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International - Page 272

  • Indonésie (Aceh) : des islamistes détruisent des églises et obligent les chrétiens à fuir

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    De "Portes Ouvertes" :

    Indonésie : 8 000 chrétiens en fuite

    Des extrémistes islamiques détruisent les églises de la province d’Aceh, provoquant l’exode de milliers de chrétiens.

    300x200« Par crainte de nouvelles attaques, environ 8 000 personnes ont fui durant la nuit qui a suivi l’incendie de l’église. Il n’y a aucune garantie de la part de l'État. Pour nous, la sécurité va au-delà de l’aspect physique ; cela signifie que nous devrions pouvoir librement nous réunir dans une église », déclare le pasteur Erde Brutu, dont l’église avait déjà été réduite en cendres le 18 août dernier.

    10 églises vouées à la destruction

    Le 6 octobre, sous la pression des extrémistes islamiques, les autorités avaient annoncé la démolition de 10 églises non enregistrées, sur une période de deux semaines à partir du 19 octobre. Mais dès le 13 octobre, une foule de 700 personnes a manifesté avant d’incendier l’Église Chrétienne Indonésienne… qui ne figurait pas parmi les églises visées ! « Nous ne cesserons pas de chasser les chrétiens et de brûler les églises. Les chrétiens sont les ennemis d’Allah ! », ont menacé les extrémistes. Depuis le 19 octobre, ce sont les policiers qui ont commencé à détruire les églises à coups de haches et de masses.

    Un exode dramatique

    Craignant pour leur vie, les chrétiens ont fui précipitamment à travers la jungle. « Emprunter la route principale est trop risqué. Les musulmans surveillent la limite de province, avec l’ordre d’abattre les chrétiens qui la franchissent. Pour le moment, les familles déplacées ont trouvé refuge dans d’autres églises ou des bâtiments publics, mais elles sont dans l’angoisse et manquent de tout », rapporte un informateur de Portes Ouvertes sur place.

    Dans la province d’Aceh, soumise à la loi islamique (charia), un accord entre chrétiens et musulmans datant de 2001 tolérait l’existence d’une seule église et de quatre groupes de maison. Depuis, le nombre d’églises est passé à 24.

    Légende photo : Refuge provisoire pour cette famille chrétienne en fuite.

    Voir également : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/indonesie/2015-10-19-aceh-fortes-tensions-apres-la-mort-d2019un-musulman-et-la-destruction-de-plusieurs-lieux-de-culte-chretiens

  • Quand un évêque catholique baptise son père musulman

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    Découvrez l'histoire fascinante de l'archevêque Thomas Luke Msusa qui se confie sur sa foi, sa conversion et sa vocation. Sur le site « Aleteia » :

    ambuye-msusa-png1.png« En discutant avec la plupart des 48 évêques d’Afrique actuellement à Rome pour le synode sur la famille, on entend parfois des histoires merveilleuses de leur pays, de leur culture, et même de leur propre famille.

    C’est le cas de Mgr Thomas Msusa, archevêque de Blantyre, au sud du Malawi. Né musulman, il s’est converti au catholicisme. Âgé de 53 ans, il est vice-président de l’association de huit pays membres des Conférences épiscopales d’Afrique orientale. Il a été ordonné prêtre au sein des Missionnaires de la Compagnie de Marie, connus sous le nom de Missionnaires Montfortains. Il nous partage l’histoire de sa conversion et celle de son père.

    Aleteia : Monseigneur, nous avons entendu dire qu’au Malawi, de nombreux musulmans se convertissent au christianisme. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

    Mgr Thomas Msusa : C’est exact. J’ai travaillé dans le diocèse de Zomba pendant dix ans. Chaque veillée pascale réunissait 100 à 150 adultes à la cathédrale, et beaucoup d’autres dans les paroisses.

    Je leur demandais comment ils s’étaient convertis. Ils me disaient dit que c’était en écoutant Radio Maria qui est très importante dans notre pays et est toujours présente aux grandes messes. Avant Radio Maria, ils n’entendaient que la propagande contre l’Église catholique. Connaissant la vérité sur l’Église, ils décidaient alors de se convertir au catholicisme.

    Ce n’est pas un problème dans notre pays. Dans mon village, 99,9 % de la population est musulmane. Mon père était lui-même imam.

     Vous avez été élevé dans la foi musulmane ?
    J’ai quitté la maison à 7 ans, car je voulais aller à l’école. Je suis resté à la paroisse. À 12 ans, j’ai été baptisé à ma demande. Je voulais devenir comme les prêtres. Ils m’ont donc envoyé au séminaire. À mon retour, n’étant pas le bienvenu dans ma famille, je suis resté à la paroisse.

    J’ai été ordonné prêtre, et pour remercier Dieu, j’ai voulu célébrer une messe à la maison. J’ai demandé aux plus anciens de l’Église sur place et à mon oncle – déjà converti – d’organiser une messe à l’extérieur.

    Beaucoup de gens dont ma famille et mon père sont venus. Il m’a dit : « Je ne voulais pas te laisser rejoindre l’Église, mais je crois que maintenant nous irons probablement au paradis grâce à toi ».

    Votre père s’est-il converti au catholicisme ?
    Devenu évêque, je suis rentré à la maison et ai invité les gens à venir. Mon père s’est agenouillé en disant : « J’ai besoin du baptême ». Je lui ai dit : « Père, toutes ces années tu m’as dit que j’irais en enfer. Veux-tu y aller avec moi ? » (rires). J’ai ajouté : « Si tu veux devenir catholique, tu dois suivre la formation au christianisme qui dure trois ans ». Il a accepté, et je l’ai baptisé en 2006.

    Je retourne au Malawi le 29 octobre pour ramener la paix dans ma famille. Mon père, aujourd’hui très âgé et très malade, doit déclarer devant tous qu’il a voulu devenir chrétien, pour éviter des problèmes à sa mort. Ce sera ma responsabilité – notre responsabilité en tant que chrétiens – de lui offrir une sépulture chrétienne.

    Autre exemple, au début il me disait : « Tu vas t’éloigner de notre culture ». Aujourd’hui, même le chef traditionnel m’a donné un village, me nommant chef. Je m’occupe de 62 familles. En tant qu’évêque j’ai beaucoup de responsabilités, et c’est ma sœur Cristina qui est maintenant le chef.

    C’est un village de chrétiens et musulmans ?
    Les deux. Après le synode africain en 2006, j’ai invité les catholiques et les musulmans. Nous avons commencé par célébrer la messe et mangé ensemble. Je leur ai dit : « Oubliez vos problèmes, ce jour est un jour de fête ». Les catholiques ont reçu la communion en présence des musulmans. Depuis, chaque année, tout le monde attend cet événement avec impatience.

    Ref. Quand un évêque catholique baptise son père musulman

    JPSC

  • Le dévoiement d'Amnesty

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    De Philippe Oswald sur aleteia.org :

    Avortement, homosexualité, prostitution : la dérive d’Amnesty International

    Fondée par des chrétiens, la célèbre ONG internationale trahit sa vocation première en embrassant des causes libertaires contraires à la vie et à la dignité des plus fragiles et des plus démunis.

    Amnesty International se présente comme une ONGI (Organisation non gouvernementale internationale) qui défend les êtres humains selon la Déclaration universelle des droits de l’homme. Elle milite en effet activement et souvent efficacement pour la libération des prisonniers d’opinion, le droit à la liberté d’expression, l’abolition de la peine de mort et de la torture, et l’arrêt des crimes politiques. Aleteia la cite souvent, à juste titre, comme une source d’information lorsqu’il s’agit d’alerter sur des violations des droits de l’homme, exactions et discriminations injustes dans le monde entier.

    Des « droits » forgés pour l’individu roi

    Telle est bien la mission donnée à Amnesty International par ses fondateurs, au début des années 60, l’avocat britannique Peter Benenson et l’indépendantiste irlandais Sean MacBride, tous deux catholiques (né dans une famille juive, Benenson, de son vrai nom Peter James Henry Solomon, s’était converti au catholicisme en 1958, quelques années avant de fonder Amnesty).

    Mais cette mission est aujourd’hui étendue à la défense et la promotion de tout un registre de « droits » nouveaux, civils, politiques, économiques, sociaux, culturels, issus d’une pensée libertaire à la dévotion de l’individu roi.

    Avec de nombreuses ONG, Amnesty International s’est mise idéologiquement à la remorque de l’ONU, déplore un ancien militant de l’association : « Auparavant, nous allions là où les autres n’allaient pas. Nous parlions des prisonniers politiques, de la peine de mort. Maintenant, nous sommes calqués sur le programme de l’ONU. On s’occupe des femmes, des droits économiques et sociaux, de la misère. C’est trop large ».*

    Au détriment des êtres les plus fragiles

    C’est surtout contraire à la défense des êtres humains les plus fragiles, notamment lorsque Amnesty milite pour l’abrogation de toutes les lois anti-avortement au nom du « droit » des femmes à disposer de leur corps sans égard pour la vie de l’enfant. Cela lui a valu en mars 2007 d’être condamnée par le Vatican par la voix du cardinal Renato Martino, président du Conseil pontifical Justice et Paix, qui a demandé à tous les catholiques et à toutes les institutions catholiques de ne plus lui accorder de soutien financier.

    Toujours en 2007, en Angleterre, Mgr Michael Evans (1951-2007), évêque catholique du diocèse d’Est Anglie, démissionne d’Amnesty International, dont il a été membre pendant 30 ans, dont plusieurs années au sein du comité directeur, pour protester contre l’introduction dans le programme d’Amnesty d’un « droit à l’avortement ».

    De nombreux catholiques suivent son exemple. En 2013, Amnesty International a fait campagne, de concert avec le Comité des droits de l’homme de l’ONU, pour que l’Irlande dépénalise entièrement l’avortement. En 2014, elle a lancé la campagne mondiale « Mon corps, mes droits » pour le respect, la protection et la promotion des « droits sexuels et reproductifs ». Cette campagne se poursuit : le 28 septembre 2015, des sympathisants d’Amnesty International ont participé dans plus de 20 pays à une « Journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement ».

    Sur la lancée cette logique libertaire, Amnesty International s’est engagée pour la défense des « droits » LGBT : « Amnesty International appelle au respect de la liberté d’expression et de rassemblement des LGBTI en soutenant les ‘Marches des fiertés’ en Europe » (Amnesty International). Elle a aussi opté en août 2015 pour la dépénalisation de la prostitution pour les prostitué(e)s mais aussi pour les clients et les proxénètes, pour peu que les « travailleurs du sexe » soient des adultes consentants. La campagne que l’ONGI a consacrée à cette cause douteuse lui a valu l’ire de personnalités célèbres, telles les actrices Meryl Streep et Kate Winslet, vent debout contre cet esclavage qui s’aggrave dans les pays qui ont choisi la dépénalisation (Catholic Herald).

    L’Histoire jugera les aveuglements d’aujourd’hui

    À vouloir coller comme tant d’autres – associations ou partis politiques – à l’air du temps, Amnesty International en épouse la cécité sur le sort des êtres humains les plus fragiles et les plus démunis, à commencer par les enfants à naître. L’Histoire jugera sans doute aussi sévèrement cette attitude contemporaine que les aveuglements passés sur le sort de populations entières vouées à l’esclavage ou à l’extermination par des sociétés pourtant depuis longtemps christianisées.

    *Cité par Marc Girot, Amnesty International. Enquête sur une ONG génétiquement modifiée, Paris, Éditions du Cygne, coll. « Essai », 2011, p.89.

    Voir aussi : haine antichretienne: liam neeson; avortemen en Irlande; Amnesty

  • Les statistiques de l'Eglise catholique pour 2015

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    Source

    Cité du Vatican – A l’occasion de la Journée missionnaire mondiale, cette année Dimanche 18 octobre, l’Agence Fides présente comme d’habitude un certain nombre de statistiques choisies de manière à offrir un panorama de l’Eglise dans le monde. Les tableaux sont extraits du dernier Annuaire statistique de l’Eglise et concernent les membres de l’Eglise, ses structures pastorales, les activités dans le domaine sanitaire, de l’assistance et de l’éducation. Entre parenthèses est indiquée la variation, augmentation ou diminution, par rapport à l’année précédente, selon la comparaison effectuée par l’Agence Fides.

    Population mondiale

    Au 31 décembre 2013, la population mondiale s’élevait à 7.093.798.000 personnes, avec une augmentation de 70.421.000 par rapport à l’année précédente. L’augmentation concerne cette année encore tous les continents et en particulier : l’Asie et l’Afrique suivis par l’Amérique, l’Europe et l’Océanie.

    Nombre de catholiques

    A la même date du 31 décembre 2013, le nombre des catholiques était de 1. 253.926. 000, avec une augmentation totale de 25.305.000 par rapport à l’année précédente. L’augmentation concerne tous les continents et se trouve être plus importante, comme l’an dernier, en Amérique et en Afrique, continents suivis par l’Asie, l’Europe et l’Océanie.

    Le pourcentage des catholiques a augmenté de 0,19% arrivant à représenter 17,68% de la population mondiale. S’agissant des continents, on enregistre des augmentations en Afrique , en Amérique , en Asie et en Europe . Cette année également, le nombre des catholiques présents en Océanie connaît, une nouvelle fois, une légère diminution 

    Habitants et catholiques par prêtre

    Le nombre d’habitants par prêtre a augmenté cette année encore de 180 unités cette fois, atteignant le total de 13.752. La répartition par continent enregistre, comme les années précédentes, des augmentations en Amérique, en Europe et en Océanie et des diminutions en Afrique et en Asie.

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  • Vers une Eglise catholique à plusieurs vitesses ?

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    Pour le pape, la synodalité est « le chemin que Dieu attend de l’Église au troisième millénaire » . « Insistant sur l’échelon des conférences épiscopales, le pape François est revenu sur cette idée de décentralisation explorée ces jours-ci par le synode sur la famille, plaidant pour une « conversion de la papauté ». De Sébastien Maillard à Rome pour le quotidien « La Croix » :

     « Historique », « révolutionnaire ». Ces qualificatifs fusaient à la sortie de la salle Paul VI du Vatican, samedi 17 octobre, où le pape François a donné un grand discours, très applaudi, étayant sa vision d’une « Église synodale », à l’occasion du 50e anniversaire de l’institution du Synode des évêques.

    Prononcé devant les pères synodaux participant à l’assemblée en cours sur la famille, la construction même du discours exprime cette vision : il part du peuple des fidèles et finit par le pape, en passant par les évêques. Avec pour fil conducteur, la synodalité : « Vraiment, le chemin de la synodalité est le chemin que Dieu attend de l’Église au troisième millénaire ».

    Ce chemin part du « peuple de Dieu » pour ce pape attaché à la théologie du peuple, à la dévotion populaire et qui avait commencé son pontificat, le soir de l’élection, en déclarant « aujourd’hui commence le chemin » entre le peuple et l’évêque de Rome. S’appuyant sur le Concile Vatican II et reprenant les priorités tracées dans son exhortation Evangelii gaudium, Jorge Bergoglio a souligné la sainteté du peuple de Dieu, son « sensus fidei » (sens de la foi) qui « le rend infaillible en croyant ».

    À lire aussi : Le sensus fidei, « flair » des chrétiens pour les « choses de Dieu »

    Le pape a justifié ainsi la diffusion de questionnaires sur la famille en amont du présent Synode et de celui de l’an dernier : « Comment serait-il possible de parler de la famille sans interpeller les familles ? »

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  • Inde : 315 chrétiens forcés de se reconvertir à l'hindouisme

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    De "Portes Ouvertes" :

    315 chrétiens forcés de se reconvertir à l’hindouisme

    315 chrétiens ont été reconvertis à l’hindouisme par la force au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le 8 octobre dans le village d’Ausanpur (Uttar-Pradesh) proche de Varanasi, considérée comme la capitale spirituelle de l’Inde.

    La majorité d’entre eux sont des chrétiens nouvellement convertis. Selon Portes Ouvertes, depuis ces cinq dernières années, les nouveaux convertis ont fait face à plusieurs vagues de reconversion forcées dans cette région de l’Inde. Les organisations militantes nationalistes hindoues sont prêtes à toutes les initiatives pour encourager l’idéologie « Hindutva » qui définit l’Inde comme appartenant aux hindous. Depuis l’élection du premier Ministre Narendra Modi en mai 2014, les exactions contre les chrétiens augmentent. Du 15 décembre au 20 janvier de la même année, on a recensé près de 42 faits de persécution contre les chrétiens en Inde.

  • Vente d’organes de bébés : Vous ne pouvez pas mettre de prix sur le cœur d’un bébé

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    VENTE D'ORGANES : "VOUS NE POUVEZ PAS METTRE DE PRIX SUR LE CŒUR D’UN BÉBÉ"


    Une conférence était organisée au Parlement européen (Bruxelles) jeudi 15 octobre sur le thème « Vente d’organes de bébés : Vous ne pouvez pas mettre de prix sur le cœur d’un bébé »[1]. Proposée par quatre députés européens membres du Groupe PPE, Miroslav MikolášikMarijana PetirAlojz Peterle et Michaela Šojdrová, ainsi que deux associations européennes ONE OF US et ADF International, cette conférence revenait sur le scandale dévoilé aux Etats-Unis en juillet dernier concernant la vente d'organes de fœtus avortés par le Planning Familial américain (cf. Gènéthique du 15 juillet 2015).

     

    Miroslav Mikolášik, euro-député slovaque et Président du Groupe de travail du PPE sur la Bioéthique et la dignité humaine, a ouvert la conférence en rappelant la demande faite à la Commission européenne (cf. Gènéthique du 30 juillet 2015) de stopper les financements versés au Planning Familial tant qu’il n’y aurait pas eu d’enquête sur les activités de cette organisation.

     

    Pour l’euro-députée tchèque, Michaela Šojdrová, « le Planning Familial devrait être interdit d’entrée dans les locaux des institutions européennes ».

     

    Marijana Petir, députée européenne croate, se dit « dégoutée par la seule idée que l’on puisse vendre un minuscule cœur pour faire du profit », avant d’interroger : « 60 $ pour un cœur ? Vendriez-vous le votre ? »

     

    Le député européen slovène, Alojz Peterle, a, quand à lui, martelé : « Personne ne s’intéresse à la dignité des contribuables ». Cette dignité est bafouée dès lors que l’argent des contribuables est utilisé pour financer des organisations ayant de telles activités.

     

    Sophia Kuby, Directrice de la branche européenne d’Alliance Defending Freedom, a, de son côté, insisté : « Nous devons être surs que les violations par le Planning Familial de la loi et de la dignité humaine qui ont lieu aux Etats-Unis n’arrivent pas en Europe. (…) C’est la même organisation, la même philosophie, qui ne fait pas de la philanthropie, qui n’est pas là pour aider les femmes et qui n’est pas là pour accueillir de nouvelles vies. »

     

    Enfin, la parole a été donnée à Lila Rose, Présidente de l’association américaine Live Action, qui enquête depuis de nombreuses années sur les pratiques illégales du Planning Familial aux Etats-Unis.

     

    Décrivant les pratiques du Planning Familial lors des avortements, Lila Rose a rappelé que l’organisation avait modifié la manière d’extraire le bébé, afin de récupérer les organes intacts et mieux les vendre : « Moins il y a de traumatismes sur le corps du bébé, meilleure sera la collecte des organes ». « Une fois le bébé extrait, parfois son cœur bat toujours, et les organes sont prélevés. »

     

    Lila Rose rappelle qu’« ils préfèrent les organes de bébés du second trimestre », et qu’« il ne faut pas empoisonner les tissus car on a besoin de tissus frais, de spécimens intacts ». En bref, « il s’agit de vendre et de faire du profit ». A raison de 60 $ par organe vendu, un fœtus rapporte en moyenne 500 $ au Planning Familial.

     

    Pour Lila Rose, le Planning Familial utilise les femmes pour pousser un agenda politique. « Les femmes qui avortent et qui ne savent pas ce qui arrive à leur bébé, les contribuables, les défenseurs des droits de l’homme méritent de savoir ».

     

     

    [1]  “You Can’t Put a Price on a Baby’s Heart: The Sale of Baby Organs

  • Les évêques belges appellent à l'ouverture des frontières et à une solide politique d'accueil

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    Les évêques belges appellent à l'ouverture des frontières et à une solide politique d'accueil

    Déclaration des évêques de Belgique

     

    Suite à l’afflux de milliers de réfugiés et de migrants à nos portes, les Evêques belges estiment  qu’un pays ne peut refuser d’accueillir des personnes vraiment dans le besoin. ‘Notre attitude doit toujours être faite d’accueil et de respect, indépendamment de nos différences.’ Sur ce point, les évêques ne veulent pas transiger. L’accueil ne peut être soumis à des conditions qui angoissent ces personnes. Les réfugiés et ceux qui ont été contraints de migrer n’ont pas le choix. Ils recherchent la sécurité. Ils ne peuvent se sentir obligés de mentir, d’inventer une histoire ou de changer de religion pour être mieux accueillis. Les plus vulnérables doivent être prioritaires, et non pas les personnes les plus rentables économiquement.

     

    Les évêques constatent quotidiennement que la population belge est prête à vivre avec les réfugiés et les migrants. Ils soutiennent avec force et souhaitent prolonger dans la durée ce climat généreux. Ils appellent les propriétaires, les paroisses et les associations à mettre à disposition les maisons, appartements vides ainsi que des ressources. Ils appellent à collaborer à la réception, au soutien, à l'éducation et à la formation professionnelle de ces personnes. Si ces réfugiés peuvent retourner plus tard chez eux, ils doivent pouvoir repartir avec de meilleures opportunités. Les évêques sont convaincus que les chrétiens et de nombreux citoyens répondent à un tel engagement avec confiance. Ils demandent à la population de ne pas céder à la peur ou à l'incompréhension. L'évangile est exigeant, mais ensemble, nous pouvons porter cet engagement dans la durée.

     

    Les évêques souhaitent que les gouvernements et les citoyens engagent davantage de ressources financières ainsi que toutes les formes de connaissances pour lutter contre les causes de ces migrations forcées dans les pays d’origine. Développement et paix exigent une collaboration et une concertation internationale. La Belgique doit être un leader dans ce domaine et doit aussi augmenter sensiblement sa contribution aux pays en développement: cette dernière n’est actuellement pas assez importante et ni proportionnelle à la prospérité et la capacité du pays.

     

    Les évêques de Belgique – Bruxelles, 13 octobre 2015

     

    Ci-joint : texte intégral de la déclaration.

  • Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 96, automne 2015

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    verité et espérance n° 96374.jpg

    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison d’automne. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre).

    Au sommaire de ce numéro n° 96 (3e trimestre 2015) : 

    De Corydalle à Lérins

    Témoignage : Catherine Emmerich et Mgr Van Bommel

    Ecologie : ne pas tomber dans une vision irréelle de la création

    La prière comme école de l’espérance

    L’écologie intégrale du pape François

    Qu’est-ce que la théologie du peuple ?

    Crise migratoire : justice et charité sont indissociables

    Les confessions du prieur de Malèves-Sainte-Marie

    Gabriel Ringlet, prêtre, accompagne les patients jusqu’à l’euthanasie

    La merveilleuse homélie posthume d’un père jésuite pour ses funérailles    

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude

    au compte IBAN: BE58 0016 3718 3679  

    BIC: GEBABEBB

    de Vérité et Espérance 3000,

    B-4000 Liège

    JPSC

  • L'inquiétude de musulmans face à l'attraction du christianisme

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    Le printemps du christianisme se trouve en Afrique et en Asie et n’a nul besoin que les périphéries occidentales viennent lui faire la leçon avec leurs théories sur le recyclage de la parole évangélique pour une modernité tardive. Lu sur le site web du « Salon beige » :  

    6a00d83451619c69e201b7c7da843d970b-320wi.jpg« Marc Fromager, directeur de l'Aide à l'Eglise en Détresse a publié un livre sur la situation des chrétiens au Moyen-Orient, analysant les causes du drame actuel. Cet ouvrage propose un décryptage intéressant des enjeux religieux, énergétique et politiques qui déchirent cette région, en pointant du doigt les différentes responsabilités locales et occidentales, y compris françaises.

    La fin des chrétiens au Moyen-Orient semble inéluctable, mais il y a toujours des raisons d’espérer. Parmi elles, il y a les nombreuses conversions de musulmans, conversions qui expliquent aussi la radicalisation de musulmans, qui craignent que cette situation leur échappe :

    "Une réelle inquiétude monte chez certains musulmans qui se rendent compte, mieux que nous, de l'attraction du christianisme. En Occident, on ne le mesure guère au vu de la pratique religieuse qui a connu un net effondrement. En France, elle se situe atour de 4 à 5% de catholiques pratiquants. Dans cet environnement de coma spirituel, parler de l'attraction du christianisme pourrait paraître provocant. Et pourtant !

    Il suffit de voyager en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient même pour s'apercevoir que le christianisme attire de plus en plus, y compris des musulmans. En 2006, sur la chaîne Al Jazeera, le cheikh Ahmad Al Katani, président des Compagnons pour les Sciences de la loi islamique en Libye, lançait un réel cri d'alarme : selon lui, 6 millions d'africains se convertissaient chaque année au christianisme, soit 667 par heure.

    En Indonésie, 2 millions de musulmans quittent l'islam chaque année pour le christianisme. Si cette tendance se poursuit, ce pays, le plus grand pays musulman au monde, cessera d'être à majorité musulmane d'ici 2035. La situation est tellement alarmante que le gouvernement musulman a lancé une grande campagne télévisée, "Save Maryam" (Sauver Maryam)pour tenter d'arrêter l'hémorragie mais aussi collecter des fonds pour renforcer l'islamisation."

    Ref. L'inquiétude de musulmans face à l'attraction du christianisme

    JPSC

  • Le bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (8 octobre)

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    Sommaire

      Pays-Bas : nouvelle augmentation de 10% des euthanasies
      Royaume-Uni : première autorisation pour une greffe d’utérus
      UNESCO : le Comité International de Bioéthique (CIB) plaide pour la protection du génome humain
      Journée mondiale des soins palliatifs : demande croissante de ressources en Europe

  • Al Azhar soutient les violences contre les chrétiens et les « infidèles »

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    Via eecho.fr :

    L’université d’Al Azhar soutient les violences contre les chrétiens et les « infidèles »

    par Raymond Ibrahim, 24 septembre 2015
    (traduit  de Coptic Solidarity International)

    ___Au cours d’un débat sur les exactions de l’Etat Islamique, qui brûle vives certaines de ses victimes – on se souvient du sort de ce pilote jordanien – le journaliste égyptien Yusuf al-Husayni pointait dans son émission sur le satellite que « l’Etat Islamique ne faisait qu’appliquer les enseignements d’Al Azhar … et en particulier les plus élémentaires d’entre eux, rapportés dans Le Commencement et la Fin, d’Ibn Kathir [1] ».

    ___Al Azhar, en Egypte, est l’université la plus ancienne et la plus prestigieuse du monde islamique. Ibn Kathir est l’un des savants de l’islam sunnite les plus renommés ; son ouvrage d’historiographie de l’islam, Le Commencement et la Fin fait toujours autorité. Ce livre regorge d’histoires de musulmans, à commencer par Mahomet, qui commettent toutes les sortes d’atrocités que nous voyons l’Etat Islamique, et les autres mouvements islamiques commettre également.

    ___Le Docteur Khalid al-Montaser, intellectuel engagé, avait déjà révélé précédemment qu’Al Azhar appelait à l’hostilité envers les non musulmans, voire même à leur meurtre : voici ce qu’écrivait al-Montaser, perplexe :

    Comment comprendre, alors même que nous voyons les terroristes meurtriers s’appuyer sur des textes et des interprétations commandant le takfir [condamnation d’autres musulmans pour apostasie], le meurtre, les massacres et les décapitations, que le magazine d’Al Azhar offre gracieusement à ses lecteurs un livre où chaque page, ou plutôt même chaque paragraphe, se termine par le commandement « décapitez tous ceux qui mécroient [tous les non musulmans] ? »

    ___L’université musulmane a même publié un livret gratuit destiné à montrer que le christianisme est une « religion ratée ».

    ___De là, il faut se demander si l’Al-Azhar fait la promotion de textes sciemment sélectionnés parmi les plus « radicaux », ou si, forte de son magistère, en tant qu’institution des plus influentes, elle ne fait qu’enseigner le véritable islam.

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    [1] Al-Bidāya wa-n-nihāya (également nommé Tarikh ibn Kathir). Ibn Kathir est un « savant » musulman du 14esiècle.