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International - Page 346

  • Les chrétiens du Karnataka sont systématiquement pris pour cible

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    Karnataka (Inde) : les chrétiens cibles d'attaques violentes (Asia.news)

    Un prêtre catholique du diocèse de Mysore rapporte la dernière attaque contre la communauté. Sajan George, président du Conseil mondial des chrétiens indiens (GCIC), rappelle que le «droit à la vie implique le droit à vivre dans la dignité humaine."

    Mumbai (AsiaNews) - La communauté chrétienne du Karnataka est régulièrement et systématiquement prise pour cible, selon le père Joseph SD, un prêtre catholique du diocèse de Mysore. Il s'est exprimé après la dernière attaque anti-chrétienne dans l'état où, depuis le début de l'année 2012, quelque 40 incidents de violence anti-chrétienne ont été rapportés.

    Dimanche dernier, des vandales ont mis le feu à des voitures appartenant à deux catholiques, Winston Philippe, de Vijayanagar, et Pinto Anand, de Mahadeswaranagar.

    Les auteurs de l'acte sont toujours en fuite, mais «il est clair que les chrétiens étaient les cibles", a déclaré le père Joseph. «Les autorités doivent redoubler de vigilance et identifier les coupables sans plus tarder."

    En ce qui concerne les attaques anti-chrétiennes au Karnataka, Sajan George, président du Conseil mondial des chrétiens indiens (GCIC), a noté que «l'article 21 de la Constitution garantit le droit à la vie et à la liberté»,

    Plus important encore, «la Cour suprême de l'Inde a récemment statué que le terme « vie » de cette expression ne signifie pas seulement une existence physique ou animale. Le droit à la vie implique le droit à une vie dans la dignité humaine», a-t-il expliqué.(NC)

  • Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende...

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    Le cardinal Tauran à l’inauguration du Kaiciid à Vienne

    Une autre opportunité de dialogue

    source : Osservatore Romano

    C’est pour moi un grand honneur de transmettre à cette assemblée les salutations de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, ainsi que ses vœux  les plus fervents pour le succès de l’activité de ce Centre pour le dialogue. Mesdames et Messieurs, nous sommes observés. Chacun attend de l’initiative de sa majesté le roi Abdullah, avec le soutien des gouvernements d’Autriche et d’Espagne, avec l’assistance du Saint-Siège comme observateur fondateur, honnêteté, ouverture et crédibilité.

    Le centre présente une autre opportunité pour ouvrir un dialogue sur de nombreux thèmes,  notamment ceux relatifs aux droits humains fondamentaux, en particulier à la liberté religieuse sous toutes ses formes, pour tout homme, toute communauté, partout.

    A cet égard, vous comprendrez que le Saint-Siège est particulièrement attentif au sort des communautés chrétiennes dans les pays où une telle liberté n’est pas suffisamment garantie. Information, nouvelles initiatives, aspirations et peut-être aussi certains manquements seront soumis à notre attention. Le Centre aura ensuite la tâche – et lorsque c’est possible avec la coopération d’autres organisations – de vérifier leur authenticité et d’agir en conséquence, afin que nos contemporains ne soient pas privés de la lumière et des propositions que la religion offre pour le bonheur de tout être humain.

    Les croyants doivent œuvrer et soutenir tout ce qui favorise la personne humaine dans ses aspirations matérielles, morales et religieuses. Ainsi sont requises trois attitudes : le respect de l’autre dans sa spécificité ; la connaissance objective réciproque de la tradition religieuse de chacun, notamment à travers l’éducation ; la collaboration afin que notre pèlerinage vers la Vérité soit réalisé dans la liberté et la sérénité.

    En conclusion et pour citer le Pape Benoît XVI, je voudrais vous assurer de la coopération de l’Eglise catholique : «Par sa présence, sa prière et ses différentes œuvres de miséricorde, spécialement dans le domaine éducatif et sanitaire, elle souhaite donner ce qu’elle a de meilleur. Elle veut se montrer proche de celui qui est dans le besoin, de celui qui cherche Dieu». (Benoît XVI, Voyage apostolique au Bénin, cérémonie de bienvenue, 18 novembre 2011). Je crois que nous devons travailler dans cet esprit de fraternité et d’amitié !

      Jean-Louis Tauran - 28 novembre 2012 - Osservatore Romano

  • L'universalité de l'Eglise sort renforcée du dernier consistoire

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    Sandro Magister commente le récent consistoire et analyse la configuration du collège des cardinaux :

    Princes de l'Église. Mais avec un Roi crucifié

    Benoît XVI est très exigeant avec les cardinaux anciens et nouveaux. Une analyse statistique du sacré collège. Une comparaison, pays par pays, avec le nombre de prêtres et de fidèles. Un pronostic à propos des futures nominations 

    Avec les six nouveaux cardinaux, non Italiens et non Européens, créés par lui lors du dernier consistoire, Benoît XVI a voulu mettre en évidence l'universalité de l’Église. Une Église – a-t-il dit – qui "depuis ses débuts est orientée 'kat'holon', embrasse tout l'univers".

    La primauté du caractère universel, "catholique", de l’Église par rapport à ses expressions locales est une thèse chère au théologien Joseph Ratzinger. On se rappelle une controverse raffinée qu’il eut, dans les années 90, avec son collègue théologien Walter Kasper, précisément à ce sujet.

    On peut retrouver un écho de cette controverse dans ce passage du discours prononcé par Benoît XVI lors du consistoire du 24 novembre :

    "Autour des Apôtres fleurissent les communautés chrétiennes, mais elles sont 'l’Église', qui, à Jérusalem, à Antioche ou à Rome, est toujours la même, une et universelle. Et quand les Apôtres parlent d’Église, ils ne parlent pas d’une communauté particulière, ils parlent de l’Église du Christ, et ils insistent sur cette identité unique, universelle et totale de la 'Catholica', qui se réalise dans chaque Église locale".

    Mais le pape Ratzinger a insisté non seulement sur cette primauté de la catholicité, mais aussi sur un autre thème : celui de la royauté du Christ, dont les cardinaux sont appelés à témoigner.

    Les cardinaux sont qualifiés de "princes de l’Église". Mais le royaume auquel ils appartiennent – a souligné le pape dans son homélie du 25 novembre en citant le dialogue de Jésus avec Pilate – "n’est pas de ce monde".

    C’est le royaume que Jésus concrétise sur la croix, "dans le suprême acte d’amour".

    Voici comment Benoît XVI a conclu son homélie :

    "À vous, chers et vénérés frères Cardinaux, est confiée cette lourde responsabilité : rendre témoignage au règne de Dieu, à la vérité. Cela signifie faire émerger toujours la priorité de Dieu et de sa volonté face aux intérêts du monde et à ses puissances. Soyez les imitateurs de Jésus, qui, devant Pilate, dans la situation humiliante décrite par l’Évangile, a manifesté sa gloire : celle d’aimer jusqu’au bout, en donnant sa propre vie pour les personnes qu’il aime. C’est la révélation du règne de Jésus. Et c’est pourquoi, d’un seul cœur et d’une seule âme, prions : Adveniat regnum tuum, que ton règne vienne".

    Avec eux (les nouveaux cardinaux), le collège cardinalice prend globalement la physionomie analysée avec précision par l'article ci-dessous, publié dans "Avvenire", le quotidien de la conférence des évêques d’Italie, le jour même du consistoire.

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  • Un nouveau pharaon à la tête de l'Egypte ?

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    AFRIQUE/EGYPTE - Selon le Vicaire patriarcal des coptes catholiques, les chrétiens étudieront une stratégie commune face aux dérives autoritaires du gouvernement Morsi

    Le Caire (Agence Fides) - Le rendez-vous est fixé pour le mardi 27 novembre. Ce jour-là, une délégation des Eglises catholiques en Egypte rendra visite au Patriarche Tawadros II, couronné Dimanche 18 novembre. « A cette occasion - indique à l'Agence Fides l'Evêque d'Assiout, S.Exc. Mgr Kyrillos William, Vicaire patriarcal des coptes catholiques - nous nous consulterons et nous coordonnerons nos initiatives face à l'urgence que traverse actuellement notre pays ».

    Les Décrets constitutionnels par lesquels le Président Morsi a élargi ses propres pouvoirs continuent à soulever des protestations et à agiter le pays. La Place Tahrir s'est de nouveau remplie de manifestants protestant contre ce qui est perçu comme un attentat contre la démocratie égyptienne naissante. « Les partisans de Morsi - explique à Fides l'Evêque - affirment que ces mesures sont justement nécessaires afin de préserver le chemin de la révolution. Mais tous les autres parlent de dérive vers la dictature et disent que le Président Morsi veut devenir un nouveau pharaon ».

    La semaine passée, les représentants des communautés chrétiennes ont confirmé leur retrait de l'Assemblée constituante, en réponse aux pressions en cours afin d'orienter dans un sens islamiste la nouvelle charte constitutionnelle égyptienne. Hier, le forfait annoncé par le conseiller présidentiel copte Shamir Morcos, considéré jusqu'à présent comme un intermédiaire précieux entre la présidence Morsi et la communauté copte, a suscité un tollé. « Morcos - rappelle à l'Agence Fides l'Evêque catholique - était assistant du Président pour la démocratisation du pays. Les motifs de son retrait sont éloquents. Morcos a déclaré que les derniers décrets du Président, adoptés sans aucune consultation, ont saboté le processus de développement de la démocratie qu'il aurait lui-même dû contrôler, réduisant sa fonction à un rôle purement décoratif ». (GV) (Agence Fides 24/11/2012)

  • Aider et soutenir les chrétiens partout où ils sont persécutés

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    Depuis plus de 60 ans, l'Aide à l'Eglise en Détresse aide les chrétiens partout où ils sont persécutés, réfugiés ou menacés. Et surtout lorsqu'ils sont oubliés de tous. 
    Aidez-nous à les soutenir
    www.aed-france.org

  • Quand le maoïsme affamait la Chine

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    Parmi les idées les plus courantes sur le communisme chinois, il y a celle qui consiste à croire que la révolution communiste aurait au moins premis à tout le monde de se nourrir. Or c'est totalement faux, aussi faux que pour la Russie où la famine décima la population dès les premières années qui ont suivi la révolution d'octobre ou encore lors de la collectivisation forcée. Chantal Delsol rend ainsi compte d'un livre qui fait la lumière sur la grande famine qui a sévi en Chine communiste de 1958 à 1961 :

    Ce n’est pas exactement "l’archipel du goulag" chinois, puisqu’il ne s’agit pas des goulags chinois, dont nous avons encore une connaissance bien modeste, pour cause de secrets bien gardés. Mais il s’agit d’une enquête minutieuse, copieuse et vaste, sur plus de six cents pages, sur la grande famine en Chine (1958-1961), province par province, chiffres à l’appui, chaque cas étayé sur des récits précis, citant leurs sources, et décrivant froidement les morts, les tortures, les actes de cannibalisme, les effrois, les familles démantelées, les errances mentales des chefs et tout le maillage de cette immense supercherie qui fabrique la terreur à partir de l’utopie.

    Yang Jisheng raconte qu’il était jeune et fervent membre du Parti quand, rendant visite à son père au village, il le trouve exténué, puis apprend bientôt sa mort. Il croit à une mort accidentelle. Plus tard, il comprendra que son père était l’une des victimes qui, par millions, avaient été affamées selon l’idéologie. C’est cela qu’il veut raconter. Appelant le livre Stèles, du nom de ce monument où l’on inscrit le nom des morts, ou du nom d’une pierre tombale – stèle pour son père, victime initiatique, stèle pour les millions de Chinois victimes du système, stèle pour lui-même, dit-il avec humour, quand les autorités découvriront qu’il a écrit ce livre… 

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  • Liège n'accueillera pas la prochaine exposition universelle

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    Cela suscite le commentaire suivant d'Eric de Beukelaer ;

    Lîdje!

  • Syrie : vol sacrilège, réparation et restitution

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    ASIE/SYRIE - Profanation d'une église de la part de bandits avant la restitution d'une grande partie des objets volés et une cérémonie de réconciliation

    Homs (Agence Fides) - Un acte de vandalisme suivi d'excuses et d'une réconciliation. C'est ce qui a eu lieu à Qara, dans le Diocèse d'Homs, dans l'ouest de la Syrie où le 19 novembre, l'antique église des Saints Serge et Bacchus remontant au VI° siècle a été profanée par des vandales qui en ont forcé la porte. Les vandales ont volé plus de 20 icônes - des XVIII° et XIX° siècles - ainsi que d'antiques manuscrits et des objets sacrés. Ils ont profané l'autel et cherché à dérober une fameuse fresque du XII° siècle, connue sous le nom de « Notre-Dame du Lait ». Pour tenter de le détacher, ils l'ont endommagé, provoquant deux entailles dans l'image de la Très Sainte Vierge Marie.

    A peine la nouvelle s'est-elle répandue à Qara, petite ville sous le contrôle de l'opposition syrienne, qu'un fort mouvement de solidarité s'est développé au sein de toutes les communautés. Des chefs de familles, des responsables des tribus, des chefs musulmans et d'autres confessions sont venus visiter l'église et manifester leur amertume et leur solidarité au Père Georges Luis, prêtre gréco-catholique, qui, avec un prêtre grec-orthodoxe, continue à célébrer pour les quelques familles chrétiennes de Qara, maintenant allumée la petite flamme de la foi.

    Le Patriarche grec orthodoxe Ignace IV Hazim et le Patriarche gréco-catholique Grégoire III Laham, ont été avisés et ont exhorté tant le gouvernement que l'opposition à garantir la sécurité dans le pays qui, ont-il dit, « s'enfonce dans le chaos », vus les actes de banditisme, les enlèvements, les agressions, les massacres et les bombardements de zones résidentielles.

    Les fidèles chrétiens et musulmans de Qara se sont réunis en veillées de prière. Hier, 21 novembre, en la Mémoire de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple, a eu lieu ce que la communauté locale qualifie de « miracle ». Dans la matinée, un camion avec des hommes au visage masqué est arrivé à l'église. Le groupe a demandé à rencontrer le Père Luis. Comme cela a été indiqué à Fides par le prêtre, les hommes en question lui ont dit : « Nous n'apprécions pas ce qu'ont fait nos camarades. Nous vous prions de nous pardonner. Nous sommes une communauté, un seul peuple, une nation. Votre sécurité est la nôtre. Vous êtes sous notre responsabilité ». La majeure partie des objets volés - qui devaient être destinés au marché de la contrebande - a été restituée, à la grande joie et au grand soulagement de tous. Le Père Luis a servi un café arabe à ses hôtes et de nombreuses autres personnes du quartier se sont unies à ce moment de convivialité. La population locale a festoyé, offrant des gâteaux dans la rue. Un final à l'enseigne de la réconciliation que le mouvement local Mussalaha a béni et favorisé. (PA) (Agence Fides 22/11/2012)

  • Des jeunes chrétiens bientôt jugés au Vietnam ?

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    Le procès des jeunes chrétiens de Vinh et Thanh Hoa est imminent (MEP)

    Les informations les plus récentes transmises par les avocats et les parents des jeunes chrétiens de Vinh et de Thanh Hoa arrêtés et internés de juillet à décembre 2011, donnent à penser que leur procès ne saurait tarder désormais. Pour un certain nombre d'entre eux, sinon pour tous, l'instruction est terminée et les dossiers ont déjà été transférés au tribunal populaire de la province du Nghê An où ils doivent être jugés.

    Bien que la date du procès n’ait pas encore été annoncée, les parents et l'entourage de l'accusé se montrent préoccupés du type de sentence qui sera prononcée ce jour-là. L'avocat Ha Huy Son qui, à la demande des familles, assure la défense de trois des jeunes accusés a rapporté que l'on était entré dans la période de préparation du jugement. Le parquet populaire suprême a fait parvenir l'acte d’accusation aux autorités provinciales et les dossiers sont déjà entre les mains des juges du tribunal populaire.

    (Rappelons que ces jeunes sont accusés de s'être livré à de la propagande antigouvernementale.)

  • Rimsha Masih : la justice abandonne les charges de blasphème

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    Nous trouvons ICI cette information :

    Chrétiens persécutés : Rimsha Masih innocentée par la justice pakistanaise

    La justice pakistanaise a abandonné mardi les charges contre Rimsha Masih, la jeune chrétienne pakistanaise accusée de blasphème pour avoir prétendument brûlé des pages du Coran.

    Rimsha Masih a été arrêtée le 16 août dernier à Mehrabad, un quartier pauvre à l’ouest d’Islamabad (Pakistan).Cette affaire a connu un rebondissement avec l’arrestation de l’imam Hafiz Mohammed Khalid Chishti qui aurait lui-même rajouté des pages du Coran à des pages brûlées afin de créer de fausses preuves pour incriminer la jeune chrétienne, dans le but d’obtenir le départ de tous les chrétiens présents dans son quartier.Ces nouveaux éléments ont pour conséquence la libération sous caution de Rimsha Masih le 7 septembre 2012. Après le versement de 8 000 euros, la jeune chrétienne est conduite en voiture blindée vers un hélicoptère à destination d’un lieu inconnu où sa famille a précédemment déménagé pour éviter toutes représailles.Les activistes des droits de l’homme et le Conseil des oulémas du Pakistan ont apporté leur soutien à la communauté chrétienne pour obtenir la remise en liberté de Rimsha Masih.

    Ce mardi 20 novembre 2012, date de la journée internationale des droits de l’enfant, le Haut tribunal d’Islamabad abandonne définitivement les charges contre cette jeune chrétienne de 14 ans faussement accusée d’avoir brûlé des versets du Coran, un crime passible de la prison à vie au Pakistan.

  • Egypte : Morsi est-il l'otage des salafistes ?

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    Le président égyptien pas à l'installation du patriarche copte (source)

    Le président égyptien Mohamed Morsi n'assistera pas à la cérémonie d'installation du nouveau patriarche de l'Eglise copte orthodoxe d'Egypte, a annoncé l'église vendredi, alors que les Chrétiens craignent d'être marginalisés par le nouveau pouvoir islamiste.

    Le patriarche Tawadros II, qui succède à Chenouda III, doit être installé officiellement dimanche au Caire. Les responsables chrétiens de nombreux pays doivent assister à la cérémonie ainsi que des personnalité publiques égyptiennes.

    "Nous ne savons pas pourquoi Morsi ne sera pas présent, mais c'est un événement très important et rien ne devrait l'empêcher d'y assister", dit-on au sein de l'église copte. "Les chrétiens ont toujours eu le sentiment qu'il ne voulait pas venir."

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  • Le développement durable, oui, mais sans oublier l'éthique !

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    C'est la position défendue par les représentants du Saint-Siège à l'ONU (ZENIT.org):

    Le Saint-Siège appelle à un bilan sur l’éradication de la pauvreté dans le monde, invitant à contrôler également la « dimension éthique » dans le domaine du développement durable.

    Une délégation du Saint-Siège a pris la parole lors de la 67e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, dans le cadre du comité sur « l’éradication de la pauvreté », le 12 novembre 2012, à New-York.

    Le Saint-Siège appelle à un bilan

    L'éradication de la pauvreté demeure une « préoccupation primordiale pour les Nations Unies », elle est même l’objet des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui ont été fixés en 2000 en vue de 2015.

    Le Saint-Siège appelle à un « bilan des progrès accomplis dans chacun de ces objectifs », avec un « accent particulier sur les plus pauvres des pays en développement, où la pauvreté est la plus aiguë ».

    La délégation rappelle que les OMD comprennent trois sous-catégories, « dont chacune est essentielle pour assurer un minimum de dignité humaine » : il s’agit d'une part de « réduire de moitié les personnes qui gagnent moins de 1 dollar par jour », d'autre part d’ « assurer le plein emploi productif pour tous » et, enfin, de « réduire de moitié la proportion de personnes souffrant de la faim ».

    Si ces OMD sont « difficiles à atteindre dans le contexte mondial actuel », cependant le Saint-Siège estime qu’il est possible de prendre pour modèle « les pays en développement dont les stratégies de réduction de la pauvreté ont prouvé leur succès au cours de la dernière décennie ou plus ».

    Parmi les moyens à mettre en œuvre, il mentionne la « relance de la croissance économique » mais aussi des « stratégies qui mettent l'accent sur ​​les besoins des segments les plus pauvres en matière d'eau potable, de logement, de santé et de services d'éducation » ainsi qu’une « bonne gouvernance » qui permette la « mise en œuvre efficace de ces stratégies » et « une coordination plus efficace des politiques ».

    Le développement durable doit être éthique

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