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Foi - Page 778

  • Clôture de l'Année de la Foi en présences des reliques de l'apôtre Pierre

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    Les reliques de l’Apôtre Saint-Pierre offertes à la vénération des fidèles

    par radinrue.com

    C’est un événement très rare, en tous les cas dans l’histoire contemporaine de l’Église Catholique il reste unique. Les reliques de Saint-Pierre, l’Apôtre ayant reçu du Christ les Clefs de l’Église et Premier Pape ont été exposés au grand-public en présence du Saint-Père François.

    Lors de la messe de la clôture de l’Année de la Foi, les reliques de l’Apôtre Pierre, premier pape, ont été exposés en présence du pape à la vénération des fidèles.

    Le pape François s’est incliné avant le début de la cérémonie devant un reliquaire de bronze ouvert de 30 cm de long, dans lequel reposent des fragments d’ossements déposés sur un tissu. "L’Année de la foi" avait été lancée en octobre 2012 par Benoît XVI, quatre mois avant sa démission, et donné lieu à des célébrations diverses sur la place Saint-Pierre.

    Les ossements avaient été trouvés lors de fouilles entreprises en 1940, sous le pontificat de Pie XII, dans une nécropole située sous la basilique à côté d’un monument construit au 4e siècle pour honorer celui qui est considéré comme le premier évêque de Rome. Des ossements, enveloppés dans un tissu pourpre brodé de fils d’or, avaient été alors découverts.

    Jésus pardonne toujours et ne condamne jamais ; quand les hommes trouvent le courage de demander son pardon, le Seigneur ne laisse jamais une telle demande sans réponse. C’est le cœur de la réflexion que le pape François a livrée aux fidèles ce dimanche matin, au cours de la messe conclusive de l’Année de la Foi, sur la place Saint-Pierre. Pour la première fois, les reliques attribuées au Prince des Apôtres ont été exposées publiquement à la vénération des fidèles. Elles avaient été portées en procession avant la messe et placée à côté de l’autel. Après l’homélie, le Souverain Pontife a pris dans les bras le reliquaire en bronze dans une attitude de recueillement et de prière.

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  • Dialogue entre un enseignant et un élève sur une révolution qui n'existe pas

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    Dialogue entre un enseignant et un élève sur une révolution qui n'existe pas

    (source)

    par FRANCESCO Arzillo*

    Le Maître - enfin, je te rencontre! Après l'élection du pape Francis tu as disparu. Tu es perturbé, non?

    L'étudiant - Moi, perturbé? Mais pourquoi?

    M. - Finalement, l'époque de Constantin se termine et le Concile est mis en oeuvre!

    E. - Mais pourquoi, que faisaient ses prédécesseurs? Je ne pense pas qu'ils n'avaient pas l'intention de ne pas mettre le Concile en œuvre!

    M. - Mais maintenant il ya un nouveau climat.

    E. - Maître, le climat n'est pas un «lieu théologique». Ce n'est pas un problème de climat. Le problème est d'accueillir catholiquement les enseignements de ce pape, comme de chaque pape, enseignements proclamés mais également donnés par l'exemple.

    Maintenant, la question est la suivante: ceux qui la pensent comme vous, qu'ils soient traditionalistes ou progressistes, voient les discontinuités, les nouveautés - qui ont toujours été dans l'histoire de l'Eglise - sans voir le lien qui les relie je ne dirai pas au passé, mais à l'éternité. Lien qui ne consiste pas dans une opposition dialectique, mais dans la seule explicitation multiforme de l'unique Mystère sacré. La chose n'est pas : avant, cela se faisait de cette façon et à présent se fait de telle autre manière, par un chemin de dépassement, de façon presque hégélienne, comme une sorte de marche triomphale vers le sommet de l'histoire humaine et chrétienne, ou - pour les traditionalistes - comme une forme de dissolution progressive vers une pseudoapocalypse finale.

    La chose est différente. Prenons la question de la solennité, qu'elle soit dans la liturgie, dans les cérémonies ou les vêtements. Il est évident que nous sommes confrontés à une polarité insondable du mystère: celle qui se situe entre la 'théologie de la gloire' et la 'théologie de la croix'. La splendeur des rites et des vêtements coïncide avec la première, leur pauvreté avec la seconde. La splendeur iconique du Christ ressuscité et celle du Crucifié représentent les deux faces de l'économie divine du salut. Elles coïncident dans leur référence dernière; elles ne peuvent être comprises dans leur opposition l'une à l'autre, mais seulement dans leur fondement transcendant.

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  • Adorer le saint sacrement

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    Sur le site web de « La Vie »:

    Delphine-Marie a trouvé la paix et la joie. Pour La Vie, elle livre le sens de sa foi et ses conseils spirituels :

    1) Adorez la source de votre vie

    Si Dieu arrêtait de penser à vous dans la seconde, vous perdriez la vie. Dieu est la source de votre existence : allez y puiser votre oxygène intérieur. Ne pensez pas qu’il faut être un chrétien affermi pour s’adonner à l’adoration. Celle-ci est réparatrice, car elle nous recrée à l’image de Dieu. Elle nous donne aussi de l’aimer pour ceux qui le délaissent. Elle restaure enfin notre âme abîmée par le péché.

    2) Faites silence4e couverture adoration[1]001.jpg

    Si vous parlez à quelqu’un en gardant vos écouteurs dans les oreilles, la qualité du dialogue en pâtira. Jésus est là, il se donne à vous. Faites silence pour écouter ce qu’il a à vous dire. Adoptez une position détendue. Et n’oubliez pas que ce ne sont là que des moyens. Le but, c’est la rencontre du Christ

    3) Mettez-vous en présence

    Le plus beau cadeau à faire à un ami, c’est d’être présent. Il en va de même avec Dieu. Pour goûter sa présence, fermez les yeux, recueillez-vous (« cueillez de ­nouveau » ce qui fait votre vie). Des pensées vont advenir : les tomates que vous avez oublié d’acheter, telle personne avec qui vous vous êtes fâché… Ne cherchez pas à écarter les images de ce cinéma intérieur, mais déposez-les au pied de l’autel de Jésus. Alors le silence intérieur s’installera.[photo ci-contre: à Liège]

    4) Lisez la parole de Dieu

    Il n’y a pas de prière sans parole de Dieu. Jésus s’exprime dans l’Écriture. Si on ne l’écoute pas, on risque de rencontrer une idole, un Jésus fantasmé. Ouvrez les Évangiles, projetez-vous dans la scène décrite. Observez le regard d’amour que Jésus pose sur les personnes rejetées. Accueillez ce regard sur vous-même, puis remettez en question vos propres jugements sur tel ou tel de vos proches.

    5) Oubliez le ressenti

    Ce n’est pas le sentiment de votre prière qui en fait sa qualité. Vous avez pris du temps pour être présent à la présence, c’est tout ce qui compte. Même si vous n’avez rien ressenti, gardez la certitude que Dieu était là et qu’il vous aime.

    Réf: Les conseils de Delphine-Marie Duplan pour adorer le Saint Sacrement

    JPSC

  • Beauraing, 29 novembre : 81e anniversaire des apparitions

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    Beauraing - Vendredi 29 novembre : 81ème anniversaire du début des apparitions

    • À 11h00 : messe solennelle internationale présidée par Mgr Hollerich, archevêque de Luxembourg
    • À 14h30 : chapelet médité
    • À 15h30 : témoignage de sœur Marie Simon-Pierre, guérie miraculeusement par l'intercession de Jean-Paul II (cfr présentation)
    • De 16h30 à 17h30 : adoration du Saint-Sacrement
    • À 18h00 : chemin des voyants : procession dans les rues de Beauraing
    • À 18h30 : chapelet quotidien
    • À 19h00 : messe du doyenné de Beauraing
  • Ni euthanasie, ni acharnement thérapeutique

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    (ZENIT.org) Mgr Zygmunt Zimowski, président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, a prononcé le discours d’ouverture de la XXVIIIème Conférence internationale de son dicastère, qui a lieu du 21 au 23 novembre sur le thème « L’Église au service de la personne âgée : le soin des personnes affectées par des pathologies neurodégénératives ».

    L’événement accueille plus de 400 participants, dont de nombreux spécialistes provenant de tous les continents (cf. Zenit du 19 novembre 2013).

    L’euthanasie, une honte de notre temps

    L’archevêque a invité à « prier et crier au monde ‘non à l’euthanasie’ parce que c’est une honte pour notre époque ».

    « Dans la seconde moitié du siècle dernier, en particulier dans les pays les plus riches, les transformations de la société, le vieillissement de la population, la diminution du rôle de soutien social assuré par la famille et la marginalisation fréquente des personnes âgées, ont eu pour effet d’aggraver la situation des personnes âgées malades, en augmentant la tentation de recourir à l’euthanasie », a dénoncé l'archevêque polonais.

    Mgr Zimowski a rappelé que la vieillesse, qui était autrefois considérée comme « le temps de la sagesse », est vue aujourd’hui comme une « phase de déclin » et que, dans une société qui met à la première place la « productivité », les personnes âgées elles-mêmes peuvent être poussées à se demander « si leur existence est encore utile ».

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  • Rester sur le marché en mettant au centre la dignité de la personne

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    (ZENIT.org) Le pape François s’est adressé aux participants du Troisième festival de la Doctrine sociale de l’Eglise (Vérone, 21-24 novembre), dans un message vidéo diffusé hier, jeudi 21 novembre, en soirée, en présence du cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras) et président du Conseil des huit cardinaux : c’est dire l’importance que le pape attache à la mise en œuvre de l’enseignement social de l’Eglise.

    Une égalité, sans homogénéité

    Pour le pape, le thème du congrès - « Moins d’inégalités, plus de différences » - met en relief « la richesse variée des personnes, expression des talents personnels » loins de « l’homogénéité qui mortifie et rend inégaux ».

    Le pape a filé l’image de la sphère et du polygone : « La sphère peut représenter l’homogénéité, comme une sorte de globalisation : elle est lisse, sans facettes, égale à elle-même sur toutes les parties. Le polygone a une forme semblable à la sphère, mais est composé de multiples faces ».

    « Il me plaît d’imaginer l’humanité comme un polygone, dont les formes multiples (…) constituent les éléments qui composent, dans la pluralité, l’unique famille humaine. Cela est une vraie mondialisation. L’autre globalisation – celle de la sphère – est une homogénéité », a fait observer le pape.

    Au contraire, le pape a fait observer que le monde des « coopératives » est « la route pour une égalité, mais non homogénéité, une égalité dans les différences »..

    Il confie qu'à 18 ans, en 1954, il a en entendu une conférence de son père « le la notion chrétienne de coopérative » : « cela m’a enthousiasmé », avoue-t-il, encore marqué par cette réflexion sur le travail solidaire.

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  • Un superbe témoignage de foi venu des Philippines

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    de Philippe Lopez, photographe d'une grande agence de presse internationale, qui nous offre de splendides clichés d'une procession au beau milieu de la dévastation; à découvrir ICI (via Le salon Beige)

  • Sainte Cécile (22 novembre)

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    Sainte Cécile par Maderno

    (source) Sainte Cécile, selon sa Passion, a vécu à Rome au premier ou au deuxième siècle. Jeune fille de la plus haute noblesse elle est contrainte par sa famille d'épouser le noble romain Valerius alors qu'elle a fait vœu de virginité. Toutefois, dans la chambre nuptiale, elle convertit le jeune homme au christianisme après l'apparition d'un ange, et elle le convainc à recevoir le baptême avec son frère Tiburce. Puis Cécile qui a refusé de sacrifier aux dieux païens, est condamnée à mourir étouffée dans une chaudière. Mais un miracle se produit : elle est rafraîchie par une nuée venue du ciel. Elle est alors promise à la décapitation ; le bourreau, malgré trois coups violents, ne parvient pas à détacher la tête de son corps ; elle agonise ainsi mutilée pendant trois Jours. L'iconographie représente principalement le mariage de Cécile et la conversion de Valerius (avec l'apparition de l'ange) et le martyre de la sainte dans la chaudière. A partir de la fin du XV° siècle, quand elle est figurée seule, Cécile reçoit de plus en plus souvent pour attribut un instrument de musique : orgue portatif (Raphaël, 1516), harpe, luth et même violon. Cette Cécile « musicienne » trouve son origine dans un contresens fait à la fin du Moyen Age sur une phrase du récit de sa Passion : on a cru qu'elle se rendait au supplice en jouant de l'orgue, alors qu'au contraire elle cherchait à ne pas entendre la musique qui accompagnait son martyre. Quoi qu'il en fût, elle est à l'époque moderne la patronne de la musique sacrée, des musiciens, des chanteurs et des fabricants d'instruments.

  • Le calvaire des chrétiens du Moyen-Orient

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    Sur JOL Press : Moyen-Orient: le calvaire des chrétiens face à l'islamisme

    Le pape François rencontre, jeudi 21 novembre au Vatican, les patriarches et archevêques majeurs des Églises orientales, afin de réfléchir à l’aide qui pourrait être apportée aux communautés chrétiennes vivant dans des zones de tension telles que la Syrie, l’Irak ou l’Égypte, et qui craignent la montée de l’islamisme radical. Entretien avec Mgr Pascal Gollnisch, prêtre catholique français, directeur général de l’Œuvre d’Orient, association consacrée à l’aide aux chrétiens d’Orient.

    JOL Press : Le pape rencontre aujourd'hui, au Vatican, les patriarches et archevêques des Églises orientales. Que doit-on attendre de cette rencontre ?

    Mgr Pascal Gollnisch : Cette rencontre prend place dans ce que l’on appelle la plenaria de la Congrégation pour les Églises orientales, c’est-à-dire une réunion de tous les conseils de cette Congrégation, qui est composée de cardinaux et d’évêques du monde entier. 

    C’est une réunion habituelle – la dernière a eu lieu en 2009 avec Benoît XVI – qui permet de discuter des orientations à prendre pour les trois années à venir. À cette occasion, le pape rencontre les patriarches des Églises historiques – Antioche, Alexandrie, Jérusalem, Damas, Bagdad – et les archevêques majeurs – sortes de patriarches dans des pays comme l’Ethiopie, l’Ukraine, la Roumanie, et l’Inde.

    Ils vont pouvoir s’exprimer devant le pape et dire quelles sont leur préoccupations. Plusieurs points devraient être évoqués : la vie de ces Églises dans les pays qui sont actuellement en conflit – la Syrie, l’Égypte et l’Irak en particulier –, les négociations diplomatiques entre le Saint-Siège et l’État d’Israël pour fixer le statut administratif des communautés chrétiennes en Terre sainte, la manière dont fonctionnent ces Églises, la question du dialogue interreligieux et des relations avec l’Islam.

    Une autre question qui sera sûrement abordée concerne la diaspora des chrétiens orientaux qui ont quitté leur pays d’origine. Cette diaspora est importante, notamment en Europe – par exemple en Suède – mais aussi au Canada, aux États-Unis, en Amérique latine et en Australie. Cette diaspora appauvrit d’un côté les territoires historiques, mais peut en même temps être une force car les chrétiens de la diaspora apportent un soutien à leur Église d’origine.

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  • Sainte-Sophie d’Istanbul peut-elle redevenir une mosquée ?

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    mosquée Sainte Sophie.jpgLu sur le site du journal « La Croix » :

    « La mosquée Sainte-Sophie sourira bientôt de nouveau », a affirmé samedi dernier, à Istanbul, le vice-premier ministre turc Bülent Arinç, affirmant qu’« un lieu de culte ne peut pas servir à une autre fonction que celle initiale ».

     Pour le spécialiste du christianisme oriental Sébastien de Courtois, historien français installé à Istanbul, cette nouvelle déclaration traduit la volonté du parti au pouvoir d’imposer sa vision de l’islam à l’ensemble de la société turque.

    « La branche la plus conservatrice de l’AKP (parti islamo-conservateur au pouvoir) et les nationalistes du MHP (parti nationaliste) n’ont jamais véritablement abandonné cette idée de pouvoir récupérer Sainte-Sophie pour la réaffecter au culte musulman. Cette déclaration reflète la lame de fond qui tend à grignoter progressivement tous les actes symboliques posés par Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938).

    Sa décision, en 1934, de faire de Sainte-Sophie un musée, c’est-à-dire un lieu de non-conflit, ni chrétien ni musulman, protégé par le ministère de la culture et affranchi de l’administration religieuse, est l’une des plus marquantes. Il avait également souhaité que soient décrochés les grands panneaux circulaires islamiques installés au XVIe  siècle, à l’époque de Soliman le Magnifique.

    « SONDER L’OPINION INTERNATIONALE »

    Or, dès 1951, le Parti démocrate, ancêtre de l’AKP, les a fait remettre en place : l’idée de rétablir Sainte-Sophie en mosquée remonte à cette période. Les mêmes craintes pèsent sur l’église de Trébizonde, dans le nord-est du pays, également musée, que la municipalité AKP aimerait voir rendue au culte musulman (1). À terme, Sainte-Sophie d’Istanbul risque de subir les mêmes pressions, j’en suis convaincu. Les déclarations politiques n’ont d’autre objectif que de sonder l’opinion internationale et la capacité de résistance de ceux qui s’opposent. À commencer par les chrétiens, dont la voix est minoritaire en Turquie.

    Non content d’être une aberration historique, ce projet constitue une remise en cause des principes républicains d’une Turquie laïque qui avait su se réconcilier avec son passé, en pacifiant des lieux hautement symboliques comme Sainte-Sophie. À mon sens, elle ne peut redevenir ni une mosquée ni même une église. Elle doit rester un symbole pour tous les citoyens de Turquie, et au-delà, pour l’humanité. »

    Recueilli par François-Xavier Maigre

    (1) Le tribunal administratif local vient de freiner ce projet. En 2011, jusque-là musée, l’église Sainte-Sophie de Nicée (qui avait accueilli le concile de 787) est quant à elle devenue une mosquée. »

    Réf. Sainte-Sophie d’Istanbul peut-elle redevenir une mosquée ?

    La Grèce, par la voix de son ministre des affaires étrangères, Elefthérios Venizelos, a réagi très vivement à ces propos mais la Turquie a aussitôt rétorqué qu’elle n’avait « rien à apprendre » de la Grèce en matière de liberté de culte et de préservation du patrimoine. D’après lui, « le mauvais traitement infligé par la Grèce aux objets culturels datant de la période ottomane et des lieux de culte est connu de tous ». Ambiance. JPSC. 

  • L'ordination de femmes évêques se précise dans l'Eglise d'Angleterre

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    D’ Aymeric Christensen sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » :

    images (12).jpg« Il y a un an, jour pour jour, c'était non. D'ici un an, ce sera probablement oui. Au troisième et dernier jour de son synode général, à Londres, l'Eglise d'Angleterre a approuvé une nouvelle proposition visant à autoriser dans ses rangs l'ordination de femmes évêques. Après plusieurs années de débats, cet événement place les anglicans dans la dernière ligne droite avant l'entrée en vigueur de cette réforme, qui devra néanmoins attendre d'être définitivement validée lors d'un prochain synode, en juillet ou novembre 2014, avec un vote dans chacune des trois chambres composant le synode (évêques, clergé et laïcs) devant recueillir à chaque fois la majorité des deux-tiers.

    Présenté par l'évêque de Rochester, James Langstaff, le projet a été approuvé à une écrasante majorité de 378 voix pour, 8 voix contre et 25 abstentions, rapporte le Guardian. Le nouveau texte prévoit notamment la nomination d'un médiateur chargé de régler les éventuels problèmes qui se présenteraient dans les diocèse si l'autorité d'une femme évêque était contestée par le clergé traditionaliste. Des mesures disciplinaires pourraient être prises contre ceux qui refuseraient de coopérer.

    Ce vote intervient donc un an après le rejet de la réforme au synode général de novembre 2012, alors que Rowan Williams était encore archevêque de Cantorbéry. A l'époque, la chambre du clergé et celle des évêques avaient voté en faveur du texte, mais la chambre des laïcs n'avait pas obtenu la majorité des deux-tiers nécessaire à l'adoption de la réforme (à six voix près).

    Ce rejet, qui avait provoqué un choc pour beaucoup d'anglicans, majoritairement favorables à l'ordination de femmes évêques, avait alors été interprété par beaucoup comme un coup d'arrêt au projet pour plusieurs années.

    Mais l'été dernier, seulement six mois après cet échec, le successeur de Rowan Williams, Justin Welby, s'est déclaré « extrêmement optimiste » sur une réouverture du dossier et la possibilité de mener la réforme à son terme. « Il y a eu un tel changement dans les mentalités au cours des six derniers mois, déclarait-il alors. Il y a un fort désir de le faire. Nous ne sommes pas au stade de dire que nous devrions ordonner des femmes évêques, nous en sommes au stade de dire que nous allons ordonner des femmes évêques. Comment va-t-on le faire ? »

    L'ordination de femmes prêtres est possible dans l'Eglise d'Angleterre depuis 1993. »

    Réf : L'ordination de femmes évêques se précise dans l'Eglise d'Angleterre

    Faut-il vraiment encore s’agiter sur cette question ? depuis plus de quatre siècles l’anglicanisme n’a aucun sacerdoce véritable, faute d’ordination sacramentellement valide. Il ne possède ni évêque, ni prêtre depuis l’ordinal  d’Edouard VI (XVIe siècle).  La question a été tranchée une fois pour toutes par le pape Léon XIII ("Les ordinations faites selon le rite anglican ont été et sont absolument nulles et sans valeur.", lettre apostolique « apostolicae curae », 18 septembre 1896). Les ministres anglicans, quels que soient leur qualification usurpée ou leur sexe, n’ont aucun rapport avec la prêtrise ni, a fortiori, l’épiscopat orthodoxe ou catholique qui se sont transmis authentiquement de main en main depuis les apôtres du Seigneur. JPSC

  • Quand le pape tape sur le clou

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    « Lors de l’audience générale ce mercredi 20 novembre, le pape François a poursuivi sa réflexion sur la rémission des péchés. En premier lieu, a-t-il indiqué, nous devons nous rappeler que le protagoniste du pardon des péchés est l’Esprit Saint. Jésus ressuscité, transfiguré dans son corps, est l’homme nouveau, et en soufflant sur les Apôtres il donne l’Esprit Saint, source de tous les dons, et il transmet la vie, régénérée par le pardon. 

    Jésus a donné aux apôtres le pouvoir de pardonner les péchés, appelé dans la Bible « pouvoir des clés ». Cela signifie que nous recevons le pardon des péchés dans l’Église, qui accompagne le chemin de notre conversion, et par un prêtre, notre frère, un homme comme nous, qui nous donne l’amour sans limite du Père et le pardon au nom de l’Église. Prenons conscience de ce don qui vient de Dieu, qui nous relève et nous aide à reprendre à nouveau le chemin ! 

    Devant des dizaines de milliers de fidèles, le pape a souligné que « beaucoup de personnes, peut-être, ne comprenaient pas la dimension ecclésiale de pardon, dans la mesure où dominent toujours l'individualisme et le subjectivisme. Et nous aussi chrétiens nous le ressentons, a t-il déclaré ». Certains affirment qu’ils préfèrent se confesser directement à Dieu. Mais Jésus nous appelle à vivre la réconciliation dans sa dimension ecclésiale et communautaire. C’est lui qui a donné aux apôtres le pouvoir de pardonner les péchés, appelé dans la Bible « pouvoir des clés ».

    Dieu a voulu que ceux qui font partie de l’Eglise reçoivent le pardon par l’intermédiaire des ministres de la communauté. Le pape a reconnu que certains ont honte de raconter leurs péchés, mais, a-t-il déclaré,« il vaut mieux rougir une fois que jaunir mille fois ».

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