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Foi - Page 745

  • La radicalité du cardinal Sarah

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    Le cardinal guinéen, préfet de la Congrégation pour le culte divin, assume pleinement ses positions au risque de l’intransigeance, par fidélité au Christ qui nourrit sa profonde vie intérieure. Le correspondant du  journal « La Croix » à Rome a commenté hier son livre :

    DIEU OU RIEN.
    Entretien sur la foi
    Cardinal Robert Sarah avec Nicolas Diat,
    Éditions Fayard, 415 p., 21,90 €

    Pour ceux qui craindraient qu’un vide spirituel régnât au sein de la Curie romaine, le livre d’entretien avec le cardinal Robert Sarah les rassurera. Les plus de 400 pages d’interview menée par le spécialiste du Vatican, Nicolas Diat, permettent d’écouter un sage, pétri d’heures d’oraison, façonné par des jours de jeûne absolu et d’adoration, tout entier voué au Christ et à son Église. D’où le titre de l’ouvrage, tranchant comme l’épée :Dieu ou rien.

    Il résume la radicalité, qui habite tant le propos que le personnage de Robert Sarah. Celle d’abord qui ressort du parcours édifiant d’«un petit garçon d’un village pauvre», par lequel s’ouvre le livre. Le cardinal africain provient du fin fond de la Guinée, «du bout du monde» ou «des périphéries» pour reprendre une image bergoglienne. Il a été très marqué par des missionnaires français, les spiritains, qui ont évangélisé cette contrée reculée par le témoignage d’une foi que la croix du Christ n’effraie pas. Cet héritage sert de référence à travers tout le livre.

    Les parents de Robert Sarah aussi : «Ils sont vraiment le signe le plus profond de la présence de Dieu dans ma vie.» Ces cultivateurs n’ont pas hésité à laisser leur fils unique suivre sa vocation sacerdotale qui le conduisit loin de la case natale pour un séminaire en Côte d’Ivoire puis jusqu’à Nancy et au Sénégal.

    Ni l’éloignement familial, ni les heures au fond d’une cale d’un bateau pour Bingerville, ni les années lorraines sans pouvoir communiquer avec ses parents, ni encore les soubresauts politiques dans une Guinée se libérant de son colonisateur, n’auront raison de la vocation du jeune homme. Au bout de ce parcours du combattant, il sera le seul de ses compagnons de route à parvenir jusqu’à l’ordination, dans la cathédrale de Conakry, le 20 juillet 1969.

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  • Famille : déléguer des décisions aux conférences épiscopales est « anticatholique », selon le cardinal Müller

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    Le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi affirme que si les conférences épiscopales ont une autorité sur certains sujets, elles ne constituent pas un magistère sans le pape et sans la communion avec tous les évêques. Bref, pas d’échappatoire pour le pape François. Lu sur le site de « La Croix » :

    « Déléguer certaines décisions doctrinales ou disciplinaires sur le mariage ou la famille aux conférences épiscopales « est une idée absolument anticatholique », affirme le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF).

    Dans un entretien à paraître dans l’hebdomadaire français Famille chrétienne du 26 mars, le cardinal revient sur les débats houleux du Synode des évêques sur la famille en octobre dernier, et réaffirme l’indissolubilité du mariage chrétien.

    À la question de savoir si certaines décisions doctrinales ou disciplinaires sur le mariage et la famille pourraient être déléguées aux conférences épiscopales, le cardinal allemand répond que « c’est une idée absolument anticatholique qui ne respecte pas la catholicité de l’Église ».

    « Les conférences épiscopales ont une autorité sur certains sujets, reconnaît-il, mais ne constituent pas un magistère à côté du Magistère, sans le pape et sans la communion avec tous les évêques ».

    Au mois de décembre, la Conférence épiscopale allemande avait adopté « à une large majorité », le rapport final de leur groupe de travail sur l’accompagnement des divorcés remariés prévoyant leur accès « sous conditions » aux sacrements de l’Eucharistie et de la réconciliation.

    Les propos du cardinal Müller évoquent également la tentative du diocèse de Fribourg-en-Brisgau en Allemagne, avant le Synode d’octobre 2014, de prendre ses propres mesures concernant notamment l’accès à la communion des divorcés remariés. Le Vatican avait aussitôt demandé de ne pas lancer d’initiatives à même de créer la « confusion ».

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  • BXL, La Viale, vendredi 27 mars : Chemin de Croix avec le Groupe Alleluia

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  • A l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy (Liège), le vendredi 27 mars à 20h : Projection du film « M et le 3e secret »

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    « M et le 3e secret » est une enquête originale sur les apparitions attribuées à la Vierge Marie au cours des deux derniers siècles. Ce film documentaire est l’œuvre du journaliste d’investigation Pierre Barnérias (RTL, France2, France3) qui cherche à dégager le fil conducteur du message délivré par la Mère de Dieu. Il montre de très belles images et des témoignages émouvants. Deux artistes célèbres, André Dussollier et Hélène Segara, prêtent le concours de leurs voix aux commentaires. C’est un film à découvrir avec discernement, mais à découvrir certainement. Il sera présenté, en avant-première, sur grand écran le vendredi 27 mars prochain, à l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Entrée libre. Renseignements : tel 04.344.10.89. email : sursumcorda@skynet.be

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    La bande-annonce :

  • Les vingt ans d'Evangelium Vitae

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    Jean_Paul_II_-_1(1).jpgDe zenit.org :

    Evangelium Vitae, une feuille de route, claire, forte, concrète

    Entretien avec le P. Lelièvre pour les 20 ans de la publication de l'encyclique 

    « Une Lettre lumineuse, prophétique », « une feuille de route, claire, forte, concrète » : c'est en ces termes que le prêtre français Hubert Lelièvre salue l'encyclique Evangelium Vitae, du pape Jean Paul, 20 ans après sa publication (25 mars 1995).

    Le P. Lelièvre, fondateur de la Famille Missionnaire l'Evangile de la Vie est aussi délégué épiscopal à la famille, dans le diocèse d'Avignon. Il répond aux questions de Zenit, sur son engagement au service de la vie et de la famille.

    Zenit - L'encyclique Evangelium Vitae de saint Jean Paul II, souffle ses 20 bougies. Quels sentiments vous habitent à l'occasion de cet anniversaire ?

    P. Hubert Lelièvre - D'abord un sentiment d'une immense reconnaissance pour ce document dont Jean Paul II lui-même dira qu'il est le cœur du magistère de son pontificat (14.2.2000). Une Lettre lumineuse, prophétique. Saint Jean Paul II a vu de l'intérieur que le combat de la vie et de la famille était central pour l'Humanité d’aujourd’hui, avec une force particulière pour nos générations confrontées à la méta-tentation. Une tentation supérieure à celle du péché originel, autour des questions de la vie et de la famille. Jean Paul II, visionnaire au sens propre du terme, voyait bien le combat entre la Vérité et le nihilisme qui allait se dévoiler, se déchaîner de plus en plus, exprimée par l'apostasie silencieuse de la foi et le relativisme. Avec Humanae Vitae et l’Évangile de la Vie, nous avons les deux poumons pour la formation et l'engagement au service de la Vie. La colonne vertébrale étant la loi naturelle, donnée au Matin du monde, et inscrite dans la conscience de chaque personne humaine. Oui, immense reconnaissance à l’Église, ma Mère, de nous donner une feuille de route, claire, forte, concrète.

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  • « Celui qui fait la Vérité vient à la Lumière » (Jn 3, 21)

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    abbelepivain-203x300.jpgLu dans « Famille chrétienne » :

     Voici la méditation du vendredi 20 mars de la Neuvaine pour la France, écrite par l’Abbé Le Pivain.

    À l’entrée de la quinzaine de la Passion, nous nous préparons à méditer cette phrase de Jésus devant Pilate interloqué, qui dit tout sur le sens de sa mission, laquelle culmine dans l’offrande de sa vie : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la Vérité. » (Jn 18, 37) L’on pourrait multiplier les citations où Jésus soit se présente lui-même comme la Vérité, soit exhorte ses auditeurs à la vérité.

    Dans une vie humaine, dans celle d’une communauté humaine, la perte du sens de la Vérité est un handicap terrible, qui précède aussi bien la décadence morale que l’aveuglement spirituel. Ce qui signifie qu’il ne suffit pas de « moraliser » – à force de slogans – ou de « spiritualiser » – à coup de sentiments – pour endiguer ce mouvement. « Plein de grâce et de vérité » (Jn 1, 14) : c’est la mise en valeur du primat de la grâce comme de la vérité qui seule peut (re)donner accès au sens de Dieu, comme à celui de l’homme, révélé sur le visage du Verbe incarné. De là peut jaillir une culture chrétienne authentique, avec cette paisible joie missionnaire qui en est la marque caractéristique.

    Voici le dilemme auquel est aujourd’hui confronté l’Occident en général, notre pays, la France, en particulier, qui de ce point de vue garde une vocation particulière. Saint Jean-Paul II remarquait, dans sa Lettre aux familles, en 1994 : « Qui pourrait nier que notre époque est une époque de grave crise qui se manifeste en premier lieu sous la forme d’une profonde ‘crise de la vérité’ ? »

    Dans un petit livre lumineux, intitulé Scandaleuse vérité, le Cardinal Daniélou analysait les causes de cette désaffection pour la vérité – nous sommes en 1961, mais un demi-siècle plus tard, ce diagnostic n’a rien perdu de sa valeur, bien au contraire. Aujourd’hui, ce n’est pas seulement la vérité, mais l’existence même du concept de vérité qui dérange ; parler de vérité, ce serait aller contre la tolérance ou la liberté de conscience.

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  • Famille, mariage, synode : un entretien exclusif avec le cardinal Burke

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Le cardinal Raymond Burke nous a fait l'honneur de répondre longuement à une interview à propos de la famille, du mariage et du synode. Moments intenses où nous avons perçu aussi bien la préoccupation de ce prince de l'Eglise devant une situation de confusion et d'imprécision doctrinale qu'il a lui-même qualifiée d'« absurde », que la sérénité et la confiance d'un homme de foi, fort, comme l'est toute l'Eglise, de la promesse que les portes de l'enfer ne prévaudront pas.

    Une partie de l'interview – à peu près la moitié, vous la reconnaîtrez par sa justification plus large – a été accordée à la revue Monde & Vie, qui l'a publiée début février. Le reste est inédit, et vous est spécialement destiné, chers lecteurs de ce blog. N'hésitez pas à la diffuser en invitant vos contacts à suivre ce lien :

    http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2015/03/exclusif-un-entretien-inedit-avec-le.html

    que vous pouvez copier et coller. Merci à Jean-Marie Molitor, directeur de Monde & Vie, de m'avoir autorisée à mettre en ligne la partie de l'interview parue dans ses colonnes. Monde & Vie, c'est par , aussi bien pour s'abonner que pour acheter un numéro.

    L'entretien a été conduit en anglais, puis traduit en français par mes soins. Il est publié simultanément en langue anglaise sur LifeSiteNews. Les deux textes ont été « visés » par le cardinal Burke et reflètent donc exactement sa pensée dans sa langue maternelle comme en français, qu'il maîtrise parfaitement.

    Au cours des échanges en vue de cette double révision je me suis fait confirmer que le cardinal Burke n'a pas du tout annoncé, lors d'un entretien avec France 2 diffusé il y a plusieurs semaines, qu'il « résisterait face au pape François » si la règle sur le refus de la communion aux divorcés « remariés » devait être abandonnée, comme l'ont écrit de nombreux médias et blogs francophones. Le cardinal avait dit : « Je résisterai, je ne peux rien faire d'autre. » Le sens de son propos n'annonçait pas une quelconque désobéissance mais indiquait qu'il prendrait le seul chemin qu'il lui serait alors possible de prendre. Au demeurant, il terminait son propos en rappelant que « les forces du mal ne prévaudront pas ». – J.S.

    Lire l'entretien sur le blog de J. Smits

  • Une Journée des Missionnaires martyrs en l'honneur des 1062 missionnaires tués dans le monde entre 1980 et 2014

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    (fides.org) 1.062 Missionnaires tués de par le monde entre 1980 et 2014 à commémorer durant la Journée des Missionnaires martyrs

    Le 24 mars sera célébrée la « Journée de prière et de jeûne en mémoire des Missionnaires martyrs » promue par le Mouvement juvénile des Œuvres pontificales missionnaires, au jour anniversaire de l’assassinat de S.Exc Mgr Oscar Arnulfo Romero, Archevêque de San Salvador , qui sera béatifié le 23 mai prochain. L’initiative entend commémorer, par la prière et le jeûne, tous les missionnaires tués de par le monde et les opérateurs pastoraux qui ont versé leur sang pour rendre témoignage à l’Evangile .

    Selon les données en possession de l’Agence Fides, au cours de la décennie 1980-1989, 115 missionnaires ont perdu la vie de manière violente. Le récapitulatif des années 1990-2000 présente un total de 604 missionnaires tués. Le nombre est sensiblement plus élevé qu’au cours de la décennie précédente surtout suite au génocide rwandais , qui a fait au moins 248 victimes parmi le personnel ecclésiastique.Au cours de la période 2001-2014, le total des opérateurs pastoraux tués a été de 343. En 2014, ont été tués 26 opérateurs pastoraux, à savoir 17 prêtres, 1 religieux non prêtre, 6 religieuses, 1 séminariste et 1 laïc. Ces chiffres doivent cependant être pris en considération par défaut attendus qu’ils se réfèrent exclusivement aux cas certains et connus.

  • Funérailles : un évêque insiste sur la place du prêtre au centre des célébrations

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    Funérailles : les orientations de Mgr Moutel (source : Riposte catholique)

    Le 20 février, Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc, a publié de nouvelles orientations diocésaines sur les funérailles. Elles sont en ligne depuis le 10 mars sur le site internet du diocèse. Il rappelle la place - la première - que tient le prêtre, souvent mis à l’écart de ces célébrations, et l’importance de la messe, qui ne doit pas être systématiquement rendue impossible.

    « 1) La proposition de la foi

    L’Eglise répond à une demande humaine profonde. Elle ne saurait être un simple prestataire de service. Nous avons à entendre les demandes des familles mais pas au point de tout accepter. En effet, en célébrant les funérailles, l’Eglise annonce le mystère pascal du Christ et témoigne de la foi en la résurrection. Les funérailles et toute la pastorale qui les entoure sont un lieu privilégié de la proposition de la foi. Je vous invite donc à veiller à ce que les funérailles que nous célébrons soient chrétiennes, que le Christ mort et ressuscité y soit célébré, que la Parole de Dieu y soit proclamée, que l’espérance chrétienne soit annoncée et que tous les rites prévus par le Rituel soient mis en œuvre. A ne pas le faire, nous trahirions notre mission et nous provoquerions de la déception, tant chez les familles qui demandent les rites de l’Eglise que parmi les participants.

    2) La place du ministère ordonné

    Il arrive encore que la place des ministres ordonnés (prêtres et diacres) soit mise en question, dans la célébration des funérailles, sous prétexte d’égalité. C’est oublier que les ministres ordonnés signifient et transmettent le don du Christ mort et ressuscité. Par ailleurs, c’est l’Eglise qui célèbre les funérailles, l’Eglise dans toutes ses composantes. Il nous faut donc envisager la place des fidèles laïcs et des ministres ordonnés sans exclure les uns ou les autres. Dans toute célébration liturgique, la place du ministre ordonné est toujours première ; cela ne veut pas dire qu’elle soit exclusive.

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  • La Belgique, ce n’est pas le Pérou

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    Lu sur le blog « salon beige » :

    "Nous sommes un Pérou qui défend la vie, le mariage et la famille" :

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    Ce sont les paroles de l’ archevêque de Lima et Primat du Pérou, le cardinal Juan Luis Cipriani, qui a également annoncé une participation supérieure au demi million de personnes à la grande Marche pour la Vie qui a eu lieu samedi.


    Il est à noter qu'au Pérou, "le droit à la vie depuis la conception est protégé par la Constitution, le Code civil, le Code de l’enfance et de l’adolescence et la Convention américaine relative aux droits de l’homme. Et le 25 mars prochain, sera célébrée la Journée de l’enfant à naître, conformément à la loi." 

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    Philippe Carhon

     Ref. Nous sommes un Pérou qui défend la vie, le mariage et la famille

    Mgr Cipriani a été ordonné dans la société sacerdotale de la Sainte-Croix (prêtres de l'Opus Dei) en 1977.et il a obtenu son doctorat en théologie à l'Université de Navarre.

    JPSC

  • Mais que faisait donc Bernard-Henri Levy à Notre-Dame en ce premier dimanche de carême 2012 ?

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    Lu sur lefigaro.fr :

    Véronique Lévy sur le chemin de la croix

    La sœur cadette de l'écrivain Bernard-Henri Lévy publie un livre dans lequel elle raconte sa conversion au catholicisme. Récit d'un parcours hors du commun.

    En ce premier dimanche de carême de l'année 2012, la nef de Notre-Dame de Paris est pleine à craquer. Une cérémonie présidée par Mgr Vingt-Trois rassemble les adultes qui seront baptisés quarante jours plus tard, dans la nuit de Pâques. Soudain, dans l'assistance, on s'avise de la présence de Bernard-Henri Lévy. Que fait-il là, dans les rangées réservées aux familles des catéchumènes? Des tweets fusent, vite relayés. C'est ainsi que se répand l'incroyable nouvelle: Véronique Lévy, la sœur d'une des figures de la communauté juive française, s'est convertie au catholicisme.

    Lorsqu'elle annonça à son frère qu'elle allait être baptisée, «BHL» perçut tout de suite que ce n'était pas une nouvelle lubie de sa petite sœur, de plus de vingt ans sa cadette, que personne, dans leur famille, ne prenait au sérieux. «À l'assurance et à l'intensité avec laquelle elle parlait, j'ai compris que ce n'était pas un enfantillage mais une authentique expérience intérieure, dit-il. J'ai été très vite impressionné aussi par son degré de connaissance en théologie chrétienne mais aussi juive, dont elle ne savait pourtant rien avant.» Bernard, comme l'appellent ses proches, est bouleversé. Impressionné d'abord par la transformation de Véronique: elle était fragile, instable ; il constate qu'une force nouvelle l'anime et s'en réjouit. Mais une part de lui-même est attristée par cette conversion: «Qu'en auraient pensé nos parents? Pendant son baptême, je songeais que cet événement les aurait désolés. C'est une rupture comme il ne s'en était sans doute jamais produit dans cette lignée multimillénaire des Lévy, confie-t-il. J'avais aussi le sentiment d'avoir échoué à transmettre quelque chose à cette petite sœur qui pourrait être ma fille.»

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  • Naples : le sang de saint Janvier s'est liquéfié à moitié lors de la visite du pape

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    téléchargement.jpgLu sur aleteia.org (italien) :

    Le sang s’est liquéfié, oui, mais à moitié. « Signe, a dit le Cardinal Sepe aux prêtres et aux religieux, parmi lesquels – exceptionnellement – les sœurs cloîtrées de Naples, rassemblés dans la cathédrale pour rencontrer François- que saint Janvier aime le pape qui est napolitain comme nous. »

    François, en souriant, a fait remarquer que, si le sang s’est liquéfié à moitié, "cela veut dire qu’il nous aime à moitié et que nous devons faire davantage pour nous convertir. Priez pour moi".

    Le prodige ne s’était jamais produit en présence d'un pontife. Il n'y a eu que le précédent – d’ailleurs controversé – du miracle se renouvelant pour Pie IX fuyant Rome en 1848 chassé par les troupes de Mazzini. Il ne s'est pas produit avec Jean Paul II, qui était arrivé à Naples le 21 octobre 1979 ni même avec Benoît XVI, qui avait visité la ville à la même date, le 21 octobre, mais en 2007.

    Le pape est entré à la cathédrale, où sont conservées les ampoules avec les précieuses reliques, à 15 heures, à l’heure malgré l’intense journée napolitaine au cours de laquelle il y a d’abord eu la prière dans le sanctuaire de Pompéi, puis la rencontre avec les gens de la périphérie de Scampia, la messe sur la place du Plébiscite et le déjeuner avec les prisonniers de Poggioreale.

    Le miracle de la liquéfaction est attendu, outre pour la fête de san Gennaro, le 19 septembre (date du martyre), à deux autres moments de l'année : le samedi précédant le premier dimanche de mai et le 16 décembre. A ces circonstances habituelles s’ajoutent les occasions auxquelles les ampoules avec la précieuse relique sont sortis du coffre-fort dans lequel elles sont conservées pour conjurer la menace de catastrophes naturelles ou pour la visite de certains personnages importants, comme celle du pape François.

    Si la liquéfaction ne se produit pas dans les occasions ordinaires, cela est considéré comme un mauvais présage. C'est arrivé, par exemple, en mai 1973, quand Naples a été frappée par une épidémie de choléra, et en septembre 1980, alors que, deux mois plus tard, se produisait le séisme en Irpinia.

    Prenant la parole au pied levé, après avoir remis le texte du discours au Cardinal Sepe, François a repris certains thèmes dont il a parlé à plusieurs reprises durant les deux années de son pontificat. En particulier, il a réinsisté sur la nécessité de l'esprit de pauvreté pour tous et a dit non aux prêtres affairistes. "Il y a tant de scandales dans l'Eglise, a déploré le pape, et il y a un tel manque de liberté à l’égard de l'argent!".