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Films - Page 19

  • Timbuktu, "un film lumineux qui éclaire notre temps en prise avec l’actualité, en prise avec l’humanité"

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    Abderrahmane Sissako raconte Tombouctou aux mains des jihadistes, aux mains d’une bande d’abrutis. Le cinéaste veut briser le silence et une certaine forme d’indifférence face au sort de l’islam et des villes aux mains des jihadistes.

    Dans un pick-up, des hommes, armés de Kalachnikov, chassent une jeune antilope. Ou plutôt, ils l’épuisent. Ensuite, ils s’entraînent au tir en pulvérisant des antiquités, des statues et des masques. Le prologue est terminé : pousser les gens à bout et supprimer toute trace de culture, c’est comme cela qu’Aderrahmane Sissako voit les jihadistes. Générique.

    de Fernand Denis sur LaLibre.be (la suite est réservée aux abonnés)

  • Le troisième secret de Fatima sur les écrans

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    L'abbé Guillaume de Tanoüarn nous livre son sentiment à propos de ce film :

    m-et-le-3eme-secret.jpgLe Troisième secret au Cinéma

    Lorsque j'ai appris cela, j'ai cru que c'était un gag. Mais voilà que Marc, mon vieil ami, genre cathophile agnostique, me téléphone : "As-tu entendu, vu, que penses-tu de M ou le troisième secret de Fatima ?". Cette fois pas de doute : il y a un cinéaste, Pierre Barnérias, qui a osé faire ce film sur le troisième secret. Ce n'est plus radio-bigote. Ca existe en vrai. Marc est volontaire pour aller le voir une deuxième fois, parce que, me dit-il, "je t'avoue que je n'ai pas tout compris". Rendez-vous est donc pris Rue Saint-André des arts. Deux heures. On voit à peine passer le temps au cours de ce documentaire qui nous emmène aux quatre coins de la Planète, dans une enquête un peu échevelée sur... le surnaturel chrétien, et plus précisément sur le miracle catholique. Tout y passe : les images "interdites" de la messe au cours de laquelle, Mgr Decourtray officiant, l'hostie était restée dix centimètres au dessus de la nappe d'autel pendant un quart d'heure ; les icônes qui suintent de l'huile, non seulement en Syrie mais en banlieue parisienne ; la foudre qui tombe sur le Vatican au moment de la démission de Benoît XVI. Barnerias raconte. Il accumule. A vous de juger, semble-t-il nous dire. Je me tourne vers Marc, optimiste : "D'accord à 80 % - A 60 % tu veux dire". Je ne chipoterais pas : on n'est pas à 20 % près. Je dirais même : s'il n'y avait que 10 % de dur, 10 % d'irréfutable... Cela suffirait ! Je m'abstiens pour l'instant d'expliquer cela à mon voisin : le film n'est pas fini. Ca continue, un peu genre "Des racines et des ailes" me précisera Marc. C'est vrai, c'est du gros cinéma. Mais il y a des trucs... Impossibles!

    Lire la suite sur Metablog

    Voir aussi la video d'Arnaud Dumouch : http://youtu.be/BkP4wZITB4s dont voici la présentation :

    Lire la suite

  • Le film "Don Bosco" est disponible en français

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    A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Don Bosco, SAJE Distribution et les Salésiens de Don Bosco co-éditent en DVD le film réalisé par Lodovico Gasparini (2 épisodes d'1h40 chacun), avec Flavio Insinna et la participation d'Alessandra Martines.

    Ce téléfilm à succès diffusé sur la RAI est enfin disponible en version française.

    La bande-annonce est ici.

    Sans titre.png
    Vous pouvez commander le DVD .

    Bonne découverte.

    L'équipe de SAJE Distribution

  • Ecrans : il est encore temps d'aller voir Marie Heurtin

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    Lu sur Metablog (abbé de Tanoüarn) :

    Je voudrais vous parler de Marie Heurtin, le film de Jean-Pierre Améris avec Isabelle Carré et Ariana Rivoire. C'est l'histoire d'une aveugle sourde et muette - sorte d'enfant sauvage au début du film - qui prend conscience de son humanité et apprend à communiquer - sans peur - avec le monde grâce au dévouement sans limite et à l'ingéniosité d'une religieuse. Peut-on se projeter ? - Non direz-vous : je ne suis pas infirme. - Si : devant Dieu nous sommes tous des aveugles sourds et muets.

    Il a fallu trois étapes à cette jeune Marie-Ariana (qui dans la vie est vraiment sourde de naissance) : d'abord la connaissance, que peut-on faire sans ? Elle a compris, par geste dans sa main, ce qu'était un couteau, puis une fourchette etc. C'est le dévouement et la persévérance de Soeur Marguerite (et la sagesse d'une très belle Mère sup) qui ont eu raison de l'état d'incommunicabilité où elle était plongée.

    Deuxième stade : l'amour. Cette jeune fille s'éprend de la religieuse qui l'a sauvée, c'est un amour total et sans ambiguïté. Mais elle aurait pu penser que c'était elle la handicapée, qu'elle avait tous les droits et que le dévouement était à sens unique : toujours vers elle. Lorsque Soeur Marguerite tombe malade, elle sent que, toute infirme qu'elle soit et si maladroite, elle doit aider son amie : une scène à pleurer de beauté, qui nous montre que seul l'amour mutuel est l'amour.

    Troisième stade : l'espérance. La jeune Marie apprend à comprendre ce qu'est la mort. Mort d'une religieuse plus âgée d'abord. Mort de son amie Marguerite ensuite. Le film se termine par une prière de l'infirme sur la tombe de Marguerite, dans le soleil. Elle a tout compris. Elle est entrée dans l'espérance comme on entre dans la danse. Je pense à ce texte magnifique de Gabriel Marcel, Homo viator : l'homme est constitué par son espérance.

    L'infirme que l'on nous a présentée comme aux frontières de l'humanité, est devenue pleinement humaine: elle aime et donc elle espère - et d'abord elle espère pour celle qu'elle aime.

    A la fin du film, la petite salle pleine à craquer de la Rue d'Odessa a applaudi longuement : je n'étais pas le seul à avoir les yeux rouges. 

  • Lech Walesa sur les écrans

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    affiche-walesa.jpg

    André Larané, sur Herodote.net, présente ce film consacré à Lech Walesa :

    L'Homme du Peuple,

    une belle leçon d'histoire

    Le dernier film d'Andrzej Wajda (88 ans !) est arrivé en France (et en Belgique) le 19 novembre 2014. Il raconte l'histoire de Lech Walesa, l'électricien de Gdansk devenu président de la République de Pologne après avoir fait chanceler le pouvoir communiste.

    Deux heures palpitantes autour d'une Histoire que les adultes croient connaître pour en avoir été les témoins par médias interposés et qu'ils redécouvrent avec l'émotion de la première fois. 

    Wajda, cinéaste expérimenté s'il en est, donne à son récit un souffle épique d'autant plus surprenant qu'un tiers ou une moitié du film est constitué d'images d'archives en noir et blanc ou en couleurs.

    Les fondus-enchaînés sont rapides et indolores et l'on ne sait pas toujours si l'on est devant le vrai Walesa ou l'acteur, devant une vraie émeute ou une reconstitution...

    Une interview de Walesa par la journaliste Oriana Fallaci, en février 1981, rythme le film et assure les transitions tout au long des treize années du récit, des émeutes de la faim de 1970 au coup d'État du général Jaruzelski, le 13 décembre 1981, et à la remise du Prix Nobel de la Paix en 1983. 

    Le cinéaste se veut au demeurant respectueux de l'Histoire. C'est ce qui fait la différence avec les deux précédents films de sa trilogie polonaise : L'Homme de marbre (1977) et L'Homme de fer (1981, Palme d'Or au festival de Cannes), qui mêlaient fiction et réalité.

    Il échappe par ailleurs au piège de l'hagiographie et brosse un portrait nuancé de son héros, avec des faiblesses et des vantardises qui l'humanisent.

    Dès le début, le film montre comment Walesa est conduit à signer au poste de police des déclarations qui le saliront tout au long de sa vie en le faisant suspecter d'avoir été un indic du régime communiste.

    Bien que d'un grand intérêt cinématographique et aussi pédagogique, L'Homme du Peuple a fait une sortie très discrète en France.

    Le temps n'est plus où la critique se pamait devant les films politiques. Sans doute en irait-il autrement si le film traitait de l'homoparentalité ou de quelque autre sujet intimiste ! Faut-il y voir un signe de sénéscence de nos élites, revenues de tout, même de la révolution ?...

  • Le "miracle" du petit couteau

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    Le miracle du petit couteau par Mgr Podvin (source)

    Mgr Bernard PodvinDans son bloc-notes de la Croix du Nord du 21 septembre 2014, Mgr Bernard Podvin revient sur l’incroyable témoignage d’amour relaté par Jean-Pierre Améris dans son film Marie Heurtin.

    Marie Heurtin est une jeune fille sourde, muette et aveugle, vivant dans une famille pauvre, en plein dix neuvième siècle. Inutile de dire son terrible isolement dans une nuit relationnelle effroyable. Ses parents désemparés ont tout essayé. L’amour familial est là, mais impossible de socialiser Marie.

    Un lien émouvant et mouvementé

    Dans leur misère, les Heurtin veulent confier Marie à des religieuses accueillant des enfants sourds muets. Mais le handicap de Marie est d’un degré tel que la Supérieure de cette maison renonce à la garder. Dans cette communauté, pourtant, se trouve Sœur Marguerite. La sœur est de santé fragile. Mais elle est saisie par cet appel. Elle propose de consacrer le restant de ses jours à « humaniser » Marie. Elle ne peut accepter qu’on laisse cette enfant  dans la prison de son polyhandicap. Le visage de Marie est pour la sœur un signe de Dieu.

    À compter du douze novembre prochain, un film remarquable de Jean-Pierre Améris relate le lien émouvant et mouvementé qui s’établit pour toujours entre elles. À vue humaine, quelle folie ! La religieuse ne dispose d’aucune méthode pédagogique, d’aucun support technique comme c’est le cas en 2014. La « méthode » ? C’est son cœur débordant d’amour et de patience. Non ! Marie n’a pas vocation à demeurer une sauvage ! Y croire est sans doute très beau, mais y parvenir ? Le film ne fait aucune économie des nombreux échecs. Marguerite ne veut pas quitter la terre sans voir le sourire apaisé de Marie.

    Une audace prophétique

    La rentrée littéraire vient d’être broyée par un « livre succès » polémique ne méritant pour tout commentaire que le silence. Comment préserver le film français Marie Heurtin d’être à son tour happé par la médiocrité ? Sœur Marguerite incarne dans ce film une audace prophétique. En deux siècles, les sciences de l’éducation et la technologie ont complètement changé la relation au handicap. On ne peut que se réjouir de certains progrès. Surtout quand ils procurent un confort de communication. Mais la technique ne se substituera jamais à la présence chaleureuse et encourageante. Sœur Marguerite avait les mains vides, mais redoublait d’attention envers Marie. On souhaiterait en 2014 voir de nombreuses Sœur Marguerite dans nos chambres d’hôpitaux bien équipées en technique, mais peu habitées humainement. Croyez-le, chers lecteurs, les personnes ayant déjà vu Marie Heurtin sont conquises par l’humanité et la profondeur de ce chef-d’œuvre. Je suis témoin que les sourds et malvoyants donnent à Jean-Pierre Améris la plus touchante approbation. Les Sœurs de la Sagesse, dont Sœur Marguerite était membre, disent aussi « se retrouver » dans le film. Tout cela atteste le sérieux d’un scénario qui mêle humour, tendresse et gravité avec une pudeur tellement rare aujourd’hui.

    Un film sensoriel et relationnel

    Dans notre monde d’images violentes, Marie Heurtin est un récit bienfaisant. Le soin porté à la gestion du son est également impressionnant. Notre oreille n’est plus éveillée à goûter une écoute de cette qualité. Le film est sensoriel et relationnel. Victoire sur la nuit ! Sœur Marguerite a compris que Marie est attachée à un petit couteau paternel. Ce lien tactile et affectif sera le déclic. La porte d’entrée d’une communication nouvelle ! Comme l’écrit Mgr Marcel Perrier : « La personne handicapée dit tant de choses en peu de mots ! Elle connaît le mystère de la vie intérieure. Pour elle aussi, la conscience est le lieu où la voix de Dieu se fait entendre ! » Marie Heurtin fut confiée par Dieu aux bons soins de Marguerite.

    Mais jamais le dévouement n’est perçu comme unilatéral dans le film. Chacune reçoit de l’autre. Le don véritable est réciprocité. Jean-Pierre Améris place sa caméra au jardin de l’amour. Promettez-moi de vous faire du bien en allant, très nombreux, contempler le « miracle » du petit couteau !

    Lire aussi : http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/11/12/03002-20141112ARTFIG00016--marie-heurtin-un-signe-de-dieu.php

  • "Plus je vieillis, plus je crois en Dieu"

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    Lu sur le site du Point :

    "Interstellar" - McConaughey : "Plus je vieillis, plus je crois en Dieu"

    Propos recueillis par Phalène de La Valette (extraits)

    L'histoire est si classique à Hollywood qu'elle tient de la parabole : un jeune acteur talentueux multiplie les choix hasardeux dans sa filmographie et se retrouve prisonnier de son image. Jusqu'au jour où, dans un sursaut de lucidité, il opère un changement de cap radical et renaît au cinéma. Estampillé playboy pour des films aux titres aussi évocateurs que Comment se faire larguer en dix leçons ou Hanté par ses ex, Matthew McConaughey décide, en 2010, de reprendre sa carrière en main. Quatre ans plus tard, le voilà oscarisé (pour Dallas Buyers Club), adulé des cinéphiles et des sériephiles, à l'affiche d'Interstellar, dernier blockbuster de l'incontournable Christopher Nolan. Rencontre avec un Texan qui n'a honte de rien et vous le dit droit dans les yeux.

    (...)

    Le Point : Vous avez défrayé la chronique en mars dernier en remerciant Dieu sur la scène des Oscars... 

    Matthew McConaughey : Ouais, c'est ce que j'ai fait (rires). Je suis juste surpris que tant de gens aient été surpris... 

    Il est assez inhabituel de voir une star hollywoodienne parler publiquement de Dieu ! 

    Je croyais en Dieu avant d'être une star ! Et plus je vieillis, plus je trouve de raisons de croire. Ma foi est pour beaucoup dans l'homme que je suis, elle guide mes choix, m'aide à ne pas m'abandonner à mes faiblesses. Elle m'aide aussi à m'amuser ! Prenez le livre de l'Ecclésiaste - c'est le livre rock'n'roll de la Bible -, il dit que tout est vanité, que rien n'a d'importance et qu'on ferait donc bien de manger et de boire et de profiter des joies simples de la vie quotidienne. Mais je ne suis pas un fataliste, je ne suis pas en train de dire que tout est écrit quoi qu'on fasse. À mes yeux, Dieu veut qu'on soit responsable de notre propre destin. C'est un peu ce que dit Interstellar, d'ailleurs...

  • La religion catholique, un formidable marteau pour taper sur la tête des enfants

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    artoff8347.jpgLe supplément "Culture" de la Libre présente aujourd'hui, sur deux pleines pages, le film allemand "Chemin de croix" ("Kreuzweg") avec ce titre: "La religion catholique est un formidable marteau pour taper sur la tête des enfants". Dans l'article les scénaristes  - qui ont obtenu l'Ours d'argent à Berlin - précisent qu'ils veulent dénoncer les intégrismes à travers le portrait d'une famille catholique (appartenant à une mouvance du type de celle de Mgr Lefèbvre) mais ils font remarquer que "ce qui est intéressant avec ce groupe de catholiques en particulier, c'est que ce qu'ils vous disent n'est pas très différent de ce que dit l'Eglise catholique majoritaire"

    C'est donc bien le catholicisme qui est visé à travers ce film dont l'angle d'attaque ne manque pas d'habileté...

    Voir la critique de ce film (qui mérite apparemment bien moins de bienveillance que celle manifestée par Hubert Heyrendt dans la Libre Culture) : http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/chemin-de-croix.html

  • Ainsi soient-ils; réflexions sur une série manipulatrice

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    Nous vous recommandons le site suivant, consacré à cette série : http://www.ainsisoientils.com/

    Ensuite la lecture de ces deux articles :

  • Un site web consacré à la série "Ainsi soient-ils"

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    Un éclairage sur la série Ainsi soient-ils (saison 1 & saison 2)

    C'est ici (cliquer sur l'image) :

    Sans titre.png

     

    Un "petit groupe de jeunes motivés pour témoigner de l’espérance qui est en nous". Voici comment se présentent les 5 personnes qui ont décider d'éclairer les téléspectateurs qui auraient vu la série Ainsi soient-ils diffusée sur Arte en ce moment.

    Le pitch : 5 jeunes hommes, aux parcours et aux motivations diverses, entrent au séminaire à Paris en vue de devenir prêtres. Le premier est un scout naïf, un autre fils à papa qui fuit les intrigues familiales, un autre doute de son identité sexuelle, le dernier sort de prison...

     

    Après avoir vu quelques épisodes et constatant que les questions ne manqueraient pas (caricature ? clichés ? mensonges ?), ils décident d'apporter "une réponse positive, polie, professionelle, et transmédia" à tous les chercheurs de vérité.

    Encouragés et aidés par de "vrais" séminaristes, voici le fruit de leur travail :

     

    Ainsisoientils.com

     

    Le contenu du site ne va par 4 chemins et aborde de front des questions telles que l'Eglise est-elle contre le sexe ? est-ce utile de donner sa vie à Dieu ? le sacerdoce ne va-il pas contre la nature de l'homme ? un séminariste peut-il "sortir" avec des filles ? On y trouve des analyses, des témoignages, un documentaire etc. (source)

  • Le réalisateur d'un film évoquant le génocide arménien menacé de mort

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    Le réalisateur de The Cut sur le génocide arménien menacé de mort

    Le cinéaste Fatih Akin reçoit des menaces de mort à cause de son traitement du génocide arménien au cinéma. (source)

    Présenté à la Mostra de Venise, The Cut raconte l'odyssée de Nazareth (Tahar Rahim), un Arménien rescapé du massacre des siens par l'armée turque en 1915, qui va parcourir toute la planète à la recherche de ses filles disparues. Réalisé par l'Allemand d'origine turque Fatih Akin, le film fait partie de la sélection officielle de la Mostra de Venise (qui se déroule jusqu'au 14 septembre) et promet de créer la polémique en Turquie.

    Comme l'a déclaré Akin en conférence de presse à Venise (où il avait reçu en 2009 le Lion d'or pour Soul Kitchen), l'extrême-droite et les nationalistes turcs n'ont pas apprécié son traitement de l'Histoire et The Cut -qui n'a pour l'instant été projeté qu'au public des festivaliers de la Mostra-  lui a valu des menaces de mort de la part d'extrémistes. Si The Cut est projeté en Turquie, des nationalistes l'ont prévenu qu'il pourrait subir le même sort que Hrant Dink, journaliste abattu en 2007 par un jeune nationaliste. 

    "J'ai passé sept ou huit ans de ma vie à travailler sur ce film, j'avais le temps de mesurer les conséquences", a déclaré Akin, sûr de lui, à la presse. Le génocide arménien, qui s'est déroulé à partir d'avril 1915 en pleine Première guerre mondiale, a fait plus d'un million de morts, et n'a toujours pas été reconnu par la Turquie. 

    The Cut sortira en salles françaises le 14 janvier 2015, comme pour commémorer le centenaire du génocide. Bande-annonce ici

  • Adsum (un film sur le prêtre)

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    Vu sur le site de la Communauté Saint-Martin:

    JPSC