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Foi - Page 697

  • L'Eglise aujourd'hui : une Eglise de martyrs

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    (fresque (vers 1500) - monastère moldave)

    « Aujourd'hui, L'Eglise est une Eglise de martyrs! »

    (RV) Lors de l’homélie ce mardi matin à Sainte-Marthe, le Pape François est revenu sur le martyr dont la liturgie fait mémoire en relatant la lapidation d’Etienne, premier martyr de l’histoire chrétienne. Le souverain pontife a ainsi rappelé combien l’Eglise était marquée ces temps-ci par le sang, et combien d’hommes et de femmes étaient aujourd’hui martyrisés en raison de leur fidélité au Christ.

    « Les paroles de Dieu déplaisent toujours à certains cœurs, a rappelé François. La Parole de Dieu est gênante, quand tu as le cœur endurci, parce que cette Parole de Dieu t’invite à aller de l’avant en cherchant et en se nourrissant de ce pain dont parlait Jésus. Les martyrs a souligné le Pape, n’ont pas besoin d’autre pain que Jésus. Dans l’histoire de la Révélation tant de martyrs ont été tués en raison de leur fidélité à la Parole de Dieu, à la Vérité de Dieu.

    La bénédiction de Dieu à travers leur témoignage

    Faisant référence à la lapidation d’Etienne, relatée dans les Actes des Apôtres, le Pape ainsi commenté avec force : « Combien d’Etienne peut-on voir ces jours-ci dans le monde ! Pensons à nos frères égorgés sur une plage en Libye, pensons à cet adolescent brûlé vif (au Pakistan) parce que chrétien, pensons à ces migrants qui ont été jetés à la mer parce que chrétiens, à ces Ethiopiens assassinés avant-hier et à tant d’autres que nous ne connaissons pas, qui souffrent dans les prisons parce que chrétiens. Aujourd’hui, a précisé François, l’Eglise est une Eglise de martyrs : ils souffrent, donnent leur vie et nous recevons la bénédiction de Dieu à travers leur témoignage ».

    Le Saint-Père a évoqué aussi ces nombreux martyrs qui vivent cachés pour rester fidèles et dont les familles souffrent tant par fidélité. « Notre célébration va nous faire voir le premier martyr, Celui qui a donné plus qu’un témoignage, mais le salut, à chacun de nous a conclu le Pape. Unissons-nous à Jésus dans l’Eucharistie et unissons-nous a tant de frères et sœurs qui souffrent le martyr de la persécution, de la calomnie et du meurtre pour être fidèles à l’unique pain qui rassasie, c’est-à-dire Jésus. » 

  • Quand une famille catho décide de vivre au coeur d'une cité HLM

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    Du site de l'Homme Nouveau (Adélaïde Pouchol) :

    Une famille catholique au coeur de la cité 
    Entretien avec Amaury Guillem

    Ils sont les « cathos du 11e étage », Amaury Guillem, sa femme et ses trois filles, venus vivre au cœur d’une cité de Marseille. Volontaires de l’association Le Rocher, ils ont choisis de témoigner de leur foi là où la misère est si grande. Après trois années passées là-bas, Amaury Guillem vient de publier un livre (Ceux du 11e étage, carnet de bord d’une famille catho en cité HLM, Cerf), où il témoigne des joies et difficultés de leur mission.

    Vous avez décidé de vous installer en cité HLM à Marseille, pourquoi ?

    Ma femme et moi avons eu, grâce à Dieu et à nos familles, des vies confortables, où nous n’avons jamais manqué de rien. Nous vivions à Bayonne et étions heureux. Mais il manquait quelque chose à ce bonheur : nous nous sentions appelés à vivre l’Évangile de façon plus radicale, par un engagement auprès des plus pauvres. Vu la situation des banlieues, il semble qu’elles soient l’enjeu n°1 de notre société française, puisque s’y concentrent de nombreuses problématiques, économiques, sociales, religieuses. Il y a urgence à ce que les chrétiens investissent ce terrain, pour servir les plus pauvres, témoignant de Celui qui, se faisant pauvre parmi les pauvres, a déjà porté toutes les souffrances du monde et leur donne un sens. Enfin, à l’école de bien des initiatives anciennes – Madeleine Delbrêl, Sœur Emmanuelle - ou actuelles – l’Arche, Simon de Cyrène, l’association pour l’amitié ou Lazare -, nous étions convaincu qu’il ne fallait pas se contenter de travailler auprès des démunis mais bien vivre avec eux. C’est là que se vit la radicalité de l’Évangile, dans ce qu’il a de plus crucifiant mais aussi de plus vivifiant.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Eglise vivante : ici aussi

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    Cette Eglise vivante, nous l’avons illustrée par trois vidéos sur des ordinations en Afrique. Le site « Pro Liturgia » nous renvoie par ailleurs à de  magnifique images de la Semaine Sainte célébrée à Evron (dans la Mayenne) par la Communauté Saint-Martin : cliquer ici. "Comme quoi, observe Denis Crouan, appliquer la lettre comme l’esprit de “Sacrosanctum Concilium”, c’est possible. A condition de le vouloir et d’avoir la formation ad hoc autant que le véritable 'sensus Ecclesiae'." Nous ajouterons que l'accès aux diocèses belges demeure, malheureusement, fermé à cette congrégation sans doute "trop classique" à leur goût.

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    JPSC

  • La Resurrection, une affirmation raisonnable ?

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    la Résurrection par Le Tintoret

    C'est en tout cas ce que pense Benoît Lobet :

    La Résurrection, une affirmation raisonnable

    Les lectures de ce troisième Dimanche de Pâques (année B) nous invitent à réfléchir de façon systématique à la Résurrection : dans le passage de l'évangile de Luc  (24, 35-48), Jésus ressuscité apparaît en effet avec un vrai corps, et l'insistance est mise sur la réalité de ce corps désireux de montrer ses plaies et de manger en présence des siens.

    La Résurrection du Christ - et la nôtre à sa suite - est le cœur de la foi chrétienne, qui n'existe pas sans elle (où l'on voit, du reste, que le christianisme n'est pas une morale ou un code de bonne conduite : la Résurrection est d'abord une affirmation, une "monstration", pas une éthique.)

    Chaque être humain, un jour au moins, se pose la question de son avenir, et de l'avenir de son espèce. La philosophie répond, grosso modo, de deux façons à cette question :

    Lire la suite sur le blog de Benoît Lobet

  • Mgr Oliver Dashe (Nigeria) : « Les pays occidentaux pourraient envoyer des forces pour lutter contre Boko Haram »

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    Lu sur le site de "La Croix"

    "Un an après l’enlèvement, dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, par Boko Haram de 200 jeunes filles dans son diocèse, l’évêque du diocèse de Maiduguri explique comment les Nigérians s’organisent contre la secte islamiste, avec l’aide des armées africaines.

      La Croix : Vous êtes de passage en Europe pour alerter sur le sort des jeunes filles enlevées par Boko Haram à Chibok, en avril 2014. Que sait-on à Maiduguri sur leur sort? 

     Mgr Oliver Dashe: Nous ne savons pas où elles sont. Nous n’avons pas d’information. Car Boko Haram les a séquestrées et les a emmenées dans la forêt. Il y a aussi de nombreuses autres femmes qui ont été séquestrées par des membres de Boko Haram. Je dirais que 500 voire 1 000 femmes ont été séquestrées.

     > A lire, notre dossier sur Boko Haram  

     Quelle est la situation actuelle dans votre diocèse auquel appartiennent beaucoup de ces lycéennes? 

    Les choses se sont calmées. Il y a une paix relative dans la ville de Maiduguri. Nous ne subissons pas les tueries d’avant. Nous avons l’espoir que la situation va s’améliorer. Une chose magnifique est arrivée : l’émergence des milices de musulmans.

    Il y a des chrétiens aussi mais surtout des musulmans. Ces hommes s’occupent de la sécurité et combattent Boko Haram. Ils ne sont pas armés, mais leur présence en nombre arrête les membres de Boko Haram.

    C’est grâce à eux que les islamistes ont reculé et sont partis de Maiduguri. Ils sont retournés dans la forêt. La bonne chose, c’est que Boko Haram devient plus faible.

     Faites-vous confiance au nouveau président élu Muhammadu Buhari? 

    Je suis optimiste. Notre nouveau président va combattre la corruption et Boko Haram. Il est sincère, ce n’est pas une personne avide, cupide, ni égoïste. De plus, avec son passé, comme il a été général, il va utiliser ses connaissances pour écraser Boko Haram.

    Avez-vous le sentiment que l’Occident apporte suffisamment de soutien au Nigeria? 

    Dans notre cas, on a l’impression d’avoir affaire à une guerre en solo. Nous ne voyons pas de déclaration de nos frères et de nos sœurs du reste du monde pour nous soutenir. L’aide pourrait venir en termes militaires, financiers et sur le plan moral et spirituel. Mais nous n’entendons pas de déclaration.

    Les Nations unies ont aidé les réfugiés au Cameroun. Mais il faut faire plus. Au Kenya par exemple, après le massacre dans l’université, il y a parfois cette attitude de dire, tout cela c’est loin, nous ne sommes pas du même niveau, c’est un autre pays, un autre continent…

    Ce comportement qui consiste à dire : « Laissons-les se débrouiller avec leurs problèmes », ce n’est pas une bonne attitude.

     Êtes-vous favorable à une intervention militaire occidentale? 

    Oui, avant c’était l’un de mes appels. Je voulais que l’Occident envoie des forces pour aider à combattre Boko Haram. Un peu comme les pays occidentaux le faisaient en Irak et en Syrie contre Daech. Même s’ils n’envoyaient pas de troupes sur terre, mais au moins des frappes aériennes. Ce n’est pas arrivé.

    Mais maintenant le Tchad, le Cameroun et le Niger aident le Nigeria, et la situation s’est calmée. Et je prie pour que ces forces de combat gardent l’avantage, pour qu’elles écrasent Boko Haram. Et pour que nous n’ayons pas besoin de plus de forces extérieures.

     Mais nous savons que les terroristes peuvent être très rusés. Ils peuvent combattre de nouveau par surprise. Donc pour déjouer totalement leurs plans et réellement mettre fin au terrorisme non seulement au Nigeria mais en Afrique de l’Ouest et dans le monde entier, les pays occidentaux pourraient envoyer des forces pour aider. Nous l’apprécierions beaucoup.

    Recueilli par Valérie Demon (à Madrid)"

    Ref. Mgr Oliver Dashe : « Les pays occidentaux pourraient envoyer des forces pour lutter contre Boko Haram »

    Au Cameroun, Boko Haram a commis un nouveau massacre vendredi dernier 17 avril, tuant au moins 19 civils du village de Bia...

    C'est toute la région qui a besoin d'être purgée de cette secte islamiste.

    JPSC

  • Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague - Procession du 17 mai 2015

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    Le Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague à Horion-Hozémont organise une procession le dimanche 17 mai 2015 à 9h30.

    (9h30 : Messe suivie de la procession / 12h15 : Pique-nique ou petite restauration / 15h : Office de l'Enfant Jésus de Prague et bénédiction des enfants).

    Renseignements : 04/250.10.64 -  http://jesusdeprague.blogspot.be/ - paroisse-saint-sauveur@hotmail.com

    Adresse : Eglise Saint-Sauveur / Place du Doyenné / 4460 Horion-Hozémont (autoroute Liège-Namur)

    L'église est accessible aux personnes à mobilité réduite et dispose de toilettes.

     JPSC

  • Eglise vivante : foi et liturgie populaire en Afrique

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    Une messe d’ordinations  à Lubumbashi (anciennement Elisabethville) :

    sacre épiscopal au Kwilu (Idiofa):

    et pour ceux qui ont de la mémoire... 

    JPSC

  • BXL, 28 avril : prière oecuménique de commémoration du génocide arménien

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  • Théorie du genre : pour le pape François, la suppression de la différence homme/femme est le problème et non la solution

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    De zenit.org (Anne Kurian) :

    "La suppression de la différence homme/femme est le problème et non la solution"

    La suppression de la différence entre homme et femme « est le problème et non la solution », affirme le pape François qui voit la théorie du genre comme « un pas en arrière » : « pour bien se connaître et grandir de façon harmonieuse, l’être humain a besoin de la réciprocité entre l’homme et la femme... Nous sommes faits pour nous écouter et nous aider mutuellement », affirme-t-il.

    Poursuivant son cycle de catéchèses sur la famille, le pape a médité ce mercredi 15 avril 2015 sur la complémentarité homme/femme : « sans l’enrichissement réciproque dans cette relation – dans la pensée et dans l’action, dans les sentiments et dans le travail, et aussi dans la foi – ni l’un ni l’autre ne peuvent comprendre jusqu’au fond ce que signifie être un homme et être une femme

    Ainsi, il a diagnostiqué « la fameuse théorie du genre » comme « l’expression d’une frustration et d’une résignation qui vise à annuler la différence sexuelle parce qu’elle ne sait plus se confronter à celle-ci » : « Pour résoudre les problèmes de relation, l’homme et la femme doivent au contraire se parler davantage, s’écouter davantage, se connaître davantage, s’aimer davantage. Ils doivent se traiter avec respect et coopérer dans l’amitié », a-t-il souligné.

    Ci-dessous, l'intégralité de cette catéchèse :

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  • Frère de Jésus ?

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    Du dominicain Renaud Silly (couvent Saint-Thomas d’Aquin de Toulouse) sur "Figarovox ":

     La Vie de Jude frère de Jésus : Françoise Chandernagor met sa plume alerte et sa probité historique au service de la première Église de Jérusalem, gouvernée par la famille de Jésus. Cette grande oubliée de l'histoire, rejetée par les deux camps, en voulant être juive et chrétienne ne fut ni l'une ni l'autre, aux dires de ses détracteurs. On doit se féliciter de tout ce qui contribue à faire connaître la source juive jamais tarie qui irrigue le christianisme, car c'est la fidélité aux origines qui protège contre l'idéologie et la violence religieuse.

    Dommage cependant que Chandernagor fasse dépendre son récit d'une thèse historiquement contestable sur la fratrie d'au moins sept rejetons de son époux Joseph qu'aurait enfantée Marie de Nazareth. Pour en démontrer l'existence, elle se prévaut d'une écrasante galerie d'autorités, pères de l'Église, exégètes, et porte l'estocade en tirant à elle le témoignage de Benoît XVI. Pourtant, elle ne cite pas un fait important qui ruine sa démonstration.

    Les villageois de Nazareth nous disent que les frères de Jésus se nomment «Jacques et Joset, Jude et Simon» (Évangile selon Marc 6,3). Joset étant une forme hellénisée de Joseph, l'usage juif de la papponymie (on donne à l'enfant un des prénoms de son grand-père et non de son père) exclut l'existence d'un fils de saint Joseph prénommé comme lui. Mais surtout, on lit dans le même Évangile que se tenait près de la croix de Jésus «Marie, mère de Jacques et Joset» (Marc 15,40). Si cette femme était la mère de Jésus, on la présenterait comme telle, non pas comme mère de Jacques et Joset. Selon Matthieu (27,56), elle fait partie de l'entourage féminin qui accompagne Jésus depuis la Galilée. Il est donc impossible qu'il s'agisse de sa mère. Encore vivante lors de la Passion, comme la mère du Christ, cette seconde Marie ne peut avoir été l'épouse de Joseph qui, comme juif pieux, n'était pas polygame. Nommés deux fois ensemble et dans le même ordre, «Jacques et Joset» forment un duo aisément identifiable, le premier n'étant autre que le chef de l'Église de Jérusalem, tenu pour un saint par ses fidèles comme par les Pharisiens, mort en glorieux martyr en 62 ou 67.

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  • Les autres missionnaires de la miséricorde

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    Rien à voir avec le projet ici du pape François d’envoyer de par le monde des « missionnaires » ambulants de la miséricorde pontificale, chargés d’absoudre les péchés les plus graves (pédophilie cléricale, ordinations épiscopales illicites, viol du secret de la confession, sacrilège eucharistique, etc.) dont la remise est réservée au Saint-Siège.

    Il s’agit ici des missionnaires de la miséricorde divine fondés par l’abbé Fabrice Loiseau : nouant un dialogue fécond avec les musulmans, menant des évangélisations de plage, ces Missionnaires portent la Bonne nouvelle du Christ depuis dix ans déjà dans le diocèse de Fréjus-Toulon. L’abbé Loiseau en est persuadé : « On nous propose une société insultante vis-à-vis de tout ce qui est religieux. Il faut montrer que c'est la foi chrétienne qui nous permettra de vivre une véritable paix. ».Vu sur le site web de « Famille chrétienne » :

    JPSC

  • Eloge de la chasteté religieuse

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    Par un moine du monastère de La Garde (essaimage de l’abbaye Sainte Madeleine du Barroux): 

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