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Foi - Page 47

  • Tu posséderas tout ce que ton coeur demande

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    De saint Jean de la Croix (fêté ce 14 décembre)

    Vous ne m'enlèverez pas, ô mon Dieu, ce que vous m'avez déjà donné en votre Fils Unique, Jésus-Christ. J'ai reçu en lui tout ce que je désire, et c'est pourquoi si j'espère, je pourrai me réjouir de votre prochaine venue. Et puis, pourquoi, mon âme, recourir à ces espérances ? Dès ce moment ne peux-tu pleinement aimer Dieu dans ton cœur ?

    Les cieux sont à moi, la terre est à moi ; à moi les nations, à moi les justes, à moi les pécheurs. Les anges sont à moi, la Mère de Dieu et toutes les choses créées sont miennes ; Dieu lui-même est à moi et pour moi, puisque Jésus-Christ est à moi et tout entier pour moi ! Qu'as-tu donc à demander et à chercher, ô mon âme ? Tout cela n'est-il pas à toi et pour toi ?

    Ne te rapetisse pas, ne t'attarde pas aux miettes qui tombent de la table de ton Père ; sors de ta bassesse et glorifie-toi en ta gloire ; cache-toi en elle pour y trouver tes délices et tu posséderas tout ce que ton cœur demande.

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  • Jean de la Croix, docteur mystique (14 décembre)

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    san_juan_de_la_cruz_3631_jpg_1306973099.jpgLe mercredi 16 février 2011, lors de l'audience générale, Benoît XVI consacrait sa catéchèse à saint Jean de la Croix :

    Chers frères et sœurs,

    Il y a deux semaines, j'ai présenté la figure de la grande mystique espagnole Thérèse de Jésus. Je voudrais aujourd'hui parler d'un autre saint important de ces territoires, ami spirituel de sainte Thérèse, réformateur, avec elle, de la famille religieuse carmélitaine: saint Jean de la Croix, proclamé Docteur de l'Eglise par le Pape Pie XI, en 1926, et surnommé dans la tradition Doctor mysticus, «Docteur mystique».

    Jean de la Croix naquit en 1542 dans le petit village de Fontiveros, proche d'Avila, en Vieille Castille, de Gonzalo de Yepes et Catalina Alvarez. Sa famille était très pauvre, car son père, issu d’une famille noble de Tolède, avait été chassé de chez lui et déshérité pour avoir épousé Catalina, une humble tisseuse de soie. Orphelin de père dans son jeune âge, Jean, à neuf ans, partit avec sa mère et son frère Francisco pour Medina del Campo, non loin de Valladolid, un pôle commercial et culturel. Il y fréquenta le Colegio de los Doctrinos, en assurant également d'humbles travaux pour les sœurs de l'église-couvent de la Madeleine. Par la suite, vues ses qualités humaines et ses résultats dans les études, il fut admis d'abord comme infirmier dans l'Hôpital de la Conception, puis au Collège des jésuites, qui venait d'être fondé à Medina del Campo: Jean y entra à dix-huit ans et étudia pendant trois ans les sciences humaines, la rhétorique et les langues classiques. A la fin de sa formation, sa vocation lui était très claire: la vie religieuse et, parmi tous les ordres présents à Medina, il se sentit appelé au carmel.

    Au cours de l'été 1563, il débuta le noviciat chez les carmes de la ville, en prenant le nom religieux de Mattia. L'année suivante, il fut destiné à la prestigieuse université de Salamanque, où il étudia pendant un triennat les arts et la philosophie. En 1567, il fut ordonné prêtre et retourna à Medina del Campo pour célébrer sa première Messe entouré de l'affection de sa famille. C'est là qu'eut lieu la première rencontre entre Jean et Thérèse de Jésus. La rencontre fut décisive pour tous les deux: Thérèse lui exposa son programme de réforme du carmel, l’appliquant également à la branche masculine de l'ordre et proposa à Jean d'y adhérer «pour la plus grande gloire de Dieu»; le jeune prêtre fut fasciné par les idées de Thérèse, au point de devenir un grand défenseur du projet. Ils travaillèrent ensemble quelques mois, partageant les idéaux et les propositions pour inaugurer le plus rapidement possible la première maison des carmes déchaux: l'ouverture eut lieu le 28 décembre 1568 à Duruelo, un lieu isolé de la province d'Avila. Avec Jean, trois autres compagnons formaient cette première communauté masculine réformée. En renouvelant leur profession de foi selon la Règle primitive, tous les quatre adoptèrent un nouveau nom: Jean s'appela dès lors «de la Croix», nom sous lequel il sera universellement connu. A la fin de 1572, à la demande de sainte Thérèse, il devint confesseur et vicaire du monastère de l’Incarnation d'Avila, où la sainte était prieure. Ce furent des années d'étroite collaboration et d'amitié spirituelle, qui les enrichit tous deux. C'est à cette période que remontent aussi les plus importantes œuvres de Thérèse et les premiers écrits de Jean.

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  • Comment Noël met le monde à l’endroit

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    Du

    Où serions-nous aujourd’hui sans le premier Noël ?

    Il y a 2025 ans, Dieu s’est fait homme et tout a changé. Nous tenons pour acquis la crèche, mais que se passerait-il s’il n’y avait pas eu de crèche avec ses bergers et ses rois mages ? Nous survivrions peut-être à l’absence de lait de poule et de gui, mais qu’en est-il d’Emmanuel, celui qui fait que Dieu soit « avec nous » ?

    Saint Paul nous donne un avant-goût de la dure réalité de la vie sans le Sauveur en rappelant aux Éphésiens leur état avant le baptême :

    Et vous, vous étiez des morts, par suite des fautes et des péchés  qui marquaient autrefois votre conduite, soumise aux forces mauvaises de ce monde, au prince du mal qui s’interpose entre le ciel et nous, et dont le souffle est maintenant à l’œuvre en ceux qui désobéissent à Dieu.

    Et nous aussi, nous étions tous de ceux-là, quand nous vivions suivant les convoitises de notre chair, cédant aux caprices de la chair et des pensées, nous qui étions, de par nous-mêmes, voués à la colère comme tous les autres. Mais Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés.

    ... en ce temps-là vous n’aviez pas le Christ, vous n’aviez pas droit de cité avec Israël, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.

     (Éphésiens 2:1-5, 12)

    Nous serions tout simplement perdus dans un monde sombre, abandonnés à nos maigres ressources.

    Le péché d’Adam et Ève a bouleversé le monde. Ils étaient installés dans un lieu protégé où tous leurs besoins étaient comblés, en particulier leur désir le plus profond de communion avec Dieu. Mais ils voulaient plus, s’accrochant à des connaissances interdites, voulant devenir comme Dieu selon leurs propres conditions. Ainsi, les choses inférieures de la vie, censées être subordonnées aux choses supérieures, se sont rebellées, attirant notre attention vers le bas, dans les ténèbres. L’humanité déchue se tourne désormais principalement vers le « moi », vers la satisfaction de ses propres désirs plus que toute autre chose, faisant essentiellement d’elle-même une idole.

    Noël remet les choses dans l’ordre en nous enseignant la logique inverse du don sacrificiel. Jésus, le Fils de Dieu qui est la plénitude de la vie, s’est dépouillé lui-même, devenant le serviteur de ses créatures rebelles. Saint Paul nous donne aussi la bonne nouvelle, nous enseignant comment Noël, la naissance du Fils de Dieu dans ce monde de ténèbres, nous sort de cet esclavage de nous-mêmes : « Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ; pensez aussi à ceux des autres. Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus : Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. » (Ph 2, 3-7). Sans Noël, nous serions prisonniers d’une vaine volonté de puissance, cherchant aveuglément à nous créer une identité et un sens.

    « Qui suis-je ? » et « Pourquoi existe-je ? » Telles sont les questions essentielles que se posent les êtres humains. Les animaux ne se posent pas ces questions, mais ils sont les seuls à penser et à façonner leur destinée par leur libre choix. Ces questions sont intemporelles, mais elles ont pris une urgence bien plus grande dans le monde moderne où les repères identitaires du passé, empruntés à l'Église, à la famille et à la culture, se sont estompés. C'est pourquoi nous devons vivre à nouveau la révélation de l'entrée du Fils de Dieu dans le monde.

    Lorsque nous cherchons à répondre aux questions les plus fondamentales de la vie, nous nous sentons agités et pouvons même désespérer face à l’apparente insignifiance de ces questions. Ce n’est qu’en regardant dans la crèche que nous pouvons y répondre. Nous avons peut-être abandonné Dieu, mais l’enfant Jésus prouve qu’il ne nous a pas abandonnés. Nous pouvons trouver des définitions rationnelles de ce que signifie être un être humain, comme « un animal rationnel », mais les mots ne suffisent pas à exprimer l’événement bouleversant de Noël. Être un être humain, c’est être aimé de Dieu à tel point que l’infini s’abaisserait à nous ramener en communion avec lui. C’est seulement à genoux, en regardant le Verbe fait chair, que nous pouvons découvrir combien Dieu nous chérit et nous invite à entrer dans sa vie éternelle.

    La crèche offre au monde entier un signe de ce que signifie la vie humaine : l’amour radical et dénué de tout sens, pierre d’achoppement pour beaucoup, comme la Croix. Hérode représente les puissants de ce monde qui vivent encore dans la violence et qui s’efforcent en vain de construire un royaume durable pour eux-mêmes. Noël nous enseigne que les petits triomphent à la fin. Les victimes innocentes d’Hérode, assassinées dans sa recherche du Messie, règnent désormais dans la gloire. Les pauvres bergers ignorants ont reçu la première proclamation de la Bonne Nouvelle du tournant de l’histoire. À leur tour, ils ont été les premiers à l’annoncer aux autres : « Les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été annoncé » (Lc 2, 20).

    Nous appelons Jésus le Prince de la paix. Il a peut-être changé l’histoire et notre compréhension de ce que signifie être humain, mais nous devons, nous aussi, en faire l’expérience par nous-mêmes. Pouvons-nous trouver satisfaction dans nos cœurs agités à Noël ? C’est une chose de profiter de la célébration, en revenant à la période plus innocente de notre enfance, et c’en est une autre de mettre de côté notre quête incessante de forger une identité et un héritage pour nous-mêmes. La crèche ne suffit-elle pas avec son échange divin ? « Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu », explique saint Athanase.

    Mais pour accepter cet échange, il nous faut devenir comme des petits enfants, recevant du Père son don essentiel : s’incorporer à son divin Fils comme membres de son Corps. C’est ce que nous sommes destinés à devenir au cœur de notre identité. C’est la plus grande vérité imaginable et la seule qui puisse remettre ce monde à l’endroit.


    À propos du Dr R. Jared Staudt  91 articles 
    R. Jared Staudt, PhD, est directeur du contenu d'Exodus 90 et instructeur pour la division laïque du séminaire Saint-Jean-Vianney. Il est l'auteur de Words Made Flesh: The Sacramental Mission of Catholic Education (CUA Press, 2024), How the Eucharist Can Save Civilization (TAN), Restoring Humanity: Essays on the Evangelization of Culture (Divine Providence Press) et The Beer Option (Angelico Press), ainsi que rédacteur en chef de Renewing Catholic Schools: How to Regain a Catholic Vision in a Secular Age (Catholic Education Press). Lui et sa femme Anne ont six enfants et il est oblat bénédictin.
  • Neuvaine à l'Enfant Jésus de Prague au Sanctuaire de Horion-Hozémont (Liège)

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    Comme chaque année, nous vous invitons à participer à la Neuvaine en l’honneur de l’Enfant Jésus de Prague, en préparation à la fête de Noël. Chaque jour, du 16 au 24 décembre, récitez les prières de la Neuvaine en union avec tous les pèlerins du Sanctuaire de Horion-Hozémont. Avant le début de la Neuvaine, n’oubliez pas d’envoyer vos intentions de prières au Sanctuaire. Celles-ci seront déposées devant la statue de l’Enfant Jésus. Rendez-vous ce dimanche 15 décembre à 15h pour le pèlerinage de Noël et le 24 décembre pour la Messe de Minuit !

    Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague / Place du Doyenné / 4460 Horion-Hozémont

    jesusdeprague.be / contact@jesusdeprague.be / 04/250.10.64

  • Sainte Lucie ou sainte Odile ?

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    Sur missel.free :

    Du "choix" entre Sainte Lucie et Sainte Odile

    Chaque année, le curé qui accorde de l’importance au sanctoral est mis en demeure de choisir entre sainte Lucie et sainte Odile et, quelle que soit celle qu’il choisit de présenter, il s’attire la déception d’une partie de ses paroissiens qui ont de bonnes raisons, familiales ou régionales, de célébrer l’autre.

    Il ne manquerait plus que les bretons veuillent fêter leur saint roi Josse qui se fit ermite, ou que les artésiens entendent célébrer leur saint évêque Aubert qui sauva leurs pères de la famine, que les nivernais veuillent rappeler la dédicace de leur cathédrale, que les auvergnats veuillent honorer la sainte recluse Vitalène dont saint Grégoire de Tours raconta la vie, ou que les cadurciens veuillent entendre la messe de leur saint évêque Ursize, voire que les gens d’Ile-de-France se souviennent la sainte moniale de Chelles, Elisabeth-Rose, qui fonda l’abbaye de Rozoy ; heureusement que la fête de sainte Jeanne-Françoise  Frémyot de Chantal a été avancée d’un jour et que sont encore bienheureux les autres français montés sur les autels comme Ponce de Balmey, évêque de Belley, et le dominicain Jean Chauveneau que les protestants martyrisèrent.

    Pourquoi ne pas célébrer ensemble sainte Lucie et sainte Odile ? En effet, pendant que l’Eglise chemine à travers l’Avent vers le fulgurent avènement du Soleil de Justice, toutes les deux sont, de singulière façon, les témoins de la lumière du Christ qui éclaire les nations, auquel elles ont parfaitement offert leur vie, l’une dans l’éclatant martyre sanglant et l’autre par l’obscure observance monastique. La brune vierge de Syracuse, Lucie, dont le nom est dérivé du latin lux (la lumière), qui préféra s’arracher les yeux pour goûter la lumière céleste plutôt que de jouir de la lumière terrestre annonce la blonde jeune fille d’Alsace, Odile, qui recouvra la vue lorsque, rejetée par ses parents des honneurs du monde, elle reçut, dans le baptême, la lumière de la foi. Si, pour la fête de la sicilienne, on allume des cierges qui annoncent l’approche du solstice et de la naissance du Christ, dans les attributs de l’alsacienne, on place un coq qui annonce le lever du jour et le triomphe de la lumière du Christ sur les ténèbres de la mort. Quand le propre de Syracuse, par l’intercession de sainte Lucie, nous fait demander à Dieu, d’être délivrés de tout aveuglement de l’esprit et du corps pour mériter plus facilement de contempler les biens célestes, le missel de Frissingue, par l’intercession de sainte Odile, supplie la clémence divine, de nous accorder la grâce de la lumière terrestre et la gloire de l’éternelle clarté. Jadis, au temps ténébreux de l’occupation allemande, l’Alsace espérait la lumière libératrice de la prière de sainte Odile qu’elle priait sur sur sa montagne, tandis que la Lorraine se confiait à sainte Lucie dont elle gardait les reliques à Ottange.

    Prions donc  ensemble sainte Lucie et saint Odile qui ne seront pas trop de deux, pour nous aider à bien recevoir le Divin Enfant de Noël. Puisse leur commune intercession nous obtenir davantage de grâces pour les pieux exercices de l’Avent : que leurs prières nous aident mieux voir les vérités que le Seigneur nous a révélées, à mieux observer les commandements qu’il nous a donnés et à mieux goûter les secours qu’il nous a préparés.

  • François d'Assise raconté par les fresques de Giotto

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    De KTO télévision sur youtube :

    Au coeur de l'Italie médiévale, nichée dans la sérénité des collines d'Ombrie, Assise demeure un lieu de pèlerinage, un symbole de foi et un sanctuaire de l'art chrétien. Ici, sous les voûtes sacrées de la basilique Saint-François, les fresques du grand maître italien Giotto di Bondone éclatent comme des fenêtres ouvertes vers le divin. Ce documentaire invite le spectateur à un voyage mystique à travers le génie artistique de Giotto, un regard neuf sur des oeuvres millénaires, tout en plongeant dans les récentes découvertes qui ont éclairé l'histoire de l'art. L'oeuvre des pinceaux du grand peintre italien est une occasion de prier et de goûter à la grâce de Dieu, si majestueusement évoquée dans la basilique ombrienne. Pinceaux divins - Une coproduction KTO/MEDIATIKA 2024 - Réalisée par Valentino Misino

  • Guadalupe : comment Marie bouleversa la vie de Juan Diego

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    Juan Diego_Joao Diego24433_14362.jpgLe chant du paradis, les roses et la Vierge métisse

    Comment Marie bouleversa la vie de Juan Diego (Zenit.org) Anita Bourdin

    Le saint Mexicain Juan Diego Cuauhtlatoatzin, veuf (1474-1548), de la tribu des Chichimeca a été béatifié en 1990 et canonisé en 2002. Il est rare qu'une cause soit relancée si longtemps après les événements. Mais le caractère exceptionnel du rôle de Juan Diego dans le développement du sanctuaire de Guadalupe justifiait la reprise de l'enquête.

    On sait qu'il a embrassé le christianisme et qu'il a été baptisé alors qu'il avait 50 ans, comme le rapporte l'un des premiers franciscains arrivés au Mexique. Un document écrit en langue nahuatl mais en caractères latins, et datant de 1556, rapporte les apparitions et raconte la vie de Juan Diego: El Nican Mopohua, d'Antonio Valeriano (1520-1605).

    Le chant de l'Immaculée

    En 1531, cela fait dix ans que Cortès a pris la ville de Mexico. Les Franciscains, arrivés en Nouvelle Espagne en 1524, ont commencé à annoncer l'Évangile. Au lendemain de la fête de l'Immaculée, le 9 décembre 1531, avant l'aube, vers quatre heures, un paysan Indien, pauvre, surnommé Diego, ayant reçu le nom de Juan à son baptême, se rend à Mexico. Depuis peu, il a perdu sa femme, Maria Lucia. Il marche seul, sur la route de 16 kilomètres qui mène de son village, Tolpetlac, à l'Église Saint-Jacques, tenue par les Franciscains. Au pied de la colline de Tepeyac, qui domine la plaine, non loin du lac de Texcoco, il entend soudain un chant très doux et mélodieux, comme le chant harmonieux d'une multitudes d'oiseaux. Il lève les yeux vers l'endroit d'où le chant semble venir et il aperçoit comme une nuée blanche et lumineuse entourée d'un arc-en-ciel. Une lumière émane du cœur de la nuée. Dans sa joie, Juan Diego en fait que répéter: "Qu'est-ce que je vois et qu'est-ce que j'entends? Où suis-je entraîné? Peut-être m'a-t-on conduit au paradis terrestre?"

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  • L'image étonnante de Notre-Dame de Guadalupe (12 décembre)

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    C'est aujourd'hui la fête de Notre-Dame de Guadalupe. Une étude sur Notre-Dame de Guadalupe a été réalisée par le frère Bruno Bonnet-Eymard et publiée par la Contre-Réforme Catholique. Nous la relayons ici, saluant le travail scientifique réalisé par le frère, ce qui ne nous empêche pas d'être extrêmement réservés à l'égard des positions de la CRC sur d'autres questions.

    La Vierge au Mexique

    NOTRE-DAME DE GUADALUPE

    ET SON IMAGE MERVEILLEUSE
    DEVANT L'HISTOIRE ET LA SCIENCE

    par frère Bruno Bonnet-Eymard

    membre actif du Centro 
    de Estudios Guadalupanos

     

    Notre-Dame de la GuadalupeC'est le voyage du Pape au Mexique, en 1979, qui la fit paraître sur nos écrans pour la première fois. L'Image, brouillée par la distance, était médiocre et nul commentateur ne se soucia de nous en conter l'histoire. Sa beauté, son énigme constituaient un appel. Ainsi naquit le projet d'un pèlerinage jusqu'au pied de cette Image attirante, mystérieuse, mais aussi d'une enquête soigneuse, historique et polytechnique, enquête dont la méthode nous parut très tôt devoir être rigoureusement semblable à celle que, après et avec bien d'autres, nous avons menée sur le Saint Suaire de Turin pour aboutir enfin à une déclaration d'authenticité absolue.

    En effet, on ne peut pas apprendre son histoire sans désirer aussitôt la connaître, la voir, la vénérer. En 1531, dix ans après la conquête du Mexique par Cortés, un Indien chrétien du nom de Juan Diego, voit par trois fois la Vierge Marie lui apparaître pour lui demander de prier l'évêque élu de Mexico, Juan de Zumárraga, de lui construire une chapelle en ce lieu. Ce dernier demande un signe et la Vierge répond en imprimant miraculeusement, après une quatrième apparition, son propre portrait en pied sur la tilma de l'Indien. Depuis quatre cent cinquante ans cette Image d'une infinie délicatesse, empreinte sur un grossier textile de maguey, ne cesse d'attirer d'immenses pèlerinages. Tout Mexicain la tient pour miraculeuse.

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  • Notre-Dame de Guadalupe (12 décembre)

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    Belgicatho a souligné, à plusieurs reprises, l'importance de cette dévotion à Notre-Dame de Guadalupe :

    • L'indien Juan Diego et Notre-Dame de Guadalupe ...

      belgicatho.hautetfort.com/.../l-indien-juan-diego-et-notre-dame-de-guad...
       
      18 mars 2014 - Le sanctuaire de Guadalupe, au Mexique, est le plus grand pèlerinage du monde : chaque année, plus de vingt millions de personnes ...
    • L'image étonnante de Notre-Dame de Guadalupe - Belgicatho

      belgicatho.hautetfort.com/archive/2012/.../notre-dame-de-guadalupe.htm...
       
      12 déc. 2012 - C'est aujourd'hui la fête de Notre-Dame de Guadalupe. Une étude sur Notre-Dame de Guadalupe a été réalisée par le frère Bruno ...
    • Guadalupe : comment Marie bouleversa la vie de Juan Diego

      belgicatho.hautetfort.com/.../guadalupe-comment-marie-bouleversa-la-vi...
       
      12 déc. 2013 - Mais le caractère exceptionnel du rôle de Juan Diego dans le développement du sanctuaire de Guadalupe justifiait la reprise de l'enquête.
    • 12 décembre : Notre Dame de Guadalupe : BELGICATHO

      belgicatho.hautetfort.com/.../12-decembre-notre-dame-de-la-guadelupe....
       
      12 déc. 2011 - Mesoamerica, le "Nouveau Monde", 1521: La capitale de la civilisation Aztèque tombe sous les forces armées de Cortez. Moins de 20 ans plus ...
    • Notre-Dame de la Guadalupe, Impératrice du Mexique et ...

      belgicatho.hautetfort.com/.../temp-6e7570fc703cb5b218abfda674ded21...
       
      12 déc. 2013 - Amérique, sois généreuse! Fête de Notre Dame de Guadalupe(Zenit.org) « L'Amérique – du Nord et du Sud – est appelée à être une terre où...
  • « Que ta volonté soit faite sur la terre » ? À l’occasion de l’anniversaire de Quas Primas

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    De sur le CWR :

    « Que ta volonté soit faite sur la terre » ? À l’occasion de l’anniversaire de Quas Primas

    Beaucoup n'ont pas tenu compte des avertissements de Pie XI, mais une nouvelle édition d'un livre sur « Le Règne du Christ » par un éminent jésuite du XXe siècle vise à inspirer une nouvelle génération.

    « Le Règne du Christ » du Père Joseph Husslein, SJ, a été publié à l'origine en 1928, offrant un commentaire sur la thèse centrale de « Quas Primas », l'encyclique de 1925 du pape Pie XI, que l'on voit ici sur une photo du 6 février 1939, quatre jours seulement avant sa mort. (Images : Arouca Press et Wikipedia)

    « Ton règne est un règne éternel, et ta domination subsiste de génération en génération . » — Psaume 145 (144) : 13

    Saint Benoît ordonna à ses moines de prier le psaume ci-dessus pendant les vêpres du samedi. Bien que le livre des Psaumes fasse partie du culte chrétien depuis la Pentecôte (hérité des Hébreux), cette directive du patriarche du monachisme occidental fut l'un des premiers cas documentés où une période liturgique se terminait par une proclamation du règne de Dieu pour toute l'éternité et sur toutes les nations.

    Quatorze siècles plus tard, le 11 décembre 1925, juste avant la fin de la 24e année jubilaire, le pape Pie XI publia l’encyclique Quas Primas, qui renouvela hardiment cette proclamation en instituant la fête du Christ-Roi dans le rite romain, placée à cette époque vers la fin de l’année liturgique, le dimanche précédant la Toussaint (au lieu de la pratique actuelle du dernier dimanche de l’année liturgique).

    Le pontife a espéré que « la célébration annuelle et universelle de la fête de la Royauté du Christ attirera l’attention sur les maux que l’anticléricalisme [ou le laïcisme] a apportés à la société en éloignant les hommes du Christ, et contribuera également grandement à y remédier ». L’Église a célébré sa quatre-vingt-dix-huitième fête le 24 novembre. Il est intéressant de noter que la fête de cette année est tombée le lendemain de celle du martyr du XXe siècle, le bienheureux Miguel Pro, SJ, dont les derniers mots furent « Viva Cristo Rey ! » – « Vive le Christ Roi ! ».

    Le successeur de Pie XI, le pape François, devrait ouvrir la 32e année jubilaire avec l'ouverture de la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre la veille de Noël. L'Eglise marquera l'année par des pèlerinages (notamment à Rome) et des actes pénitentiels (dans le but d'obtenir des indulgences spécifiques à la célébration). En revanche, l'année centenaire de Quas Primas , qui commence deux semaines plus tôt, passera probablement inaperçue.

    Ce genre de négligence n’est pas nouveau pour cette encyclique. Hamish Fraser, un communiste écossais converti au catholicisme (cité par son compagnon de conversion Michael Davies), concluait sans détour en 1976 que la promulgation du document était le plus grand non-événement de toute l’histoire de l’Église (en dehors de l’institution d’une nouvelle fête dans le calendrier liturgique).

    Un éditeur catholique relativement récent, Arouca Press, tente de corriger cette erreur en réimprimant un titre du père Joseph Husslein, un  auteur et éditeur jésuite américain prolifique. Le père Husslein, dans son ouvrage The Reign of Christ (publié à l’origine en 1928), a développé l’appel de Pie XI pour que « des sermons… soient prêchés aux fidèles de chaque paroisse pour leur enseigner la signification et l’importance de cette fête, afin qu’ils puissent organiser leur vie de manière à être dignes de sujets fidèles et obéissants du divin Roi ».

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  • Quand est né Jésus ? Un chercheur italien situe la naissance du Christ en décembre 1 avant J.C.

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    D'Edward Pentin sur le NCR :

    Quand est né Jésus ? Un chercheur italien situe la naissance du Christ en décembre 1 avant J.C.

    Entretien avec le chercheur Liberato De Caro de l'Institut de Cristallographie du Conseil National de la Recherche de Bari, Italie

    Giotto di Bondone, « La Nativité de Jésus » [Chapelle des Scrovegni, Padoue], 1303
    Giotto di Bondone, « La Nativité de Jésus » [Chapelle des Scrovegni, Padoue], 1303 (photo : Domaine public)

    À l’approche de Noël, la question de la date exacte de la naissance de Jésus fait souvent débat . La Nativité a-t-elle vraiment eu lieu en hiver, à Bethléem, il y a un peu plus de 2 020 ans ? Une étude récente menée par un groupe de chercheurs italiens suggère que c’est le cas. 

    Liberato De Caro, Ph.D., de l'Institut de cristallographie du Conseil national de recherche de Bari, en Italie, qui a dirigé la recherche, propose que la date de naissance de Jésus puisse être déterminée grâce à une compréhension des pèlerinages juifs qui ont eu lieu à cette époque, et comment leurs liens avec la visite de Marie à Élisabeth - et la réaction de Marie à l'attente d'Élisabeth pour Jean-Baptiste, et la mort d'Hérode le Grand - indiquent que la date de la naissance de Jésus a eu lieu en décembre 1er av. J.-C. 

    Il explique ses découvertes dans cette interview avec le NCR, la première d'une série avec De Caro, qui a également enquêté sur les preuves astronomiques d'une étoile de Bethléem visible au moment de la naissance de Jésus, et sur la véritable date de la crucifixion et de la résurrection du Christ.

    Docteur De Caro, vos recherches ont montré qu'il existe des raisons historiques, calendaires et astronomiques valables pour situer la Nativité pendant l'hiver de l'an 1 avant J.-C. Pouvez-vous expliquer comment vous êtes arrivé à cette conclusion empirique ?

    Mes études sur la chronologie de la vie de Jésus sont le résultat d'une collaboration fructueuse avec le professeur Fernando La Greca, du Département d'études humanistes de l'Université de Salerne.

    Tout d’abord, il est utile de rappeler que le calendrier hébreu est luni-solaire. Douze mois lunaires durent 11 jours de moins qu’une année solaire, donc 11 jours multipliés par trois donnent environ un mois. Par conséquent, pour réaligner le calendrier hébreu sur les saisons, il faut ajouter un 13e mois environ tous les trois ans, à la fin de l’année, qui tombe au début du printemps. L’année de 13 mois est dite « embolismique ». 

    Outre cette prémisse, il est également important de se rappeler que la reconstitution historique des événements survenus dans la vie de Jésus n’est pas la principale raison pour laquelle les Évangiles ont été écrits. Néanmoins, ils contiennent des informations chronologiques très convaincantes. Pensez, par exemple, à la naissance de Jésus au début de l’hiver. Comment ces informations peuvent-elles être déduites directement des Évangiles canoniques ? Si l’on y réfléchit, si le récit chronologique de l’Évangile lucanien selon lequel Élisabeth était enceinte au sixième mois, au moment de l’Annonciation, est lié à la fréquence temporelle des fêtes de pèlerinage à Jérusalem, cela devient très important pour savoir à quelle période de l’année Jésus aurait pu naître. 

    En fait, trois pèlerinages ont eu lieu : un à Pâques, un autre à la Pentecôte (50 jours après Pâques) et le troisième à la fête des Tabernacles (6 mois après Pâques). Le délai maximum qui pouvait donc s'écouler entre deux pèlerinages successifs était donc de six mois — de la fête des Tabernacles à la Pâque suivante — ou de sept mois selon les années emboliques . Luc note comment Joseph et Marie étaient pèlerins conformément à la Loi mosaïque (Lc 2, 41), qui imposait un pèlerinage à Jérusalem lors des trois fêtes précédemment mentionnées. 

    Quelle est la signification des pèlerinages ? 

    Il est donc tout à fait plausible de supposer que s'il y avait eu un pèlerinage entre l'annonce de l'ange à Zacharie [qu'Elisabeth donnerait naissance à Jean-Baptiste] et l'Annonciation, Joseph serait allé à Jérusalem et aurait déjà appris par le prêtre Zacharie la grossesse inattendue de sa femme Elisabeth, parente de Marie, car elle était trop vieille pour avoir des enfants. Une nouvelle aussi importante ne pouvait pas être passée sous silence. 

    Comme Marie, au moment de l'Annonciation, ne savait pas que Elisabeth était enceinte, on peut en déduire nécessairement qu'aucun pèlerinage n'avait eu lieu au moins cinq mois avant ce moment, puisqu'Elisabeth était déjà enceinte de six mois. Si, par exemple, il y avait eu un pèlerinage trois mois avant l'Annonciation, Zacharie et Joseph se seraient déjà rencontrés à Jérusalem et, à leur retour à Nazareth, Marie aurait déjà été informée de la grossesse de sa parente âgée. Au moment de l'Annonciation, en revanche, Marie ne savait rien. C'est du moins ce qui semble ressortir du récit lucanien, à la suite de la nouvelle de l'ange, et parce que la grossesse d'Elisabeth semble être tout à fait inattendue pour Marie. 

    Qu'est-ce que cela nous dit ?

    Tout cela implique que l'Annonciation aurait dû avoir lieu au moins cinq mois après une fête de pèlerinage. Comme les intervalles entre Pâques et la Pentecôte, et entre cette dernière et la fête des Tabernacles sont inférieurs à cinq mois, il s'ensuit que la période dans laquelle placer l'Annonciation est la période entre la fête des Tabernacles et Pâques, et que la visite de l'ange à Marie doit nécessairement survenir très près et juste avant Pâques. La Pâque juive commençait l'année liturgique et tombait à la première pleine lune du printemps, normalement à la fin de mars, au début d'avril. Si nous ajoutons les neuf mois de la durée d'une grossesse, nous arrivons à la fin de décembre, au début de janvier. Par conséquent, la Nativité aurait pu avoir lieu à l'époque de l'année transmise à travers les siècles par la Tradition des Églises d'Occident et d'Orient.

    Compte tenu de ce contexte historique de la Nativité, comment avez-vous déterminé l’année exacte de la naissance de Jésus ?

    En ce qui concerne l'année de naissance de Jésus, il existe une longue tradition patristique qui converge vers la datation conventionnelle du début de l'ère chrétienne. Cependant, depuis les études d'E. Schürer à la fin du XIXe siècle, l'opinion de nombreux historiens a changé. En effet, les Évangiles (Matthieu 2,1) nous parlent du massacre des Innocents perpétré par Hérode le Grand pour tenter de supprimer le nouveau-né Jésus. Hérode devait donc être encore en vie l'année de la naissance de Jésus. Selon l'historien Flavius ​​Josèphe, Hérode le Grand mourut après une éclipse de lune visible depuis Jérusalem. L'astronomie devient donc utile pour dater sa mort et, par conséquent, l'année de la naissance de Jésus. 

    E. Schürer, qui n'était pas astronome, a cherché dans les almanachs astronomiques de son époque et a trouvé une éclipse de lune, visible depuis Jérusalem en mars 4 av. J.-C. À partir de ces données astronomiques et d'autres considérations historiques, Schürer a déduit la date de la mort d'Hérode en 4 av. J.-C. Depuis lors, le calcul du début de l'ère chrétienne effectué, il y a environ 14 siècles, par Denys le Petit a été remis en question et on pense aujourd'hui que la naissance de Jésus aurait dû avoir lieu au moins en 5 av. J.-C. 

    Cependant, une analyse astronomique précise des éclipses lunaires possibles associées à la mort d’Hérode le Grand — désormais possible grâce aux études de l’astronome B.E. Schaefer et à une description plus détaillée des mécanismes physiques qui limitent la visibilité à l’œil nu de tels phénomènes astronomiques — montre que l’éclipse de 4 av. J.-C. aurait eu une très faible probabilité d’être remarquée par un quelconque observateur. À la fin des années 1800, lorsque Schürer a mené ses recherches, on ne savait pas qu’une éclipse partielle comme celle de 4 av. J.-C. ne serait pas visible à l’œil nu…

    L'invisibilité à l'œil nu de l'éclipse lunaire de 4 av. J.-C. n'a été démontrée que dans les années 1990. Malheureusement, les historiens contemporains, tout en ayant plus largement accès que leurs collègues du passé aux découvertes d'autres disciplines — notamment scientifiques —, ne tirent pas toujours parti de ces études, en l'occurrence astronomiques, et restent ancrés dans des résultats de recherche datant de plus d'un siècle et qui, aujourd'hui, pourraient même être considérés comme dépassés.

    En définitive, en se fondant sur l'analyse la plus précise possible aujourd'hui de la visibilité à l'œil nu des éclipses lunaires, la recherche d'une d'entre elles réellement visible en Judée il y a 2 000 ans, mise en relation avec d'autres éléments chronologiques et historiques déduits des écrits de Flavius ​​Josèphe et de l'histoire romaine, conduit à une seule solution possible — à savoir une datation de la mort d'Hérode le Grand survenue en 2-3 après J.-C., compatible avec le début conventionnel de l'ère chrétienne — c'est-à-dire que la Nativité aurait eu lieu à la fin de l'an 1 avant J.-C.

    Cette interview a été traduite de l'original italien.

    Lectures complémentaires :

    F. La Greca et L. De Caro, « La datation de la mort d'Hérode et le début de l'ère chrétienne », Annales Theologici 33 (2019), 11-54 : ifpress-ecommerce.com/ojs/index.php/ATh/ article/vue/353

    L. De Caro et F. La Greca, « La datation du début de l'ère chrétienne », dans Octave Auguste, philosophe politique. Études sur la Principauté et le début de l'ère chrétienne, éditées par F. La Greca, Licosia Edizioni, Ogliastro Cilento (SA), 2020, pp. 95-255 : amazon.it/OTTAVIANO-AUGUSTO-FILOSOFO-POLITICA/dp/B089M54WYT/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=1606663819&sr=8-1