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Foi - Page 590

  • Quand Jésus pleure son ami; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 5e dimanche du Carême

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    Prédication (archive du 6 avril 2014) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 11, 1-45) pour le 4e dimanche du Carême.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Mort et résurrection de Lazare (Jean 11, 1-45) (http://aelf.org/)

    Un homme était tombé malade. C’était Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa soeur Marthe. (Marie est celle qui versa du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. Lazare, le malade, était son frère.) Donc, les deux soeurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »... Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu'il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. » Ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa soeur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t'appelle. » Marie, dès qu'elle l'entendit, se leva aussitôt et partit rejoindre Jésus. Il n'était pas encore entré dans le village ; il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe l'avait rencontré. Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie, et lui manifestaient leur sympathie, quand ils la virent se lever et sortir si vite, la suivirent, pensant qu'elle allait au tombeau pour y pleurer. Elle arriva à l'endroit où se trouvait Jésus ; dès qu'elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. » Quand il vit qu'elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus fut bouleversé d'une émotion profonde. Il demanda : « Où l'avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Viens voir, Seigneur. » Alors Jésus pleura. Les Juifs se dirent : « Voyez comme il l'aimait ! » Mais certains d'entre eux disaient : « Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus, repris par l'émotion, arriva au tombeau. C'était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la soeur du mort, lui dit : « Mais, Seigneur, il sent déjà ; voilà quatre jours qu'il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l'ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m'as exaucé. Je savais bien, moi, que tu m'exauces toujours ; mais si j'ai parlé, c'est pour cette foule qui est autour de moi, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé. » Après cela, il cria d'une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains attachés, le visage enveloppé d'un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » Les nombreux Juifs, qui étaient venus entourer Marie et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui.

  • Qui sont les séminaristes français ?

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    De Bertille Perrin sur le site de Famille Chrétienne :

    Qui sont nos séminaristes ?

    EXCLUSIF MAG – Une récente enquête commandée par la Conférence des évêques de France définit le profil et l’origine de la vocation de nos séminaristes. Analyse.

    Ce n’est un secret pour personne, le nombre d’ordinations sacerdotales en France diminue chaque année : 140 en 2014 contre 120 en 2015 et une centaine en 2016. Les chiffres sont éloquents. Pour autant, les séminaires sont loin d’être vides. À ce jour, 605 jeunes sont formés dans les structures diocésaines aux quatre coins de la France, auxquels s’ajoutent les séminaristes de la Communauté Saint-Martin, du Séminaire Saint-Jean-Marie-Vianney, de la Mission de France, du Prado, ou des trois séminaires Redemptoris Mater du Chemin néocatéchuménal (Toulon, Marseille et Avignon).

    La famille, terreau de la vocation

    Comme cela se fait tous les trois ou quatre ans, une enquête qualitative, chapeautée par le Conseil national des grands séminaires, a été soumise en mai 2016 à tous les candidats au sacerdoce en première et deuxième années, permettant ainsi de mieux les connaître. Ils sont deux cent six à avoir répondu à une trentaine de questions, portant à la fois sur leur environnement familial et sur leurs motivations d’entrée au séminaire. On y découvre alors le « profil type » du séminariste actuel : âgé d’environ 26 ans, il est majoritairement issu d’une famille nombreuse – quatre enfants en moyenne – et de parents mariés. De formation bac + 3 ou plus élevée, il a souvent exercé une activité professionnelle d’environ quatre ans avant d’entrer au séminaire.

    Dans le détail, l’enquête manifeste l’influence importante de ce contexte social et familial sur la vocation des jeunes. En effet, plus de 80 % d’entre eux sont issus de familles « stables » et de parents croyants pratiquants. « La vocation sacerdotale naît le plus souvent dans l’enracinement d’une famille chrétienne et engagée », explique à Famille Chrétienne le Père Pierre-Yves Pecqueux, secrétaire de la Commission épiscopale pour les ministres ordonnées et les laïcs en mission ecclésiale (Cémoleme), à l’origine de l’enquête. « Nous voyons que la famille reste le lieu de la transmission de la foi et du témoignage, qui prépare le terreau du jeune à l’engagement et à la fidélité. Le fait de savoir que leur vocation sera accueillie favorablement par la famille, mais aussi par les amis, est important pour les jeunes. »

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  • Le pape lance les préparatifs de la rencontre des familles à Dublin en août 2018

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    De zenit.org :

    Rencontre des familles 2018: le pape lance les préparatifs (lettre complète)

    Approfondir Amoris laetitia pour que la famille soit le “oui” du Dieu Amour

    Logo de la Rencontre Mondiale des familles Dublin 2018

    Logo De La Rencontre Mondiale Des Familles Dublin 2018

    « Je désire … que les familles aient l’occasion d’approfondir leur réflexion et leur partage sur les contenus de l’Exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia ». C’est en ces termes que le pape François a ouvert la préparation de la IXe Rencontre mondiale des familles qui aura lieu du 21 au 26 août 2018 à Dublin (Irlande), sur le thème « L’Évangile de la famille, joie pour le monde ».

    Dans une lettre de convocation rendue publique le 30 mars 2017, le pape exprime à nouveau son souhait d’une « Eglise en sortie, non pas auto-référentielle, d’une Eglise qui ne passe pas à distance des blessures de l’homme, d’une Eglise miséricordieuse ». Et il souligne le rôle des familles chrétiennes comme « lieu de miséricorde et témoins de miséricorde ».

    « La famille, par conséquent, est le “oui” du Dieu Amour », affirme le pape dans ce message signé du 25 mars, solennité de l’Annonciation à la Vierge Marie. En présentant la Lettre au Vatican, le cardinal Kevin Farrell, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, a précisé que le pape François participera à l’événement international si les circonstances le permettent.

    Nous publions ci-dessous notre traduction intégrale de la lettre du pape adressée au préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, le cardinal Kevin Farrell.

    Lettre du pape François

    Au vénéré frère cardinal Kevin Farrell
    Préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie

    Au terme de la VIIIe Rencontre mondiale des Familles, qui s’est tenue à Philadelphie en septembre 2015, j’ai annoncé que la prochaine rencontre avec les familles catholiques du monde entier aurait lieu à Dublin. Voulant désormais en commencer la préparation, je suis heureux de confirmer qu’elle se déroulera du 21 au 26 août 2018, sur le thème “L’Évangile de la famille, joie pour le monde”. Je voudrais donner quelques indications plus précises sur ce thème et son développement. Je désire en effet que les familles aient l’occasion d’approfondir leur réflexion et leur partage sur les contenus de l’Exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia.

    On pourrait se demander : l’Evangile continue-t-il à être joie pour le monde ? Et encore : la famille continue-t-elle à être une bonne nouvelle pour le monde d’aujourd’hui ?

    Je suis certain que oui ! Et ce “oui” est solidement fondé sur le dessein de Dieu. L’amour de Dieu est son “oui” à toute la création et à son cœur, qui en est l’homme. C’est le “oui” de Dieu à l’union entre l’homme et la femme, ouverte et au service de la vie à chacun de ses stades ; c’est le “oui” et l’engagement de Dieu pour une humanité si souvent blessée, maltraitée et dominée par le manque d’amour. La famille, par conséquent, est le “oui” du Dieu Amour. C’est seulement à partir de l’amour que la famille peut manifester, répandre et re-générer l’amour de Dieu dans le monde. Sans l’amour on ne peut pas vivre comme enfants de Dieu, comme époux, parents et frères.

    Je désire souligner combien il est important que les familles se demandent souvent si elles vivent à partir de l’amour, pour l’amour et dans l’amour. Ce qui concrètement, signifie se donner, se pardonner, ne pas s’impatienter, anticiper l’autre, se respecter. Comme la vie familiale serait meilleure si chaque jour on vivait les trois mots simples “s’il-te-plaît”, “merci”, “pardon”. Tous les jours nous faisons l’expérience de fragilités et de faiblesses et c’est pourquoi nous avons tous, familles et pasteurs, besoin d’une humilité renouvelée qui façonne le désir de nous former, de nous éduquer et d’être éduqués, d’aider et d’être aidés, d’accompagner, de discerner et d’intégrer tous les hommes de bonne volonté. Je rêve d’une Eglise en sortie, non pas auto-référentielle, d’une Eglise qui ne passe pas à distance des blessures de l’homme, d’une Eglise miséricordieuse qui annonce aux cœurs la révélation du Dieu Amour qui est la Miséricorde. C’est cette miséricorde qui nous renouvelle dans l’amour ; et nous savons combien les familles chrétiennes sont lieu de miséricorde et témoins de miséricorde ; après le Jubilé extraordinaire elles le seront encore plus, et la Rencontre de Dublin pourra en offrir des signes concrets.

    J’invite donc toute l’Eglise à garder à l’esprit toutes ces indications dans la préparation pastorale à la prochaine Rencontre mondiale.

    A vous, cher frère, ainsi qu’à vos collaborateurs, se présente le devoir de décliner de façon particulière l’enseignement d’Amoris laetitia, par lequel l’Eglise désire que les familles soient toujours en chemin, dans ce pèlerinage intérieur qui est manifestation de vie authentique.

    Ma pensée se tourne de façon spéciale vers l’Archidiocèse de Dublin et toute la chère Nation irlandaise, pour l’accueil généreux et l’engagement qu’implique d’accueillir un événement d’une telle portée. Que le Seigneur vous récompense dès à présent, en vous accordant d’abondantes faveurs célestes.

    Que la Sainte Famille de Nazareth guide, accompagne et bénisse votre service et toutes les familles engagées dans la préparation de la grande Rencontre mondiale de Dublin.

    Du Vatican, le 25 mars 2017

    FRANÇOIS

  • L'intention du pape pour le mois d'avril

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    Pour les jeunes afin qu’ils sachent répondre généreusement à leur vocation en envisageant, aussi, la possibilité de se consacrer au Seigneur dans le sacerdoce ou la vie consacrée.

  • Avortement et miséricorde de l'Eglise

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    Du Père Simon Noël osb, sur son blog :

    On reparle à nouveau de la position de l'Eglise face au douloureux problème de l'avortement. En Belgique ces derniers jours, avec l'étrange position adoptée par les autorités de l'université catholique (?) de Louvain, la question refait surface. Aussi je vous propose les réflexions d'un prêtre de la base, qui entend rester fidèle à l'enseignement de Jésus et de son Eglise, et qui dans son ministère pastoral a été amené plusieurs fois à rencontrer des femmes qui ont pratiqué l'interruption volontaire de grossesse.

    On nous dit qu'à une Eglise du passé, marquée par la rigidité et le dogmatisme, doit succéder enfin une Eglise tolérante et pratiquant la miséricorde. Il y a en cela une grave erreur de perspective, qui consiste à mal situer ce qu'est la miséricorde dans la vue chrétienne des choses. 

    L'enseignement de l'Eglise maintient les deux bouts de la corde: vérité et justice, d'une part, miséricorde et compréhension, d'autre part.

    Qu'est-ce que l'avortement pour l'Eglise? Pour le concile Vatican II, l'avortement et l'infanticide sont des crimes abominables! L'encyclique Evangelium Vitae de saint Jean-Paul II enseigne que l'avortement est le meurtre délibéré d'un être innocent! Ainsi le souverain pontife, dans son magistère, a tranché une question soulevée depuis un certain temps, dans le sens que l'avortement est une violation réelle du cinquième commandement. Il s'agit bel et bien d'un meurtre. Enfin, est-ce une coïncidence?, le pape François, le 27 mars dernier, au moment où la Belgique s'agitait autour de l'affaire Mercier, a écrit sur son compte twitter: Protéger le trésor sacré de toute vie humaine, de sa conception jusqu'à la fin, est la meilleure voie pour prévenir toute forme de violence.

    Adopter une attitude molle et libérale dans ce domaine n'est pas une attitude de miséricorde. Car il faut toujours tout faire pour dissuader une femme d'interrompre sa grossesse. Il suffit pour s'en convaincre de voir les blessures psychiques qu'une femme porte tout le reste de sa vie, lorsqu'elle a commis cette faute. Ayant détruit la vie en elle, un esprit de mort va s'installer dans son âme, et un malaise dépressif chronique et récurent risque de la torturer tout le reste de son existence. Dans tout avortement, il y a deux victimes: l'enfant et la mère.

     Heureusement des prêtres peuvent leur venir en aide, par des prières de délivrance et de guérison. Là entre en jeu la miséricorde. En effet Dieu aime le pécheur tel qu'il est et par le repentir et la confiance en la miséricorde, accompagnée d'une vraie vie de prière et de conversion, empreinte d'une totale confiance en Dieu, un véritable processus de guérison intérieure et de résurrection spirituelle est possible. De nombreux témoignages le confirment. Puisse toute femme qui a fauté trouver le guide spirituel qui l'accompagnera sur ce chemin de reconstruction, qui pourra même se terminer par cette louange de l'Exultet: heureuse la faute qui nous a valu une telle rédemption. Dieu dans sa miséricorde va jusqu'à transformer nos fautes du passé en bénédiction pour l'avenir.

    La miséricorde de l'Eglise, réclamée à cors et à cris par certains, c'est là qu'elle se situe et elle est inséparable d'un discours ferme et courageux sur les principes moraux intangibles de la morale catholique. »

     Ref. Avortement et miséricorde de l'Eglise 

    Sous peine de s’effondrer dans l’anarchie, toute société distingue l’objectivité des codes qui la structurent de la question de l’imputabilité de la faute commise par ceux qui les transgressent. L’Eglise n’échappe pas à la règle: l’objectivité du prescrit légal est une chose, la responsabilité du délinquant une autre. Les causes d’excuse et de justification, les circonstances atténuantes ou absolutoires peuvent, selon le cas, suspendre en tout ou partie l’effet de la loi, sans l’annuler. A fortiori si cette loi prend sa source dans les commandements de Dieu. La miséricorde du Seigneur qui nous juge n’annule pas ceux-ci, pas plus qu’elle ne justifie la soumission de la loi divine au relativisme des lois humaines.

    JPSC.

  • Le "rapport sur la liberté religieuse dans le monde" publié tous les deux ans par l'Aide à l'Eglise en Détresse est disponible

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    L’Aide à l'Église en Détresse publie tous les deux ans le « Rapport sur la liberté religieuse dans le monde ». Le rapport 2016 est disponible en intégralité sur http://religious-freedom-report.org/fr/home-fr/.

    Au Pakistan, la liberté de culte des minorités religieuses a été réduite, avec notamment de sérieux obstacles à la conversion et des lois ‘anti-blasphème’ infligeant des peines plus lourdes pour le blasphème.
    La violence persistante au Soudan du Sud est de nature ethnique et politique, plus que religieuse. Les responsables religieux paient cependant un lourd tribut, les missions, églises, couvents et autres lieux de culte étant souvent pris pour cible.
    L’archevêque Joseph Coutts de Karachi (Pakistan) et l’évêque Eduardo Hiiboro Kussala de Tombura-Yambio (Soudan du Sud) viendront vous parler de la situation de l’Église dans leur pays.

    Venez les écouter lors de ces journées de rencontre de l'Aide à l'Église en Détresse Belgique/Luxembourg du 24 Avril au 30 Avril 2017. Inscrivez-vous à l’aide du bulletin d'inscription ci-joint ou via info@egliseendetresse.be.

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  • Summorum Pontificum : une importante et véritable contribution à l’actuelle et future vie liturgique de l’Eglise

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    Du cardinal Sarah, via le site de l'Homme Nouveau :

    Summorum Pontificum : la source de l'avenir

    Du 29 mars au 1er avril se tiennent à Herzogenrath, au nord d'Aix-la-Chapelle, les 18èmes rencontres liturgiques de Cologne, organisées par l'abbé Guido Rodheudt. Ne pouvant être présent lors de cette rencontre, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin, a adressé aux organisateurs un message substantiel que nous reproduisons ci-dessous avec son autorisation.

    Je désire avant tout remercier du fond du cœur les organisateurs du Colloque intitulé : « La source de l’avenir », à l’occasion du 10eanniversaire du motu proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI, à Herzogenrath, car ils me permettent d’introduire votre réflexion sur ce sujet si important pour la vie de l’Eglise, et, plus particulièrement, l’avenir de la liturgie ; je le fais avec une grande joie. Je voudrais saluer très cordialement tous les participants à ce Colloque, en particulier les membres des associations suivantes, dont les noms sont mentionnés sur l’invitation que vous avez eu la grande bonté de m’envoyer, en espérant n’en oublier aucune. Il s’agit de l’Association Una Voce-Allemagne,  du Cercle catholique des Prêtres et Laïcs des Archidiocèses de Hambourg et de Cologne, de l’Association Cardinal Newman, du Réseau des prêtres de la paroisse catholique sainte Gertrude de Herzogenrath. Comme je l’écrivais à M. l’abbé Guido Rodheudt, curé de la paroisse sainte Gertrude de Herzogenrath, je regrette beaucoup d’avoir dû renoncer à participer à votre Colloque à cause d’obligations qui sont survenues à l’improviste et se sont ajoutées à un agenda déjà bien chargé. Toutefois, croyez bien que je serai parmi vous par la prière : celle-ci vous accompagnera chaque jour, et, bien entendu, vous serez tous présents à l’offertoire de la sainte messe quotidienne que je célébrerai durant les quatre jours de votre Colloque, du 29 mars au 1er avril. Je vais donc de mon mieux introduire vos travaux par une brève réflexion sur la manière dont il convient d’appliquer le motu proprio Summorum Pontificum dans l’unité et la paix.

    Restaurer la liturgie

    Comme vous le savez, ce que l’on a appelé, au début du XXe siècle, le « mouvement liturgique », ce fut cette volonté du pape saint Pie X, exprimée dans un autre motu proprio, intitulé Tra le sollicitudini (1903), de restaurer la liturgie pour en rendre les trésors plus accessibles, et qu’elle redevienne ainsi la source d’une vie authentiquement chrétienne. D’où la définition de la liturgie comme « sommet et source de la vie et de la mission de l’Eglise » présente dans la Constitution sur la sainte Liturgie Sacrosanctum Concilium du concile Vatican II (n. 10). Et on ne répétera jamais assez que la liturgie, en tant que sommet et source de l’Eglise, trouve son fondement dans le Christ lui-même. En effet, Notre Seigneur Jésus-Christ est l’unique et définitif Souverain Prêtre de l’Alliance Nouvelle et Eternelle, puisqu’Il s’est offert lui-même en sacrifice, et « par une oblation unique a rendu parfaits pour toujours ceux qu’Il sanctifie » (cf. He 10, 14). Ainsi, comme le déclare le Catéchisme de l’Eglise catholique, « C’est le Mystère du Christ que l’Eglise annonce et célèbre dans la liturgie, afin que les fidèles en vivent et en témoignent dans le monde » (n. 1068). C’est dans ce cadre du « mouvement liturgique », dont l’un des plus beaux fruits fut la Constitution Sacrosanctum Concilium, qu’il convient de considérer le motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, dont nous sommes heureux de célébrer cette année, avec grande joie et action de grâce, le dixième anniversaire de sa promulgation. On peut donc affirmer que le « mouvement liturgique » initié par le pape saint Pie X ne s’est jamais interrompu, et qu’il continue encore de nos jours à la suite de la nouvelle impulsion qui lui a été conférée par le pape Benoît XVI. A ce sujet, on peut mentionner le soin particulier et l’attention personnelle, dont il faisait preuve en célébrant la sainte liturgie en tant que pape, puis, ses références fréquentes, dans ses discours, concernant sa centralité dans la vie de l’Eglise, et, enfin, ses deux documents magistériels Sacramentum Caritatis et Summorum Pontificum. En d’autres termes, ce que l’on appelle l’aggiornamento liturgique (« aggiornamento » est un terme italien qui signifie littéralement : « mise à jour ». Nous avons fêté le cinquantième anniversaire de la Constitution sur la sainte Liturgie du concile Vatican II Sacrosanctum Concilium en 2013, puisque celle-ci a été promulguée le 4 décembre 1963) a été en quelque sorte complété par le motu proprio Summorum Pontificum du Pape Benoît XVI. De quoi s’agissait-il ? Le pape émérite établissait la distinction entre deux formes du même rite romain : une forme dite « ordinaire », qui concerne les textes liturgiques du Missel Romain révisés suivant les indications du concile Vatican II, et une forme dénommée « extraordinaire », qui correspond à la liturgie qui avait cours avant l’aggiornamento liturgique. Ainsi, actuellement, dans le rite romain ou latin, deux Missels sont en vigueur : celui du bienheureux Pape Paul VI, dont la troisième édition date de l’an 2002, et celui de saint Pie V, dont la dernière édition, promulguée par saint Jean XXIII, remonte à 1962.

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  • Le 13 mai, les évêques des Pays-Bas consacreront leur pays au Coeur Immaculé de Marie

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    Les évêques néerlandais vont consacrer les Pays-Bas au Cœur immaculé de Marie (source)

    Ce sera le 13 mai prochain. L’ensemble des évêques catholiques du pays marqueront ainsi le centenaire des apparitions de Fatima en se dirigeant, « en pèlerins », vers la basilique médiévale de Notre-Dame à Maastricht pour y confier leurs diocèses et tous ceux qui y habitent à la Très Sainte Vierge.

    La cérémonie aura lieu au cours des vêpres.

    Les évêques espèrent ainsi voir « fortifiés les fidèles en tant qu’Eglise des Pays-Bas, en avançant dans la foi, l’espérance et la charité, la joie et la confiance, vers Dieu, le Père céleste. »

  • Internet, un continent à évangéliser

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    Sur le site du diocèse  de Tournai (Hubert Wattier) :

    Faire du buzz pour Jésus…

    « Il y a une manière chrétienne d'être sur Internet », dit Pierre Amar, prêtre du diocèse de Versailles et animateur de « Padreblog ». L'auteur d' « Internet : le nouveau presbytère » était l'invité de la librairie Siloë à Tournai.

    Quand il rentre le soir d'une des nombreuses réunions auxquelles il participe en tant que curé de paroisse, le Père Pierre Amar fait souvent, comme beaucoup d'entre nous, un détour par son ordinateur. Pour consulter ses mails, bien sûr, et il en reçoit pas mal. Mais aussi pour surfer sur Internet. Et il le reconnaît volontiers : on se laisse facilement manger du temps, à voir tout et rien...

    Ceci dit, Pierre Amar prend du recul par rapport à ce média. Vous avez dit : média ? D'emblée, le prêtre s'inscrit en faux contre cette assertion : « C'est une erreur de croire qu'Internet n'est qu'un média, simplement un moyen d'annoncer l'Evangile. Comme le disait déjà Benoît XVI, Internet est un lieu, un continent, Il est ouvert 24 heures sur 24, n'a ni portes ni fenêtres. »

    Le nouveau presbytère ?

    Et Pierre Amar de mettre en garde contre une deuxième erreur : « Virtuel ne veut pas dire irréel : il y a des gens derrière l'écran. Internet regorge de visiteurs du soir, des Nicodème qui se cachent pour interpeller un prêtre. Car l'outil permet une désinhibition, une impudeur qu'on ne trouve pas dans le face-à-face, du moins au début. »

    Et la troisième erreur : « On croyait qu'Internet allait changer le monde. On en est un peu revenu. » Bien sûr, l'outil a permis une extension géographique et de contenu qui donne un accès illimité au savoir. Mais Internet n'est que l'actualisation d'une démarche vieille comme le monde : la communication. Jésus, déjà, demandait à ses disciples : « Que dit-on de moi ? » Cela fait longtemps que les rumeurs courent. Et comment dit-on « rumeur » en anglais ? On vous le donne en mille : « buzz ». Voilà qui permet à Pierre Amar un plaidoyer : « Nous devons faire du buzz pour Jésus ». Et si Internet devenait le nouveau parvis des églises ? Ou le nouveau presbytère, comme le dit le titre de son livre ?

    Une dimension iconique

    Et Pierre Amar d'enfoncer le clou en recourant à un autre mot bien familier des internautes : l'icône. Car en grec ce terme signifie « fenêtre ». L'icône ouvre sur une autre réalité. D'où son affirmation : « Je crois en la dimension iconique d'Internet »

    Alors, Internet, recette miraculeuse ? « On ne peut pas se convertir par Internet. Car la rencontre avec Dieu ne peut se faire que par les sacrements, la parole, et le pauvre. Dieu aurait pu nous envoyer un mail. Or il nous a envoyé son Fils, qui s'est incarné. »

    Il y a une façon d'être chrétien sur Internet, dit le Père Amar. Mais il faut éviter plusieurs écueils : celui du temps passé et perdu, celui de la présence-absence. Et le défaut de croire seulement en la notoriété au lieu de croire en la vérité : « Il nous faut rendre la vérité populaire, en mettant la forme au service du fond. »

    NB : L'écueil que votre serviteur n'aura pas pu éviter, c'est celui de la longueur de son article. Le Père Amar préconise des textes ne dépassant pas 1.400 signes sur le net. Or la présente évocation de sa conférence tournaisienne crève allègrement le plafond des 2.500 signes. M'aurez-vous lu jusqu'au bout ?

    Hubert Wattier

    www.padreblog.fr

  • Quand soudain, dans le Tombeau du Christ, les appareils de mesure ne répondent plus

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    De Jean Talabot sur le site du figaro.fr :

    Soudain, dans le Tombeau du Christ, les appareils de mesure ne répondent plus

    La professeur Antonia Moropoulou a participé à la restauration de la tombe de Jésus, à Jérusalem, en octobre 2016. Lors de cette ouverture historique de la sépulture, pour la première fois depuis deux siècles, elle raconte avoir assisté à un phénomène «que l'on ne peut expliquer».

    C'est une scène digne d'Indiana Jones. Elle a été relatée dans l'émission 13h15 le dimanche, diffusée surFrance 2le dimanche 26 mars. Au début de l'été 2016, des experts ont entrepris une restauration historique du tombeau de Jésus, à l'intérieur de l'église du Saint-Sépulcre de Jérusalem, là où la tradition affirme que le Christ a été enseveli. Les travaux visent à réparer, renforcer et protéger la structure en assez mauvais état.

    Le 26 octobre 2016, la sépulture doit être ouverte pour la toute première fois depuis deux cents ans pour restauration. Les experts veulent la protéger du mortier qui a été injecté pour remplacer les joints usés d'une vieille maçonnerie. La professeur Antonia Moropoulou, ingénieure-chimiste, raconte aux journalistes de France 2 les coulisses de cet événement historique. «Nous avons mis à jour les différentes couches de l'histoire, nous avons vu cette maçonnerie historique qui englobe la pierre sacrée», explique-t-elle.

    Une expérience spirituelle

    L'équipe de Mme Moropoulou essaie d'explorer la cavité de la pierre sainte avec des appareils mesurant la résonance électromagnétique. Ces trois engins ultramodernes tombent alors immédiatement en panne. La raison du dysfonctionnement reste aujourd'hui un mystère. «Je ne peux vous en dire plus, confie la scientifique. Il y a parfois des phénomènes qu'on ne peut expliquer». Elle conclut avec philosophie: «C'est une tombe vivante, la tombe du Christ. Je crois que tout le monde peut comprendre qu'il y a des choses naturelles qui peuvent perturber les champs électromagnétiques. Il faut simplement admettre que la force avec laquelle l'on croit ou l'on pense, en fait partie».

    La journaliste française Marie-Armelle Beaulieu, qui a eu l'occasion d'inspecter la tombe une fois ouverte, affirme avoir eu une expérience spirituelle, alors «qu'il n'y a rien à voir». «Scientifiquement, il n'y a aucune preuve que ce soit le véritable tombeau du Christ. Mais l'autre hémisphère de mon cerveau est... spirituellement complètement shooté! C'est devenu une drogue, un moment très fort», se souvient la rédactrice en chef du magazine Terre Sainte, qui consacre un numéro sur l'ouverture du tombeau.

    Après neuf mois de restauration, les travaux sont désormais finis et la structure métallique a été retirée de la sainte sépulture. Le site a été inauguré officiellement le mercredi 22 mars, avant de rouvrir au public.

    Voir également : 

  • Lunch-débat à l’Ulg avec Annie Laurent : plus que deux jours pour s'inscrire (clôture des inscriptions le vendredi 31 mars)

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    Annie-LAURENT-ecrivain.jpgA l’Université de Liège, le 4 avril prochain: un débat sur le thème « Immigration, identité et multiculturalité » organisé par l’Union des étudiants catholiques et le groupe de réflexion « Ethique sociale ». Plus que deux jours pour s’inscrire:

    Téléphone 04.344.10.89   

    email : uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be


    Annie Laurent est écrivain, journaliste et spécialiste du Moyen-Orient. Titulaire d’une maîtrise en Droit international, elle a obtenu un doctorat d’État en sciences politiques pour sa thèse sur « Le Liban et son voisinage ». Elle est, entre autres livres, l’auteur de «  L’islam peut-il rendre l’homme heureux ? », aux éditions Artège. Le pape Benoît XVI l’a nommée experte au synode spécial des évêques pour le Moyen-Orient qui s’est tenu à Rome en octobre 2010. Elle a fondé un site consacré aux rapports du christianisme avec l’islam : «association Clarifier ».

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    Annie Laurent : « L’Islam est fragile » 

     Quand Annie Laurent répondait aux questions posées par le site « Aleteia » (2015) :

    «L’islam est actuellement associé à une série d’événements désastreux : terrorisme, disparition des chrétiens d’Orient, etc. Comment l’expliquez-vous ?

    Annie Laurent : L’islam connaît en ce moment une profonde remise en cause. Les musulmans ont accès à Internet partout dans le monde, même en Arabie saoudite ; ils voient d’autres formes de pensées, d’autres façons d’appréhender la religion. Une partie d’entre eux vivent dans des pays dont les racines sont chrétiennes, et cela se traduit naturellement par des interrogations sur leurs propres racines. Certains notamment sont agacés par la prétention de l’islam à régir leur vie avec des règles arbitraires. Chaque année, au Maroc, des jeunes gens mangent dans des squares en plein ramadan, bravant l’interdit religieux. Ils sont d’ailleurs régulièrement arrêtés par la police.

    Pourtant, dans de nombreux pays, comme l’Irak, l’Arabie saoudite ou le Pakistan, l’islam se fait-il plus rigoureux, et volontiers violent. Le voyez-vous vraiment comme en déclin ?

    La violence est un signe de faiblesse ! Je ne dis pas que l’islam va s’effondrer demain, mais qu’il va s’effondrer, inexorablement, et que cela occasionnera de grandes souffrances pour les musulmans et pour ceux qui vivent à leur contact. Cela prendra des décennies, et se traduira par des chocs terribles ! L’une des forces de l’islam, c’est qu’il prend en charge tout l’être humain. C’est une religion très encadrée, dans laquelle la conscience n’est pas interpellée. Chaque personne qui sortira de ce cadre connaîtra une profonde crise existentielle.

    Ne pourrait-on pas imaginer un « Concile Vatican II de l’islam » ?

    Plusieurs choses s’y opposent. Il manque d’abord à l’islam une structure faisant autorité sur l’ensemble des musulmans. Depuis la fin du Califat en 1924, il n’y a plus de Commandeur des croyants. Mais plus fondamentalement, la nature même du Coran fait obstacle à son évolution. Il s’agit d’un texte qui vient de Dieu Lui-même qui est incréé ! Dieu dit qu’Il a donné un Coran en arabe, qui est la copie d’un livre gardé auprès de Dieu. Personne n’a le droit d’y toucher. Or, ce texte immuable contient des commandements incompatibles avec la paix et la liberté.

    Pourtant, certains intellectuels musulmans osent interroger leur foi…

    Il y a une émulsion intéressante du côté de ce qu’on appelle « les nouveaux penseurs de l’islam ». Je
     pense à Abdelmajid Charfi, auteur de L’islam entre message et Histoire. Un autre tunisien, Mohammed Charfi, tenait une chaire sous Ben Ali, il a écrit Islam et liberté. Mais ils sont souvent mal reçus ! Contrairement à ce que l’on imagine souvent, ils ont encore plus de mal à s’exprimer depuis le Printemps arabe. Le destin de ces intellectuels, comme Nasr Abou-zeid, qui a été banni comme apostat et a dû fuir aux Pays-Bas, ne me rend pas optimiste sur la possibilité d’une transition « en douceur » de l’islam.

    Vous pensez donc que nous allons vers des temps difficiles…

    Les musulmans, les premiers, vont vivre des dissensions terribles et de grandes souffrances. Tous les ingrédients de la violence sont là ! Il y a un texte qui la légitime pour affronter les infidèles et qui ne souffre aucune controverse, en plus d’un contexte géopolitique pour le moins compliqué. Je crois que l’islam va imploser et que ce sera violent. En tant que chrétiens, nous avons pour responsabilité de venir en aide aux musulmans qui souhaitent sortir de leur religion. »

    Annie Laurent,"Immigration, identité,multiculturalité": lunch débat mardi 4 avril 2017 à 18h00, à la salle des professeurs, Université de Liège, bâtiment du Rectorat,  place du 20 août 7, 1er étage (accès par l'entrée principale, parcours fléché). Renseignements et inscriptions: 04.344.10.89.

    JPSC

  • L'enseignement de l'Eglise, de Vatican II en particulier, est-il dépassé ? Des questions à poser à nos évêques...

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    Vatican II (Constitution Gaudium et Spes)

    « § 27.3. De plus, tout ce qui s’oppose à la vie elle-même, comme toute espèce d’homicide, le génocide, l’avortement, l’euthanasie et même le suicide délibéré ; (…) : toutes ces pratiques et d’autres analogues sont, en vérité, infâmes. Tandis qu’elles corrompent la civilisation, elles déshonorent ceux qui s’y livrent plus encore que ceux qui les subissent et insultent gravement à l’honneur du Créateur. »

    « § 51.3 La vie doit donc être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception : l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables. »

    Quelques questions :

    - nos évêques adhèrent-ils toujours à cet enseignement ? Si oui, que comptent-ils faire à l'égard des responsables de l'UCL qui affirment s'accomoder de la législation belge autorisant l'avortement ?

    "... le droit à l’avortement est inscrit dans le droit belge et la note (du professeur Mercier) dont l’UCL a connaissance est en contradiction avec les valeurs portées par l’université. Le fait de véhiculer des positions contraires à ces valeurs dans le cadre d’un enseignement est inacceptable."

    - L’attachement de l’Université Catholique de Louvain "au droit à l’avortement inscrit dans le droit belge" (alors que l'avortement n'est que dépénalisé) et sa détermination à s'opposer au fait de véhiculer des positions contraires est-il compatible avec le dit enseignement de Vatican II ? Une université refusant aussi radicalement la doctrine catholique peut-elle porter de nom de catholique ?

    - quand le père Tommy Scholtès, s’exprimant au nom de la Conférence épiscopale (page 7 du journal Le Soir du 27.03.2017), affirme qu’utiliser le mot crime pour désigner l’avortement est exagéré et dessert l’Eglise, les fidèles doivent-ils comprendre que, pour les évêques de Belgique, l’enseignement du Concile Vatican II est devenu obsolète voire nuisible pour l’Eglise ?

    - quand le père Tommy Scholtès affirme que les évêques se distancient de la Marche pour la Vie, alors que le Pape François a salué la récente édition parisienne d'une marche similaire et s’est notamment rendu à l’édition romaine de 2013 (en accordant la Bénédiction apostolique aux participants comme, l’année suivante, aux participants à l’édition française), cela signifie-t-il que les fidèles doivent comprendre que les évêques de Belgique prennent leurs distances à l'égard de l’action et de l’enseignement du Pape François ?

    Ainsi, "dans l'avion qui le ramenait du Mexique (en février 2016), le souverain pontife a estimé que "l'avortement n'est pas un mal mineur, c'est un crime", (...) L'avortement n'est pas un problème théologique. C'est un problème humain, médical. C'est un mal en soi, ce n'est pas un mal religieux, mais un mal humain.", a poursuivi le pape François." (source)