle Mère sup) qui ont eu raison de l'état d'incommunicabilité où elle était plongée.

    Deuxième stade : l'amour. Cette jeune fille s'éprend de la religieuse qui l'a sauvée, c'est un amour total et sans ambiguïté. Mais elle aurait pu penser que c'était elle la handicapée, qu'elle avait tous les droits et que le dévouement était à sens unique : toujours vers elle. Lorsque Soeur Marguerite tombe malade, elle sent que, toute infirme qu'elle soit et si maladroite, elle doit aider son amie : une scène à pleurer de beauté, qui nous montre que seul l'amour mutuel est l'amour.

    Troisième stade : l'espérance. La jeune Marie apprend à comprendre ce qu'est la mort. Mort d'une religieuse plus âgée d'abord. Mort de son amie Marguerite ensuite. Le film se termine par une prière de l'infirme sur la tombe de Marguerite, dans le soleil. Elle a tout compris. Elle est entrée dans l'espérance comme on entre dans la danse. Je pense à ce texte magnifique de Gabriel Marcel, Homo viator : l'homme est constitué par son espérance.

    L'infirme que l'on nous a présentée comme aux frontières de l'humanité, est devenue pleinement humaine: elle aime et donc elle espère - et d'abord elle espère pour celle qu'elle aime.

    A la fin du film, la petite salle pleine à craquer de la Rue d'Odessa a applaudi longuement : je n'étais pas le seul à avoir les yeux rouges. 

  • Lech Walesa sur les écrans

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    affiche-walesa.jpg

    André Larané, sur Herodote.net, présente ce film consacré à Lech Walesa :

    L'Homme du Peuple,

    une belle leçon d'histoire

    Le dernier film d'Andrzej Wajda (88 ans !) est arrivé en France (et en Belgique) le 19 novembre 2014. Il raconte l'histoire de Lech Walesa, l'électricien de Gdansk devenu président de la République de Pologne après avoir fait chanceler le pouvoir communiste.

    Deux heures palpitantes autour d'une Histoire que les adultes croient connaître pour en avoir été les témoins par médias interposés et qu'ils redécouvrent avec l'émotion de la première fois. 

    Wajda, cinéaste expérimenté s'il en est, donne à son récit un souffle épique d'autant plus surprenant qu'un tiers ou une moitié du film est constitué d'images d'archives en noir et blanc ou en couleurs.

    Les fondus-enchaînés sont rapides et indolores et l'on ne sait pas toujours si l'on est devant le vrai Walesa ou l'acteur, devant une vraie émeute ou une reconstitution...

    Une interview de Walesa par la journaliste Oriana Fallaci, en février 1981, rythme le film et assure les transitions tout au long des treize années du récit, des émeutes de la faim de 1970 au coup d'État du général Jaruzelski, le 13 décembre 1981, et à la remise du Prix Nobel de la Paix en 1983. 

    Le cinéaste se veut au demeurant respectueux de l'Histoire. C'est ce qui fait la différence avec les deux précédents films de sa trilogie polonaise : L'Homme de marbre (1977) et L'Homme de fer (1981, Palme d'Or au festival de Cannes), qui mêlaient fiction et réalité.

    Il échappe par ailleurs au piège de l'hagiographie et brosse un portrait nuancé de son héros, avec des faiblesses et des vantardises qui l'humanisent.

    Dès le début, le film montre comment Walesa est conduit à signer au poste de police des déclarations qui le saliront tout au long de sa vie en le faisant suspecter d'avoir été un indic du régime communiste.

    Bien que d'un grand intérêt cinématographique et aussi pédagogique, L'Homme du Peuple a fait une sortie très discrète en France.

    Le temps n'est plus où la critique se pamait devant les films politiques. Sans doute en irait-il autrement si le film traitait de l'homoparentalité ou de quelque autre sujet intimiste ! Faut-il y voir un signe de sénéscence de nos élites, revenues de tout, même de la révolution ?...

  • Le "miracle" du petit couteau

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    Le miracle du petit couteau par Mgr Podvin (source)

    Mgr Bernard PodvinDans son bloc-notes de la Croix du Nord du 21 septembre 2014, Mgr Bernard Podvin revient sur l’incroyable témoignage d’amour relaté par Jean-Pierre Améris dans son film Marie Heurtin.

    Marie Heurtin est une jeune fille sourde, muette et aveugle, vivant dans une famille pauvre, en plein dix neuvième siècle. Inutile de dire son terrible isolement dans une nuit relationnelle effroyable. Ses parents désemparés ont tout essayé. L’amour familial est là, mais impossible de socialiser Marie.

    Un lien émouvant et mouvementé

    Dans leur misère, les Heurtin veulent confier Marie à des religieuses accueillant des enfants sourds muets. Mais le handicap de Marie est d’un degré tel que la Supérieure de cette maison renonce à la garder. Dans cette communauté, pourtant, se trouve Sœur Marguerite. La sœur est de santé fragile. Mais elle est saisie par cet appel. Elle propose de consacrer le restant de ses jours à « humaniser » Marie. Elle ne peut accepter qu’on laisse cette enfant  dans la prison de son polyhandicap. Le visage de Marie est pour la sœur un signe de Dieu.

    À compter du douze novembre prochain, un film remarquable de Jean-Pierre Améris relate le lien émouvant et mouvementé qui s’établit pour toujours entre elles. À vue humaine, quelle folie ! La religieuse ne dispose d’aucune méthode pédagogique, d’aucun support technique comme c’est le cas en 2014. La « méthode » ? C’est son cœur débordant d’amour et de patience. Non ! Marie n’a pas vocation à demeurer une sauvage ! Y croire est sans doute très beau, mais y parvenir ? Le film ne fait aucune économie des nombreux échecs. Marguerite ne veut pas quitter la terre sans voir le sourire apaisé de Marie.

    Une audace prophétique

    La rentrée littéraire vient d’être broyée par un « livre succès » polémique ne méritant pour tout commentaire que le silence. Comment préserver le film français Marie Heurtin d’être à son tour happé par la médiocrité ? Sœur Marguerite incarne dans ce film une audace prophétique. En deux siècles, les sciences de l’éducation et la technologie ont complètement changé la relation au handicap. On ne peut que se réjouir de certains progrès. Surtout quand ils procurent un confort de communication. Mais la technique ne se substituera jamais à la présence chaleureuse et encourageante. Sœur Marguerite avait les mains vides, mais redoublait d’attention envers Marie. On souhaiterait en 2014 voir de nombreuses Sœur Marguerite dans nos chambres d’hôpitaux bien équipées en technique, mais peu habitées humainement. Croyez-le, chers lecteurs, les personnes ayant déjà vu Marie Heurtin sont conquises par l’humanité et la profondeur de ce chef-d’œuvre. Je suis témoin que les sourds et malvoyants donnent à Jean-Pierre Améris la plus touchante approbation. Les Sœurs de la Sagesse, dont Sœur Marguerite était membre, disent aussi « se retrouver » dans le film. Tout cela atteste le sérieux d’un scénario qui mêle humour, tendresse et gravité avec une pudeur tellement rare aujourd’hui.

    Un film sensoriel et relationnel

    Dans notre monde d’images violentes, Marie Heurtin est un récit bienfaisant. Le soin porté à la gestion du son est également impressionnant. Notre oreille n’est plus éveillée à goûter une écoute de cette qualité. Le film est sensoriel et relationnel. Victoire sur la nuit ! Sœur Marguerite a compris que Marie est attachée à un petit couteau paternel. Ce lien tactile et affectif sera le déclic. La porte d’entrée d’une communication nouvelle ! Comme l’écrit Mgr Marcel Perrier : « La personne handicapée dit tant de choses en peu de mots ! Elle connaît le mystère de la vie intérieure. Pour elle aussi, la conscience est le lieu où la voix de Dieu se fait entendre ! » Marie Heurtin fut confiée par Dieu aux bons soins de Marguerite.

    Mais jamais le dévouement n’est perçu comme unilatéral dans le film. Chacune reçoit de l’autre. Le don véritable est réciprocité. Jean-Pierre Améris place sa caméra au jardin de l’amour. Promettez-moi de vous faire du bien en allant, très nombreux, contempler le « miracle » du petit couteau !

    Lire aussi : http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/11/12/03002-20141112ARTFIG00016--marie-heurtin-un-signe-de-dieu.php

  • "Plus je vieillis, plus je crois en Dieu"

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    Lu sur le site du Point :

    "Interstellar" - McConaughey : "Plus je vieillis, plus je crois en Dieu"

    Propos recueillis par Phalène de La Valette (extraits)

    L'histoire est si classique à Hollywood qu'elle tient de la parabole : un jeune acteur talentueux multiplie les choix hasardeux dans sa filmographie et se retrouve prisonnier de son image. Jusqu'au jour où, dans un sursaut de lucidité, il opère un changement de cap radical et renaît au cinéma. Estampillé playboy pour des films aux titres aussi évocateurs que Comment se faire larguer en dix leçons ou Hanté par ses ex, Matthew McConaughey décide, en 2010, de reprendre sa carrière en main. Quatre ans plus tard, le voilà oscarisé (pour Dallas Buyers Club), adulé des cinéphiles et des sériephiles, à l'affiche d'Interstellar, dernier blockbuster de l'incontournable Christopher Nolan. Rencontre avec un Texan qui n'a honte de rien et vous le dit droit dans les yeux.

    (...)

    Le Point : Vous avez défrayé la chronique en mars dernier en remerciant Dieu sur la scène des Oscars... 

    Matthew McConaughey : Ouais, c'est ce que j'ai fait (rires). Je suis juste surpris que tant de gens aient été surpris... 

    Il est assez inhabituel de voir une star hollywoodienne parler publiquement de Dieu ! 

    Je croyais en Dieu avant d'être une star ! Et plus je vieillis, plus je trouve de raisons de croire. Ma foi est pour beaucoup dans l'homme que je suis, elle guide mes choix, m'aide à ne pas m'abandonner à mes faiblesses. Elle m'aide aussi à m'amuser ! Prenez le livre de l'Ecclésiaste - c'est le livre rock'n'roll de la Bible -, il dit que tout est vanité, que rien n'a d'importance et qu'on ferait donc bien de manger et de boire et de profiter des joies simples de la vie quotidienne. Mais je ne suis pas un fataliste, je ne suis pas en train de dire que tout est écrit quoi qu'on fasse. À mes yeux, Dieu veut qu'on soit responsable de notre propre destin. C'est un peu ce que dit Interstellar, d'ailleurs...