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Foi - Page 869

  • Les martyrs sont vivants aujourd'hui dans de nombreux pays

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    La foi ne se vend pas (Osservatore Romano)

    « Pour trouver les martyrs il n’est pas nécessaire d’aller aux catacombes ou au Colisée: les martyrs sont vivants aujourd’hui dans de nombreux pays. Les chrétiens sont persécutés pour leur foi. Dans certains pays ils ne peuvent pas porter de croix: ils sont punis s’ils le font. Aujourd’hui au XXième siècle, notre Eglise est une Eglise de martyrs ». Le Pape François a centré son homélie de la messe célébrée dans la matinée du samedi 6 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, sur le courage de témoigner de notre foi, qui ne se négocie pas et ne se vend pas au meilleur offrant. (...)

    Le Pontife a fait référence au passage des actes de apôtres (4, 13-21) proclamé dans la première lecture de la célébration. Face à l’ordre des grands prêtres et des pharisiens de ne pas parler de Jésus, Pierre et Jean – a-t-il souligné – « sont demeurés fermes dans leur foi », disant: « Nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu ».

    Leur témoignage, a t-il ajouté, « me fait penser à notre foi. Et comment se porte-t-elle notre foi? Est-elle forte? Ou est-elle à la fois un peu à l’eau de rose, une foi comme-ci comme-ça? Quand surviennent des difficultés sommes-nous courageux comme Pierre ou un peu tiède? ». Pierre, a affirmé le Pape François, nous enseigne que la foi ne se négocie pas. Dans l’histoire du peuple de Dieu a toujours existé cette tentation: amputer un peu de foi », peut-être « seulement un peu ». Mais « la foi – a t-il expliqué – est ainsi, comme nous la récitons dans le Credo ».  Ainsi faut-il dépasser « la tentation d'être un peu ‘comme ils font tous’.  De ne pas être trop trop rigides », parce que c’est précisément « de là que commence un chemin qui finit dans l'apostasie ». En effet « lorsque nous commençons à amputer la foi, ou négocier la foi, à aller presque jusqu’à la vendre au meilleur offrant, nous entreprenons le chemin de l'apostasie, de l’absence de fidélité au Seigneur ». Mais justement l’exemple de Pierre et de Jean nous aide, nous donne de la force ». Tout comme celle des martyrs dans l’histoire  de l’Eglise. Ce sont ceux « qui disent ‘nous ne pouvons nous taire’, comme Pierre et Jean. Et cela nous donne de la force à nous qui, quelquefois, avons la foi un peu faible. Cela nous donne la force pour aller de l’avant dans la vie avec cette foi que nous avons reçu, cette foi qui est le don que le Seigneur donne à tous les peuples ».

    Le pape a conclu en proposant une prière quotidienne: « Seigneur, merci beaucoup pour notre foi. Veille sur ma foi, fait la grandir. Que ma foi soit forte, courageuse. Et aide-moi dans les moments où comme Pierre et Jean, je dois la rendre publique. Donne-moi le courage ».

  • 8 avril : l'annonce faite à Marie

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    angelico2.jpgCette année, l'Annonciation est fêtée ce lundi 8 avril en raison des célébrations de la Semaine Sainte et de Pâques. Voici l'homéle du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr - Archive 2007) :

    Matin, midi et soir, trois fois par jour, l’Angélus sonne – ou sonnait – dans nous campagnes pour célébrer le mystère de l’Incarnation. L’Ave Maria, la salutation de l’Ange, scande ainsi le début, le milieu et la fin de nos journées. Aussi, la péricope que la liturgie nous propose en cette solennité de l’Annonciation, est-elle parmi les plus connues de l’Évangile. Dieu attendait cette rencontre depuis le jour où l’humanité s’est éloignée de lui par le péché, mettant en péril son dessein d’amour. Voilà qu’enfin s’élève des profondeurs de la terre, un « oui » capable d’attirer sa bienveillance ; sans plus attendre, il vient, il accourt : le Verbe se fait chair, Dieu s’unit à sa créature et se compromet pour toujours avec elle. L’amour a trouvé où habiter ; les noces de Dieu avec l’humanité peuvent commencer ; une alliance plus forte que la mort sera bientôt scellée (Ct 8, 6).

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  • Le pape s'installe dans sa cathédrale et dit l'attente de Dieu

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    "Dieu attend l'homme" (zenit.org)

    Homélie du pape François, Saint-Jean-du-Latran

    « Dieu t’attend, toi, il te demande seulement le courage de venir à lui », a déclaré le pape François lors de son homélie, en ce dimanche de la Miséricorde, 7 avril 2013.

    Le pape a pris "possession", au cours de la messe, à 17 h 30, de la basilique papale de Saint-Jean-du-Latran, sa cathédrale, en présence du clergé et de fidèles du diocèse.

    « Pour Dieu, nous ne sommes pas des numéros, nous sommes importants, ou mieux, nous sommes le plus important de ce qu’il a; même pécheurs, nous sommes ce qui lui tient le plus à cœur », a-t-il souligné, encourageant à revenir à Dieu, « quelle que soit l’erreur, quel que soit le péché qui est dans notre vie » car « la patience de Dieu doit trouver en nous le courage de revenir à lui ».

    Homélie du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Avec joie je célèbre pour la première fois l’Eucharistie dans cette Basilique du Latran, Cathédrale de l’Évêque de Rome. Je vous salue tous avec grande affection : le Cardinal Vicaire, les évêques auxiliaires, le clergé diocésain, les diacres, les religieuses et les religieux et tous les fidèles laïcs. J’adresse aussi mon salut à Monsieur le maire de Rome, à son épouse et à toutes les autorités. Marchons ensemble dans la lumière du Seigneur Ressuscité.

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  • L’élection du pape François a-t-elle un sens politique ?

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    Une politique selon l’Ecriture sainte, bien sûr. C’est la thèse défendue par Henti et Thomas Hude dans le n° 247 (avril 2013) du mensuel catholique « La Nef » (extraits) :

    Le 13 mars 2013, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, 76 ans, archevêque de Buenos Aires, a été élu pape au cinquième tour de scrutin, premier non-Européen et premier jésuite à diriger l’Église catholique. (… ). L’élection du pape argentin représente-t-elle le début de la fin du libéralisme idéologique, troisième grande idéologie sortie de la philosophie des Lumières, comme l’élection du pape polonais a représenté le début de la fin du communisme ? (…)

    (…). Depuis que le Christ est sorti du tombeau, l’Église catholique, dans l’annonce de la foi, s’est trouvée successivement (ou simultanément) contrariée par deux sortes de politiques, l’une autoritaire, et l’autre libérale.
    La première dénonce le christianisme comme la religion des esclaves en révolte, promotrice d’une liberté anarchique, dangereuse pour l’ordre et l’autorité. Ce fut la politique des empereurs romains, ou des empereurs asiatiques, ou encore celle des nazis. La seconde politique est au contraire de dénoncer le catholicisme comme la religion des maîtres, durement hiérarchique, opposée à la liberté dans tous les domaines.

    L’enseignement du Christ s’oppose à ces deux logiques. A l’esclavage externe, qui est une conséquence du péché, et, inversement, « qui commet le péché est esclave du péché » (…). Quand on nie cet enseignement, la liberté vire à l’arbitraire et se trouve peu à peu dissoute par l’abus de la liberté, le droit par l’abus du droit. C’est ce que fait l’idéologie libérale-libertaire et c’est là, de plus en plus, la seule politique vraiment contraire au développement de l’Église en Occident.

    En Asie (comme jadis dans l’Antiquité occidentale), le christianisme est plutôt perçu comme une force de renouveau philosophique et politique, qui s’oppose aux grands autoritarismes traditionnels. On peut prévoir que l’humanisme, d’origine en partie chrétienne, et incorporé dans la technique ou dans les sciences, finira par pénétrer partout. À terme, le catholicisme (œcuménique, diversement acculturé, et devenu plus concrètement universel) n’aura plus qu’un seul grand vis-à-vis, le libéralisme idéologique. C’est ce que croyait John Henry Newman, qui écrivait : « À la fin, il n’y aura plus que des catholiques et des libéraux. »

    Fin de cycle. Pourquoi peut-on aujourd’hui estimer que cette idéologie libérale, qui semble triomphante, se trouve près de sa fin ?

    Expliquons-le en résumant l’histoire. Une fraction des élites européennes ayant rejeté le Christ au XVIIIe siècle, et s’étant emparé du pouvoir dans le monde, a voulu conserver les acquis historiques du christianisme, notamment la raison et la liberté. Cette raison sans foi, cette liberté sans Dieu, c’est la philosophie des Lumières. Dans l’ordre politique, cette philosophie a engendré trois grands systèmes idéologiques : le libéralisme, le communisme, le nazisme. Chacun s’est imposé par la violence. Puis, ils se sont fait la guerre. Les deux premiers ont dévoré le troisième. Puis le second a été dévoré par le premier.

    Demeuré seul, le libéralisme a perdu toute mesure. Il a rompu avec la Raison et le Devoir. Économiquement, à force de sacrifier le développement industriel et le bien commun économique de tous, au profit des intérêts financiers d’une minorité, il a conduit à une récession terrible dans presque tous les pays développés, partiellement masquée par la prospérité insolente d’une oligarchie notamment financière.(…) . Il est donc très probable que nous soyons à la fin du grand cycle idéologique qui a commencé au XVIIIe siècle. Le libéralisme se radicalise, preuve qu’il a perdu l’initiative.

    Le libéralisme vire à l’autoritarisme. Excessif, il prétend imposer tout et n’importe quoi en matière de politique familiale et éducative.
    Autoritariste en matière de politique économique, il se montre capable d’imposer à de nombreux peuples d’Europe et dans beaucoup d’autres pays des traitements inhumains d’austérité et de régression économique et démocratique, dans le seul but de préserver l’intérêt des créanciers et de cette oligarchie libérale. C’est la même logique de raidissement qui est à l’œuvre en matière d’influence dans le monde. Sous le paravent de beaux principes habilement pervertis (liberté des marchés, démocratie, droits de l’homme), il devient de plus en plus une volonté de domination impériale, brutale et militariste, révélant une conception de l’économie de plus en plus orientée vers le profit d’un certain nombre de groupes d’intérêts, bien souvent au détriment des intérêts du peuple (…) Tout comme la Pologne était un des pays qui avait le plus souffert de la domination communiste, de même l’Argentine est l’un des pays qui a le plus souffert de la domination du libéralisme. Son économie et sa structure sociale ont été plusieurs fois ravagées par divers intérêts oligarchiques et impérialistes, sous couvert d’une politique soi-disant libérale ou anticommuniste. Là où il y avait encore, au début du XXe siècle, un pays déjà développé, nous avons assisté à l’installation progressive de la misère, de l’inégalité et de la violence sociale, qui sont autant d’atteintes aux droits de l’homme.
    L’origine du pape et sa vie consacrée aux pauvres, sont donc aussi significatives pour l’Église et l’homme d’aujourd’hui, que l’élection du pape polonais aux temps du mur de Berlin.

    Tout l’article ici : Pape François : le sens politique d'une élection

    Bref, un nouveau Jean-Paul II, voire un nouveau Moïse, pour entrer dans la terre promise ? L’histoire et des évangiles nous enseignent cependant qu’il n’y a pas d’autre vraie terre promise que les « cieux nouveaux et la terre nouvelle », qui ne sont pas de ce monde, mais de l’ordre  de l’eschatologie. Entre-temps, contentons nous de porter le poids des jours, en faisant tant bien que mal la volonté du Père, au milieu des tribulations de l’espace et du temps qui nous sont impartis.  

    JPS  

  • Le pape François, l’Argentine et le diable

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    1574833.jpgIllustration: l’ange déchu (et soucieux), sous la chaire à prêcher de la cathédrale Saint-Paul à Liège.

    Depuis son élection, le pape François a plusieurs fois fait référence au diable lors de ses homélies, catéchèse, et angélus. Lors de sa première messe, « pro ecclesia », au lendemain de son élection, il a notamment déclaré « celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable », citant l’écrivain Léon Bloy, mais aussi « quand on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon. » Il est revenu sur ce thème devant les cardinaux, avant que ceux-ci ne se séparent, à l’issue du conclave : il ne faut jamais « cédé au pessimisme, à l’amertume que le diable offre chaque jour ». Lors de la messe des Rameaux, il a de nouveau fait référence au malin qu’il a expressément cité dans son deuxième tweet : « nous ne devons pas croire au Malin qui dit que nous ne pouvons rien faire contre la violence, l’injustice, le péché. »

     Ces constantes références au diable interpellent dans les pays occidentaux où la figure du malin n’est plus si souvent utilisée. Mais il ne faut pas oublier que le nouveau pape n’est pas européen mais argentin et que cela peut peut-être expliquer certaines choses.

    Le père Michel Anquetil, prêtre du diocèse de Coutances, en France, vit depuis plus de trente ans en Argentine, et officie dans le diocèse de Viedma, en Patagonie, dans l’Etat de Rio Negro: “ La plupart des croyants ici croient que l’esprit du mal existe : ils peuvent le constater tous les jours avec les guerres, les inégalités. Les gens pensent que cet esprit agit chez les personnes qui ont le pouvoir. En plus, ils croient très fort en Dieu, mais croient encore plus dans la figure du Jésus crucifié qu’en la Résurrection “.

    Le père Anquetil souligne bien qu’en tant qu’Argentin, « on croit très fort en l’esprit du bien mais on constate aussi que l’esprit du mal agit en nous et autour de nous si on le laisse agir. Et le monde est très souvent marqué par beaucoup de signes négatifs. ». Il remarque également que la religiosité qui marque tant les latino-américains est « populaire ». « Notre grande mission est ainsi de déterminer ce qui est de Dieu et ce qui ne l’est pas » ajoute-t-il, constatant qu’en Europe, « l’homme étant très sécularisé, ces différences ne sont plus aussi voyantes ». Une différence qui explique peut-être la surprise des Occidentaux vis-à-vis de ces références au diable.

     On ne peut pas s’empêcher de se remémorer l’enseignement constant de l’Eglise:

     “ …Cette chute est refus de Dieu, avec l'état conséquent de damnation ; elle consiste dans le choix libre de ces Esprits qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son règne, usurpant ses droits souverains…   “ Vous deviendrez comme Dieu” ou “comme des Dieu… “. Ainsi, l'Esprit malin tente de transférer à l'Homme l'attitude de rivalité, d'insubordination et d'opposition à Dieu qui est presque devenu le but de toute son existence “ ( Bienheureux Jean-Paul II ). "Celui qui ne croit pas au diable ne croit pas dans 'Evangile." (Du même).

     “Le malin cherche toujours à gâcher l’œuvre de Dieu, en semant la division dans le cœur de l’homme, entre corps et âme, entre l’homme et Dieu, dans les rapports interpersonnels, sociaux, internationaux, et aussi entre l’homme et la création. Le malin sème la guerre; Dieu crée la paix.” ( Benoît XVI ).

     “Le diable est bien évidemment le grand séducteur parce qu’il essaie d’amener l’homme au péché en présentant le mal comme le bien. Mais nous sommes responsables de la chute parce que la conscience a la capacité de distinguer ce qui est bon de ce qui est mal.” (Cardinal Georges COTTIER)

    Source: http://fr.radiovaticana.va/news/2013/04/04/le_pape_françois,_l’argentine_et_le_diable/fr1-679556

  • La lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

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    Afin de toujours mieux répondre aux défis de nos sociétés, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s'enrichit de nouvelles contributions !

    Editorial : Pâques, premier Think tank de l’histoire !

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : L’impasse : du mariage laïc au mariage gay

    Entretien avec Jacques de Guillebon

    Actualité : Du « gender » au « mariage gay »

    Entretien avec Elizabeth Montfort

    Famille : L’adoption par deux personnes du même sexe bénie par les juges européens

    Brève par Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l’Université du Sud Toulon-Var

    Famille : Eduquer autrement

    Entretien avec Pierre-Henri d’Argenson

    Vie : 24 mars : Printemps des consciences chez la Fille aînée de l’Église

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission Bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Vie : La mort, cette énigme

    Entretien avec Gérard Terrier

    Styles de vie : Episode suivant

    Par Philippe Conte, responsable de la commission Cadre de vie et Environnement de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Styles de vie : Le scandale de la pauvreté 

    Entretien avec Bertrand de Kermel

    Chronique : Frigide, je t’aime !

    Par la Mouche du Coche

    Tribune : Mariage – Adoption – PMA - GPA - Endoctrinement des enfants : c’est tout ou rien

    Par Grégor Puppinck

    Spiritualité : L’amour et le mal

    Entretien avec Hervé Roullet

    Spiritualité : Saint Michel aujourd’hui

  • Chronique des identités mortifères…

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    La justice pakistanaise vient d’acquitter un chrétien faussement accusé de blasphème et condamné à mort en 2007 ! Demeurent, quand même, quelques constats.

    1. Il aura fallu 8 années de prison (Dieu sait dans quelles conditions…) avant que la justice reconnaisse la fausseté des accusations.

    2. Au moment où cette fausse accusation a été portée contre un innocent, les haut-parleurs des mosquées locales ont appelé aux attaques contre lui, sa famille et tous les chrétiens, contraignant plus de 100 familles chrétiennes à abandonner leurs foyers.

    Quand aura-t-on le courage au Pakistan de poursuivre et de punir les calomniateurs, de poursuivre et de punir les imams qui ont appelé aux pogroms contre les chrétiens. Il ne suffit pas qu’un chrétien soit innocenté – des dizaines d’autres tout aussi injustement accusés croupissent en prison : souvenez-vous d’Asia Bibi ! –, il faut que les calomniateurs et ceux qui incitent aux violences contre les chrétiens soient condamnés. Il faut que cesse au Pakistan, et ailleurs, cet “enseignement du mépris” contre les chrétiens ! Il faut y abolir les “lois sur le blasphème” !

    Younis Masih, chrétien condamné à mort à cause de fausses accusations de blasphème et se trouvant en prison depuis 2005 a été acquitté ce 3 avril, par la Haute Cour de Lahore, au terme de son procès en appel.

    Après l’accusation, une violence de masse s’était déchaînée : 400 musulmans armés de bâtons avaient attaqué et mis à sac le quartier de Chungi Amer Sidhu, où vivait la famille de Younis. Ce dernier et son épouse, Meena, furent malmenés et plus de 100 familles chrétiennes quittèrent la zone pour sauver leur vie. Younis avait simplement demandé à des voisins musulmans d’abaisser le volume de la musique qui provenait de leur domicile. Pour ce motif, il avait été faussement accusé de blasphème et les mosquées de la zone avaient invité les musulmans à attaquer et à incendier les maisons des chrétiens. La police, pour calmer la foule, enregistra une plainte pour blasphème à l’encontre de Younis et, dans le cadre d’un procès s’étant tenu en prison pour des motifs de sécurité, le tribunal de premier degré l’avait condamné à mort en 2007.

    Source: http://www.christianophobie.fr/breves/faussement-accuse-de-blaspheme-un-chretien-pakistanais-condamne-a-mort-acquitte-apres-8-ans-de-prison

  • Revival dominicain en Irlande

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    C’est Natalia Trouiller qui nous l’apprend, sur le site de “La Vie”:

    Le New York Times rapporte que, alors que la plupart des ordres religieux en Irlande ferment des maisons faute de postulants, les dominicains enregistrent une croissance significative des vocations. La raison? Selon le père Gerard Dunne, ancien conseiller en ressources humaines devenu moine, c'est le "retour aux fondamentaux", à savoir... à la robe de bure. "Nous avons pris la décision consciente il y a quelques années, de porter l'habit. Parce que nous n'avions pas de vocations et nous étions dans une mauvaise voie', a déclaré le père Dunne, 46 ans, qui estime avoir parcouru près d'un demi-million de miles le long des ruelles champêtres et des routes d'Irlande à la recherche de nouvelles recrues. 'Si nous ne nous présentons pas d'une manière authentique, qui voudrait nous rejoindre?" Un engouement pour la robe blanche et noire à capuchon qui ne touche pas, selon l'auteur de l'article, que l'Irlande: l'Ordre des frères prêcheurs serait en pleine croissance un peu partout. "Aux États-Unis, la plus grande province du Nord attend 18 novices dans son école de théologie à Washington, qui a été agrandie il ya trois ans. Dans la plus petite province du Sud basée à la Nouvelle-Orléans, les Dominicains se cassent la tête pour financer un afflux de novices - six cette année - avec des dépenses annuelles de 30.000 dollars pour l'éducation l'hébergement et la théologie pour sept ans".

    Ici: L'insolente santé des dominicains irlandais

    “Un peu partout” : la Belgique serait-elle l’exception qui confirme la règle ?

  • Un abbé tradi en phase avec le pape François

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    IMG_4221b.jpgSur le metablog de l’abbé Guillaume de Tanouärn (Institut du Bon Pasteur) . Extraits :

    (…) Que signifie cette élection ? Les cardinaux avaient le choix entre des théologiens d’envergure (Scola de Milan, le favori de Benoît XVI), des administrateurs efficaces (Ouellet de Québec), des pasteurs (Maradiaga du Honduras, qui était un challenger possible). Ils ont choisi une sorte de saint, levé tous les jours à 4 H 30 et qui reçoit ses prêtres entre 6 H et 8 H après une heure d’oraison quotidienne. La simplicité de Bergoglio n’est pas seulement un calcul, mais l’expression d’une âme ardente, qui s’est totalement donnée à sa tâche. Le vecteur de ce don, ce sont les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola, dont on retrouve l’esprit souvent dans les improvisations qu’il livre à la foule. Ainsi vendredi 15 mars, à la Domus Sanctae Marthae, au cours de la messe toute simple qu’il a célébrée de bon matin avec quelques cardinaux, il a improvisé une homélie. Il y a cité saint Ignace qui, dans les règles du discernement, conseille « au temps de la désolation, de ne faire aucun changement, mais de demeurer ferme et constant dans ses résolutions et dans la détermination où l’on était au temps de la consolation”. Sans quoi –  a-t-il ajouté  –si l’on cède et si l’on s’éloigne, « lorsque le Seigneur se rend à nouveau visible, il risque de ne plus nous trouver ». 

    Etonnantes paroles sur la constance nécessaire chez les ministres du Christ ! On ne peut pas dire qu’avec de telles formules (je cite celle-là parce qu’elle a été très peu reprise à ma connaissance), on aille faire la Révolution dans l’Eglise.

    Il est clair pourtant que la politique dite restaurationniste, menée par Benoît XVI a subi un coup d’arrêt brutal.

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  • Retour sur la semaine sainte 2013 à Liège

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    Lu dans « La Libre-Gazette de Liège » du mercredi  3 avril:

    semaine ste 2013 Liège511.jpg Voir aussi ici: Le chemin de Croix a traversé le centre de Liège Et là :Ouvrez les portes des églises !

  • Pape François : Interview du Prélat de l’Opus Dei

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    ordopusdei.jpgNous avons reçu du vicariat régional de l’Opus Dei en Belgique le texte d’une interview accordée par Mgr Xavier Echevarria, Prélat de l’Opus Dei (photo), à José Beltrán, du journal « La Razón », en Espagne, publiée le dimanche 24 mars. Extraits :

    - Dans le communiqué que vous avez publié il y a quelques jours, vous avez souligné l’appel du Pape François à évangéliser. Comment cette invitation du Saint-Père se traduit-elle dans le cas du charisme concret de l’Opus Dei ? Quels sont les défis dans ce sens ?

    La devise du cardinal Bergoglio a été « miserando et eligendo ». Elle vient d’un texte de saint Bède le Vénérable, que nous lisons chaque année dans la liturgie des heures. Il s’agit d’un commentaire à l’appel de Matthieu. Jésus avait de la pitié, de la miséricorde, et en même temps il appelait ses disciples pour qu’ils le suivent. La vocation contient une marque d’amour : elle naît du cœur divin plein de miséricorde. Saint Bède commente que Jésus a regardé « plus avec le regard intérieur de son cœur qu’avec ses yeux corporels ».

    Saint Josémaria, avec le message reçu de Dieu, a rappelé que nous sommes tous appelés à la sainteté, et il commentait souvent : « Que je voie avec tes yeux, mon Christ, Jésus de mon âme ». Je pense que l’urgence d’évangéliser —qui est toujours actuelle dans l’Église— se traduit en une invitation à regarder les gens, tous, avec une vision apostolique, avec miséricorde et avec affection, avec le désir de les aider à recevoir le grand don de la connaissance et de l’amour du Christ.

    L’esprit de l’Opus Dei pousse les fidèles de la Prélature —prêtres et laïcs— à prendre conscience que dans la vie ordinaire, dans le monde professionnel, dans la famille, dans les relations sociales, nous devons nous efforcer pour découvrir que les autres ont besoin de nous, non parce que nous sommes meilleurs, mais parce que nous sommes des frères. Comme saint Josémaria l’a dit, précisément pendant une catéchèse à Buenos Aires, « lorsque vous travaillez et aidez votre ami, votre collègue, votre voisin, de façon qu’il ne le remarque pas, vous êtes en train de le guérir, vous êtes le Christ qui guérit, vous êtes le Christ qui partage l’existence sans faire mine de dégoût avec ceux qui ont besoin de la santé, comme il peut nous arriver à nous-mêmes n’importe quel jour ».

    Tout cela signifie aussi porter et aimer la croix, dont la Pape François a parlé aussi dans sa première homélie. Et, comme le disait le cardinal Bergoglio dans l’homélie de sa dernière messe chrismale, il faut « avoir de la patience envers les gens » pour enseigner, pour expliquer, pour écouter, en comptant toujours sur la grâce de l’Esprit Saint.

    - Comment le fait de savoir que le Pape émérite Benoît XVI est près de lui peut-il aider le Pape François ?

    Je pense que le Pape ressentira surtout la force et la compagnie spirituelle de son prédécesseur. Et qu’il pourra s’appuyer souvent sur le magistère de Benoît XVI, si riche et si actuel. L’affection que nous avons tous dans l’Église envers lui devient plus grande, parce que nous savons qu’il prie pour nous dans sa messe et dans son oraison, et qu’il soutient notre union inconditionnelle au Pape François. En ce sens, je pense qu’il est important de respecter la volonté de Benoît XVI de disparaître aux yeux du monde, pour qu’il soit clair qu’il n’y a qu’un seul Pape, et que l’on ne désoriente pas des gens qui ont peut-être une formation chrétienne moindre ou peu de culture théologique. Le Souverain Pontife est maintenant le Pape François, à qui le Pontife antérieur a promis une vénération et une obéissance joyeuses et totales.

    - Est-ce que vous connaissez le Pape actuel ?

    « Je l’ai rencontré à plusieurs reprises ici, à Rome (par exemple, à l’occasion des assemblées du Synode des évêques) et à Buenos Aires. C’est une personne affectueuse, un prêtre austère et souriant en même temps. Proche des malades et de ceux qui sont dans le besoin aussi bien matériel que spirituel. Il possède une forte personnalité. Il sait avec la clarté des fils de Dieu ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Il est bien connu de tous qu’il demande toujours des prières pour lui-même et qu’il prie beaucoup pour les autres. En une occasion il est venu au siège de l’Opus Dei il y a déjà quelques années, pour visiter la tombe de saint Josémaria, qui se trouve dans l’église Prélatice de Sainte Marie de la Paix. Le cardinal Bergoglio est resté agenouillé environ 45 minutes. Sa capacité de prier —sans être pressé— est un exemple pour tous, parce que dans la prière le chrétien trouve aussi la lumière et le réconfort du Seigneur ».

     Toute l’interview ici : http://fr.be.opusdei.org/art.php?p=52958

  • Benoît XVI : le sacré et le saint

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    De Stefa_D2X0140cover.jpgno Fontana (La nuova Bussola), ce commentaire traduit sur le site web de notre consoeur « Benoît et moi » :

    « La douloureuse décision de Benoît XVI de quitter le pontificat a immédiatement été interprétée de différentes façons. Parmi celles-ci également la version dé-sacralisante: la papauté allait devenir une charge comme tous les autres, laïcisée, dans le temps, et dans un but fonctionnel. Le pape «un des nôtres». La Nuova Bussola a tout de suite mis en garde contre ces interprétations qui sont toutefois assez fréquentes, même dans l'Église, et surtout à la base, à travers les hebdomadaires diocésains.

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