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Foi - Page 745

  • L’identité du prêtre

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    HOMELIE donnée par Mgr AILLET en la CATHEDRALE de CHARTRES pour les Ordinations Sacerdotales de la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre, district de France. Le 28 Juin 2014:

  • Des bienfaits de l'institution

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    220px-ThierryDominique_Humbrecht.jpgLes scandales qui, dans l’Église, impliquent des fondateurs connus de communautés religieuses peuvent légitimement déstabiliser. Il n’est pas inutile de réfléchir aux causes de tels scandales, et notamment au contexte trop laxiste des années 70 et bien prendre en compte combien l’institution ecclésiale est nécessaire pour structurer et orienter les jeunes communautés.
    Une réflexion du P. Thierry-Dominique Humbrecht dans le n° 261 (juillet-août 2014) du mensuel « La Nef » (extrait) :

    Les années qui suivirent Vatican II furent celles d’une crise qui affecta l’institution. L’Église se vit contestée par ceux qui continuaient néanmoins à vivre d’elle, semant le trouble partout et poursuivant bourgeoisement leur marche au pouvoir culturel. D’innombrables lieux de formation intellectuelle et spirituelle fermèrent par autodestruction, sous les applaudissements des uns et l’aveuglement des autres.

    Dans les années 70, des prêtres ou des laïcs, dotés de fortes personnalités, réagirent et cherchèrent à sauver ce qui pouvait l’être. Certains fondèrent des communautés, qui virent affluer des centaines de jeunes en recherche de radicalité et de ferveur. La vitalité de ces communautés finit par s’imposer, et permit ainsi un certain renouveau. Tout cela avec l’accord de Rome, mais comme en marge des institutions locales, qui souvent comprenaient mal leurs objectifs, pour des raisons diverses de distance, entre idées, réseaux et géographie.

    Malgré les apparences, alors qu’il s’agissait pour ces jeunes fondations de sauver le sens de l’institution, c’est l’institution qui leur a cependant doublement fait défaut, à leur naissance et pendant leur croissance, obligées qu’elles étaient de se développer un pied dehors et un pied dedans. L’écosystème de l’Église leur a manqué, vivificateur, régulateur et facteur de pluralité. Les plus opposés à  cette époque soixante-huitarde, laquelle bradait toute forme d’autorité et d’institution, continuaient à dépendre d’elle sans le savoir. Ils reproduisaient à l’envers le déficit des normes, au moment où ils s’en réclamaient.

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  • Pourquoi le pape François s’intéresse-t-il au Japon ?

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    Sur le blog « Chiesa » de Sandro Magister (extraits) :

    japon-martyrs-Nagasaki-mpi.jpg (…) Après la Corée, le Sri Lanka et les Philippines, un autre pays d’Asie est déjà en train de se préparer à recevoir la visite du pape : le Japon (…).

    Cette information a été donnée par une personnalité japonaise qui fait certainement autorité : Kagefumi Ueno, ambassadeur près le Saint-Siège de 2006 à 2010 et actuellement professeur de civilisations et de cultures à la Kyorin University de Tokyo. Il a publié en 2011 un ouvrage consacré au Vatican, dans lequel celui-ci est perçu avec le regard d’un observateur culturellement très éloigné, d'orientation bouddhiste-shintoïste, mais vivement intéressé (…).

    Le Japon est une destination dont Jorge Mario Bergoglio rêve depuis l’époque où il était un jeune jésuite. Il a raconté lui-même qu’il avait ardemment souhaité, lorsqu’il était novice, se rendre en mission dans ce pays.

    Entre la Compagnie de Jésus et le Japon, il existe un lien très fort. Deux de ses trois derniers supérieurs généraux ont vécu au Japon pendant de nombreuses années : Pedro Arrupe et l'actuel préposé général, Adolfo Nicolás. Et ce sont les jésuites qui dirigent la prestigieuse Sophia University de Tokyo. Le Japon a également été une destination longtemps rêvée pour une autre célébrité de la Compagnie, le cardinal Carlo Maria Martini (…).

    Mais le fait pour lequel Bergoglio, y compris depuis qu’il est pape, a manifesté le plus d’admiration, et cela à plusieurs reprises, c’est la survivance miraculeuse de la foi catholique au Japon pendant la période de deux cents ans, aux XVIIe et XVIIIe siècles, où la présence de missionnaires et de prêtres avait été totalement anéantie par les persécutions (photo) : (...) il n’y avait pas de prêtres. Et qui avait fait tout cela ? Les simples baptisés !”.

    Le pape François est convaincu que "cette histoire peut nous apprendre beaucoup de choses" et que le christianisme peut enfin trouver au Japon un terrain fertile, bien que les grands efforts réalisés au cours des dernières décennies par la Compagnie de Jésus et par d’autres n’aient, jusqu’à présent, produit qu’un très petit nombre de conversions (…).

    Dans sa note publiée par "The Japan News", Kagefumi Ueno affirme qu’il existe au moins trois domaines dans lesquels le Japon et le Saint-Siège sont sur la même longueur d’onde.

    Le premier est l’action en faveur de la paix, compte tenu, notamment, du fait que le Japon – écrit-il – "est doté de la constitution la plus pacifiste du monde" (bien que celle-ci soit en cours de modification et que l’on annonce qu’elle inclura le concept de "défense collective", autrement dit la possibilité d’intervenir non seulement pour faire face à une offensive directe, mais également pour soutenir des alliés soumis à une attaque).

    Il existe également entre eux une communauté de vues "en ce qui concerne des questions globales telles que la pauvreté, les minorités, les droits de l’homme, le désarmement, la dénucléarisation, l'environnement, la corruption, la légalité, le terrorisme, etc.".

    Par ailleurs le Saint-Siège et le Japon partagent aussi une même "culture de la diplomatie" qui les conduit à prendre des positions parfois différentes de celles qui prédominent en Occident, par exemple lorsqu’ils établissent des relations cordiales avec l'Iran, pays dont le clergé musulman et l’Église catholique "entretiennent traditionnellement de bonnes relations".

    En général – écrit Ueno – le Japon comme le Vatican "adoptent une attitude plutôt prudente et modérée à propos de certaines questions délicates et ils s’abstiennent de prendre des décisions impulsives ou d’utiliser des termes non équivoques. L’un comme l’autre, ils se sentent à l’aise dans la culture des nuances et de l'ambiguïté".

     Ref. Pour son troisième voyage en Asie François ira au Japon.  Que penserait  exactement saint Francois-Xavier du point de vue exprimé par M. Ueno ? JPSC.

  • L'abbaye de Triors cherche de l'aide pour construire une hôtellerie

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    batiments_abbaye_triors.jpgHaut-lieu de la liturgie célébrée en latin et en grégorien, cette fille de l’abbaye de Fontgombault est aujourd’hui à l’étroit dans ses murs. Lu sur le site du « Salon beige » :

    Fondée en 1984 par Fontgombault dans un château du XVIII° s. avec 14 fondateurs, l'abbaye compte maintenant 40 moines. À l'église construite il y a 20 ans avec des bâtiments annexes il faut ajouter maintenant l'hôtellerie.

    Jusqu'ici les hôtes étaient reçus dans des cellules prévues pour les moines. La communauté en a maintenant besoin. De plus ces chambres ne sont pas aux normes de sécurité pour recevoir le public extérieur que sont les hôtes aux yeux de la loi. Le projet éloigne légèrement l'hôtellerie après la porterie, en un arc de cercle enrobant le parvis de l'église. Outre le logement des hôtes, l'hôtellerie comportera des parloirs, un local pour groupes (scouts), une salle de conférence, un oratoire.

    Ce projet rejoint aussi et d'abord le point de vue de la doctrine monastique. S. Benoît prévoit la réception des hôtes, attirés par la paix de Dieu. Mais ceux-ci ne doivent pas devenir une menace pour la clôture des moines : leur recherche de Dieu seul implique un éloignement absolu des distractions ; leur séparation n'est pas un luxe inutile, elle fonde leur vocation : S. Benoît accueille ses hôtes avec grande charité, mais non sans prudence.

    Quinze siècles après lui, ses monastères continuent d'attirer les âmes fatiguées par le bruit et les secousses de la vie. Notre temps de grande communication connaît en même temps de grands isolements et de lourdes solitudes ; le silence du monastère peut toucher en profondeur et avec douceur les hôtes. Triors fait partie de la famille monastique issue de Solesmes (Dom Guéranger), avec le cachet marial donné par les abbés de Fontgombault. À Triors cette dimension apostolique de la vie retirée et contemplative s'appuie en outre sur Marthe Robin (+ 1981). Le monastère doit avoir son rôle dans la nouvelle évangélisation prescrite par les papes récents.

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  • Des précisions sur le sort de Meriam Yahya

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    Lu sur Zenit.org :

    Soudan : Meriam dans l'attente de nouveaux papiers

    Réfugiée, avec ses enfants et son mari à l'ambassade des Etats-Unis

    Meriam Yahya Ibrahim Ishag, soudanaise catholique, condamnée à mort pour présumée apostasie de l'islam, emprisonnée, puis innocentée en appel et libérée le 23 juin et de nouveau arrêtée le lendemain, au moment où elle voulait quitter le pays, s'est confiée à CNN.

    La jeune femme, médecin, âgée de 27 ans, est actuellement réfugiée à l’ambassade américaine à Khartoum dans l’attente d’un passeport soudanais, en compagnie de son mari et de ses deux enfants: Martin, 21 mois, et Maya, née le 27 mai dernier, alors que sa mère était en prison.

    Meriam a dû accoucher enchaînée, ce qui n'a pas été sans dommage pour l'enfant : « Ma fille est handicapée parce qu’on m’a obligé à accoucher avec mes chaînes », raconte-t-elle.

    Elle ajoute: « Je n’avais pas de menottes mais j’avais des chaînes aux jambes. Je n’arrivais pas à ouvrir les jambes et les femmes ont alors dû me lever de la table. Je n’ai pas accouché allongée sur la table et ma fille a souffert… elle aura peut-être besoin d’un soutien pour marcher ».

    A la douleur physique de la femme enceinte, à la peur de ne jamais voir grandir ses enfants, au sentiment de rancœur pour avoir été condamnée injustement, se sont ajoutées les insultes des autres détenus et la pression psychologique des imams qui, ponctuellement, étaient envoyés dans sa cellule pour la convaincre de renier le christianisme, raconte la jeune femme.

    « Les femmes en prison m’insultaient », poursuit-elle, expliquant que les musulmanes et les gardiens la sommaient de « ne pas manger la nourriture des infidèles ».

    Née d'un père musulman, qui l'a abandonnée quand elle était encore enfant et éduquée par une mère chrétienne orthodoxe, d'Ethiopie, Meriam est devenue catholique et elle a épousé un chrétien du Soudan du Sud: « J’ai toujours été chrétienne, je n’aurais jamais pu être musulmane », affirme-t-elle.

    Épuisée par ces événements, la jeune femme confier qu'elle vit encore dans l’angoisse de retourner derrière les barreaux, accusée d’avoir utilisé de faux papiers pour rejoindre les États-Unis, des papiers pourtant « approuvés par l’ambassadeur du Soudan du Sud », précise-t-elle.

    Meriam ne cache pas son désarroi : « Maintenant ils protestent contre moi dans la rue. Je n’arrive même plus à décider ce qu'il faut faire. Je voudrais m’en aller et en même temps je ne voudrais pas. Mais je suis obligée de m’en aller. »

  • Des livres pour vos vacances

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    Voici la liste des livres « coup de cœur » que les Padre (padreblog.fr) vous recommandent d’emporter avec vous cet été. La lecture et la prière sont les deux lieux essentiels du renouvellement : n’oublions pas l’un ET l’autre !

    Ne manquez pas des ouvrages sortis cette année

    L’Eglise n’a pas dit son dernier mot du Père Matthieu ROUGE. Pour comprendre que le christianisme n’a pas fini de ré-enchanter le monde et pour sortir du déclinisme ambiant (Robert Laffont, 2014, 258 pages, 19.5 €).

    Le roman de Saint Louis de Philippe de VILLIERS. L’épopée d’un roi de France et père de famille, qui a su allier politique et sainteté. Sous la plume de l’auteur, on expérimente le rayonnement et la sainteté de celui dont on célèbre cette année le 800ème anniversaire de la naissance (Albin Michel, 2013, 504 pages, 22 €).

    Le prodigieux mystère de la joie du Père Matthieu DAUCHEZ. Un Padre au cœur de l’enfer, qui se laisse instruire par des miséreux qui ne possèdent rien mais qui ont tout (Artège, 2014, 160 pages, 15 €).

    Chrétiens en danger de Marc FROMAGER. Le christianisme est de loin la religion la plus persécutée dans le monde. Mais les raisons d’espérer sont nombreuses ! Un ouvrage pour redécouvrir la chance que nous avons de prier et de célébrer en paix (Les Béatitudes, 2013, 189 pages, 14 €).

    Aimer en vérité de l’abbé Pierre-Hervé GROSJEAN. On ne présente plus cet ouvrage que tous les jeunes entre 15 et 22 ans devraient avoir lu (Artège, 2014, 150 pages, 11 €). Pour les plus grands, L’Amour, une affaire sacrée, une sacrée affaire du Père Michel-Marie ZANOTTI-SORKINE explique également, avec flamboyance et vérité, comment s’aimer et s’aimer bien (Le Rocher, 2014, 120 pages, 12 €).

    Les Veilleurs, enquête sur une résistance de Henrik LINDELL. L’ouvrage qui présente l’un des plus beaux fruits des mouvements sociétaux de l’année passée (Salvator, 2014, 139 pages, 14.90 €).

    Redécouvrez des grands classiques et des chefs d’oeuvre

    Le Maître de la terre, la crise des derniers temps de Robert Hugh BENSON. Un roman visionnaire, écrit en 1907. Une réflexion très actuelle sur les inévitables dérives d’un monde qui veut se construire sans Dieu (Téqui, 1993, 420 pages, 15 €). (Voir ICI, ndB)

    Mémoire et identité de JEAN-PAUL II. Le livre testament du Pape, publié à peine trois mois avant sa mort. Sous un ton très personnel, celui qui a été canonisé cette année décrit la mort d’un Occident qui perd sa mémoire et ne sait plus définir son identité. Un véritable bréviaire pour une Europe désincarnée (Flammarion, 2005, 250 pages, 17 €).

    Terre des hommes d’Antoine de SAINT-EXUPERY. Un petit livre superbement écrit, tout en caresses et en légèreté, sur le dos des nuages. Un sublime morceau de littérature française qui offre des réponses à une question essentielle : qu’est-ce qui permet de devenir vraiment un homme ? (Le texte est téléchargeable sur Internet ou chez Folio).

    Augustin ou le maître est là de Joseph MALEGUE. Le « Proust catholique » des années 1930, écrivain lu avec ferveur par Paul VI comme le conteur de l’histoire de l’âme et par le pape François comme le grand romancier moderne des « classes moyennes de la sainteté ». Un magnifique roman d’une confondante actualité sur la crise religieuse des sociétés d’abondance (Le Cerf, 2014, 832 pages, 30 €).

    (liste de l’été 2013; liste de l’été 2012; liste de l’été 2011)

  • JMJ 2016 : publication du logo et de la prière

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    WYD_KRAKOW_2016_logo-255x276.jpgLe logo et la prière de la Journée mondiale de la jeunesse 2016

    (VIS) A Cracovie (Pologne), le Cardinal Archevêque Stanislaw Dziwisz a présenté le logo et la prière de la XXXI Journée mondiale de la jeunesse (2016). Le logo, qui illustre le thème choisi (Bienheureux les miséricordieux parce qu'ils trouverons la miséricorde), consiste en une croix stylisée sur un fond évoquant la carte de la Pologne et indiquant la position de Cracovie. La flamme qui en sort et flanque la croix symbolise la Divine Miséricorde, tandis que les couleurs bleu, rouge et jaune sont celles des armes de la ville. Le motif a été élaboré par la jeune artiste Monika Rybczynska lors de la canonisation de Jean-Paul II, en signe de reconnaissance personnelle. Quant à la prière officielle, elle s'articule en trois parties: L'humanité et la jeunesse plus particulièrement s'en remettent à la Divine Miséricorde, requête au Seigneur de la grâce d'avoir une âme miséricordieuse, demande d'intercession de la Sainte Vierge et de saint Jean-Paul II, le patron des JMJ:

    ''Dieu, Père miséricordieux,

    qui as révélé ton amour

    dans ton Fils Jésus-Christ,

    et l’as répandu sur nous

    dans l’Esprit Saint Consolateur,

    nous te confions aujourd’hui

    le destin du monde

    et de chaque homme.

    Nous te confions en particulier

    les jeunes de toutes les langues, peuples et nations.

    Guide-les et protège-les le long des sentiers périlleux de la vie

    et donne-leur la grâce de récolter de nombreux fruits

    de l’expérience de la Journée mondiale de la jeunesse de Cracovie.

    Père Céleste,

    rends-nous témoins de ta miséricorde.

    Apprends-nous à annoncer la foi aux hésitants,

    l’espérance aux découragés,

    l’amour aux indifférents,

    le pardon à ceux qui ont fait du mal

    et la joie aux malheureux.

    Fais que l’étincelle de l’amour miséricordieux

    que tu as allumée en nous

    devienne un feu qui transforme les cœurs

    et renouvelle la face de la terre.

    Marie, Mère de Miséricorde, prie pour nous.

    Saint Jean-Paul II, prie pour nous".

  • Mission: "montrer plutôt que démontrer" (Mgr Brouwet, évêque de Tarbes et de Lourdes)

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    Les catholiques des Hautes-Pyrénées sont invitées à vivre une année axée sur la mission. Vendredi 27 juin 2014, à la maison diocésaine Saint-Paul, ils ont participé à une soirée d'envoi en mission, présidée par Mgr Nicolas Brouwet, évêque du diocèse de Tarbes et Lourdes. Cette vidéo présente l'intégralité de l'intervention donnée par Mgr Brouwet devant une assistance d'un demi-millier de personnes. Une vidéo du site internet http://www.catholique65.fr

    JPSC

  • La Revue « Vérité & Espérance-Pâque Nouvelle » fait peau neuve

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    V&E nouvelle mise en page161.jpg

    La Revue trimestrielle Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle éditée par l’association « Sursum Corda » (responsable de l’église du Saint-Sacrement à Liège) fait peau neuve. Elle prend désormais l’allure d’un vrai magazine, pour mieux  servir l’information et la formation chrétiennes qui constituent son objet social. Tirée à 4.000 exemplaires dans cette mise en page renouvelée, elle reste fidèle à la ligne éditoriale qui est la sienne. Au sommaire de ce numéro de juin 214 :

    SOMMAIRE n° 91 (2e trimestre 2014)  

    V&E 162.jpg

    Comment conjuguer justice et miséricorde ?

    Rwanda : le pays où Dieu pleure peut-être encore

    Pas de « barnum » pour la canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II

    Qu’est-ce que le fondamentalisme ?

    La JOC belge n’est plus ni ouvrière, ni chrétienne

    Diocèse de Liège : retour sur le « miracle » de la Vierge de Jalhay

    Vendredi-Saint à Liège : la religion s’affiche

    Qui veut torpiller le P. Zanotti-Sorkine et la Fraternité des Saints-Apôtres ?

    Famille chrétienne ? A Liège, une conférence du président du Conseil pontifical pour la famille

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    Pain et Trinité : la quatrième demande du Pater

    Les sept dons de l’Esprit ou l’Échelle intérieure

    Le rôle de la famille dans l’expansion du christianisme  


    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège 

     

  • Célébrer les 500 ans de la naissance de sainte Thérèse d'Avila

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    image001 (1).jpgCommuniqué de la Famille thérésienne :

    2014-2015 : 500 ans de la naissance de sainte Thérèse d’Avila 

    Madame, Monsieur, Chers amis et amies, 

    A partir d’octobre 2014, les différentes branches de la famille thérésienne s’apprêtent à célébrer les 500 ans de la naissance de sainte Thérèse d’Avila. Pendant un an, le carmel de Bruxelles, les Carmélites de saint Joseph à Bruxelles et l’Institution Thérésienne vous ouvriront leurs portes, pour redécouvrir ensemble la vie et les invitations de cette femme exceptionnelle, qui a laissé une œuvre écrite prodigieuse pour aider les baptisés à marcher et à travailler au service de l’évangile, bonne nouvelle de l’amour de Dieu pour tous. 

    Sainte Thérèse : 1515-1582 

    Jeune femme brillante et aimée de ses proches, Teresa Sánchez de Cepeda Dávila y Ahumada entre à l’âge de 20 ans au monastère de l’Incarnation d’Avila. Elle y prend le nom de Thérèse de Jésus et découvre dans la prière silencieuse (l’oraison) le lieu de l’amitié et de l’intimité avec le Christ. 

    Passionnément désireuse de partager son expérience et de la mettre au service de l’Église, elle s’engage dans la fondation de Carmels réformés(1) pour suivre de plus près le Christ dans la prière, la pauvreté et la simplicité d’une vie fraternelle. 

    Son milieu social de juifs convertis et ennoblis explique son ouverture d’esprit, son univers relationnel, sa bonne formation, son goût de la lecture. Elle a laissé une œuvre écrite prodigieuse (traités de spiritualité, œuvres mystiques, poèmes, ordonnances, etc) pour aider les baptisés à marcher et à travailler au service de l’évangile, bonne nouvelle de l’amour de Dieu pour tous. 

    En pratique d’octobre 2014 à 2015, la famille thérésienne vous proposera de nombreux rendez-vous pour découvrir toute la portée spirituelle et culturelle de sainte Thérèse d’Avila à Bruxelles et en Brabant wallon : lectures, spectacles, expositions, veillées de prière ou tables de discussions offriront l’occasion au grand public de rencontrer celle qui marqua durablement son époque, et ceux et celles qui aujourd’hui vivent de la richesse de son héritage. 

    En voici un bref aperçu :

    - Le 15 octobre 2014 : Ouverture de l'année : A l'écoute de Thérèse Stop ! Thérèse non stop : Lecture continue d'extraits de l'œuvre de Ste Thérèse d'Avila ponctuée de moments de musique. A l’église du Finistère, Bruxelles. Eucharistie à midi, et arts scéniques le soir. 

    - Durant le temps de l'Avent, en matinée : Lecture commentée de l'évangile de Marc en miroir avec l'expérience de Thérèse d'Avila. Au Carmel de Lausanne, à Saint-Gilles. 

    - Durant le temps du Carême, en soirée : Prier avec Ste Thérèse d'Avila. Un parcours de prière dans la vie guidé avec des textes de l'Écriture et des écrits de Ste Thérèse d'Avila. A Bruxelles et Louvain-la-Neuve. 

    - Teresa, je voudrais te dire... Spectacle de théâtre mis en scène par Dominique Davin, de l'Argile Théâtre, à partir du livre « Chère Thérèse », de Claude Plettner, paru chez Bayard en 2011. A Bruxelles et Louvain-la-Neuve, en mars. 

    - Octobre 2015 (dates et lieux à préciser): Veillée de prière et Colloque : « Le judaïsme et l’islam ont laissé des traces dans la vie et l’œuvre de Sainte Thérèse? Sa mystique pourrait-elle faire avancer le dialogue interreligieux? Peut-elle apporter une réponse à la recherche de sens de nos contemporains? » A Bruxelles, au centre I.T.O.U.CH. 

    Dans un dossier proposé par l’équipe d’organisation, vous pourrez en apprendre davantage sur la vie de sainte Thérèse, sur la vie de ceux et celles qui la suivent aujourd’hui (religieux et laïcs), et connaître le détail des activités dont l’agenda ne cesse de s’étoffer !  

    Ces renseignements vous seront proposés fin août-début septembre. 

    Merci d’avance de bien vouloir leur réserver un bon accueil ! 

    Renseignements complémentaires : familletheresienne500@gmail.com

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    (1) L’Ordre du carmel existe depuis la fin du XIIème siècle ; certains font même remonter ses racines à l’expérience érémitique des Pères du désert. 

  • Quand le Père Daniel-Ange interpelle les évêques de France

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    Le père Daniel-Ange, prêtre, professeur de théologie, fondateur de l'école d'évangélisation Jeunesse-Lumière, et écrivain, vient de publier une tribune adressée aux évêques de France, publiée sur de nombreux sites et blogs:

    Lire la mise au point du Père Daniel Ange

    Nous, pasteurs, prêtres, évêques, petits bergers d’un peuple confié à nos cœurs de pères, serons-nous interpellés par les questions que nous pose paisiblement et non sans humour, cette nouvelle génération baptismale ?

    Étrange : Vous ne cessez de pousser vos fidèles à s’engager résolument en politique, à être actifs dans la société, à s’immerger dans les combats du monde, à s’investir dans la construction d’un monde plus juste et fraternel, à se responsabiliser dans l’actualité [1].Et voici des jeunes adultes par centaines de mille, prenant à bras le corps les conséquences d’un projet prométhéen de révolutionner l’humanité, allant jusqu’à se présenter aux élections secouant le monde politique. Et devant une réponse aussi massive à vos appels, vous n’en exulteriez pas de reconnaissance ?

    Vous ne cessez de lancer des appels — parfois désespérés — aux jeunes, à leur créativité, générosité, dévouement. Et voilà des jeunes par milliers se donnant sans compter, se dévouant jour et nuit, ne calculant ni leur temps, ni leurs forces, ni leurs sous [2]. Et vous feriez la fine bouche ? « Ah ! Mais ce n’est pas à ce genre de jeunes et d’actions que nous pensions ». Vous ne cessez d’appeler à évangéliser tous azimuts, de crier l’Évangile par la parole et par l’action. Et voici la plus fantastique des évangélisations. L’Évangile de la vie, de l’amour, de la famille, et de leur indicible beauté, clamé à tout vent, répercuté dans les grands médias, posant la question à une multitude. Et vous vous posez toutes sortes de questions sur leurs motivations, leur financement, leurs intentions.

    Vous ne cessez de nous pousser à sortir de nos chapelles et cocons douillets, pour partir vers les banlieues de l’Église. Et voici un gigantesque courant débordant de loin l’Église, mobilisant des gens qui ne mettent jamais les pieds dans une église et, à travers les media, réveillant le simple bon sens humain d’une multitude de non-croyants. Et au lieu d’en exulter, vous semblez vous inquiéter de ces débordements incontrôlables.Vous nous exhortez inlassablement à nous ouvrir aux pauvres, marginaux, faibles, vulnérables. Et voici tout un peuple qui a compris que les plus pauvres, faibles, vulnérables, sont les tout-petits à qui la vie est arrachée, les enfants qu’on déstabilise et scandalise en les a- ou dé-sexualisant. Et qui sont prêts à se battre pour les protéger, les sauver. Et vos cœurs paternels n’en seraient pas émus ?

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  • L'Eglise à l'heure d'internet

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    Lu sur J+V, le site des acteurs de la pastorale des jeunes et des vocations (France) :

    L’Eglise à l’heure d’internet : les enjeux et perspectives, avec Antonio Spadaro s.j.

    Jeudi 19 juin 2014, la conférence des évêques de France accueillait Antonio Spadaro s.j., directeur de la Civilta Cattolica, sur le thème « L’Eglise à l’heure d’internet : enjeux et perspectives théologiques et ecclésiologiques ».

    Si internet modifie nos modes de vie et de pensée, il ne peut rester sans impact sur la manière de vivre et de penser le christianisme. Que devient l’Eglise dans ce nouveau contexte numérique ? Le p. Antonio Spadaro a réalisé les entretiens avec le pape François parus dans les revues jésuites en septembre 2013.

    Professeur à la Grégorienne à Rome, il est actuellement l’un de ceux qui réfléchissent le plus aux enjeux théologiques, ecclésiologiques et anthropologiques d’internet.

    Il  est intervenu à de nombreuses reprises sur ce sujet en Italie. Il a récemment publié Cyberthéologie, penser le christianisme à l’heure d’internet, sorti en français aux éditions Lessius en mars 2014. Il travaille aussi avec le Conseil pontifical pour les communications sociales et plusieurs Eglises locales sur ces sujets.

    En France mi-juin pour la rencontre annuelle des directeurs de revues jésuites de tous les pays, l’idée a germé avec François Euvé, sj, rédacteur en chef de la revue Etudes et des acteurs internet de la Conférence des Evêques de France, de profiter de sa venue en France pour organiser cette rencontre d’échanges et réflexions.

    Voici ce que nous avons retenu de ces échanges :

    Dans un premier temps, considérons la manière dont internet et les nouvelles technologies ont modifié notre vie quotidienne.

    Internet, au cœur de notre quotidien

    Aujourd’hui, c’est un fait, internet et les nouvelles technologies font partie de notre vie quotidienne. Quand nous prenons le train, l’avion, etc., nous nous déplaçons, nous voyageons ou communiquons grâce aux nouvelles technologies.

    Internet nous permet de rester en relation avec d’autres au-delà des frontières de l’espace et du temps. C’est un espace de vie qui prolonge le monde physique. En aucun cas, cet espace est un monde « parallèle », en dehors de notre vie « réelle ». Ce que nous y vivons est bien réel : les mots que j’échange avec les uns et les autres, ce que je partage, les informations que je cherche… C’est une autre dimension bien tangible de ma vie. Arrêtons de parler de monde « virtuel » ou d’ « outil » !
    Est-ce que je dis en parlant de ma maison, « j’utilise ma maison » ? Non, c’est mon lieu de vie. Internet n’est pas tant un outil qu’un lieu de vie !

    En opposant le numérique du monde physique, on fait des jeunes des ‘schizophrènes’ qui pensent que le numérique n’engage pas et que l’on peut faire n’importe quoi ... C’est terrible au niveau éducatif !

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