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Foi - Page 748

  • Le manque de ferveur apostolique responsable de la crise des vocations

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    Extrait du message du pape François pour la journée missionnaire mondiale 2014 :

    « Le grand risque du monde d’aujourd’hui, avec son offre de consommation multiple et écrasante, est une tristesse individualiste qui vient du cœur bien installé et avare, de la recherche malade de plaisirs superficiels, de la conscience isolée » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 2). C’est pourquoi l’humanité a un grand besoin de puiser au salut apporté par le Christ. Les disciples sont ceux qui se laissent saisir toujours plus par l’amour de Jésus et marquer au feu de la passion pour le Royaume de Dieu, afin d’être porteurs de la joie de l’Évangile. Tous les disciples du Seigneur sont appelés à alimenter la joie de l’Évangélisation. Les Évêques, en tant que premiers responsables de l’annonce, ont le devoir de favoriser l’unité de l’Église locale dans l’engagement missionnaire, en tenant compte du fait que la joie de communiquer Jésus Christ s’exprime autant dans la préoccupation de l’annoncer dans les lieux les plus lointains que dans une constante sortie en direction des périphéries de leur propre territoire, où se trouve le plus grand nombre de personnes pauvres dans l’attente. 

    Dans de nombreuses régions, les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée commencent à manquer. Souvent, cela est dû à l’absence d’une ferveur apostolique contagieuse au sein des communautés, absence qui les rend pauvres en enthousiasme et fait qu’elles ne sont pas attirantes. La joie de l’Évangile provient de la rencontre avec le Christ et du partage avec les pauvres. J’encourage donc les communautés paroissiales, les associations et les groupes à vivre une vie fraternelle intense, fondée sur l’amour de Jésus et attentive aux besoins des plus défavorisés. Là où il y a la joie, la ferveur, le désir de porter le Christ aux autres, jaillissent d’authentiques vocations. Parmi celles-ci, les vocations laïques à la mission ne doivent pas être oubliées. Désormais, la conscience de l’identité et de la mission des fidèles laïcs dans l’Eglise s’est accrue, tout comme la conscience qu’ils sont appelés à jouer un rôle toujours plus important dans la diffusion de l’Évangile. C’est pourquoi il est important qu’ils soient formés de manière adéquate, en vue d’une action apostolique efficace. 

  • Aider une Europe fatiguée à retrouver ses racines

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    (VIS) Ce dimanche 15 juin après-midi, le Saint-Père s'est rendu dans le quartier romain du Trastevere pour y rencontrer la Communauté de Sant'Egidio. Il a parlé de la prière qui "préserve l'homme anonyme de la ville des tentations que nous pouvons aussi avoir: le protagonisme par lequel tout tourne autour de soi, l'indifférence, la victimisation: La prière, a-t-il dit, "est la première oeuvre de votre communauté et consiste à écouter la Parole de Dieu, ce pain qui nous donne la force, qui nous fait aller de l'avant,...Celui qui regarde le Seigneur voit les autres. Vous aussi, vous avez appris à voir les autres, en particulier les plus pauvres. Je vous souhaite de vivre ce qu'a dit M.Riccardi, qu'entre vous se confonde celui qui aide et celui qui est aidé. Une attention qui cesse lentement d'être attention pour devenir rencontre, embrassade... Qui est le protagoniste? Tous les deux ou, mieux encore, l'embrassade". Puis il s'est réjouit d'apercevoir de nombreuses personnes âgées et a rappelé l'importance de l'alliance entre jeunes et personnes âgées dans laquelle tous reçoivent et donnent. "Un peuple qui ne prend pas soin des plus âgés,...des jeunes, est un peuple sans avenir, un peuple sans espérance parce que les jeunes, les enfants, les jeunes gens, et les personnes âgées font avancer l'histoire...en leur donnant la mémoire. Mais quand une société perd la mémoire, elle est finie".

    Le Pape a aussi parlé de la culture du rebut dont l'Europe souffre actuellement. "Une Europe fatiguée...qui ne sait pas quoi faire". "Nous devons l'aider à rajeunir, à trouver ses racines. C'est vrai, elle a renié ses racines. Mais nous devons l'aider à les retrouver". On commence à changer la société par ses pauvres et ses personnes âgées, des pauvres qu'aujourd'hui "malheureusement une économie spéculative rend encore plus pauvres, les privant de l'essentiel comme la maison et le travail. C'est inacceptable! Qui vit la solidarité ne peut l'accepter et doit agir. Ce mot solidarité, nombreux sont ceux qui veulent l'enlever du dictionnaire parce que dans une certaine culture, il est considéré comme un gros mot. Non, c'est une parole chrétienne".

    Le Pape a encouragé tous ceux qui collaborent avec la communauté dans les autres pays à être des amis de Dieu, des pauvres et de la paix "parce que celui qui vit ainsi trouvera bénédiction dans sa vie et sera bénédiction pour les autres". Avant de conclure, le Pape a rappelé le besoin de prière et de dialogue, ce dernier à partir de sa propre identité. "Continuez sur cette route faite de prière, de pauvres et de paix. En avançant ainsi, vous aidez à faire grandir la compassion au coeur de la société, ce qui est une vraie révolution, celle de la compassion et de la tendresse, et à faire grandir l'amitié au lieu des fantômes de l'inimitié et de l'indifférence".

  • De la participation à la liturgie

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    Invitée par nous à la célébration de la Fête-Dieu qui se déroulera samedi prochain en l'église du Saint-Sacrement à Liège et qui sera célébrée par le nouvel évêque selon le missel de saint Jean XXIII (donc antérieur à la réforme liturgique de 1970), une personne revendiquant la qualité de "théologien" nous a adressé ce reproche :

    "Comme il n'est pas difficile de s'en aperçevoir, cette "liturgie" (de leitos et ergon : l'activité du peuple) ne laisse aucune place à la participation de l'assemblée qui contemplera, comme dans un théâtre, les comportements pré-conciliaires de prêtres plus proches de la prêtrise réalisée autrefois dans l'ancien temple de Jérusalem et dans les temples païens."

    Nous lui avons adressé cette réponse :

    Il ne me semble pas que la liturgie catholique soit née au lendemain du concile Vatican II, ni qu’on n’ait jamais rien compris au sens de l’institution eucharistique avant celui-ci. 

    Vous évoquez l’aspect participatif comme un acquis de la réforme liturgique de 1970. Rétrospectivement, je n’en suis pas si sûr.

    Le terme de participatio actuosa sur lequel on insiste aujourd’hui est malheureusement pris très souvent dans le sens extérieur et superficiel d'une activité nécessaire, généralisée, comme s'il fallait que le plus grand nombre des personnes, et le plus souvent possible, soit manifestement actives.

    Mais, comme l’a justement fait remarquer Benoît XVI,  il faut d'abord établir ce qu'est l' actio centrale à laquelle tous les membres de la communauté sont censés prendre part : c’est l'oratio - la Prière eucharistique, le Canon -  qui est actio au sens le plus élevé. C’est l’oratio qui ouvre l'espace à l'actio de Dieu.

    On oublie aussi, ajoute-t-il, que le concile place dans  l'actuosa participatio le silence, qui favorise une participation vraiment profonde, personnelle, nous permettant d'écouter intérieurement la parole du Seigneur.  « Le silence, cheminement en commun vers l'homme intérieur, écrit le pape, est indispensable à une véritable participatio actuosa. »

    Et comment peut-on soutenir que le chant grégorien, même dans ses parties simplement écoutées par les fidèles, ou l’admirable messe à quatre voix extraite de la « selva spirituale » de Monteverdi que nous chanterons samedi  ne suscitent pas la prière ou le sens de l’adoration ?

    Sur toutes ces questions (et les autres) je me permets de vous renvoyer aux réponses faites par notre évêque à Christian Laporte et Paul Vaute, dans la Libre Belgique du 10 juillet 2013, à  la veille de sa consécration épiscopale :

    « Vous avez dit qu’il faut que les "clans" se parlent dans l’Eglise. L’unité dans la diversité, c’est le grand défi ? 

    « On s’est fort polarisé sur une vision gauche-droite ou progressistes-traditionnalistes. Aujourd’hui, on voit mieux qu’il n’y a pas de position idéale. Il y a des diversités qui sont quand même une richesse. 

    « C’est dans cet esprit que vous allez parfois célébrer la messe selon le rite préconciliaire à l’église du Saint-Sacrement à Liège ?

    « Oui. Il y a une richesse et une beauté dans le rite d’avant Vatican II qui méritent d’être valorisées. Il faut cesser les exclusions réciproques. »

    Je vous souhaite une excellente Fête-Dieu dans la foi qui nous unit : celle de la présence réelle de Jésus au cœur du mystère de la messe. Pour le reste, il peut y avoir plusieurs demeures dans la maison du même Père…

    JPSC

  • L'avènement du "christianisme athée"

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    Sur le site de l'Observatoire Sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, Falk van Gaver esquisse "le drame du christianisme athée" :

    « Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenus folles. »

    (Gilbert Keith Chesterton, Orthodoxie, 1908)

    « Ils nous ont fabriqué ainsi une foi vide, et finalement un Jésus athée, simple incarnation de l’homme. »

    (Olivier Clément, L’Autre soleil, 1972)

    « Lorsque, vers 1880, des professeurs français essayèrent de constituer une morale laïque, ils dirent à peu près ceci : Dieu est une hypothèse inutile et coûteuse, nous la supprimons, mais il est nécessaire cependant, pour qu’il y ait une morale, une société, un monde policé, que certaines valeurs soient prises au sérieux et considérées comme existant a priori ; il faut qu’il soit obligatoire a priori d’être honnête, de ne pas mentir, de ne pas battre sa femme, de faire des enfants, etc., etc… Nous allons donc faire un petit travail qui permettra de montrer que ces valeurs existent tout de même, inscrites dans un ciel intelligible, bien que, par ailleurs, Dieu n’existe pas. Autrement dit, et c’est, je crois, la tendance de tout ce qu’on appelle en France le radicalisme, rien ne sera changé si Dieu n’existe pas ; nous retrouverons les mêmes normes d’honnêteté, de progrès, d’humanisme, et nous aurons fait de Dieu une hypothèse périmée qui mourra tranquillement et d’elle-même. »

    (Jean-Paul Sartre, « L’existentialisme est un humanisme », 1945)

       Tout est dit, ou à peu près, de ce qu’est la modernité et de son intime paradoxe, sa contradiction fondatrice : une laïcisation de la religion, une sécularisation de la morale – et par là même un moralisme séculier -, bref, un christianisme athée.

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  • L’homélie de Mgr Marc Aillet à Notre-Dame de Chartres

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    6a00d83451619c69e201a3fd1b111d970b-800wi.jpgCette année encore, plus de dix mille personnes ont pris part au traditionnel pèlerinage de Pentecôte animé de Paris à Chartres par l’association « Notre-Dame de Chrétienté ». Le site « liberté politique » reproduit le texte  du sermon prononcé à Chartres par Mgr Marc Aillet lors de la messe de clôture. Durant son homélie, l'évêque de Bayonne a exhorté les fidèles à  s'engager en politique,"forme éminente de la charité… et de l’évangélisation" :

    Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen.

    Je veux d’abord remercier son excellence Mgr Michel Pansard, évêque de Chartres de m’accueillir ainsi que vous tous, dans sa belle cathédrale dédiée à la Vierge Marie. 

    Et c’est une grande joie pour moi de présider cette messe de clôture de votre beau pèlerinage, non seulement pour me plonger dans votre ferveur pleine de ces trois jours de prière, de réflexion et aussi d’effort, de pénitence même que vous venez confier à la Vierge Marie. Et aussi moi-même comme pèlerin, pour confier particulièrement à Notre Dame, mon diocèse, la consécration solennelle au Sacré Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie que j’ai accomplie avec de nombreux prêtres et fidèles hier en la fête de la Pentecôte.

    Ce n’est pas seulement une messe de clôture mais une messe d’envoi en mission, vous venez en effet de confier à la Vierge Marie qui vous accueille ici, ces trois jours de pèlerinage, ces trois journées de prière, de méditation, où vous vous êtes aussi délestés de tout ce qui vous encombre dans votre vie ordinaire pour recentrer votre existence sur Dieu.

    Magnifique démarche que vous accomplissez aujourd’hui où vous allez aussi confier à la Vierge Marie l’engagement que vous voulez prendre au terme de ce temps fort de votre vie chrétienne. En particulier votre engagement dans la cité, car c’est bien le thème de votre dernière journée de pèlerinage sous le patronage de saint Thomas More : ce grand homme d’État du XVIe siècle, laïc, qui voulut par une conscience éclairée par la foi « obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Ils sont nombreux encore aujourd’hui, ceux qui payent cher leur fidélité à la voix de leur conscience, à la voix de la Vérité, et nous voulons particulièrement ce soir les envelopper dans notre prière.

    "Une forme éminente de la charité"

    La politique, au sens noble du mot, si elle est recherche incessante d’un ordre social juste, si elle est orientée vers le bien commun, est une forme éminente de la charité, comme l’ont dit tous les papes récents jusqu’à notre pape régnant, le pape François.

    Je sais bien la défiance et le désamour pour la chose publique, pour la politique, qui gagne aujourd’hui un nombre croissant de nos concitoyens à cause de la tentation de l’intérêt et du pouvoir qui traverse sans cesse avec ces affaires notre vie politique en France. Et pourtant l’engagement politique fait partie intégrante de la mission des catholiques. La tâche qui vous est dévolue à vous particulièrement fidèles du Christ, laïcs, de l’animation chrétienne des réalités temporelles, de votre propre initiative et de façon autonome, comme le rappelle le concile Vatican II à la lumière de la foi et de l’enseignement de l’Eglise. Mais encore faut-il que cet engagement politique soit resitué par rapport à la primauté de Dieu dans la vie de l’homme.

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  • Quand Jean d'Ormesson confesse sa foi

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    Jean d'Ormesson: «Croire en Dieu, on aurait tort de s'en priver…»

    D'Etienne De Montety sur lefigaro.fr/livres

     «Je n'ai jamais été très pieux, mais face aux mystères de l'existence, j'ai toujours manifesté un sentiment d'étonnement », confie Jean d'Ormesson.

    INTERVIEW - Il publie un très personnel cantique de la Création.

    En 1980, Jean d'Ormesson écrivait Dieu, sa vie, son œuvre. En 2014, son panthéisme joyeux s'est transformé en action de grâces. Il publieComme un chant d'espérance: un court livre où l'écrivain fait part de son émerveillement et de sa stupéfaction face au mystère de l'univers. Il le fait avec brio, comme à son habitude. Commencé comme un court traité de cosmologie, le livre tourne vite à la quête de Dieu. Ce Dieu-là n'est pas celui qui régnait en maître chez ses grands-parents à Saint-Fargeau, il y a cent ans ; c'est une Personne plus insaisissable et plus riche à la fois: l'auteur des beautés de la Création, et celui qui donne la vie et la joie. Et ce Dieu, Jean d'Ormesson l'avoue, l'émeut chaque jour davantage.

    À quand remonte votre intérêt pour Dieu?

    Mon livre traite de Dieu, non pas parce que je vieillis, mais parce que ce sujet m'intéresse depuis longtemps. J'ai été élevé dans la religion catholique. Généralement, quand les gens disent ça, c'est pour mieux s'en démarquer. Ce n'est pas mon propos. Je ne suis jamais allé au catéchisme, hormis quelques mois au cours Bossuet, c'est ma mère qui m'a transmis la foi. Enfant, j'ai lu et relu l'Histoire sainte. Je revois mon père, qui était un catholique de gauche, me disant: est-ce bien vrai, tout ça? Sa remarque m'ouvrit un abîme de perplexité. Je n'ai jamais été très pieux, mais face aux mystères de l'existence, j'ai toujours manifesté un sentiment d'étonnement. Je suis étonné d'être en vie, je n'en reviens pas que le soleil se lève le matin ; je suis stupéfait d'écouter l'andante du Concerto 21 de Mozart. L'éternité, le temps, l'histoire me remplissent d'étonnement

    Lire la suite sur le figaro.fr

    Comme un chant d'espérance, de Jean d'Ormesson, Éditions Héloïse d'Ormesson, 160 p., 16 €.

  • Belgicatho sur RCF-Liège

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    Voir ici : http://www.rcf.fr/radio/rcfliege/emission/derniere/181508

  • BXL, 22-27 juillet : "Dieu est ma force", 29ème session du Renouveau Charismatique

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    accédez aux informations et conditions d'inscription en cliquant sur l'image

  • Liège : Fêter Dieu avec Monseigneur Delville le samedi 21 juin à 18h00 à l’église du Saint-Sacrement

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    église du saint-sacrement ostensoir.JPG 

     

    13_05_11_18-27-10_DxO-border.jpgLe 21 juin n’est pas seulement le jour de la fête de la musique et le premier jour de l’été. On commémore aussi,  cette année, le 750e anniversaire de l’extension d’une grande fête liégeoise à l’Église universelle : la Fête-Dieu

    A cette occasion, Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, célébrera une messe solennelle le samedi 21 juin à 18 heures, à l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy, 132, à Liège).

     

    La liturgie se fera dans la forme extraordinaire du rite romain etCopie de 13_05_11_18-02-12_01_DxO-border.jpg sera rehaussée par une prestation des voix féminines du Chœur grégorien de Paris et celle de l’Ensemble polyphonique Praeludium, une formation  issue du Chœur universitaire de Liège.

    Les participants auront aussi l’occasion d’admirer, après l’office, une exposition de pièces du Trésor de la Cathédrale de Liège sélectionnées pour illustrer le thème de la fête.

    Pour prendre connaissance du programme complet des manifestations du Triduum de la Fête-Dieu à Liège, cliquez ici : 

    Liège, 19-22 juin : Célébrons la Fête-Dieu

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  • Rome : Menaces sur la Commission Ecclesia Dei ? Mise à jour 11.06.2014

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    Quel sera le sort de la Commission « Ecclesia Dei » dans le cadre de la réforme de la curie romaine ? Cette question posée par l'article de « Riposte catholique » recensé ci-dessous nous paraît légitime, même si l'analyse n'engage que son auteur.

    C’est Jean-Paul II, en effet,  qui a voulu cette commission, pour gérer l’accueil des instituts traditionalistes refusant de suivre Mgr Lefèbvre et ses épigones dans la dissidence.

    C’était, à l’origine, un organe sui generis, ne se rattachant à aucun dicastère. Le motu proprio « Summorum Pontificum » de Benoît XVI libéralisant l’usage des rites antérieurs à la réforme liturgique postconciliaire a tracé un cadre pour son action, tout en ajoutant que le statut et les pouvoirs de la commission feraient l’objet de précisions ultérieures.

    La première mesure subséquente fut de la rattacher à la congrégation pour la doctrine de la foi (motu proprio "Ecclesiae unitate" du 8 juillet 2009) : Benoît XVI voulait lui faire jouer un rôle dans la gestion du dialogue doctrinal destiné à résorber la dissidence lefébvriste. La querelle des rites est, en effet, souvent emblématique d’un désaccord plus profond.

    Par ailleurs, les règles édictées par le motu proprio pour obtenir l’usage des rites antérieurs à Vatican II se heurta très vite à des querelles d’interprétation : le problème s’est alors posé, entre autres, de savoir  si la commission avait le pouvoir juridictionnel de les trancher, surtout lorsque les conflits mettent en cause des évêques, ce qui n’est pas rare.  Une instruction d’application du motu proprio (30 avril 2011) reconnut alors formellement un pouvoir canonique de nature judiciaire à la commission, dans les matières de son ressort : deuxième mesure.

    Mais, placée désormais sous la tutelle du préfet d’un imposant dicastère de la curie, la commission demeura fort discrète, prudente et guère pro-active, semble-t-il. Il en irait probablement de même, sinon pire, si on transférait cette instance de la doctrine de la foi aux rites où aux instituts religieux.

    Si l’on reconnaissait une vraie spécificité aux questions du ressort de cette commission, le mieux serait sans doute de lui restituer son autonomie initiale autour de la mise en œuvre de « Summorum Pontificum »  et de placer à sa tête une personnalité forte, en phase avec la sensibilité « traditionaliste ». Mais c’est peut-être beaucoup demander au pape François, dont les centres d’intérêt sont manifestement ailleurs.

    JPSC

    Pope-Francis--014.jpg« Le blogue américain Rorate Cæli publie un article choc intitulé : « Quel sera l’état de l’Église après le Pape François ? » de don Pio Pace, qui a été traduit par le blogue canadien Notions romaines.

    Don Pace y explique que le pontificat de François est moins novateur qu’on ne l’a cru au début. Les “gestes” multiples (chaussures noires, etc.) sont sans conséquence. Les déclarations doctrinales hasardeuses ne paraissent pas devoir déboucher à terme sur des effets institutionnels. Les nominations de François valent celles de Benoît, soit en bien, soit en médiocre. La réforme de la Curie sera forcément un pétard mouillé. Et pendant ce temps, la crise continue et s’amplifie.

    L’article demande : « Quoi après ce pontificat ? » Les cardinaux qui ont élu Bergoglio ne le connaissaient pas et beaucoup déchantent. Quand il démissionnera, ils chercheront la “sécurité” avec un pape plus solide du point de vue théologique, moins brouillon. Et ils seront forcés d’avoir plus de réalisme en cherchant un pape qui sera moins “vitrine” et plus en phase avec les problèmes dramatiques de l’Église.

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  • Liège, 19 juin : procession de la Fête-Dieu

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    Fête-Dieu : une procession événement à Liège !

    Le jeudi 19 juin 2014 est le jour de la Fête-Dieu, solennité du calendrier catholique qui honore la présence du Christ dans l'Eucharistie. Et cette année est toute particulière, car c’est le 750ème anniversaire de la bulle Transiturus (1264), par laquelle le pape Urbain IV étendit cette fête d’origine liégeoise à l'Église universelle. La Fête-Dieu fut, en effet, inspirée par deux Liégeoises –sainte Julienne de Cornillon et la bienheureuse Ève de Saint-Martin.

    Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, souhaite marquer l'événement, dans la ligne de ce que propose le pape François quand il demande aux chrétiens de sortir de leurs murs.

    Voilà pourquoi, après la messe de la Fête-Dieu, célébrée en la basilique Saint-Martin à 19h30, notre évêque renouera avec une tradition bien de chez nous, en présidant une procession du Saint-Sacrement dans les rues de la ville sous une forme modernisée et avec une sono adaptée. De nombreux invités de marque seront présents : Mgr Giancinto Berloco, Nonce apostolique, Mgr Frans Wiertz, évêque de Roermond (Pays-Bas), Mgr Albert Houssiau et Mgr Aloys Jousten, évêques émérites de Liège, ainsi qu’une importante délégation étrangère !

    La procession débutera vers 20h45 et sera rythmée par le son des trompes de chasse, hommage à saint Hubert, patron de la ville de Liège. Elle s’acheminera vers la Cathédrale où, après un temps de recueillement, sera servi un verre de l’amitié.

    Un car est prévu vers 22h30 pour reconduire les pèlerins vers Saint-Martin.

  • Verviers - Sainte-Julienne, 22 juin : célébration de la Fête-Dieu

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    La Chorale Sainte-Julienne

    dirigée par Margaret Todd

    vous invite à célébrer

    la Fête-Dieu

    en l’église Sainte-Julienne (Verviers)

    le dimanche 22 juin 2014 à 11H00

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    ​Au programme :

    • Kyrie et Gloria de la Missa Brevis de Benjamin Britten, avec la participation toute particulière des enfants de la chorale ;
    • « Laudamus Te » (à l’offertoire) extrait du Gloria de Vivaldi ; 
    • Sanctus, Benedictus et Agnus Dei de la Messe pour quatre voix de William Byrd ; 
    • ”O taste and see…” de  Vaughan Williams (XVIIe siècle)

    Apres la bénédiction solennelle du Saint-Sacrement, Margaret Todd jouera le Prélude et Fugue en si mineur du deuxième cahier des 48 préludes et fugues de Bach.  Cette interprétation clôturera le cycle du deuxième cahier qu’elle a joué pendant les six derniers mois.

    Après la célébration, un apéritif convivial sera offert à toute l’assemblée.