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International - Page 276

  • Chine : les persécutions contre les chrétiens ne cessent de s'intensifier

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    Lu sur "réinformation.tv" (Béatrice Romée) :

    La Chine communiste ne cesse d’intensifier les persécutions contre les chrétiens

    Alors que les élites occidentales travaillent à soutenir le régime communiste chinois, Pékin n’a eu de cesse d’intensifier sa campagne de persécution brutale contre les chrétiens et tout autre croyant, dans le cadre de la guerre menée en Chine contre toute forme de dissidence.

    Selon le récent rapport rendu par l’organisation chrétienne de défense des Droits de l’homme China Aid, les mesures de répression prises à l’encontre des chrétiens, et plus largement des croyants, l’année dernière, ont atteint des proportions oubliées depuis au moins 10 ans.

    En Chine, le parti communiste intensifie les persécutions contre les chrétiens

    Et les analystes sont peu rassurants : le pire pourrait être à venir tant le parti communiste chinois cherche à briser tous ce qu’il perçoit comme un défi pour son autorité impitoyable et sa propagande. Or les chrétiens en sont une, par leur foi même. Même certaines églises approuvées et gérées par le gouvernement se sont trouvées inquiétées par l’autocratie chinoise…

    Les chiffres les plus récents révèlent une intensification de la persécution et décrédibilisent donc tout discours visant à faire passer le président chinois Xi Jinping pour un homme plus « modéré » ou « occidentalisé ».

    Cette répression brutale et ces attaques incessantes contre les croyants ont de troublantes implications pour le reste de l’humanité, alors que de nombreux mondialistes poussent la Chine à prendre une part plus active dans la « gouvernance globale » imposée peu à peu au monde entier.

    Le milliardaire allié à Obama, George Soros, avait même appelé le régime chinois à « s’approprier » ce qu’il appelle le « Nouvel ordre mondial » de la même manière que les Etats-Unis l’ont fait dans le passé…

    En Chine, les persécutions contre les chrétiens ont été multipliées par cent entre 2013 et 2014

    Et les chiffres sont réellement inquiétants. Le rapport 2014 de China Aid sur les persécutions religieuses en Chine montre que ces abus ouvertement perpétrés par le gouvernement chinois, ont été multipliés par plus de cent en 2013 !

    Plus précisément, le nombre de citoyens condamnés pour des raisons religieuses est par exemple passé de 12 en 2013 à 1.274 en 2014 ! 572 cas de persécutions impliquant 17.884 personnes ont en outre été enregistrés en 2014, soit 300  % de plus qu’en 2013…

    Et encore, en raison du système de censure orwellien du parti communiste, China Aid souligne que ses chiffres sont sûrement inférieurs à la réalité… Des chiffres glaçants qui donnent une idée de ce que pourrait être le comportement d’un gouvernement mondial tant la Chine a de poids dans sa mise en place.

  • Des millénaires d’architecture chrétienne anéantis en Irak

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    Des millénaires d’architecture chrétienne pulvérisés en Irak

    Près de 72 églises et institutions chrétiennes ont été profanées ou totalement détruites en Irak depuis 1996 par des groupes violents dont l’État islamique ne constitue que le dernier épisode sur le plan chronologique. La destruction systématique de la mémoire architectonique et artistique de villes comme Mossoul – pour n’en citer qu’une – fait partie du plan brutal d’éradication des chrétiens hors du Moyen-Orient.

    Lire l'article ICI

  • Séisme au Népal : mais que fait Dieu ?

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    Du site du diocèse d'Ajaccio :

    Séisme au Népal : que fait Dieu ?

    Editorial de l’Evêque d’Ajaccio

    Avec le récent séisme au Népal et son cortège de drames et de souffrances, c’est une nouvelle fois la question du mal qui revient à la surface. Les guerres et les injustices nous scandalisent – si du moins nous résistons à la « tentation de l’indifférence » comme dit le Pape François – mais, au moins, nous pouvons leur trouver une explication. En revanche, lorsqu’il s’agit d’une catastrophe naturelle, notre interrogation demeure et engendre souvent de la révolte. Car si certaines catastrophes proviennent de la négligence de l’homme (dérèglement climatique par exemple), dans bien d’autres cas, sa responsabilité ne saurait être mise en cause.

    Nous pouvons nous résigner et accepter la fatalité mais notre nature humaine est ainsi faite que nous avons besoin de comprendre. Et cette quête de vérité, qui en elle-même est bonne, se transforme parfois en besoin de trouver un coupable. La tentation est grande alors de désigner Dieu lui-même. Puisqu’il est le Créateur de toute chose, on peut lui reprocher un vice de fabrication ; puisqu’il est tout-puissant, il est au minimum coupable de non-assistance à personnes en danger.

    Notre nature humaine est ainsi faite que nous avons besoin de comprendre

    C’est une réaction qu’il faut respecter, surtout lorsqu’elle provient de personnes directement concernées par une catastrophe. Qui pourrait reprocher à des parents ayant perdu leurs enfants à Katmandou de se révolter contre Dieu ? Le livre de Job nous montre d’ailleurs que Dieu lui-même accueille cette révolte. Mais, le moment venu, il nous invite à aller plus loin.

    Comment aller plus loin ? En comprenant mieux ? Pour une part oui, et la révélation chrétienne nous éclaire sur ce grand mystère du mal ; pas tant d’ailleurs en l’expliquant qu’en mettant en évidence les fausses explications : non, Dieu n’a pas fait le mal ; non, Dieu ne s’amuse pas à nous faire souffrir ; non, Dieu ne se venge pas de l’homme. La révélation esquisse une explication, en particulier au moyen du récit symbolique de la faute originelle qui affirme que ni l’homme ni Dieu ne sont à l’origine du mal.

    Il montre cependant que l’homme a sa part de responsabilité dans le fait que le mal soit entré dans le monde ; une responsabilité qui n’est pas seulement celle de nos premiers parents mais la nôtre dans la mesure où le mal progresse à chaque fois que nous en sommes les complices.

    Tout cela peut nous éclairer, mais reste insuffisant. Car lorsque la souffrance nous envahit, ce n’est pas d’explications dont nous avons besoin, mais d’amour. Non pas un amour qui s’imposerait et aurait la prétention de faire taire nos révoltes, mais un amour qui se propose dans la délicatesse d’une brise légère et sous les traits d’un homme lui-même broyé par la souffrance.

    La Croix est la réponse de Dieu au scandale du mal

    C’est le mystère de la Croix. La Croix est la réponse de Dieu au scandale du mal. Nous pouvons l’ignorer ou la rejeter, mais si nous voulons bien la regarder, elle dévoile un abime de miséricorde dans lequel nous pouvons déposer nos souffrances, nos incompréhensions et nos révoltes. Tel l’enfant consolé dans les bras de sa mère, nous n’y trouvons pas forcément la réponse à toutes nos questions ; mais la puissance de l’amour nous délivre de l’absurdité de la souffrance et nous ouvre un chemin.

    Dieu merci, il n’est pas nécessaire d’avoir connu une tragédie pour expérimenter combien l’amour divin console et guérit. C’est une expérience que nous pouvons faire à l’occasion des épreuves « ordinaires » de la vie. Ainsi, peu à peu, nous apprenons à grandir dans la confiance, nous découvrons le pouvoir de la compassion et nous nous sentons portés à prendre soin de ceux qui sont dans l’épreuve. C’est le cercle vertueux de l’amour ; c’est l’annonce, encore voilée, que le mal n’aura pas le dernier mot, que l’Amour manifesté en Jésus-Christ a ouvert au cœur de ce monde meurtri le chemin qui conduit à la Vie. A l’approche de la fête de Pentecôte, invoquons l’Esprit Saint pour qu’il nous guide sur cette voie.

    Olivier de Germay, Evëque d’Ajaccio.

  • Quelle générosité à l'égard des migrants ?

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    L'abbé Benoît Lobet, sur son blog, invite à la générosité à l'égard des migrants; et cela nous interpelle :

    Quelle générosité?

    Quelques personnes, ayant lu mon précédent post sur ce blog, me demandent ce que je préconiserais concrètement en matière d'accueil des migrants.

    Voilà donc.

    Si chaque famille "moyenne" pouvait accueillir une famille, pour un temps limité, dans des maisons où, par exemple, les grands enfants partis, on a de la place.

    Si les presbytères (le mien compris) et les églises pouvaient en faire autant, ainsi que les salles paroissiales et autres lieux publics qui ne sont pas régulièrement remplis.

    Si, dans ce contexte, on pouvait partager non seulement son toit, mais aussi sa nourriture.

    Et surtout, surtout, son amitié, son amour de l'autre, de celui, en particulier qui est en détresse, qui n'a plus d'espoir chez lui, qui va y mourir s'il y reste et qui risque d'en mourir s'il en part...

    Alors mon pays - et si ces mesures étaient collectives ou européennes, "mon" Europe - reprendraient à mes yeux la valeur qu'ils perdent de jour en jour en accumulant les restrictions, les réserves, les renoncements, en se barricadant.

    (Mes parents ont fait cela, en leur temps, en accueillant dans leur ferme des réfugiés républicains espagnols, pendant l'horrible guerre civile qui à la fin des années trente a ensanglanté ce pays magnifique. Je dois bien à leur mémoire d'écrire ici ce que j'écris, et de préconiser ce que je préconise. Et mes parents, qui n'étaient pas riches, qui étaient des paysans modestes,  n'étaient pas les seuls - beaucoup de Belges à l'époque  ont été généreux.)

    Alors, me semble-t-il,  les jeunes - les jeunes qui sont, paraît-il, le premier souci de la politique! - verraient ce qu'est une patrie,  digne de ce nom (le lieu où l'on reçoit et où l'on transmet le meilleur héritage de ses pères) : une communauté fraternelle, ouverte à l'universel, solidaire. Alors ils grandiraient d'un coup, hommes et femmes enfin mûris par l'exercice de la fraternité. Ils auraient appris qu'en ce monde rien ne se possède qui ne doive être partagé, sauf à devenir un poison pour qui veut tout garder sans rien donner. Ils deviendraient les amis d'autres jeunes, jeunes comme eux mais à l'inverse d'eux privés de tout, et ces nouveaux venus changeraient à jamais leur vie et leur regard sur le monde.

    Je ne suis pas économiste, mais je suis sûr, au plus profond de moi, que cela ne ferait aucun tort à l'économie, car on ne se fait jamais aucun tort quand on vient au secours de celui qui en a besoin.

    Je rêve d'un pays où l'on apprenne cela, où on le vive. 

    Et ce rêve est "par delà la religion", je le crois universel :

    "Cymodocée commençait à sentir une vive frayeur, qu'elle n'osait toutefois laisser paraître. Son étonnement n'eut plus de bornes lorsqu'elle vit son guide s'incliner devant un esclave délaissé qu'ils trouvèrent au bord d'un chemin, l'appeler son frère, et lui donner son manteau pour couvrir sa nudité. 'Etranger, dit la fille de Démodocus, tu as cru sans doute que cet esclave était quelque dieu caché sous la figure d'un mendiant, pour éprouver le cœur des mortels?' - 'Non, répondit Eudore; j'ai cru que c'était un homme.' " (CHATEAUBRIAND, Les Martyrs)

  • Les chrétiens pris en tenaille à Alep

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    D'Agnès Chareton sur le site de La Vie :

    À Alep, les chrétiens pris en tenaille

    Depuis un mois, les missiles pleuvent sur les quartiers chrétiens à l'ouest d'Alep. Victimes collatérales de la guerre qui fait rage entre les rebelles et l'armée syrienne, les chrétiens sont de plus en plus nombreux à fuir. Trois cathédrales ont été touchées par des tirs.

    « J'écris ce journal avec l'odeur de la poudre. Deux explosions ont secoué la ville. L'une est à Jdaydé, à 100 mètres de la résidence, l'autre au vieux souk. Entre les deux, quelques secondes. Ensuite des combats et des obus. » Ce 26 avril est un « dimanche terrible »écrit le Père Sami Halla, « le seul jésuite actuellement à Alep », la deuxième ville de Syrie, au Nord-Ouest du pays. Depuis le début du mois d'avril, les combats se sont intensifiés entre l'est de la ville, aux mains des rebelles islamistes, et l'ouest, sous contrôle de l'armée syrienne. Pris au piège, les chrétiens vivent des heures d'angoisse. « J'ai célébré la messe dominicale en la cathédrale latine à 5h, poursuit le P. Halla. Normalement, 400 à 500 personnes assistent à cette messe, il y en avait 80. Les gens ont peur. »

    Les chrétiens redoutent que les rebelles islamistes, qui ont pris la ville d'Idleb fin mars, fassent à présent tomber Alep. « Depuis un mois, les tirs de missiles de l'est vers l'ouest s'accentuent, affirme Charlène de Vargas, chargée des projets urgence au Moyen-Orient pour le Secours Catholique. Il y a des combats sur la ligne de front qui traverse la ville, les missiles sont plus dangereux et ciblent les quartiers chrétiens ou à majorité chrétienne. Le nombre de mort augmente. » Grâce aux équipes de Caritas d'Alep présentes sur le terrain, elle dispose d'informations régulières. Mais pour la première fois depuis le début du conflit syrien en 2012, une partie d'entre elles est en train de quitter la ville, face à la montée en puissance des islamistes. Nouvelle phase du conflit.

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  • Vocations sacerdotales : marasme et contrastes

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    Lu ce jour sur le site « Pro Liturgia »:

    "A deux reprises déjà, une statistique diligentée par le Vatican a attiré l’attention du public sur le recul inexorable du nombre de candidats à la prêtrise, et ce, dans le monde entier. 

    Selon les chiffres publiés, ce nombre aurait diminué de 2% entre 2011 et 2013. Le Vatican parle d’une tendance affirmée, d’un virage. Tendance confirmée par un signal très clair : non seulement l’Europe et l’Amérique du Nord sont touchés, mais aussi la très catholique Amérique du Sud. 

    En pourcentage, on constate même que c’est là-bas que la diminution est la plus forte. Entre 2011 et 2013, le nombre de jeunes hommes se destinant au sacerdoce a diminué de 7%. En Europe, ce pourcentage n’est que de 3,6%. Seule l’Afrique reste en dehors du mouvement, avec 1,5% de progression.

    Analyse par pays.

    Le problème se révèle encore plus dramatique lorsqu’on regarde pays par pays. 

    Il faut ainsi parler du Pérou et du Chili (avec une baisse de 11,2% chacun), de la Colombie (-10,5%), et du Brésil (-6,7%). En Europe, ce sont la Tchéquie (-13%), la Grande-Bretagne (-11,5%) et l’Autriche (-10,9%) qui sont le plus durement touchées. L’Allemagne, avec 7,7% de recul se trouve dans la moyenne.
    Pour ce qui est du vieux continent, on trouve certes un regain de l’intérêt pour la prêtrise en Italie (+0,3%), en Ukraine (+4,5%) et en Belgique (+7,5%) ; mais cela ne fait en chiffres bruts qu’une poignée de nouveaux séminaristes. 
    Même en Corée du Sud, qui pourtant passe pour une communauté des plus dynamiques de l’Eglise en Orient, et dans les Philippines, l’attractivité du sacerdoce tend à reculer peu à peu.

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  • La communauté internationale indifférente et inactive face au martyre des chrétiens du Moyen Orient

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    De I.Media via Famille Chrétienne :

    Chrétiens d’Orient : le cardinal Sandri dénonce les « Hérode modernes » face aux « tragédies » en Syrie et en Irak

    Le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri, a dénoncé l’inaction des “Hérode modernes“ de la communauté internationale face aux “tragédies“ en cours en Syrie et en Irak, dans l’après-midi du 29 avril 2015. A Bari, dans le Sud de l’Italie, le haut prélat ouvrait les travaux d’un colloque international de deux jours sur l’avenir des chrétiens d’Orient, organisé par la communauté Sant’Egidio.

    Devant un parterre de patriarches orientaux, mais aussi plusieurs diplomates européens, le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales a déploré le “démantèlement pur et simple“ de la “dimension de cohabitation“ entre chrétiens, musulmans et juifs qui a prévalu jusque-là en Orient. Face au “martyre qui touche les chrétiens de toutes confessions“ dans la région, le cardinal Leonardo Sandri a salué l’engagement inlassable du pape François qui est à ses yeux “une voix qui crie dans le désert pour diffuser celle des chrétiens du Moyen-Orient et pour dire aux Hérode modernes qui les assaillent : ‘Tu n’as pas le droit’“. Le jour de Noël, le pape François avait fustigé les “Hérode actuels“, en référence aux enfants victimes de guerres et de persécutions.

    Le cardinal Sandri a alors évoqué le récit de la Passion du Christ et “le fameux geste de Pilate qui se lave les mains face à la condamnation de Jésus“, confiant que nombre de chrétiens d’Orient avaient peut-être pensé “à l’indifférence et à l’inaction auxquelles la communauté internationale semble s’être résignée face aux tragédies qui se déroulent désormais depuis des années en Syrie et en Irak“.

    Il a aussi confié sa tristesse devant “l’incapacité des responsables libanais, y compris chrétiens, qui n’ont pas été capables de trouver un consensus autour d'un nouveau président“. Depuis mai 2014 et la fin du mandat du président Michel Sleiman, les députés libanais ne parviennent en effet pas à se mettre d’accord sur le nom de son successeur, nécessairement chrétien maronite en vertu de la Constitution. En pleine crise régionale, le parlement est divisé en deux camps : pro-occidental et pro-syrien.

    Eclipse de Dieu

    S’il a reconnu que les problèmes sont “multiples et complexes“ dans la région et concernent bien souvent “les rapports internes entre les diverses composantes de l’islam“, le cardinal Sandri a aussi pointé du doigt “les intérêts et les équilibres de pouvoir et de richesse qui sont placés avant la survie des populations, sans parler de leur bien-être“. “C’est un scandale“, a encore soutenu le haut prélat avant de relever que l’Occident avait “perdu au fil des siècles sa capacité à s’imaginer avec une référence religieuse saine“ en préférant “un modèle de laïcité à outrance, voire une pure et simple ‘éclipse de Dieu’“.

    Le colloque international “Chrétiens au Moyen-Orient, quel avenir ?“ organisé à Bari voit la participation de très nombreux patriarches catholiques et orthodoxes. Parmi les participants figurent aussi les ambassadeurs près le Saint-Siège de Grande-Bretagne, de Grèce, de Chypre et de Russie. La France est représentée par Jean-Christophe Peaucelle, conseiller pour les affaires religieuses du ministère des Affaires étrangères. Le Saint-Siège est officiellement représenté par le secrétaire pour les relations avec les Etats, Mgr Paul Gallagher, et l’Italie par son ministre des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni. AMI

    Agence I-Média 

    Lire aussi :

  • Pour les chrétiens d'Alep, c'est toujours le Vendredi Saint

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    Du Père Sami Halla S.J. (source)

    Alep, Vendredi Saint pour les chrétiens. Témoignage d'un jésuite

     Écrit par  

    Un message poignant a pu être envoyé d’Alep par le Père jésuite Sami Halla, engagé auprès du Service jésuite des réfugiés (JRS). Tout comme d’autres volontaires du JRS, il a fait le choix de ne pas quitter le pays, et de rester auprès de la population bombardée. Tout comme le Père Frans van der Lugt le fit lui aussi, avant d’être assassiné, le 7 avril 2015. Ce message rédigé sous forme de « journal » est parvenu au Père Alex Bassili sj, socius du Père Provincial du Proche-Orient, et nous le retransmettons ici dans son intégralité. Car, comme le dit le Père Bassili, « il faut que le monde sache qu’il y a, malgré toutes les obscurités, des lueurs d’espoir qui donnent la force de vivre ».

    7 avril 2015

    Un an est passé depuis le décès du Père Frans le 7 avril 2014. Les combats s’intensifient à Alep. Les chrétiens vivent un cauchemar suite à la récession de la ville d’Idlib (60 Km d’Alep) entre les mains des fractions islamiques. Certes, les chrétiens de la ville d’Idlib sont sortis sains et saufs, excepté deux personnes qui sont tuées. Mais personne ne voit la moitié pleine de la coupe. Personne ne veut savoir la raison pour laquelle ces deux personnes sont assassinées alors que les autres ne sont pas touchées. Heureusement il n’y a pas d’Internet, et donc, pas de nouvelles qui manipulent et effraient. Mais la peur est là.
    Aujourd’hui, le cousin du Père Mourad est mort. Il voulait hier se rassurer de son appartement Place Farhat. Lorsqu’il y est entré, un obus a touché la maison, et l’appartement commence à brûler. On ne sait pas comment il est mort : est-ce par un éclat ou par l’incendie ? Bref, c’est une mort atroce. Le corps est complètement noir. Sa famille est sous le choc.

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  • L’étrange « prophétie » du Cardinal George

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    Le cardinal américain Francis George, qui vient de mourir, mettait en garde l'Occident, sur un ton prophétique, contre un monde sans Dieu qui se place du mauvais côté de l'Histoire. Lu sur le site « aleteia » :

    Le cardinal Francis George, ancien archevêque de Chicago, décédé le 17 avril dernier, avait publié en novembre 2012, sur le site de l'archevêché de Chicago, un article dont voici quelques extraits :  

    « L’éternité entre dans l'histoire humaine de manière souvent incompréhensible. Dieu fait des promesses, mais ne donne pas de délais. En visite dans le sanctuaire de Fatima, les pèlerins entrent dans une immense place, avec le lieu des apparitions marqué par une petite chapelle d'un côté, une grande église à une extrémité, une chapelle d'adoration tout aussi grande à l'autre extrémité, et un centre pour les visiteurs et pour les confessions.  Juste en dehors de l'espace principal, une section du mur de Berlin a été reconstruite, témoin tangible de ce que Marie avait prédit il y a un siècle. Le communisme en Russie et dans ses pays satellites s'est effondré, bien que beaucoup de ses effets pécheurs sont toujours avec nous.
     
    Le communisme a imposé un mode de vie global fondé sur la croyance que Dieu n'existe pas. Le laïcisme est son compagnon et compère le plus présentable. Par une petite ironie de l'histoire, il y a quelques semaines à l'ONU, la Russie a rejoint la majorité des autres nations pour s'opposer aux États-Unis et à l'Europe occidentale qui voulaient déclarer que tuer l'enfant à naître est un droit universel de l'homme. Qui est du mauvais côté de l'Histoire, aujourd'hui ?

    La campagne politique actuelle a fait remonter à la surface le sentiment antireligieux, en grande partie explicitement anticatholique, qui grandit dans ce pays depuis plusieurs décennies. La laïcisation de notre culture est un problème qui dépasse de loin les enjeux politiques ou les résultats de la campagne électorale, si importants soient-ils.

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  • L'Etat Islamique cherche-t-il à déstabiliser l'Europe en y envoyant des "bombes migratoires" ?

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    De lalibre.be (Vincent Braun)

    Des "bombes migratoires" envoyées par Daech pour déstabiliser l’Europe

    Les groupes armés islamistes sont-ils impliqués dans le trafic des migrants qui tentent de rejoindre l’Europe ? Si une organisation jihadiste comme l’Etat islamique (EI ou Daech) constitue l’un des facteurs déclenchant des déplacements de populations, la gestion de ces flux migratoires est en général loin d’être sa préoccupation principale. Pourtant, Daech serait en train de franchir le pas en Libye, tirant parti du chaos et de l’anarchie ambiants.

    Il y a deux mois, des écoutes téléphoniques de la police italienne qui avaient fuité dans la presse avaient révélé que Daech envisageait d’utiliser les migrants comme "armes psychologiques" contre l’Europe, en particulier contre l’Italie qui demandait une intervention militaire en Libye. L’organisation jihadiste évoquait l’envoi de milliers d’embarcations, quelque 500 000 migrants au total, vers les côtes européennes. Des "bombes migratoires" pour tenter de déstabiliser l’Europe.

    Inonder l’Europe de migrants

    L’intensification du trafic des bateaux de migrants en Méditerranée tend à accréditer cette thèse, mais celle-ci est observable depuis un peu plus longtemps. Pour le chercheur Mathieu Guidère, la branche libyenne de Daech "est très active dans ce domaine". Elle tenterait ni plus ni moins de récupérer cette activité de passeurs. "Un bureau des migrants a été créé à cet effet dans tous les ports que cette branche contrôle", indique ce spécialiste des mouvements jihadistes. L’idée serait d’inonder les villes d’Europe méridionale, et surtout d’Italie, dont les côtes se trouvent à moins de 400 kilomètres de la Libye.

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  • L'Eglise aujourd'hui : une Eglise de martyrs

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    (fresque (vers 1500) - monastère moldave)

    « Aujourd'hui, L'Eglise est une Eglise de martyrs! »

    (RV) Lors de l’homélie ce mardi matin à Sainte-Marthe, le Pape François est revenu sur le martyr dont la liturgie fait mémoire en relatant la lapidation d’Etienne, premier martyr de l’histoire chrétienne. Le souverain pontife a ainsi rappelé combien l’Eglise était marquée ces temps-ci par le sang, et combien d’hommes et de femmes étaient aujourd’hui martyrisés en raison de leur fidélité au Christ.

    « Les paroles de Dieu déplaisent toujours à certains cœurs, a rappelé François. La Parole de Dieu est gênante, quand tu as le cœur endurci, parce que cette Parole de Dieu t’invite à aller de l’avant en cherchant et en se nourrissant de ce pain dont parlait Jésus. Les martyrs a souligné le Pape, n’ont pas besoin d’autre pain que Jésus. Dans l’histoire de la Révélation tant de martyrs ont été tués en raison de leur fidélité à la Parole de Dieu, à la Vérité de Dieu.

    La bénédiction de Dieu à travers leur témoignage

    Faisant référence à la lapidation d’Etienne, relatée dans les Actes des Apôtres, le Pape ainsi commenté avec force : « Combien d’Etienne peut-on voir ces jours-ci dans le monde ! Pensons à nos frères égorgés sur une plage en Libye, pensons à cet adolescent brûlé vif (au Pakistan) parce que chrétien, pensons à ces migrants qui ont été jetés à la mer parce que chrétiens, à ces Ethiopiens assassinés avant-hier et à tant d’autres que nous ne connaissons pas, qui souffrent dans les prisons parce que chrétiens. Aujourd’hui, a précisé François, l’Eglise est une Eglise de martyrs : ils souffrent, donnent leur vie et nous recevons la bénédiction de Dieu à travers leur témoignage ».

    Le Saint-Père a évoqué aussi ces nombreux martyrs qui vivent cachés pour rester fidèles et dont les familles souffrent tant par fidélité. « Notre célébration va nous faire voir le premier martyr, Celui qui a donné plus qu’un témoignage, mais le salut, à chacun de nous a conclu le Pape. Unissons-nous à Jésus dans l’Eucharistie et unissons-nous a tant de frères et sœurs qui souffrent le martyr de la persécution, de la calomnie et du meurtre pour être fidèles à l’unique pain qui rassasie, c’est-à-dire Jésus. » 

  • Etat islamique : la soumission ou la mort

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    Quelle est la position de l'État islamique (EI) vis à vis des chrétiens ? Explications de Wassim Nasr