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Foi - Page 870

  • L'évangélisation des jeunes, une affaire de jeunes ?

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    En ces temps de réflexion sur "la nouvelle évangélisation", chacun y va de son petit couplet. Ici, ce sont les jeunes de la Communauté de l'Emmanuel qui en appellent à une évangélisation des jeunes par les jeunes :

    « Les jeunes et la Nouvelle Évangélisation », lettre de jeunes

    École d'évangélisation de la communauté de l'Emmanuel à Rome

    (ZENIT.org) – « De nos expériences personnelles dans l’Église, il nous semble que l’évangélisation des jeunes par les jeunes est cruciale », écrivent les étudiants de l’École d’évangélisation de la communauté de l’Emmanuel, à Rome de la promotion 2012-2013. Ils publient en effet une lettre en date du 20 octobre sur « Les jeunes et la Nouvelle Évangélisation ».

    Cette lettre est rédigée par 18 jeunes, âgés de 18 à 31 ans, et représentant les pays suivant : Australie, République Tchèque, France, Allemagne, Lituanie, Malaisie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie et États-Unis.

    Les jeunes et la Nouvelle évangélisation

    Bien qu’ayant presque tous été élevés dans des familles catholiques, nous pouvons témoigner que notre relation personnelle avec le Christ a radicalement changé à travers les différents moyens employés pour la nouvelle évangélisation. Nous souhaitons exprimer ici notre expérience et, en tant que jeunes, donner notre point de vue sur l’Église aujourd’hui. Nous considérons que la jeunesse est l’avenir de l’Église et joue un rôle important dans la nouvelle évangélisation. Nous nous rappelons les mots du Pape Paul VI, s’adressant aux jeunes, dans Evangelii Nuntiandi (72) : « Il faut que les jeunes, bien formés dans la foi et la prière, deviennent toujours davantage les apôtres de la jeunesse. L’Église compte beaucoup sur cet apport. » Nous souhaitons exprimer notre vision en ce qui concerne la foi chez les jeunes du monde entier : de nombreux jeunes n’osent exprimer leur foi à voix haute ; « nous la chuchotons, de préférence en privé ».

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  • La meilleure part…

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    D’Eric de Beukelaer, Curé-Doyen de Liège-Centre, sur son «  minisite » (extraits) :

    « Je voudrais revenir ici sur mon récent billet, publié ce mercredi 17 octobre dans le quotidien ‘La Libre’: « Propos d’arrière-saison ». Il s’agit d’une des chroniques les plus personnelles que j’ai écrite depuis longtemps. Je tenais à partager une évolution spirituelle, en expliquant pourquoi – avec les années – la prière d’intercession avait pris une place plus importante dans ma vie spirituelle. Nombre de lecteurs m’ont exprimé que cet écrit les avait touché, mais quelques personnes se sont aussi manifestées en se disant inquiètes pour moi: « Est-ce que je broyais du noir? Etais-je pris d’un relent d’amertume? Avais-je peur de vieillir? » (…)

    A près de 50 ans, on n’est plus un jeune homme et en expliquant qu’avec les années, je suis davantage conscient qu’une part du réel échappe à ma maîtrise, mon article a peut-être fait mouche. Il est parvenu à chatouiller un des dogmes sociaux sur lequel repose notre société occidentale: celui de la performance et du contrôle.

    Je vis en profonde sympathie avec la culture occidentale qui est la mienne, mais force est de constater qu’elle est toujours dopée au culte du résultat, du Guiness record book et des médailles olympiques. « Sky is the limit ». Notre Occident vit dans l’obsession du « faire ».

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  • Antonio Ruiz de Montoya

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    mission-1986-02-g.jpgAMERIQUE/PARAGUAY - Commémoration de l’engagement missionnaire du Père Antonio Ruiz de Montoya, sj en faveur des indiens guaranis

    (ci-contre, une photo du film "Mission" qui a rendu hommage à l'action des jésuites auprès des Guaranis)

    Asunción (Agence Fides) – La « Real Academia de la Lengua » (RAE) a récemment rendu hommage au jésuite péruvien Antonio Ruiz de Montoya (1585-1652), créateur de la linguistique guarani et grand promoteur des « Reducciones » (Réductions) jésuites au Paraguay. Ruiz de Montoya est connu pour avoir traduit, avec un certain nombre de ses confrères, différents livres dans la langue des indiens guaranis et avoir occupé un rôle important dans le cadre du grand exode de ces populations, contraintes à quitter les réductions pour échapper aux persécutions des « paulistes » ou chasseurs d’indiens de Sao Paolo (Brésil). La note envoyée à l’Agence Fides rappelle que l’hommage au missionnaire a été motivé par la réédition de son livre « Art, vocabulaire, trésor et catéchisme dans la langue guarani ». Parmi les livres écrits par le Père Ruiz de Montoya, « La Conquête spirituelle faite par les religieux de la Compagnie de Jésus dans les provinces du Paraguay, Parana, Uruguay et Tape » (1639) demeure l’une des principales sources historiques relative aux réductions.

    « Réduction », selon le dictionnaire de la RAE signifie « peuple d’indigènes convertis au Christianisme ». Les réductions ou missions jésuites au Paraguay (1609-1769) constituaient des colonies d’indiens guaranis promues par les Pères et les frères de la Compagnie de Jésus dans les terres conquises par les sujets de la Couronne. Les peuples indigènes, installés dans la montagne et en petits groupes éloignés les uns des autres, se réunirent à l’initiative des Jésuites afin de former des habitats de 5.000 personnes environ, qualifiées de « réductions ». De cette manière, les indigènes ont pu affronter les problèmes liés à leur subsistance (agriculture, élevage, confection des vêtements…), se sont dotés d’une organisation sociale (conseil, maire, juges…) et ont développé leur dimension culturelle (instruction, architecture, sculpture, musique, science…) et spirituelle (ces peuples considérés par les Conquérants comme des sauvages ont reçu la foi par l’intermédiaire des missionnaires).

    Actuellement, 70 Jésuites sont présents au Paraguay et prennent soin de 150.000 personnes environ avec l’aide de 1.500 collaborateurs et bénévoles. Ils sont présents dans différents domaines : l’instruction, la pastorale sociale, les Paroisses, l’apostolat intellectuel, la spiritualité et les moyens de communication de masse. Leur engagement social comprend une vaste gamme d’activités allant de la contribution académique à la présence au sein des communautés rurales, dans les quartiers populaires et dans les communautés indigènes, en collaborant à la formation des responsables et à la sensibilisation en ce qui concerne les problèmes d’injustice. (CE) (Agence Fides 23/10/2012)

    Pour de plus amples détails : http://jesuitas.org.py

  • Belgique: enseigner l'islam à l'école catholique ?

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    Enseigner l’islam dans les écoles catholiques : une hypothèse (d’école ?) que Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles ne refuse pas d’envisager.

    Mais pourquoi rester alors en si (bon?) chemin: la Belgique reconnait aussi six autres cultes, laïcité comprise.  

    Pour le Segec, n'est-ce pas aussi une question de chiffres?  Les écoles belges sont payées au nombre d'élèves. Si les écoles officielles sont les seules à proposer un cours de religion musulmane, elles ratissent cette importante clientèle. Si les écoles "libres" (qui scolarisent la moitié des jeunes belges) offrent ces cours, elles trouvent une nouvelle part de marché, en se livrant au petit jeu de la concurrence entre réseaux, tous alimentés par les Pouvoirs publics pluralistes.   

    Au point de vue de Mammon, il est peut-être permis de préférer l’idée d’un cours de religion catholique prenant résolument en compte l’identité chrétienne de l’école et la nécessité d’une apologétique intelligente adaptée à l’origine sociale ou sociétale de ses élèves. Qu’en pensent les beaux esprits qui peuplent le Synode sur la « nouvelle » évangélisation ?

    Très logiquement, les tenants de la morale laïque en tirent les conclusions qui s'imposent : http://www.enseignons.be/actualites/2012/10/23/reseau-libre-religion/

  • Mali : l’étendard du Djihad est levé

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    Sur le site de l’AED (Eglise en Détresse) :

    Né à Toulouse en 1964, le père Laurent Balas s’est engagé dans l’aventure missionnaire au sein des Pères Blancs. Dix-sept années riches d’expériences fortes, depuis les forêts du Congo jusqu’au désert du Sahel. Après son ordination en 1995, le père Laurent est nommé à Goma en RDC, à la frontière avec le Rwanda. Il est ensuite envoyé au Mali. Témoin des bouleversements qui secouent son pays depuis l’arrivée des islamistes au nord, il dit ses craintes pour l’avenir. Entretien.

     Où exercez-vous votre mission actuellement et quel est le contexte ?
    Père Laurent Balas : Quand j’ai été nommé au Mali, c’était un des pays les plus paisibles d’Afrique. J’ai passé 6 ans à  Gao (nord), j’ai enchainé sur trois ans d’études bibliques à Madrid puis en 2006, j’ai été nommé curé de la paroisse des saint Martyrs de l’Ouganda, à Bamako (sud du Mali). C’est une des quatre paroisses de la ville. Mais j’ai tout de même 12 000 catholiques ! Je suis curé, assisté de deux vicaires. Nous sommes en charge de l’animation de tous les quartiers, de toutes les communautés chrétiennes de base, de l’organisation de la pastorale, de toute l’aide d’urgence aux populations démunies. Nous avons un grand dispensaire, une bibliothèque avec un centre culturel, un centre de promotion féminine, des activités de développement dans les quartiers (adduction d’eau, puits).

    Quelle est aujourd’hui la situation des communautés chrétiennes ?
    Père Laurent Balas : Il y a quelques mois, tous les chrétiens du nord du pays ont été contraints de fuir. Il n’y a plus aucun prêtre ni chrétien. Les curés de Gao qui m’ont succédé ont fui eux aussi. Ils ont appris par la suite que 20 mn après leur départ, des troupes armées étaient dans leur cour pour les égorger. Ils ont été prévenus par quelques chrétiens qui venaient d’apprendre qu’un des camps militaire de la zone était tombé aux mains des assaillants. On sent une grande inquiétude dans la communauté chrétienne. Les chrétiens savent qu’ils seront les premiers menacés si la guerre arrive jusqu’à Bamako. Ils sont très minoritaires. Ils se demandent si un jour ils n’auront pas à fuir aussi du sud. Ce qui est inquiétant, c’est que l’on sent de grandes tensions dans Bamako. Des coups de feu émanent régulièrement des forces de police. Le grand banditisme est là. On sent une pression de l’islamisme radical. Même si ce n’est pas encore un islamisme armé.

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  • De quel bois se chauffent certains curés...

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    Nous trouvons l'articulet ci-dessous sur le site de la Conférence des Evêques de France; cela jette une lumière assez crue sur le contraste entre ce qui se passe à Rome où l'on parle de "nouvelle évangélisation" et ce qui se passe réellement sur le terrain. On appréciera à sa juste valeur le détournement du conseil évangélique invitant à renoncer à ses biens pour justifier l'abandon d'un lieu consacré à Dieu, ainsi que la référence à Vatican II et aux rencontres d'Assise pour légitimer la cession (probable ?) d'un lieu de culte chrétien pour en faire une mosquée... C'est sans doute ce qu'on appelle les "fruits du Concile". Quant aux dernières lignes, elles laissent entendre qu'il vaut mieux en faire une mosquée (appartenant à l'Islam modéré bien sûr!) que de céder cette église à un groupe "radical", à quelque religion qu'il appartienne (même catholique doit-on comprendre)...

    "Eglise à vendre : savoir se détacher des biens matériels"

    Le diocèse de Bourges a mis en vente l'église Saint-Eloi pour lui assurer les moyens financiers nécessaires à sa mission sur Vierzon. Si la décision de l'attribution finale revient à Mgr Armand Maillard, évêque de Bourges, le P. Alain Krauth, curé de la paroisse, a donné des pistes de réflexion.
    Dans l'Evangile du 14 octobre 2012, « le jeune homme riche » (Marc 10, 17-30), Jésus invite « à savoir se détacher des biens matériels ». A la question « Faut-il vendre l'église Saint-Eloi ? », le P. Alain Krauth a rappelé que les paroissiens ont été consultés en 2011, que l'Equipe d'Animation Pastorale, le Conseil Pastoral et le Conseil Economique se sont prononcés en faveur de la vente de l'église « qui se trouve dans un quartier dont la population diminue et qui sert le moins au culte ». 

    « Peut-on vendre une église à des musulmans ? » a-t-il alors poursuivi. Le Concile Vatican II, a-t-il souligné, dans sa Déclaration sur les relations de l'Eglise avec les religions non chrétiennes a affirmé que « L'Eglise regarde aussi avec estime les musulmans qui adorent le Dieu un (...). Si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s'efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu'à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté » (Nostra aetate § 3). Une ligne claire, confortée par le pape Jean-Paul II lors de la rencontre interreligieuse d'Assise (Italie) en 1986, confirmée par Benoît XVI 25 ans plus tard. 

    Alors, faut-il envisager de vendre l'église Saint-Eloi aux musulmans de Vierzon ? « Pour ma part, répond le prêtre, il me semble que si ce bâtiment pouvait permettre à des musulmans modérés de pouvoir célébrer dignement leur foi, dans le respect de la laïcité française et dans des relations courtoises avec la communauté catholique, alors cette vente favoriserait la paix civile et le vivre ensemble. A l'inverse, je regretterais que cette église puisse être achetée par une communauté ou un groupe aux idées radicales, de quelque religion qu'ils puissent être ».
     
  • 9 questions sur l'Année de la Foi

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    Sur le site de l'Opus Dei, nous trouvons cette utile récapitulation concernant l'Année de la Foi :

    Neuf questions sur l'Année de la Foi

    L´Année de la Foi proclamée par Benoît XVI a débuté ce 11 octobre. De quoi s´agit-il ? Quel est le souhait du Saint-Père ? Que pouvons-nous envisager ? Voici des réponses aux questions que nous nous posons peut-être à quelques jours de son ouverture.   

    1. Qu'est-ce que l'Année de la Foi ?

    « L´Année de la Foi est une invitation à une conversion renouvelée et authentique au Seigneur, seul et unique Sauveur du monde » (Porta Fidei, 6). 

    2. Quand commence-t-elle ? Quand finit-elle ?

    Elle se déroulera du 11 octobre 2012 au 24 novembre 2013. 

    3. Pourquoi a-t-on choisi ces dates ?

    Le 11 octobre 2012, l’Eglise a célèbré deux événements en même temps : le 50ème anniversaire de l´ouverture du Concile Vatican II et le 20ème anniversaire de la promulgation du Catéchisme de l´Église Catholique. Le 24 novembre 2013 correspond à la solennité du Christ Roi. 

    4. Pourquoi le pape a-t-il promulgué cette année ?

    « Alors que dans le passé il était possible de reconnaître un tissu culturel unitaire, largement admis dans son renvoi aux contenus de la foi et aux valeurs inspirées par elle, aujourd’hui il ne semble plus en être ainsi dans de grands secteurs de la société, en raison d’une profonde crise de la foi qui a touché de nombreuses personnes ». 

    C'est pourquoi le pape nous invite « à une conversion authentique et renouvelée au Seigneur, unique Sauveur du monde ».

    Le principal objectif de cette année est de faire en sorte que tout chrétien « puisse redécouvrir le chemin de la foi pour toujours montrer de plus en plus clairement la joie et l´enthousiasme renouvelée de sa rencontre avec le Christ ». 

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  • Des chrétiens du Laos victimes des animistes

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    ASIE/LAOS - Année de la Foi au milieu des persécutions : des chrétiens contraints à devenir animistes

    Savannakhet (Agence Fides) – Un certain nombre de fonctionnaires civils laotiens de la province de Savannakhet menacent de détruire les maisons de chrétiens dans le village de Seekaew s’ils refusent d’accomplir les rites religieux animistes. Selon des informations provenant de sources locales de l’Agence Fides, les autorités locales de la province entendent décourager de toutes les manières les citoyens chrétiens de professer leur foi et de pratiquer librement leur culte.

    Ainsi que l’indique à Fides l’ONG Human Rights Watch for Lao Religious Freedom (HRWLRF), plus de 50 fidèles chrétiens (de 13 familles) du village de Seekaew ont été fermement invités par les anciens du village à se soumettre à des rites animistes traditionnels et à boire « l’eau sacrée » selon le rituel d’une medium. Par la participation à ces rites, les chrétiens auraient été reconnus comme « animistes » et professant les religions traditionnelles. Après de nombreuses tentatives, les chrétiens se sont refusés d’accomplir les rites en question et, selon les responsables locaux, ils ont donc perdu le droit de résider dans le village. Quelques jours plus tard, les autorités civiles du district de Pinh, dans lequel se trouve le village, ont menacé les chrétiens de séquestrer et démolir leurs maisons s’ils ne cessent pas d’observer la foi chrétienne. Ensuite, cependant, le chef du Bureau des Affaires religieuses du district de Pinh a déclaré publiquement sur place que les résidents sont libres de choisir leur religion, christianisme compris.

    Dans le village voisin d’Allowmai, également, un certain nombre de représentants locaux des autorités cherchent actuellement à contraindre les chrétiens à participer à des rites traditionnels animistes et à les faire abandonner la foi chrétienne. Les fonctionnaires de police ont déclaré que si les chrétiens n’abjurent pas leur foi, la détention des trois responsables chrétiens Bountert, Adang et Onkaew, arrêtés ces dernières semaines (voir Fides 29/09/2012), sera prolongée. Le même discours vaut par ailleurs à Kengsaiyai, autre village du même district. Dans ce cas, il a été demandé à 31 familles chrétiennes environ (soit 155 personnes) et à plus de 70 familles de non chrétiens de pratiquer un rituel de l’ancien « culte des esprits » sous peine de perdre le droit de résider dans le village.

    Des sources de Fides commentent : « Au cours de l’Année de la Foi, la petite communauté chrétienne au Laos est appelée à résister et à conserver courageusement sa foi, même parmi les vexations et les persécutions ». Au Laos, les chrétiens représentent en tout 2,9% de la population (6,5 millions d’habitants) sachant que 2% sont protestants et 0,9% catholiques. (PA) (Agence Fides 22/10/2012)

  • La détresse des chrétiens de Syrie

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    ASIE/SYRIE - Déclarations de l'Archevêque maronite de Damas : Questions, peurs et prières des chrétiens de Syrie après le massacre de Bab Touma

    Damas (Agence Fides) - L'attentat perpétré Dimanche 21 octobre dans le quartier de Bab-Touma, à la veille de la mission de paix qui portera en Syrie les Cardinaux et les Evêques délégués du Synode des Evêques, renouvelle chez les chrétiens syriens les angoisses et les questions que seuls « les jours qui viennent pourraient éclaircir et donner une réponse ». Mais, pour l'heure, « beaucoup ont déjà pris la route de l'exode. D'autres préparent un hâtif départ éventuel ». Et une Eglise sans fidèles est destinée à devenir « un témoin muet ». C'est ainsi que l'Archevêque maronite de Damas, S.B. Samir Nassar, raconte à chaud, dans une note envoyée à l'Agence Fides, les premières réactions enregistrées parmi les chrétiens de la capitale syrienne après qu'une voiture piégée ait explosé dans la zone chrétienne de la Vieille Ville faisant 13 victimes et des dizaines de blessés.

    L'Archevêque décrit les scènes de panique dont il a été témoin, avec les parents qui courent, angoissés, cherchant « leurs petits dans les écoles du quartier » alors que les sirènes des ambulances accentuent la gravité du temps apocalyptique. « Les quelques fidèles - raconte l'Archevêque - parsemés dans l'église se sont mis à genoux pour prier le chapelet, implorant Notre-Dame de la Paix avant d'assister à la Messe avec 20 minutes de retard... J'ai dit la Grand Messe de Dimanche à 18h00 pour 23 personnes seulement, priant pour les victimes de ce matin et pour les musulmans qui, en Syrie, fêtent AlAdha (Eid Elkebir) le 26 octobre dans le deuil et le silence ».

    Le quartier de Bab-Touma est un lieu-symbole également pour le martyrologue de la Chrétienté syrienne. Ici - rappelle l'Archevêque - dans ces mêmes ruelles, que Saint Paul a dû parcourir au temps de sa conversion et du baptême reçu d'Ananie, « 11.000 martyrs ont arrosé de leur sang chaque centimètre carré en 1860 ». Maintenant - se demande S.B. Nassar - « cet attentat un dimanche à l'entrée du quartier chrétien porte-t-il un message quelconque et si oui lequel ? ». « Est-ce la violence gratuite qui frappe à la porte pour faire peur aux derniers Chrétiens déjà affaiblis ? ».

    Face à la terreur et à la violence - conclut l'Archevêque maronite - « le message chrétien devient avant tout celui de la Croix salvatrice, de l'amour et du pardon » et les chrétiens de Damas et de Syrie ont besoin de l'amitié et de la prière de tous afin de pouvoir supporter une condition marquée par une « solitude chaotique et amère ». (GV) (Agence Fides 22/10/2012)

  • Benoît XVI a remis ce dimanche le « Prix Ratzinger 2012 » à Rémi Brague et au P. Dailey

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    Lu sur le site de l’agence Zenit :

    51-AgE5dIUL__SL500_AA300_.jpg« ROME, dimanche 21 octobre 2012 (ZENIT.org) – Oeuvrer pour que les hommes contemporains découvrent « l’art de vivre » : c’était le maître-mot de l’encouragement prononcé par Benoît XVI hier, samedi 20 octobre 2012, à l'adresse des lauréats du Prix Ratzinger. Il salue l'importance d'une "raison éclairée par la lumière de Dieu" pour favoriser le "dialogue".

    Le pape a présidé la remise du Prix Ratzinger 2012, au Vatican, entouré des Pères synodaux. Les deux lauréats de cette seconde édition du Prix de la « Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI » sont le philosophe français Rémi Brague, et le jésuite théologien états-unien Brian E. Daley (cf. Zenit du 28 septembre et Zenit du 3 octobre 2012, pour l'entretien avec Rémi Brague).

    Benoît XVI les a félicités « vivement », rendant hommage à leurs « personnalités », c’est-à-dire leur « travail scientifique », leur « précieux service d’enseignement », et leur « contribution qualifiée à la présence de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui ».

    Pour le pape en effet, des personnalités comme le P. Daley et le Prof. Brague sont « exemplaires pour la transmission d’un savoir qui unit science et sagesse, rigueur scientifique et passion pour l’homme », afin que ce dernier « puisse découvrir l’«art de vivre» ».

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  • Un mariage qui est plus qu'un signe d'espérance

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    Une très belle homélie, celle que Monseigneur Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, a prononcée hier (20 octobre) lors du mariage du prince héritier du Luxembourg avec Stéphanie de Lannoy :

    Cher Prince Guillaume,

    Chère Comtesse Stéphanie….

    Ou plutôt

    Cher Guillaume, chère Stéphanie,

    Permettez-moi de vous adresser ainsi, négligeant les exigences du protocole… car vos noms de baptême sont chers à Dieu, c’est par ces noms que Dieu vous a inscrits dans le livre de la vie.

    Vous faites aujourd’hui une déclaration d’amour et de fidélité devant Dieu à une époque où beaucoup d’hommes et de femmes souffrent de la séparation ou du divorce, souffrent des blessures affligées à leur amour. Votre consentement matrimonial devient ainsi un message d’Esperance pour tant de jeunes. Votre mariage nous donne l’Esperance de croire de nouveau à l’amour.

    Un mariage princier nous incite à rêver, à goûter des sentiments profondément purs, profondément romantiques. Les textes que vous avez choisis pour cette célébration dépassent quand même tout romantisme…et font apparaître devant nos yeux un amour au quotidien, un amour existentiel sans jamais être terre à terre. 

    Tout amour passe par des crises. Nous sommes en effet bien habitués à l’amour en famille, où l’on nous connait, un amour qui nous a vu grandir depuis notre première enfance, un amour qui a pris connaissance de nos habitudes voire de nos faiblesses, un amour qui nous accepte et nous protège. Dans le mariage tout est nouveau…certes il y a le bonheur de la découverte de l’autre, mais cette découverte passe aussi par des moments d’irritation ou l’autre n’est plus perçu dans sa complémentarité, mais devient l’autre qui nous irrite et nous menace et ne semble plus être l’être cher avec qui nous voulons partager notre vie. Ces irritations qui peuvent mener jusqu’à des crises ne s’opposent pas à l’amour, bien au contraire, ce sont des marches qui nous conduisent de l’amour-sentiment vers l’amour-engagement comme l’indique l’enseignement de l’apôtre que nous venons d’écouter…un amour qui est patient, parce qu’il connaît sa victoire, un amour qui donne sens à nos actes de charité, a notre vie quotidienne, à tout notre être.

    L’amour conjugal est en effet participation à l’amour créateur de Dieu. Pour comprendre cette réalité, il nous faut gravir la montagne avec le Christ, comme l’indique le texte de l’Evangile. Il nous faut gravir la montagne ou les brouillards de l’égoïsme et de la haine disparaissent devant la clarté de Dieu. Sur cette montagne où nous retrouvons notre liberté d’enfants de Dieu nous pouvons nous approcher de Jésus au milieu de ses disciples. Et je vous invite d’entrer dans le regard de Jésus qui contemple les foules, un regard qui vient droit du cœur de Jésus. Et ce regard d’amour comment voit-il les foules ? Il voit des pauvres de cœur, Il voit les doux et ceux qui pleurent et ceux qui ont faim et soif de justice, Il voit les miséricordieux, les cœurs purs et les artisans de paix, Il voit les pauvres persécutés pour la justice.

    Là où nous ne percevons que la comédie humaine, là où nous ne voyons que des visages flous, Jésus voit le cœur des personnes, il voit des êtres humains dans leur nudité sans protection, il voit leur besoin d’amour…son regard n’est ni abstrait ni critique, c’est un regard qui appelle et qui transforme : Heureux êtes-vous…c’est le regard de Jésus qui crée le bonheur, qui promet le salut. C’est le regard de l’amour.

    Jésus nous y a donné un exemple. Quand vous vous égarez dans les plaines de la vie, grimpez la montagne de Dieu. La vue y est plus claire. Sachez : votre engagement devant le Christ et son Eglise engage aussi le Christ. Il vous fera participer à son regard…regardez-vous avec le regard du Christ. Vous y verrez la vraie réalité de l’autre, vous vous connaîtrez en vérité…un regard qui ne blesse ni ne condamne, un regard qui guérit et qui sauve…

    Oui, votre mariage est plus qu’un signe d’Espérance. C’est un témoignage de votre foi en Dieu, c’est un témoignage de l’amour fou que Dieu porte à chaque être humain… Votre mariage est un mariage princier, vous faites participer toute notre petite nation à votre joie et à votre espérance. Merci d’oser ce chemin, merci d’oser prendre le chemin de l’amour…un chemin où il faut certes gravir la montagne,…mais l’air y est plus pur…un air qui porte en soi les semences de la vie.

    Que Dieu vous bénisse.

    Amen.

    + Jean-Claude Hollerich

    Archevêque de Luxembourg

  • Echos de la 10ème marche des pères (14 octobre)

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    Le témoignage d'un participant :

    J'y vais, j'y vais pas, j'y vais...

    La liste des 'bonnes' raisons de ne pas participer ont longuement trotté dans ma tête mais n'ont finalement pas eu raison d'un autre appel insistant qui me poussait à participer à cette 10ème Marche des Pères de Famille de Belgique. Belle initiative, inspirée du Pèlerinage des Pères de famille de Cotignac qui a essaimé ses petits au fils du temps un peu partout en France et jusqu'en Belgique.

     

    Un, deux, trois, sac à dos fait, rendez-vous aux aurores devant l'église Notre Dame de Stockel où je retrouve 7 autres courageux pères de ma paroisse pas plus réveillés que moi dont un inscrit de la dernière heure. Cafés, croissants sont là comme par miracle pour nous récompenser de l'effort matinal. 

     

    Direction Spa, point de départ de notre marche. Spa, ville d'eau par excellence. Ici l'eau soigne et réconforte nos pauvres corps. Nous marcherons donc de cette source d'eau vers une autre source d'eau révélée par Marie à Banneux pour soigner et réconforter non pas nos corps mais nos pauvres âmes.

    Nous voilà donc en route, marchant au rythme de Marie qui nous accompagne de sa prière et à qui nous confions nos intentions. Après un déjeuner où nous partageons l'amitié et quelques douceurs, nous arrivons dans l'Eglise de Becco où le Frère Gonzague, frère de Saint Jean à Banneux
    , nous parle de la Foi, thème central de notre marche et de cette année Jubilaire et qui trouve son plein écho dans mes doutes. Les paroles tombent, coulent en moi et font leur chemin: 'La Foi c'est l'œuvre de Dieu en moi, et l'œuvre de Dieu c'est que nous croyions'. 'La Foi c'est une relation avec une personne, un père, cette relation pour se déployer nécessite de prendre du temps, d'écouter et de partager avec ce père, elle nécessite la prière'. 'Elle nécessite de lâcher prise afin que Dieu puisse faire son œuvre en moi. Elle nécessite la confiance "au-delà de toute raison" à l'image de celle d'un enfant envers s
    on père'.

     

    Voilà de quoi à nourrir notre troisième tronçon. L'eau se rappel alors à nous, mais cette fois ci sous forme d'une insistante 'drashe' qui semble mettre à l'épreuve pendant près de deux heures notre Foi et notre Espérance alors même que nous méditons avec Marie les mystères douloureux. Après quelques détours imprévus, nous rejoignons enfin le sanctuaire de Banneux que nous abordons par la forêt. Nous recherchons LA source, celle dans laquelle Marie nous invite comme tous les pèlerins à 'pousser les mains' avec ferveur selon le message de son apparition en 1933 pour mieux être en contact avec "LA SOURCE" unique qu'est Dieu. Instant béni que nous clôturons par l'Angelus.

     

    Soirée amicale, retrouvailles  et nouvelles rencontres, séchage, avant de se retrouver à la chapelle des Frères de Saint Jean pour une soirée d'adoration, de prière et de miséricorde que certains courageux prolongent en session de 'théologie au fût' sur laquelle je ne m'étendrais pas.

    Après une Eucharistie matinale, élections obligent, nous profitons d'un second enseignement du Frère Gonzague où il nous introduit plus en détails aux messages des apparitions de Banneux et comment ces messages sont autant de balises sur notre chemin de Foi. Marie a conduit Mariette PAS à PAS sur un chemin de Foi qui la conduisait à la Source qu'elle voulait lui révéler. A chaque apparition, Marie a invité Mariette à faire un pas supplémentaire dans sa direction mais aussi dans sa propre Foi. A mesure que Mariette  progressait sur le chemin vers elle et sur son chemin de Foi intérieur, Marie reculait pour lui permettre d'avancer encore plus loin. Même les périodes d'absence d'apparition de Marie étaient pour Mariette une épreuve de Foi lui permettant de mieux se préparer au pas suivant que Marie lui demanderait de faire dans la confiance. Marie lui a ainsi révélé qu'elle était la Vierge de pauvres, venu pour soulager nos souffrances. Enfin, Marie l'a conduit jusqu'à la source de Banneux, et lui a révélée ainsi La Source qui est à l'issue de tout chemin de Foi. Elle l'a invité et nous invite à suivre avec confiance le chemin qui conduit à La Source. Elle nous invite à 'pousser nos mains' dans cette Source qui coule en abondance à l'image de l'Amour de Dieu, non pas pour soulager nos corps mais bien plus pour 'soulager nos souffrances' selon le message de Marie à Banneux.

     

    Voilà déjà la fin de cette cuvée 2012 de la Marche des Pères de famille de Belgique, elle fût riche et abondante en amitiés, en grâces et en enseignements. Rendez-vous l'année prochaine pour la 11ème éditions les 28-29 Septembre 2013.

     

    Pour plus d'infos:www.marchedesperes.be

     

    Aymard de Touzalin, pèlerin de la dernière heure