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Foi - Page 750

  • Des petits chiens et des petits chats plutôt que des enfants

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    Religion. Le pape ironise sur les couples qui préfèrent avoir des animaux plutôt que des enfants (source)

     

    Le pape François, au cours de la messe qu'il a célébrée lundi dans sa résidence de Sainte-Marthe, a ironisé sur les couples qui par choix n'ont pas eu d'enfants, leur préférant des animaux de compagnie, a rapporté Radio Vatican.

    Face à des couples célébrant leur 25e, 50e ou 60e anniversaire de mariage, le pape a évoqué les trois piliers d'un authentique mariage chrétien: la fidélité, la persévérance et la fécondité.

    "Ces couples qui ne veulent pas d'enfants (...) cette culture du bien-être économique qui, il y a dix ans, les a convaincus que "c'est mieux de ne pas avoir d'enfant". Comment c'est mieux !", a lancé Jorge Bergoglio dans son homélie.

    "Ah c'est sûr, a-t-il poursuivi avec ironie, ainsi, tu peux visiter le monde, partir en vacances, avoir une maison à la campagne, être tranquille... Et c'est sans doute mieux, plus commode, d'avoir un petit chien, deux chats...".

    "Ce n'est pas vrai ?", a-t-il demandé à la foule. Mais "à la fin, ces couples parviennent à la vieillesse, dans l'amertume de la méchante solitude".

    Or, ceci n'est pas "ce que Jésus a fait avec son Église: lui l'a rendue féconde", a-t-il affirmé.

    La "fidélité est comme une lumière sur le mariage, la fidélité de l'amour, toujours", a-t-il expliqué, ajoutant que la "vie conjugale devait être persévérante".

    Il le faut, "parce que sinon l'amour ne peut pas aller de l'avant (...) dans les moments heureux comme dans les moments difficiles, quand les problèmes arrivent: ceux avec les enfants, les problèmes économiques etc.", a-t-il ajouté.

    "Chaque matin, le mari et la femme se lèvent avec persévérance et portent vers l'avant leur famille", a conclu le pape argentin.

  • La bienheureuse Eve de Saint-Martin (4 juin)

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    La bienheureuse Eve de Liège, recluse à Saint-Martin

    source : http://www.reclusesmiss.org/mb/recluses/eve_de_liege.pdf

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    Il semble que la fête de cette bienheureuse soit célébrée le 14 mars dans le diocèse de Liège.

  • Le pape exprime ses attentes et formule ses mises en garde à l'égard du courant charismatique

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    Le Pape au Renouveau charismatique, pas un rappel à l'ordre mais des points d'attention (Radio Vatican - Audrey Radondy)

    Le Pape a prononcé un long discours où il a rendu hommage à son action, « à la diversité de ses charismes », tout en mettant en garde les membres contre certaines dérives : les luttes internes, une « excessive organisation » ou encore le fait de vouloir « contrôler la grâce de Dieu ».

    Ce discours peut avoir des tonalités de rappel à l’ordre, mais en prenant un peu de recul on peut au contraire en sentir le souffle. C’est ce qu’a ressenti à sa lecture Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne, issu des rangs du Renouveau charismatique.

    « Le Pape renvoie le Renouveau à sa grâce et aide ses membres à prendre conscience de la grâce qui leur a été faite, non seulement pour eux même mais pour toute l’Église ». L’évêque de Grenoble-Vienne n’y voit donc pas un rappel à l’ordre mais des points d’attention : « Il rappelle que Jésus est le seul chef. Dans un groupe il y a de temps en temps la tentation du pouvoir, de penser que c’est nous qui détenons le discernement ou encore le meilleur charisme ».

    Une addition de choses qui pourrait empêcher l’Esprit Saint de se déployer en chaque personne et de les conduire sur des chemins nouveaux. « L’Esprit Saint est esprit d’unité,explique Mgr Guy de Kerimel. Il faut s’interroger pour savoir comment lui être plus docile. Pour mettre au service des autres, de l’unité, la diversité des dons reçus ».

    Recommandations et attentes

    Dans son discours, le Pape François a reconnu qu’à sa création il n’aimait pas beaucoup le courant, la comparant même à « une école de samba ». Depuis, il est allé au-delà de sa première impression. Aujourd’hui, le Pape « en a perçu la grâce de fond, on sent qu’il veut vraiment que ce courant soit au service de l’ensemble de l’Église, que cette expérience de l’accueil de l’Esprit Saint, d’une rencontre amoureuse avec Jésus soit faite par tous les chrétiens. Cela suppose donc que les membres du Renouveau soient fidèles à cette grâce », précise Mgr Guy de Kerimel.

    Par ses mises en garde et en exprimant ses attentes, le Pape François cherche donc à préserver la grâce de ce courant. « Le Pape François attend que soit portée cette première expérience de l’Esprit Saint, l’amour de Jésus. Qui est à la base de la transformation d’une personne, d’une nouvelle évangélisation, d’un goût renouvelé de la parole de Dieu », ajoute Mgr Guy de Kerimel.

    Cette expérience proposée par le Renouveau charismatique ne doit donc pas, sur les conseils du Pape, « se laisser enfermer dans l’organisation, il faut laisser à l’Esprit Saint sa liberté d’agir dans les cœurs », ajoute-t-il.

    Un discours selon Mgr Guy de Kerimel dans la même veine que la première exhortation apostolique du Souvarin Pontife Evangelii Gaudium. Ainsi, sa vision du Renouveau charismatique suit celle de ses prédécesseurs, « attentifs et encourageants, en situant bien le Renouveau à l’intérieur de l’Église catholique, dans l’Église, pour l’Église et pour le monde », conclu t-il.

    Voir également : http://www.news.va/fr/news/rencontre-avec-le-renouveau-charismatique et http://www.zenit.org/fr/articles/renouveau-charismatique-rendez-vous-a-rome-en-2017

  • Namur en mai : messe artistique et cadre traditionnel

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    2bad39ee-e9a3-11e3-a8c8-920eb2b15da6_original.jpg.h380 (2).jpgLa messe des artistes a été remise au programme de Namur en mai pour la 2e fois. Le rendez-vous était à l’église Saint-Loup. Extrait de "Vers l'Avenir":

    "Le marteau de taille de Bernard Tirtiaux a résonné hier matin à l’église Saint-Loup. Il n’était pas le seul artiste à avoir investi ce lieu de prière: chanteurs, accordéoniste, flûtiste, guitariste et même un joueur de cornemuse ont participé à la messe des artistes organisée dans le cadre de Namur en mai.

    La célébration dominicale était donc plus originale que les messes traditionnelles grâce aux prestations principalement musicales des artistes présents. Mais pour le père Charles Delhez, aumônier de l’Université de Namur, qui célébrait l’office, la particularité de la célébration ne se trouve pas uniquement dans cette invitation de l’art dans l’église. «L’originalité de cette messe, c’est qu’elle ne rassemble pas seulement des pratiquants. D’autres personnes qui ne sont pas croyantes y participent aussi. »

    Du chapiteau à l’église Saint-Loup

    Ce sont Dominique Ferir, le Père Charles Delhez et Jean-Félix et Nathalie Tirtiaux qui ont décidé de remettre la messe des artistes au programme l’an dernier. Ceux qui étaient présents se souviennent d’un office haut en couleur sous chapiteau avec notamment des jongleurs et pas mal de passage. Cette année, artistes et assemblée se sont installés dans un lieu plus traditionnel, l’église Saint-Loup.

    À la fin de la célébration, le père Charles Delhez et le président du festival Michel Binstok étaient d’accord pour dire que la messe sous chapiteau correspondait plus à l’esprit du festival Namur en mai. «Ici, à l’église Saint-Loup, des siècles sont rassemblés dans les pierres, commente le père Charles Delhez. C’est un lieu fort en histoire. Mais pour être franc, j’aimais beaucoup le chapiteau. » Et Michel Binstok d’ajouter: «On retrouvait plus l’esprit saltimbanque l’an dernier. »

    Que ce soit sous chapiteau ou dans l’église, la messe des artistes semble bien réinstaurée au programme de Namur en Mai."

    Ref. Namur en mai : messe artistique et cadre traditionnel

     Nous connaissons tous ce genre de célébrations « créatives », avec ou sans talents artistiques, c'est selon. La question qui importe est toujours la même : qui célèbre-t-on exactement ? JPSC 

  • Histoire vécue

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    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

                                 Histoire vécue

    Vous ne me croirez peut-être pas, peut-être même hausserez-vous les épaules... Tant pis ! L'histoire qui va suivre me bouleverse encore aujourd'hui. Par discrétion, j'ai simplement changé le prénom des deux personnes concernées. Sans plus !

    Dans le coma

    Il y a une dizaine d'années, un ami a fait un infarctus. Ecroulé subitement à son travail. Transporté d'urgence à l'hôpital en soins intensifs, tombé dans le coma, sa vie ne tenait plus qu'à un fil. Durant les jours et les semaines suivantes, j'ai eu souvent des nouvelles de lui par l'intermédiaire de son épouse. Toujours les mêmes : inconscient. Aucune amélioration, au contraire. Pratiquement plus aucun signe de vie. Bref, selon les médecins : plus rien à espérer. Selon eux, une chose restait à faire : débrancher. Son épouse n'avait, elle non plus, aucune illusion. D'ailleurs les funérailles étaient déjà préparées  et l'endroit de sa sépulture était lui aussi prévu. D'heure en heure, je m'attendais à un coup de fil qui m'apprendrait que « C'est fini ! ».

    Par hasard ?

    Et puis, je ne sais pas pourquoi, pensant fortement à lui, j'ai pris un livre dans ma bibliothèque (qui en compte environ 3.000). Je ne l'avais jamais lu. Thème de cette ouvrage : « Les apparitions de la Vierge Marie à Turzovka » (Slovaquie), survenues en 1958 à un garde-forestier. Ouvrant ce livre au « hasard », je tombe immédiatement sur une page où il est raconté qu'une dame depuis longtemps dans le coma s'est subitement réveillée (et fut entièrement guérie) grâce à la prière d'une amie. Qu'avait dit cette amie ? Simplement ceci : « Au nom de Notre-Dame de Turzovka, réveille-toi  'Florence' »

    Quelques secondes après, j'ai formulé ces mêmes mots en mentionnant, bien sûr, le prénom de cet ami. Trois heures après : coup de téléphone. Tremblante d'émotion, son épouse me dit : « Jean-Pierre, c'est extraordinaire, 'Stéphane' s'est réveillé, il m'a parlé et a déjà commencé à manger. Tous les médecins furent stupéfaits ! Personne ne comprend rien ! Une dizaine de jours plus tard, il sortait de l'hôpital et à l'heure où j'écris ces lignes, il bénéficie toujours d'une santé éblouissante.

    Une chose est sûre (si Dieu me prête vie) : un jour j'irai à Turzovka.  Je sais, c'est loin et les kilomètres en voiture ne sont pas ma tasse de thé. Seulement j'y tiens et je crois que notre Mère du ciel m'y attend.

    Jean-Pierre Snyers (Adresse blog : jpsnyers.blogspot.com)

  • Les intentions de prière du pape pour juin 2014

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    INTENTIONS DE PRIERE POUR JUIN

    Cité du Vatican, 30 mai 2014 (VIS).

    L'intention de prière générale du Saint-Père pour juin est:

    "Pour que les chômeurs reçoivent le soutien ou l'emploi nécessaires pour vivre dignement".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que l'Europe redécouvre ses racines chrétiennes grâce au témoignage de foi des croyants".

  • Quand Marie rend visite à Elisabeth (31 mai)

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    mary101.jpgLe soir du 31 mai 2012, dans les Jardins du Vatican, Benoît XVI participait à la traditionnelle procession mariale – de l’église Saint-Etienne-des-abyssins jusqu’à la grotte de Notre Dame de Lourdes – et à la récitation du chapelet, qui concluent le mois de mai, dédié à la Vierge Marie.

    Devant la Grotte de Lourdes, le pape a offert une méditation. (ZENIT.org)

    Texte de la méditation de Benoît XVI

    Chers frères et sœurs,

    Je suis toujours heureux de participer à cette veillée mariale au Vatican, un moment qui, même s’il rassemble de nombreuses personnes, a toujours un caractère intime et familier. Le mois que la dévotion des fidèles dédie tout particulièrement au culte de la Mère de Dieu se conclut avec la fête liturgique qui commémore le «deuxième mystère joyeux»: la visite de Marie à sa parente Elisabeth.

    Cet évènement est caractérisé par la joie exprimée par les paroles de la Sainte Vierge qui glorifie le Tout–puissant pour les grandes choses qu’Il a accomplies en regardant l’humilité de sa servante : «Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.» (Lc 1,46). Le Magnificat est le chant de louange qui s’élève de l’humanité rachetée par la miséricorde divine, le chant qui s’élève de tout le peuple de Dieu; dans le même temps, c’est l’hymne qui dénonce l’illusion de ceux qui se croient seigneurs de l’histoire et arbitres de leur destinée.

    Au contraire, Marie a mis Dieu au centre de sa vie, et confiante, elle s’est abandonnée à sa volonté, dans une attitude d’humilité docile à son dessein d’amour. En raison de sa Pauvreté d’esprit et de son humilité de cœur, elle a été choisie pour être le temple qui porte le Verbe, le Dieu fait homme. Elle est donc la figure de la «Fille de Sion», invitée par le prophète Sophonie à se réjouir, à exulter de joie (cf So 3,14).

    Chers amis, ce soir tournons notre regard vers Marie avec une affection filiale renouvelée. Nous avons toujours à apprendre de notre Mère céleste: sa foi nous invite à regarder au-delà des apparences et à croire fermement que les difficultés quotidiennes préparent un printemps qui est déjà initié dans le Christ ressuscité. Puisons ce soir au Cœur Immaculé de Marie, avec une confiance renouvelée, pour nous laisser contaminer par sa joie, qui trouve sa source la plus profonde dans le Seigneur. La joie, fruit de l’Esprit-Saint, est ce qui démarque le chrétien : elle se fonde sur l’espérance en Dieu, elle tire sa force de la prière incessante, et permet d’affronter les tribulations avec sérénité. Saint Paul nous rappelle: «Aux jours d'espérance, soyez dans la joie ; aux jours d'épreuve, tenez bon ; priez avec persévérance.» (Rm 12, 12). Ces paroles de l’Apôtre sont comme un écho au Magnificat de Marie et nous exhortent à vivre en nous-mêmes, dans la vie de tous les jours, les sentiments de joie dans la foi, exprimés dans le cantique marial.

    Je vous souhaite à tous et à chacun de vous, chers frères et sœurs, vénérés messieurs les cardinaux, évêques, prêtres, personnes consacrées et tous les fidèles, que cette joie spirituelle, qui déborde du cœur de la Mère du Christ et notre Mère, rempli de reconnaissance, soit à la fin de ce mois de mai plus affermie dans nos âmes, dans notre vie personnelle et familiale, dans tous les cadres, spécialement dans la vie de cette famille qui, ici au Vatican, sert l’Eglise universelle. Merci à tous!

    © Libreria Editrice Vaticana

    Traduction de ZENIT, Anne Kurian

    Lire aussi : Une source d'intelligence de la foi, la piété mariale

  • Meriam Yahya : le Saint-Siège plaide pour la liberté religieuse

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    Soudan : Meriam Yahya met au monde une petite fille
    Le Saint-Siège plaide pour la liberté religieuse

    (Zenit.orgAnita Bourdin) - Le Saint-Siège plaide pour la liberté, et le respect de la liberté religieuse dans le cas de Meriam Yahya Ibrahim Ishaq, médecin chrétien de 27 ans, condamnée à mort pour apostasie. Elle a mis au monde, le 27 mai, à l’infirmerie de la prison de Khartoum, une petite fille: Maya.

    La communauté internationale continue de demander aux autorités soudanaises la libération de la jeune femme et de son premier fils de 20 mois, tandis qu'elle  continue de subir des pressions pourl a faire abjurer la foi chrétienne, ce qu'elle refuse.

    Son mari, un chrétien du Soudan du Sud, se bat pour la faire libérer, avec le soutien de l’Eglise locale, d’ONG et des diplomates.

    Dénoncée par un parent, elle est accusée d’avoir abandonné l’islam pour se convertir au christianisme. En fait, elle est la fille d'une chrétienne orthodoxe et d’un musulman qui a abandonné sa famille quand elle était petite, ce qui fait qu'elle a été élevée par sa mère dans les valeurs chrétiennes. Or, la loi coranique prévoit la transmission de la foi dans la ligne paternelle : elle serait donc musulmane.

    Elle est également accusée d'adultère pour avoir épousé un chrétien – son mariage n’étant pas reconnu - et elle a été condamnée pour cela à cent coups de fouet.

    La peine capitale est suspendue pendant deux ans à partir de la naissance de sa fille – la loi prévoyant l’allaitement pendant cette période -. 

    « Il faut respecter le droit fondamental de la liberté religieuse », déclare Mgr Silvano Maria Tomasi, Observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'ONU à Genève.

    « C’est, explique-t-il au micro de Radio Vatican, un cas symptomatique et nous devons le situer dans le contexte plus large des cas comme celui d'Asia Bibi au Pakistan ou d'autres personnes accusées ou emprisonnées pour blasphème ou d'autres types de violations ou d'allégations de violations de la charia. Le problème fondamental est de savoir comment respecter les droits fondamentaux de ces personnes , en face de certaines traditions ou des situations politiques où il est difficile , pour des raisons d'histoire et de la culture publique , de respecter ces droits fondamentaux ? »

    Il insiste sur le « respect du principe de la liberté religieuse , qui est un droit fondamental , non seulement de pratiquer une religion , mais aussi de changer de religion ».

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  • En marche pour la Chrétienté

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    Lu sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Du 7 au 9 juin, Notre-Dame de Chrétienté organise son 32e pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres. Entretien avec Jean de Tauriers sur ce pèlerinage 2014, en cette année du 800e anniversaire de la naissance de saint Louis.

    Qu’est-ce que le pèlerinage de Chartres ?Affiche-NDC-2014.jpg

    Depuis trente-deux années, Notre-Dame de Chrétienté organise le plus grand pèlerinage européen pendant la Pentecôte, du samedi au lundi. Ce pèlerinage est traditionnel par l’exclusivité de la forme extraordinaire célébré pendant les trois jours mais aussi par l’enseignement donné à contre-courant du relativisme ambiant. Le pèlerinage est aussi de chrétienté parce que nous voulons mettre Jésus-Christ au centre de la société comme nous l’a demandé le Pape François en la fête du Christ-Roi.

    Pourquoi un pèlerinage de chrétienté ?

    Tout l’enseignement de l’Église nous demande de promouvoir la chrétienté, le Catéchisme de l’Église Catholique nous le redit très clairement. Nous en parlerons beaucoup pendant le pèlerinage 2014, l’année du 800eanniversaire de la naissance de saint Louis, le modèle du roi chrétien. Aujourd’hui, défendre la chrétienté, c’est défendre la vie, l’éducation et la famille. Nos pèlerins sont au premier rang de tous ces engagements dans la société et nous pensons que Notre-Dame de Chrétienté en a pris sa part en formant des générations de pèlerins et en priant pour la France.

    En quelques mots, que se passe-t-il au pèlerinage ?

    Le plus simple est de venir ! Tout commence le samedi 7 juin à partir de 5 h 30 devant Notre-Dame de Paris où vous avez rendez-vous au petit matin. Le pèlerinage de Chartres est une retraite spirituelle marchante de trois jours sur 100 km. Les pèlerins sont regroupés en 150 chapitres (enfants, famille, pastoureaux ou adultes) pour prier, chanter, méditer. L’accompagnement spirituel est donné par des prêtres séculiers ou religieux, principalement des communautés dites Ecclesia Dei mais de nombreux prêtres diocésains amis viennent également nous aider. La messe selon la forme extraordinaire est un magnifique instrument d’évangélisation. Chaque année nous en constatons les fruits avec les vocations, les conversions, les nombreuses confessions.

    Pratiquement, comment s’inscrit-on ?

    Les inscriptions sur notre site (www.nd-chretiente.com) sont ouvertes depuis le 13 avril. Cette année, pour favoriser la venue des familles de province, nous avons fait un gros effort pour diminuer autant que possible les tarifs. On peut aussi faire le pèlerinage dans l’organisation où plus de 600 personnes sont mobilisées. Nos besoins sont immenses, le pèlerinage c’est une colonne marchante, deux bivouacs, toute une logistique pour près de 10 000 personnes.

     D’où viennent vos pèlerins ?

    Des paroisses desservies par les communautés Ecclesia Dei bien sûr mais la notoriété va bien au-delà. Un bon nombre de pèlerins découvrent la messe traditionnelle au pèlerinage et apprennent à en comprendre la spiritualité, la signification profonde. Cela devient vite un cours sur l’histoire de l’Église, de notre foi. Notre pèlerinage est une œuvre missionnaire et, pour certains, c’est la seule occasion de contact avec des séminaristes (plus d’une centaine), des prêtres, des familles, des catholiques fervents,… la chrétienté.

    Des nouveautés en 2014 ?

    D’abord notre thème « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre » qui nous permettra de revoir notre catéchisme avec le souci propre à Notre-Dame de Chrétienté de former en vue de l’action. Toujours dans la formation, pour aider les chapitres dans leur préparation du pèlerinage, Notre-Dame de Chrétienté a mis à disposition sur son site de courtes formations vidéo introduisant des sujets particuliers comme l’existence de Dieu, le mal, les lois immorales,… Enfin, Mgr Ail­let nous fait l’amitié de venir célébrer la messe de clôture du pèlerinage le lundi 9 juin à Chartres. C’est une très grande joie pour nous. Cette année nous lançons également un nouveau chapitre (les Anges gardiens) pour tous ceux qui ne peuvent se déplacer mais qui veulent faire le pèlerinage « à distance ». Ce chapitre réunira les prêtres ne pouvant venir, les religieux avec de nombreuses communautés déjà inscrites, les personnes âgées, les malades, les familles qui ne pourront se déplacer, des expatriés,… Ce chapitre incarne l’immense chaîne de prières de notre pèlerinage.

    Comment peut-on vous aider ?

    En vous inscrivant rapidement, en priant pour notre œuvre, en étant pèlerin « Ange gardien » si vous ne pouvez marcher, en nous aidant dans la logistique, en nous soutenant financièrement… Vous trouverez certainement un bon moyen de soutenir les pèlerins de Chartres. »

    Ref. En marche pour la Chrétienté

    Inscriptions. Se renseigner depuis la Belgique : +33. 1.  39 07 27 00 –information@nd-chretiente.com Retrouvez également le pèlerinage de Chrétienté sur www.nd-chretiente.com et découvrez ses vidéoformations.

  • Voici revenu le temps des processions

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    Ici à Horion-Hozémont, sur les hauteurs de Liège, le dimanche 18 mai dernier:

  • L’Ascension du Christ de Hans von Kulmbach

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    Emmanuelle Hénin, spécialiste de la peinture de la Renaissance, décrypte le célèbre tableau du peintre Hans von Kulmbach :

    ASCENSION-CHRIST-HANS-VON-KULMBACH.jpg« Ils le virent s’élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée ». Le langage symbolique de l’évangéliste (élévation, ciel, nuée) est pris en quelque sorte au pied de la lettre par le peintre : en peinture, la métaphore devient image visible. « Ils le virent » Le regard des apôtres est bien le sujet principal du tableau. Comme dans le texte, l’événement est présenté de leur point de vue. Avec Marie, ils forment un cercle, une chaîne de regards et de mains jointes : petite communauté soudée par la prière, la charité et l’attention à l’autre. Deux d’entre eux s’embrassent, d’autres s’étonnent, tant ils sont peu préparés au départ du maître, malgré les multiples annonces et le dernier discours d’adieu. Cette poignée d’hommes rustres n’a pas conscience de former le noyau de l’Église universelle, appelée bientôt à essaimer sur toute la terre. Humble et émouvante naissance de la chrétienté. « S’élever et disparaître à leurs yeux » Ils forment cercle autour d’un vide, que le peintre a placé au centre de son tableau pour signifier la disparition de Jésus : ce que contemplent les apôtres, c’est une absence. Depuis une montagne évoquant le mont Thabor de la Transfiguration, Jésus sort de leur champ de vision, selon une expérience que l’artiste a voulu faire partager au spectateur. « Dans une nuée » Au registre supérieur, le peintre a préféré élider la représentation du Christ en gloire pour insister sur la disparition et sur le désarroi des apôtres. La nuée tourbillonnante, la trouée lumineuse, le manteau rouge du Christ sont des signes suffisants de sa glorification. Loin d’abandonner les hommes, Jésus par son ascension unit la terre au ciel, élève la nature humaine en la faisant participer de la nature divine. Un jour, nous serons nous aussi assis à la droite du Père.

    Hans von Kulmbach

    Ce peintre ainsi appelé du nom de son village natal (1480-1522) est un des disciples les plus doués de Dürer, et travaille à ses côtés à Nuremberg à partir de 1500. Moins adroit que lui dans la peinture des visages et de la psychologie, il partage son sens subtil de la couleur, influencé par l’art de Venise. Il exécute surtout des dessins, des portraits et des tableaux religieux, et s’inspire parfois des compositions du maître. C’est le cas pour cette Ascension, qui reprend précisément le schéma d’une gravure de la Petite Passion (1511) : cette façon de montrer seulement les pieds du Christ apparaît au VIe siècle et perdure jusqu’à la fin du Moyen Âge.

    Sur le site web de "La Vie", ici: L’Ascension du Christ de Hans von Kulmbach

     JPSC  

  • Nuit de la Cathédrale à Liège, le samedi 31 mai 2014

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    arton5 (1).pngVoici le programme. A noter que cette « nuit » sera encadrée par deux temps de prière de l’office liturgique chantées par une quinzaine de chantres membres de l’académie de chant grégorien (dir. Gérald Messiaen): les vêpres à 18h00 et les complies à 22h15. Des livrets seront mis aussi à la disposition des fidèles. L’une et l’autre de ces deux liturgies seront présidées par le chanoine Joseph Bodeson

    Lu sur le site web du diocèse de Liège:

    « Une «Nuit de la Cathédrale» dans le cadre des journées «Églises ouvertes», soit le samedi 31 mai de 18 à 23h30:

    Cette « nuit de la Cathédrale » s’inscrit dans le cadre des animations « Églises ouvertes ». Celles-ci ont lieu le 1er week-end de juin. Cette année, nous désirons mettre à l’honneur la figure de Charlemagne dont nous célébrons le millénaire de sa mort.

    Madame Florence Close, chargée de cours à l’ULg, nous donnera à percevoir la relation que Charlemagne a entretenue avec l’Église de son temps. Il y aura aussi une exposition des dessins préparatoires aux vitraux de la nef centrale, une présentation d’une dizaine de sculptures d’Honneger, maître-verrier des nouveaux vitraux, des chants grégoriens, de la musique d’orgue et de la musique dans le cloître ou dans les jardins de la Cathédrale. Ce sera également l’occasion de s’initier à l’écriture de la minuscule caroline sans oublier de visiter le Trésor de Liège. Une place est laissée à la prière et à l’adoration.

    La richesse du programme précisé ci-dessous nous invite à ne pas manquer cet événement qui allie mémoire, traditions et ouverture à l’art contemporain.

    Au programme de la "Nuit":

    18h-19h30: duo de jazz sur le parvis de la Cathédrale.

     18h: Prière du soir animée par une chorale grégorienne dirigée par Gérald Messiaen.

     18h-21h: Visite du Trésor.

     18h30-20h: Atelier de calligraphie médiévale.

     18h45-20h: Animation musicale dans le cloître: Quatuor à cordes.

     20h: conférence par Madame Florence Close, chargée de cours à l’ULg: Charlemagne et l’Église de son temps.

     21h-22h: Animation musicale par Il Festino. Autour de Schütz, Dowland, Monteverdi, Haendel. Orgue: Joëlle Sauvenière.

     21h-22h: adoration avec les Chemins vers l’Emmanuel (chapelle du Chapitre).

     22h15-22h30: Prière de la Nuit, chorale grégorienne dirigée par Gérald Messiaen.

     Exposition: Honegger, autour des nouveaux vitraux.

     Information : une organisation du Conseil « Cultures, Cité et Église ». Contact : 04 223 73 93 – l.wers@liege.catho.be " 

    A noter aussi, le site web de l’académie de chant grégorien http://www.gregorien.com/cours.html

     JPSC