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Foi - Page 747

  • Famille chrétienne : 3 minutes en vérité avec le cardinal Sarah

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    JPSC

  • Saint Héribert de Cologne (16 mars)

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    Saint-Héribert (source)

    Heribert-of-Cologne.jpg(...) Saint Héribert fut à la fois un grand homme d'État, chancelier de l'empire germanique, et un éminent pontife, archevêque de Cologne.

    Héribert naquit vers l'an 970; il était fils du comte Hugo de Worms. Ses études commencées à l'école du chapitre de cette ville, se continuèrent à l'abbaye de Gorze, près de Metz, où il surpassa les moines par l'étendue de son savoir, ses connaissances théologiques et sa profonde piété. A son retour, l'évêque de Worms le nomma prévôt de la cathédrale, l'ordonna prêtre et le fit entrer dans la chancellerie royale, où convergeaient toutes les activités politiques et administratives de l'empire.

    Le jeune clerc n'aurait pu recevoir une meilleure formation diplomatique, mais son séjour à la chancellerie devait en plus avoir une importance décisive sur le cours de sa vie, car c'est là qu'il fut remarqué et apprécié par l'empereur Othon III. Celui-ci en fit, en 993, son chancelier pour les affaires d'Italie, pays compris dans le saint empire romain germanique, et son conseiller intime, son compagnon inséparable. Il voulut aussi lui confier l'évêché de Wurzbourg, mais Héribert se désista en faveur de son frère Henri.

    Héribert devait la ferveur royale à son service désintéressé pour l'État Il n'aspirait pas, comme la plupart des nobles de l'entourage impérial, à étendre les possessions de son lignage. Demeurant toujours dans le voisinage d'Othon, il s'appliquait à déjouer les plans irréfléchis de l'impétueux et inexpérimenté monarque, comme inversement de favoriser toutes ses bonnes dispositions et ses actes généreux de dévotion, Il l'accompagna dans ses deux premières expéditions à Rome, assista à son couronnement en 996 et participa activement à plusieurs conciles. Il influença efficacement l'élection de deux papes pieux et capables, Grégoire V et Sylvestre II.

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  • La joie d'être aimé; un parcours dans la Bible

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    9782740318829.jpg

    La joie d'être aimé
    (Parcourir ensemble la Bible, tome 1)
    Auteur : Père Charles Mallard
    chez TÉQUI (20/02/2015)
    64 pages - 7€15

    La première Parole de Dieu est celle de l'amour, la première étape de la foi est donc la joie d'être aimé, quand nous entrons dans la reconnaissance de l'œuvre et de l'action de Dieu.
    Laissons-nous guider par la Parole biblique, en prenant le temps d'écouter les textes, de les goûter, de les ruminer, de les méditer et de les prier.

    N'hésitons pas à provoquer des petits groupes pour échanger. Les autres projetteront une autre lumière pour faire entendre d'autres résonances. Souvent, Dieu nous parle à travers ceux qui nous accompagnent. 

    L'auteur

    FICHIER_LIE_A_892.jpgLe père Charles Mallard, curé au Mourillon (Toulon), est aussi professeur au séminaire de La Castille. Passionné par la transmission de la foi, il propose un chemin de découverte de la Bible sur un rythme de 4 trimestres :
    1. La joie d'être aimé - 2. Aimer pour avancer - 3. Le choix d'aimer - 4. Aimer toujours plus

    Il accompagne ses lecteurs chaque mois dans une page du magazine Église de Fréjus-Toulon et répond à leurs questions dans le cadre de son émission de formation chrétienne (bimensuelle) sur RCF.
     

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  • Synode sur la famille : le pape dénonce des "attentes démesurées"

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    Synode pour la famille : le pape constate des "attentes démesurées"

    Interview à une télévision mexicaine (Zenit.org - Marina Droujinina)

    “Je crois qu’il y a des attentes démesurées“, explique le pape à propos du synode pour la famille, dans une interview accordée cette semaine, deux ans après son élection, à une chaîne de télévision mexicaine. Le pape François a abordé plusieurs sujets de la vie ecclésiale, mais aussi les thèmes de l’actualité.

    Synode : des attentes démesurées

    A une question sur le synode pour la famille : “Je crois qu’il y a des attentes démesurées“, répond le pontife sans détour sur la possibilité de la communion pour les catholiques divorcés et remariés ou sur l’approbation du monde des personnes homosexuelles.

    En donnant la communion  aux personnes divorcées remariées “on ne résout rien“,  explique le pape: “Ce que l’Église veut, dit-il, c’est que tu t’intègres à la vie de l’Église“. Pour ceux qui disent “non, moi je veux communier et c’est tout“ la communion n’est qu’une “cocarde“, qu’un “titre honorifique“, estime le pape.

    Aujourd’hui, l’Église doit “affronter“ différents points, continue le pape, “la préparation au mariage, l’accompagnement de ceux qui vivent en concubinage, (…) de ceux qui se sont remariés, de ceux qui se préparent à recevoir le sacrement du mariage“. Le pape croit que de nombreux mariages “ne sont pas préparés“ et que des mariages “sociaux“ “sont nuls“, “par manque de foi“.

    Conversion au sommet

    Le pape François souhaite une véritable “conversion des cœurs“ au sommet de l’Église.

    Avec toute sa franchise le pape juge que  la curie romaine est “la dernière cour qui reste en Europe“, tandis que les autres se sont “démocratisées“. Le pontife revient sur son discours de décembre 2014 devant les responsables de la curie romaine dans laquelle il a énuméré les 15 « maladies curiales ». Aujourd’hui, il ajoute une seizième maladie de “ceux qui n’ont pas le courage de critiquer en face“. Il faut “que les choses sortent“, dit-il. Le pape souhaite que ses collaborateurs aient “le courage de ne pas se taire“ s’ils ne sont pas d’accord avec lui.

  • Du 23 au 25 mai : un chapitre belge au 33e Pèlerinage à Chartres

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    Chartres 2015 affiche1 _fr_ (1).jpgLe 33e pèlerinage de Notre-Dame de Paris vers Notre-Dame de Chartres aura lieu les 23 - 24 - 25 mai 2015 (week-end de Pentecôte).

    Cette année encore, le chapitre belge, jeune, dynamique et bilingue arpentera les routes de Chartres.  Nous partirons en car la nuit du vendredi 22 mai depuis Bruxelles et nous reviendrons la nuit du lundi 25 mai.

    Réservez d'ores-et-déjà votre week-end ! Les informations pratiques suivront prochainement et les inscriptions seront effectives à partir du 29 mars prochain.

    N'hésitez pas à nous contacter (parischartres.belgium@gmail.com) !

    Joseph Brion +32 475/64 69 77 (contact néerlandophone)

    Alix Muret +32 494/78 85 79 (contact francophone)

  • 2015-2016 : une Année Sainte extraordinaire sous le signe de la Miséricorde

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    Le pape François annonce un "Jubilé de la Miséricorde"

    Le cadeau du pape à l'Eglise pour le 2e anniversaire de son pontificat

    (Zenit.org - Anita Bourdin)) - Le pape François annonce une Année Sainte extraordinaire de la Miséricorde, sous le signe de Vatican II, ce 13 mars 2015, dans la basilique de Saint-Pierre, où il a présidé une célébration pénitentielle dans le cadre des « 24 heures pour le Seigneur » et à l’occasion du deuxième anniversaire de son élection comme Successeur de Pierre.

    Le pape a précisé que ce Jubilé de la Miséricorde débutera par l’ouverture de la Porte Sainte à Saint-Pierre, à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre 2015, et qu’il s’achèvera le 20 novembre 2016 par la solennité du Christ Roi de l’Univers.

    Personne n'est exclu de la miséricorde

    "Personne n'est exclu de la miséricorde de Dieu", a martelé le pape François dans son homélie de cette célébration pénitentielle.

    Il venait de faire des recommandations aux confesseurs et aux fidèles qui se confessent, le 12 mars, également sous le signe de la miséricorde: la confession ne doit pas être une "torture"! C'est alors qu'il a annoncé ce Jubilé, sous les applaudissements de l'assemblée. 

    "Dieu pardonne tout et toujours, ne nous lassons jamais de demander son pardon", a insisté le pape.

    Il a confié l'organisation de cette année au Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation.

    Au début de l’année, le pape avait dit : « Ce temps est le temps de la Miséricorde. C’est important, pour les fidèles laïcs de la vivre et de l’apporter dans les différents milieux de la société. En avant! »

    Les « 24 heures pour le Seigneur » proposées par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, promeut dans le monde entier une ouverture extraordinaire des églises pour inviter à la célébration du sacrement de la réconciliation.

    C'est dans ce cadre que le pape a présidé la célébration pénitentielle et, comme l'an dernier, le 28 mars, avant d'entendre lui-même les confessions, il s'est approché d'un confessionnal pour se confesser.

    Thème et ouverture

    Le thème de cette année est tiré de la lettre de saint Paul aux Ephésiens : "Dieu, riche en miséricorde" (Ep. 2,4).

    L’ouverture du prochain Jubilé se fera à l’occasion du cinquantième anniversaire de la clôture du Concile oecuménique Vatican II, en 1965, ce qui lui confère une signification particulière.

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  • Les bienfaits de la patience (saint Cyprien)

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    Saint Cyprien : Les bienfaits de la patience (source)

    Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr 
    Les Bienfaits de la patience, 15-16 ; SC 291 (trad. cf SC p. 221) 

    « Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant » (Mt 5, 39)

          « Supportez-vous les uns les autres dans l'amour, faisant tout ce qui est en votre pouvoir pour garder l'unité de l'esprit dans le lien de la paix » (Ep 4,2). Il n'est pas possible de maintenir l'unité ni la paix si les frères ne s'encouragent pas les uns les autres par le soutien mutuel, en gardant le lien de la bonne entente grâce à la patience...

         Pardonner à ton frère qui commet des fautes à ton égard non seulement soixante-dix fois sept fois, mais absolument toutes ses fautes, aimer tes ennemis, prier pour tes adversaires et tes persécuteurs (Mt 5,39.44; 18,22) -- comment y arriver si l'on n'est pas ferme dans la patience et la bienveillance ? C'est ce que nous voyons chez Étienne... : loin de demander la vengeance, il a demandé le pardon pour ses bourreaux en disant : «Seigneur, ne leur compte pas ce péché » (Ac 7,60). Voilà ce qu'a fait le premier martyr du Christ..., qui s'est fait non seulement prédicateur de la Passion du Seigneur mais imitateur de sa très patiente douceur. 

         Que dire de la colère, de la discorde, de la rivalité ? Elles n'ont pas de place chez un chrétien. La patience doit habiter son cœur ; on n'y trouvera alors aucun de ces maux... L'apôtre Paul nous en avertit : « Ne contristez pas le Saint Esprit de Dieu... : faites disparaître de votre vie tout ce qui est amertume, emportement, colère, éclats de voix ou insultes » (Ep 4,30-31). Si le chrétien s'échappe aux égarements et aux assauts de notre nature déchue, comme à une mer en furie, s'il s'établit dans le port du Christ, dans la paix et le calme, il ne doit admettre en son cœur ni colère ni discorde. Il ne lui est pas permis de rendre le mal pour le mal (Rm 12,17), ni de concevoir de la haine.

  • L'Eglise orthodoxe russe déterminée à combattre le blasphème en Europe

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    L’Église orthodoxe russe combattra le blasphème en Europe (source)

    Après avoir lancé début mars le moteur de recherche orthodoxe Roublev, l'Église orthodoxe russe a annoncé qu'elle élargissait sa présence au sein du Conseil de l'Europe en créant à Strasbourg une sorte d’ONG chargé de protéger les croyants contre les cas de blasphème.

    La représentation de l’Église orthodoxe russe auprès du Conseil de l’Europe a annoncé le 10 mars l’ouverture du « Centre de suivi des droits et libertés des chrétiens orthodoxes en Europe ». L’organisme examinera les cas concrets de violation des droits des croyants et recueillera des informations sur le respect des droits des orthodoxes dans les 47 pays membres du Conseil de l’Europe. Il s’agit notamment des cas de « profanation des lieux de culte, d’oppression des prêtres, d’outrage envers les signes religieux et de performances blasphématoires ».

    Le Centre de suivi a déjà lancé un portail en anglais, orthodoxrights.org, dont la page principale stipule que « les orthodoxes sont les plus vulnérables devant l'intolérance, la discrimination et même la violence émanant des partisans matérialistes des « nouvelles mœurs », des groupes religieux agressifs et des partisans de la laïcité ». Sur ce site seront publiés des rapports annuels sur la violation des droits des orthodoxes en Europe. 

    Source : Kommersant

  • Les chrétiens plus persécutés aujourd'hui qu'ils ne le furent jamais

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    9782845636521-650x1024.jpgDe Jean-Marie Duhamel sur le site de La Voix du Nord :

    «Les chrétiens sont davantage persécutés que sous l’empire romain»

    « Le Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde » (XO Éditions) dresse un constat effarant : celui d’une persécution qui touche, à travers le monde, 150 à 200 millions de catholiques, protestants, orthodoxes.

    Bagdad, 31 octobre 2010 : des islamistes ouvrent le feu dans la cathédrale Notre-Dame du Sauveur, abattant deux prêtres et 58 fidèles. Du million et demi de chrétiens qui vivaient en Irak en 1991, il en resterait aujourd’hui moins de 150 000. Dans les territoires d’Irak et de Syrie contrôlés par l’État islamique, ils ont le choix entre la conversion forcée ou l’exil quand ils ne sont pas égorgés. Ainsi des quinze chrétiens assyriens exécutés il y a quelques jours par les jihadistes qui détiennent plusieurs centaines d’otages. En 2008 dans l’État d’Orissa en Inde, une série de pogroms antichrétiens fait 500 morts, des milliers de blessés, 50 000 sans-abri. Quelques exemples parmi des centaines, des situations de violences extrêmes auxquelles sont confrontés les chrétiens dans le monde. Les récits sont aussi effrayants en Birmanie, au Nigeria ou en Corée du Nord et l’actualité du Proche-Orient le rappelle chaque jour.

    C’est un livre essentiel que viennent de publier les éditions XO, un ouvrage collectif codirigé par trois sommités, le Français Jean-Michel di Falco (évêque de Gap et d’Embrun), le Britannique Timothy Radcliffe (maître général des Dominicains de 1992 à 2001) et l’Italien Andrea Riccardi (historien), la coordination étant assurée par Samuel Lieven, journaliste à La Croix (après plusieurs années à la rédaction de La Voix du Nord à Lille). Deux ans de travail ont été nécessaires pour mener à bien cet état des lieux de souffrances où, par-delà les récits, sont posées l’éventualité de la disparition des communautés chrétiennes d’Orient et la question de la liberté religieuse. Un livre « qui vient remplir un vide de connaissances » auquel ont été associés le Grand Imam de Bordeaux Tareq Oubrou et le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia. Lequel, lors de la présentation de l’ouvrage à Paris, en écho à Jean-Michel Di Falco assurant que « la persécution est aujourd’hui plus forte que du temps des Romains au Ier siècle », posa les termes de l’enjeu : « Qu’est-ce qui est de l’ordre de l’espérance ? Le précepte Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

    XO Éditions, 24,90 €.

  • Deux écrivains catholiques face à la modernité : Natalia Samnartin et Jean Manuel de Prada

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    De Philippe Maxence sur le site de l'Homme Nouveau :

    Rencontre avec deux écrivains : Natalia Samnartin et Jean Manuel de Prada

    Samedi dernier avait lieu à Madrid une rencontre littéraire de haut niveau entre deux romanciers catholiques : Natalia Sanmartin Fenollera et Juan Manuel de Prada. Réunis par le Conseil des études hispaniques Philippe II (Consejo de Estudios Hispánicos Felipe II), les deux écrivains ont échangé sous la houlette du professeur de droit constitutionnel Miguel Ayuso, avec la complicité de l’abbé José Ramon Garcia Gallardo.

    L’Homme Nouveau a publié en avril dernier (n° 1564) un entretien avec Natalia Sanmartin Fenollera à propos de son roman L’Éveil de mademoiselle Prim (Grasset). Un premier roman qui a rencontré un succès mondial et qui, tout en finesse, contient plusieurs niveaux de lecture que l’auteur s’est plu à expliquer samedi dernier, à Madrid.

    AVT_Natalia-Sanmartin-Fenollera_4932.jpegFace à la modernité

    Derrière la romance d’une histoire d’amour, Natalia Sanmartin Fenollera aborde, en fait, les thèmes de l’éducation, de la vie sociale, de la théologie, en faisant appel à un grand nombre d’auteurs anglo-saxons et en mettant en avant la voie de la beauté et de la contemplation. Elle n’a pas caché, devant ses auditeurs, que son héros, l’intelligente et très féminine mademoiselle Prim, lui a permis de lancer une « déclaration de guerre à la modernité ». Ce sont bien les bases de la civilisation occidentale qu’elle entend faire vivre et aimer dans ce roman que des critiques trop pressés (pour ne pas dire plus) n’ont absolument pas compris.

    À vrai dire, en voyant, ce soir-là, Natalia Sanmartin Fenollera expliquer sa démarche, défendre son roman, on reste étonné devant le contraste saisissant entre la force de ses convictions, la fermeté de son propos, l’aisance de son intervention et son aspect frêle, comme si cette jeune journaliste de la presse économique (groupe El País), qui n’hésite pas à réciter son bénédicité devant ses collègues incroyants, d’abord interloqués et finalement respectueux, s’était égarée sur un champ de bataille. Ce samedi, à Madrid, les yeux brillants d’intelligence, un large sourire aux lèvres, parlant avec passion et sans notes, Natalia Sanmartin Fenollera a laissé le rire prendre sa place aux milieux des combats.

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  • Florence Arthaud : "mon idole, c'est Jésus"

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    "Je vais donc rejoindre le ciel. Ce ciel peuplé de milliard d'étoiles, de galaxies inconnues, d'amour, de bonheur et d'éternité." (source)

    «Il y aura une cérémonie religieuse à Paris, parce que Florence était très croyante. Ensuite, les proches et la famille suivront ses dernières volontés. Elle avait souhaité être inhumée auprès de notre frère (Jean-Marie), aux îles de Lerins, dans le cimetière communal de l’île Sainte-Marguerite», a indiqué Hubert Arthaud. (source)

    Du site du journal La Croix (Céline Hoyeau) :

    L’hommage du P. Michel Jaouen, compagnon de route de Florence Arthaud

    Fondateur d’une association de réinsertion par la voile, le jésuite breton était « un copain de longue date » de la navigatrice

    « Aujourd’hui, elle est en paix, elle est heureuse. Mais je pense à ceux qui restent, à sa fille qui va se trouver très seule… » Navigateur lui aussi, le P. Michel Jaouen, jésuite breton de 94 ans, commente avec pudeur le décès de Florence Arthaud, survenu en Argentine lundi 9 mars dans un accident d’hélicoptère.

    « C’était une femme généreuse, très gentille. Quand on lui demandait un service, elle était toujours là », raconte-t-il. L’an dernier encore, la navigatrice installée à Marseille était venue donner des conseils de navigation aux élèves de la marine marchande qui valident leur formation théorique sur les grands voiliers de l’association fondée par ce prêtre originaire de l’île d’Ouessant : le Rara-Avis et le Bel-Espoir. Deux bateaux écoles destinés à la réinsertion de jeunes « paumés de la vie », qui accueillent depuis une quarantaine d’années délinquants, alcooliques ou drogués souhaitant « sortir de la galère ».

    « À QUI D’AUTRE PARLER DANS LES MOMENTS DIFFICILES À LA BARRE D’UN BATEAU ? »

    Tous deux étaient « copains de longue date », s’étant rencontrés « par les courses de bateaux », raconte le P. Jaouen, qui avait célébré en 2005 le mariage de cette femme au parcours tourmenté, avant qu’elle ne se sépare d’Éric Charpentier peu après. « On ne parlait pas souvent de la foi, elle l’avait et quand on l’a, on n’a pas besoin d’en parler ».

    Dans un entretien à la revue « La Protection des animaux » en septembre 2012, Florence Arthaud en avait dit un peu plus : « Je suis croyante et cela vaut mieux quand on navigue en solitaire… À qui d’autre parler dans les moments difficiles à la barre d’un bateau ? Je n’ai pas assez de courage ou de raison pour ne pas être croyante. Mon idole, c’est Jésus… »

  • Jean Vanier, fondateur de l'Arche, est le lauréat du prix Templeton 2015

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    Jean-Vanier.jpgJean Vanier, lauréat du prix Templeton 2015 (source : Radio Vatican)

    Jean Vanier, fondateur de l’Arche vient de recevoir, à Londres, le prix Templeton, qui honore chaque année une personnalité ayant contribué à promouvoir la dimension spirituelle de la vie. Humaniste, philosophe, théologien, ce canadien francophone a été récompensé pour sa découverte innovatrice sur le rôle central des personnes les plus vulnérables dans la création d’une société plus juste, inclusive et humaine. Ce prix déjà attribué à des personnalités telles que Mère Téresa, Desmond Tutu et le Dalaï Lama, est l’une des plus importantes distinctions honorifiques au monde, dont la valeur s'élève à près de 1.7 millions de dollars.

    Interrogé par Hélène Destombes Jean Vanier se réjouit de cette reconnaissance qui met en lumière son œuvre en faveur d’une culture de la rencontre et de la paix :

    C’est super parce que ça attire l’attention sur les personnes qui ont un handicap. Et ça, c’est important parce ce qui est particulier à l’Arche, comme à Foi et Lumière, c’est la révélation que des gens qui ont un handicap mental sont des gens supers. Ils n’ont pas développé leurs têtes mais ils ont des cœurs et il faut qu’on se souvienne, mais on oublie trop vite que des personnes avec un handicap étaient vues pendant longtemps, plus ou moins, comme une punition de Dieu, comme une honte, et ils étaient très vite enfermés dans de grandes institutions. Et on lit dans l’Évangile de Saint-Jean que les disciples en face d’un homme qui est né aveugle ont demandé à Jésus si c’est à cause de ses péchés ou le péché de ses parents qu’il est né ainsi. Donc, il y a une sorte de révolution. Nous, nous disons que loin d’être ceux qui sont punis par Dieu, ce sont eux qui peuvent nous conduire vers Dieu, qui peuvent nous conduire à devenir plus humains, plus ouverts, plus aimants. Alors, qu’il y ait un prix pour cela, ça aide les gens à dire « Tiens, il y a peut-être quelque chose là-dedans qu’il faut regarder d’un peu plus près ».

    Recevoir cette récompense, c’est en quelque sorte un encouragement à poursuivre, à travers l’Arche, votre œuvre d’insertion, de transmission des valeurs de paix et de tolérance

    Certainement. Il faut aussi continuer à œuvrer ensemble d’une façon interreligieuse et d’un point de vue œcuménique, de continuer et encourager les gens à rencontrer les personnes avec un handicap, non pas juste pour faire des choses pour eux mais entrer en relation et découvrir qu’ils peuvent nous aider à devenir plus libres, à faire tomber nos préjugés, à faire tomber les idées que nos sociétés et l’Église doivent être bâties sur des échelles. L’important, c’est que chacun découvre pour qu’entrer dans le corps mystique. le corps de l’Eglise, il faut devenir plus aimant.

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