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Foi - Page 781

  • Soeur Marie-Stella : une religieuse africaine sur le front du SIDA

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    Lu ICI :

    Africaine, religieuse et infirmière, elle combat le SIDA avec la raison et la foi

    Une formule journalistique et, hop, c'est dans le sac : Sœur Marie Stella, c'est la Mère Teresa africaine. On a tout dit ? On n'a rien dit. Car le témoignage recueilli par Sophie Laurant, journaliste à l'hebdomadaire Pèlerin, est un document comme on a peu l'occasion d'en lire sur la montée de l'épidémie de sida en Afrique et les solutions, d'abord dérisoires, puis de plus en plus efficaces, mises en place pour l'enrayer.

    La femme qui parle à la première personne raconte avec simplicité sa vie : Stella Innocente, née à Dapaong, dans le nord du Togo en 1967, fille d'un instituteur catholique et d'une musulmane convertie, est la quatrième des huit enfants du couple... mais il y a seize enfants en tout en comptant ceux des deuxième et troisième épouses. Impossible de les nourrir tous. Ils sont aimés, pourtant. Avec un petit frère elle est envoyée chez un oncle, puis chez sa grande sœur. Les études, la foi religieuse, le soutien de son père, elle deviendra sœur-infirmière au service des malades. Les Hospitalières du Sacré Cœur de Jésus, dont elle fait partie, est un ordre augustinien. Sœur Marie Stella dit que sa vocation a été déterminée par une phrase de Saint Augustin : « Aime et dis-le par ta vie ».

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  • La mort du cardinal Domenico Bartolucci

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    Nous venons d’apprendre le rappel à Dieu, à l'âge de 96 ans, du Cardinal Domenico Bartolucci.

    Cet éminent musicologue avait donné en 2011 un concert de musique sacrée au Vatican, en l’honneur de Benoît XVI qui l’avait nommé cardinal en novembre 2010. ll fut un musicien, un compositeur de talent et un expert de la musique d'Eglise. Il exerça son ministère sacerdotal à travers la musique qui naît de la foi et l'exprime, fut un savant défenseur de la tradition polyphonique de l'Eglise, et de longues années durant le Maître de la Chapelle Sixtine. Il avait à plusieurs reprises manifesté sa préférence à l’usage du latin dans la liturgie, et en particulier à l’usus antiquior.

    Il avait adressé à Benoît XVI un discours remarquable dans un style de piété filiale admirable.

    La messe de funérailles du Cardinal Bartolucci sera célébrée mercredi prochain, à 15 h 30' à l'autel de la Cathedra de la Basilique vaticane, présidée par le Cardinal Doyen Angelo Sodano. Le Pape viendra assurer l'absoute.

  • Fléron, 15 novembre : conférence du curé de Nazareth

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    Émile Shoufani, curé de Nazareth, à Fléron

    "La paix, un mythe inaccessible ?"

    Emile ShoufaniArabe, chrétien, de nationalité israélienne, ayant étudié en France, Émile SHOUFANI incarne la complexité de la Terre Sainte. Son grand-père et son oncle sont tués par l’armée israélienne qui l’expulse de son village en 1948. Mais sa grand-mère lui apprend le pardon. Jusqu’il y a peu directeur du collège St-Joseph où se rencontrent chrétiens, musulmans et juifs, son combat pour la paix est internationalement reconnu (Prix Unesco pour la Paix, Docteur Honoris Causa de l’UCL…).

    Il donnera une conférence unique dans la région liégeoise, en l'église de la Ste-Famille à Fléron vendredi 15 novembre à 20h.

    http://www.upfleron.be

  • L’illusion d’un retour à l’Eglise primitive

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    220px-Vittorio_Messori_Desenzano_2004.jpgSur ce sujet, le site Benoît et moi publie la traduction d’un article que Vittorio Messori vient de faire paraitre dans le Corriere della sera : Diplômé d'un doctorat sciences politiques, Vittorio Messori  a  exploré en profondeur les sources spirituelles du christianisme et plus spécialement du catholicisme. Il a écrit, entre autres : L'Hypothèse de Jésus (1977), Opus Dei (1996), Entretien sur la Foi (1985, « The Ratzinger Report »). Ce dernier ouvrage consiste en une série d'entretiens avec le Pape Benoît XVI.

     Voici son point de vue :

    « Quelques-unes des nombreuses choses dites par le Pape François et certains de ses choix inédits - à commencer par le refus du palais vatican et de la villa de Castel Gandolfo - sont en train de réveiller un mythe antique et toujours récurrent chez les catholiques. Autrement dit, le rêve d'un retour à l'Eglise primitive, toute de pauvreté, fraternité, simplicité, absence de structures hiérarchiques, lois canoniques. Un «mouvement» svelte, démocratique, en somme, et pas une Église lourde, qui étouffe l'Esprit. Que l'on démantèle donc l'institution cléricale, assez avec le Vatican, sa Curie, ses banques, ses diplomates, que l'on revienne enfin à la communauté de Jérusalem après la Pentecôte.

    En vérité, le mythe des origines est déjà réfuté par les Actes des Apôtres eux- mêmes: deux des premiers convertis, les époux Ananie et Saphire, trichent sur le prix du terrain qu'ils disent avoir vendu pour la communauté et Pierre assiste même à leur mort immédiate . Les lettres de Paul sont brûlantes envers les comportements réprouvables des communautés fondées par lui ou, en tout cas, érigées depuis peu.

    Quiconque connaît l'histoire de l'Eglise primitive sait que c'est aussi une histoire de luttes entre courants, d'accusations mutuelles d'hérésie, de schismes, parfois de violences internes, de martyrs, mais aussi de transfuges, en nombre tel que la question est devenue centrale quant à savoir si et comment réadmettre dans la communauté la foule des lapsi, ceux qui avaient renié la foi par peur. Dès le début, selon l'avertissement de Jésus lui-même, le bon grain s'était mélangé avec les mauvaises herbes envahissantes.

    Mais la nostalgie récurrente, et qui aujourd'hui semble revivre, pour une Église des origines, égalitaire, pauvre, où la foi est libre de superstructures - à commencer par la Curie vaticane - ne va pas seulement à l'encontre du témoignage de l'histoire. Elle va également contre une loi implacable que les sociologues connaissent bien: la loi selon laquelle les grandes réalités sociales naissent comme «mouvements», en général à partir d'une personne charismatique, mais se dissolvent rapidement et toujours si, une fois l'enthousiasme initial refroidi, elles n'acceptent pas de devenir des institutions hiérarchiques, dans des structures solides et ordonnées. Seules celles-ci assurent la durabilité et la possibilité d'influer sur la société.

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  • Après l’abbaye bénédictine de Wisques (Nord-Pas de Calais), le carmel d’Alençon (Basse-Normandie) reprend la liturgie traditionnelle…

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    Lu sur le site « riposte catholique »

    « Le Carmel du Sacré-Cœur de Jésus et de l’Immaculée Conception d’Alençon a été fondé en 1888 à la demande de Mgr François-Marie Trégaro, évêque de Sées. Six moniales du Carmel du Mans quittèrent leur monastère pour venir fonder un nouveau carmel à Alençon (alors que le Carmel d’Alençon avait fermé à la Révolution). Le monastère est dédié au Sacré-Cœur et à l’Immaculée.

    En 2007 avec la promulgation du Motu Proprio, le Carmel reprenait la forme extraordinaire pour ses messes dominicales et pour les jours de fêtes. La Mère Supérieure avait d’ailleurs expliqué ce choix de la forme extraordinaire dans les colonnes de La Nef en novembre 2010 :

    Depuis la promulgation du Motu proprio Summorum Pontificum, les messes du dimanche et des fêtes de précepte sont célébrées dans notre chapelle selon la forme extraordinaire et, en semaine, selon la forme ordinaire. Notre préférence va à la forme extraordinaire, faisant nôtre ce que disait André Frossard : « Je trouve que la nouvelle messe n’est pas assez contemplative, que l’on y parle trop et que la part du mystère y est bien réduite ». La forme extraordinaire exprime mieux le sacré, l’amour et le respect. C’est une liturgie « amoureuse ». Comparez par exemple les traductions du missel Dom Lefebvre avec celles d’un missel moderne. Le ton n’est pas du tout le même. Aujourd’hui on parle à Dieu d’égal à égal, ou peu s’en faut. Pour nous, ce n’est pas du tout une question d’être attachées au temps jadis. Nous ne sommes pas des passéistes. Quant à l’avenir de cette question, en filles de l’Église, nous nous appuyons sur Sa Sainteté Benoît XVI. »

    Selon nos informations, pendant l’été, la Supérieure du Carmel a demandé à Mgr Jacques Habert, évêque de Sées, la possibilité de reprendre la forme extraordinaire ce qui est fait depuis quelques jours.
    La messe dans la forme extraordinaire (sauf exceptions) est donc célébrée les dimanches et fêtes à 9h00, en semaine (du lundi au samedi) à 8h00. L’aumônier est un prêtre du diocèse aidé par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre (Sées).

    Monastère du Carmel - 4 place Marguerite de Lorraine - 61000 Alençon.

    Réf. Le carmel d’Alençon reprend la forme extraordinaire…

    JPSC

  • Jean-Pierre Snyers : à ceux qui cherchent

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    Les lecteurs, ou « liseurs », de Belgicatho ont pu découvrir depuis quelque temps sur ce blog les réflexions que publie notre ami Jean-Pierre Snyers : des raisons de croire, en forme de billets d’humeur dérangeants pour la nouvelle religion dans les limites de la vérité plurielle.

    Dans un petit ouvrage, écrit d’une plume alerte et qui vient de paraitre sous la responsabilité éditoriale de l’association « sursum corda » à Liège (1), il a rassemblé un florilège de ses plus récentes notices apologétiques dédiées, comme l’indique le titre de la brochure, « A ceux qui cherchent… ». Celle-ci débute par un paradoxe: une lettre aux indifférents. Une fois convertis à l’inquiétude existentielle, l’auteur les prendra par la main sur le sentier de la recherche du sens : des origines de l’univers à la résurrection des morts, en passant par la fiabilité des Ecritures et de la Tradition, et les questions les plus diverses : sur le bien et le mal, le purgatoire, les miracles, la foi pluraliste au goût du jour ou l’autorité dans l’Eglise. Comme l’auteur n’est pas un théologien conciliaire, il ne se contente pas de soulever des questions, il avance des réponses ou des objections aux doutes. Quoiqu’en disent certains, un peu de prosélytisme de bon aloi n’a jamais fait de tort à personne.

    Auteur de plusieurs essais, publiés notamment aux éditions Hovine, Téqui ou Fidélité, Jean-Pierre Snyers est rédacteur à la revue mensuelle Médiatrice et Reine. Il est en outre conférencier et membre de l'Association des écrivains belges (AEB).Son blog : http://jpsnyers.blogspot.fr/

    Pour commander l’ouvrage qui vient de paraitre :

     « A ceux qui cherchent », in 4°, 25 pp., couv. en quadrichromie, est disponible au prix de 2 euros (+ frais de port 1 €) au siège de l’asbl « Sursum Corda », rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 Liège. Cpte IBAN BE58 0003 2522 9579. BIC BPOTBEB1: avec la mention: livre J.P. Snyers. Les commandes peuvent aussi se faire par téléphone : 04.344.10.89 ou e-mail : sursumcorda@skynet.be

    JPSC

    __________________

    (1)  L’association sans but lucratif « Sursum Corda » a été constituée le 24 mai 1996. Outre son objet cultuel (art. 3, a,b et c des statuts), elle a aussi pour but « la sauvegarde et la promotion du patrimoine intellectuel et artistique, en ce compris l’organisation de manifestations qui s’y rapportent »(article 3, d) dans un esprit chrétien : à ce titre elle organise notamment de nombreux, concerts, cours et conférences et publie « Vérité et Espérance. Pâque Nouvelle » , un double magazine trimestriel illustré en quadrichromie. En 2003, l’asbl « Sursum Corda » fut amenée à se porter acquéreur de l’église du Saint-Sacrement (XVIIIe siècle) au Boulevard d’Avroy, pour organiser et pérenniser l’affectation de cet édifice au triple service du culte, de la culture et de la conservation d’un beau bâtiment classé (1957) du patrimoine monumental de Liège. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • Pays-Bas : où en est l’Eglise catholique ?

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    Les Pays-Bas comptent 17 millions d'habitants dont 25% de catholiques. Contrairement aux idées reçues, les protestants sont moins nombreux. Mais l'Eglise catholique connaît une crise profonde depuis les années 60 dans ce pays où s'est imposée une vision exacerbée de la liberté individuelle qui s'est traduite par une législation désormais ultra-libérale en matière d'éthique. Côté catholique: 4 églises ferment chaque semaine dans ce pays. Pour autant, un certain renouveau de la vie chrétienne se fait sentir. Comme en témoigne les communautés nouvelles qui portent un témoignage joyeux de la foi, à la manière des premiers chrétiens. Au terme de l'Année de la Foi, Marcelo Pélissier, membre du Chemin néocatéchuménal à Amsterdam,  parlera ici à KTO du visage contemporain de cette Eglise néerlandaise, entre ombres et lumières:

  • L'Eglise et les personnes divorcées remariées

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    De Stéphane Seminckx sur Didoc :

    L'Eglise et les personnes divorcées-remariées

    Écrit par Stéphane Seminckx le 10 novembre 2013.

    Le pape François a convoqué un synode sur la famille pour l’automne 2014. On y traitera notamment de la délicate question des personnes divorcées-remariées et de leur accès à l’Eucharistie.

    A ce sujet, Mgr. Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a rappelé dans un article récent (Osservatore Romano du 23-10) la position de l’Eglise. Comme le signale Cathobel, il a pris cette initiative avec l’autorisation du pape. Le contraire eut été étonnant.

    Les personnes divorcées-remariées souffrent. Beaucoup veulent vivre sincèrement leur foi. Pour ce faire, elles ont droit à ce que les représentants de l’Eglise les aident à se situer dans la vérité. Celle-ci est double : d’une part, l’existence d’une blessure objective et, d’autre part, la révélation de la miséricorde inépuisable et du pouvoir infini de guérison de Dieu. Les deux vérités sont inséparables, car, pour guérir d’une blessure, il faut d’abord en reconnaître l’existence.

    Qu’a dit Mgr Müller ?

    Dans un texte à la fois nuancé et bien argumenté, l’archevêque commence par rappeler l’exégèse communément admise de l’Ecriture, la Tradition constante de l’Eglise ainsi que les prises de positions doctrinales les plus récentes sur la question. Plus loin, il évoque aussi les appels répétés des papes pour ne pas exclure les personnes divorcées-remariées de la communion de l’Eglise.

    Il rappelle bien entendu aussi le noyau du problème soulevé par l’état de divorcé-remarié (je dis bien « l’état », c’est-à-dire la situation objective, sans présumer des dispositions du cœur qui, à un moment du cheminement de la foi, peuvent se révéler bien meilleures que celles de beaucoup d’autres chrétiens). On pourrait le résumer ainsi : si l’on désire recevoir l’Eucharistie, c’est que l’on croit fermement à la parole de Jésus « Prenez et mangez, ceci est mon corps » et « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, répandu pour beaucoup en rémission des péchés » (Mt26, 26-28) ; mais alors il faut croire tout aussi fermement cette autre parole du Seigneur, à propos du mariage : « Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni ! » (Mt 19, 6). Le sacrement du mariage est le signe efficace qui inscrit les conjoints dans une alliance qui les habilite à être fidèles, l’alliance « nouvelle et éternelle » du Christ et de l’Eglise, son Epouse, alliance qui est précisément célébrée dans chaque Eucharistie.

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  • "Espérance Nouvelle" : un blog jeune et sympa qui mérite le détour

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    Sans titre.pngDepuis le mois d'avril de cette année, un nouveau blog intitulé "Espérance Nouvelle" trace son sillon sur le web. Il est belge, jeune et sympa. Nous souhaitons à ses promoteurs (qui restent très discrets sur leur identité) plein succès dans leur entreprise. Voici comment ils définissent leurs objectifs et leur méthode  (très proches des nôtres par ailleurs) :

    ... Espérance Nouvelle. Ce blog se veut un reflet, certes partiel et imparfait, d'une jeunesse de la nouvelle génération qui surgit avec la soif de redécouvrir et de vivre un idéal chrétien dans lequel l'esprit de service et de sacrifice occupe une place particulière comme fruit de ses trois fondements que sont l'amour, l'espérance et la foi.

    On y retrouve des thèmes essentiels pour la société d'aujourd'hui, qui seront abordés ici: la famille, unité de base naturelle de toute société, la place essentielle et irremplaçable de la femme, et le soin des enfants et des personnes personnes fragiles en général. Beaucoup d'autres thèmes seront également abordés: les attentes des jeunes aujourd'hui, l'avenir des sociétés, l'anthropologie philosophique, la religion catholique, la santé publique, l'écologie, la politique, etc. La plus grande part du contenu prendra la forme d'une revue de presse, c'est-à-dire d'une sélection des meilleurs articles traitant des sujets précités, avec un bref commentaire d'Espérance Nouvelle.

    Ce site sera aussi un moyen de contestation des fausses évidences et de la médiocrité qui empoisonnent aujourd'hui l'humanité en la remplissant de tristesse et de désillusions par la globalisation du modèle consummériste occidental issu de la philosophie des Lumières superposée aux révolutions industrielles.

  • Michael Lonsdale comblé par le pape François

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    Lu et vu sur France.info :

    Michael Lonsdale : "Le nouveau pape m'a comblé"

    Chaque dimanche, un invité nous présente un événement d'actualité qui l'a transformé. Pour Michael Lonsdale - César 2011 pour son rôle dans "Des hommes et des dieux" -, l'élection du pape François, en mars dernier, est un événement majeur. L'acteur, chrétien convaincu, se dit même "comblé" par ce pape "de simplicité".


    Depuis plus de 50 ans, Michael Lonsdale est familier des cinéphiles. Les spectateurs l'ont aimé dans les films d'Orson Welles, Louis Malle, François Truffaut. En 2011, l'acteur a obtenu un César pour son interprétation de frère Luc, dans le film de Xavier Beauvois Des hommes et des dieux. Il y incarnait un des moines assassinés à Tibéhirine, en Algérie, en 1996.

    Parfois chrétien à l'écran, Michael Lonsdale l'est aussi dans la vie. Il choisit donc d'évoquer un événement qui l'a touché, l'élection du pape François en mars dernier : "Sa voix m'a plu, et je me suis dit : ça y est, on passe à autre chose, quelque chose de très simple et de très pauvre... Je l'attendais depuis longtemps."

    Lorsque le nouveau pape s'est rendu à Lampedusa, l'acteur s'est réjoui : "Il va aller là où on ne s'attend pas à le voir, là où il y a de la misère, de la tragédie. Il est tout de suite concerné. C'est très bien."

    Michael Lonsdale vient de publier un livre et un disque : Et ma bouche dira ta louange. Mes plus belles prières  publiés aux éditions Philippe Rey.

  • L'Europe de plus en plus allergique au christianisme ?

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    C'est ce que l'on pourrait penser à la lecture de cette chronique parue sur Orthodoxologie

    Sommes-nous en train d'assister à la naissance de la persécution moderne des chrétiens en Europe?

    A partir de dimanche 1er septembre 2013, un petit changement, mais significatif commencera à affecter des centaines de milliers de jeunes filles britanniques du Royaume-Uni. Tous les nouveaux membres de l'organisation de forte de 450.000 guides-filles au Royaume-Uni ne feront plus la promesse de "d'aimer mon Dieu," mais plutôt "d'être fidèle à moi-même et de développer mes croyances."

    Ce changement controversé dans le serment d'adhésion est intervenu après que l'organisation des guides-filles, l'équivalent britannique des scouts féminins américains, a fait une enquête auprès de plus de 40.000 membres et a constaté que 37% des filles "ne croient pas en un dieu." Près d'un quart de toutes les filles de 8 ans au Royaume-Uni sont membres des guides-filles.

    Le changement dans l'engagement des guides-filles est très révélateur des grands changements culturels et religieux qui balaient l'Europe de l'Ouest. Traditionnellement considéré comme un continent dominé par le christianisme, les valeurs chrétiennes orthodoxes ne sont aujourd'hui épousées que par une minorité d'Européens de l'Ouest. Les opinions chrétiennes conservatrices sur tout, de l'avortement, au mariage, à l'euthanasie sont considérées non seulement comme dépassées, mais comme réellement offensives.

    Il y a tout juste un peu plus de 100 ans, plus de 80% de tous les chrétiens du monde vivaient en Europe ou en Amérique du Nord. Aujourd'hui, ce nombre a chuté en dessous de 40% et la plus forte baisse a été en Europe. On croit maintenant que plus de chrétiens vont à l'église le dimanche matin en Chine que sur l'ensemble du continent européen.

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  • Faut-il faire son deuil de la notion de chrétienté ?

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    Sur le blog du bi-mensuel « L’Homme Nouveau », sous la signature de son rédacteur en chef, Philippe Maxence :

    Dieu_et_l'État-Viot.jpg« Président de l’Association « Écouter avec l’Église », le père Michel Viot organise le 24 novembre prochain un colloque sur le thème : « Fête du Christ-Roi, faut-il faire son deuil de la notion de chrétienté ». Nous avons profité de cette occasion pour lui poser plusieurs questions à ce sujet et évoquer avec lui son dernier livre, Dieu et à l’État (Via Romana, 82 p., 9 €). 

    Vous organisez un colloque le 24 novembre qui porte sur la chrétienté. Pourquoi ?

    Parce que je me refuse à être syndic de faillite et que je crois non seulement au retour à la chrétienté mais aussi à cette nécessité. Je ne donnerai que deux exemples mais pourrais en fournir d’autres. La doctrine sociale de l’Église n’est envisageable qu’entre pays chrétiens et dans un monde à majorité chrétienne. Et deuxième exemple, seule la chrétienté peut s’opposer à l’islam radical dans l’intérêt des chrétiens, des juifs et des musulmans modérés qui sont encore en majorité dans notre pays, mais pour combien de temps ?

    Vous évoquez également « la menace de l’instauration d’une fausse démocratie qui va inaugurer un système totalitaire » Que voulez-vous dire exactement ?

    Sans être un idolâtre des sondages, force est de constater que le gouvernement comme sa majorité parlementaire ne sont plus soutenus que par une minorité de Français. La dégradation morale du monde politique qui a commencé bien avant l’arrivée de ce gouvernement, est cependant passée avec lui à une vitesse supérieure. S’il est nécessaire de mentir un peu quand on dirige un pays, tout comme dans la finance, il ne faut pas exagérer. Sinon on fait du Madoff ! Et c’est l’impasse. Prison dans un cas. Règles démocratiques impossibles à suivre, en particulier pour une alternance avec des opposants non indemnes, eux aussi, de mensonges, dans l’autre cas. Et sur ce point particulier, je pense très précisément aux questions économiques et sociales. On trouve alors des dérivatifs propres à semer le trouble dans tous les camps, la loi Taubira et les projets « scolaires » de monsieur le ministre Vincent Peillon, par exemple. Dans les deux cas on utilise des moyens de régime totalitaire comme le refus de prendre en compte la liberté de conscience et l’embrigadement des enfants par l’école appelée à jouer un rôle quasi messianique. Monsieur Peillon est sur cette question d’une franchise absolue dans son livre La Révolution française n’est pas terminée paru en 2008. Il va même jusqu’à parler de transsubstantiation des élèves pour les élever au rang de citoyens ! C’est bien le langage de Robespierre qui s’y connaissait en matière de démocratie totalitaire. Le mépris de la liberté de conscience est de par sa nature même appelé à s’accentuer et à se multiplier.

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