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International - Page 348

  • Appel de Caritas International pour les victimes de l'ouragan Sandy en Haïti

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    Appel de Caritas International pour les victimes de l'ouragan Sandy en Haïti

    La pénurie alimentaire menace 1,5 million de Haïtiens après le passage de Sandy

    Alors que tous les regards étaient tournés sur les conséquences de l’ouragan Sandy aux Etats-Unis, pendant les vacances de Toussaint, il semblerait qu’on avait presque oublié que la tempête avait également fait rage dans les Caraïbes. Pourtant, c’est une nouvelle catastrophe pour Haïti, le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental, qui se remet encore du séisme dévastateur de 2010.  

    Le Nord de Haïti a été, au début de cette année, affecté par une sécheresse prolongée et par l’ouragan Isaac, en août dernier, ce qui a entrainé de faibles récoltes. Depuis lors,Sandy a anéanti près de 70% des cultures dans une grande partie du pays. Il y aura très peu à récolter durant les mois à venir. Le Sud du pays, en particulier, est en piteux état. La population a essentiellement besoin d’assistance alimentaire pour survivre durant cette période catastrophique.

    Près de 1,5 million de personnes souffrent des dégâts occasionnés par Sandy. Les ravages sont considérables : les infrastructures telles que les routes, les moyens de distribution d’eau et d’électricité ont été détruits. De nombreuses personnes sont à nouveau sans abris. Les inondations et le manque d’eau potable entrainent une augmentation du nombre de cas de choléra. Le gouvernement haïtien a officiellement annoncé la situation d’urgence.

    « Les ravages sont énormes », témoigne Nha Truc, notre collaboratrice en Haïti. « A cause des récoltes détruites, la nourriture est devenue une denrée rare. Le prix des aliments a flambé ; une chèvre coûte maintenant trois fois le prix.  Et s’il y a de la nourriture, il n’est pas toujours possible d’y accéder car les routes et ponts ont été détruits. Nous devons rapidement apporter de l’aide afin d’éradiquer la faim et d’endiguer l’épidémie de choléra. »


    Aidez-nous à aider !

    Aidez-nous à aider ! Caritas International et la Caritas locale ont besoin de votre aide pour porter secours à 10.000 familles touchées dans le Sud et permettre de mieux résister aux catastrophes futures. En distribuant des colis de vivres, vous luttez à nos côtés contre la faim. Avec des comprimés de purification d’eau, vous vous assurez que les familles vulnérables ne meurent pas du choléra. En distribuant des semences, vous offrez l’espoir aux victimes et une bonne récolte de printemps. Ou encore, avec des microcrédits, vous permettez aux pauvres Haïtiens qui ont tout perdu de pouvoir reconstruire un avenir.

    Donnez ce que vous pouvez. Chaque montant compte, qu’il soit petit ou grand.

  • Sandy : Cuba cruellement touchée

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    AMERIQUE/CUBA - Témoignage dramatique à partir de Santiago de Cuba : « L'ouragan Sandy nous a frappé ici aussi : maisons et églises détruites, carence de nourriture, d'énergie électrique et de téléphone mais personne n'en parle »

    Santiago de Cuba (Agence Fides) - Depuis plusieurs jours, les moyens de communication de masse attestent la force dévastatrice de l'ouragan Sandy à l'occasion de son passage sur New York et d'autres villes des Etats-Unis. Bien peu de chose en revanche a été dit sur les dommages causés par l'ouragan en question à Santiago de Cuba (Cuba) et à Haïti (voir Fides 29/10/2012), pays qui ne disposent certes pas des infrastructures et des ressources économiques permettant d'assister les évacués et de lancer la reconstruction. S.Exc. Mgr Luis del Castillo Estrada, S.J., Evêque émérite de Melo, qui, depuis deux ans, est missionnaire à Santiago de Cuba (Cuba), a envoyé à la Conférence épiscopale d'Uruguay et à l'Agence Fides un certain nombre de photographies montrant la terrible situation dans laquelle se trouve la ville ainsi qu'une demande d'aide afin d'apporter une solution aux problèmes les plus urgents de la population et d'assurer la reconstruction des églises, totalement détruites.

    Voici la description faite par Mgr Del Castillo : « Santiago est complètement détruite. Toutes les tuiles des toits se sont envolées. Les églises sont détruites. Les arbres déracinés sont tombés sur les maisons ou dans les rues. L'électricité et le téléphone font défaut. La possibilité d'avoir de l'eau est faible et il n'est donc pas possible de cuisiner. La nourriture manque et il n'existe pas de frigos pour conserver le peu qu'il y a. Des bénévoles sont arrivés d'autres provinces afin de rétablir ce qu'ils peuvent. L'état d'âme de la population est incroyable, la phrase qui revient le plus fréquemment est « nous sommes en vie ! ».

    J'écris du Melia Hotel, le seul endroit dans la ville où Internet est présent. Nous contactons actuellement tous les anciens élèves du Collège des Jésuites Dolores afin de connaître les besoins les plus urgents. Nous organisons des aides d'urgence en ce qui concerne la nourriture et les médicaments. Ensuite, nous nous occuperons des plafonds et des murs. J'envoie des photos afin de montrer ce qui reste du toit de notre Paroisse de Vista Alegre. De l'église voisine, « Sueño », il ne reste qu'un mur avec le Crucifix. Les autres Paroisses de Saint Vincent, qui sont construites en bois, ont été totalement jetées à terre. Toutes les tuiles du toit de la Paroisse d'El Cristo se sont envolées. La Paroisse d'El Caney n'a plus de toit elle non plus. Maintenant, c'est le temps de la solidarité et de la reconstruction. Dans notre maison, nous avons accueilli deux familles dont les maisons ont été complètement détruites. Les voisins aident à déblayer les débrits et l'on cherche à récupérer ce que l'on peut ». (CE) (Agence Fides 06/11/2012)

  • Et à présent, place aux polyamoureux...

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    Sur le site "Benoît et moi", notre amie a traduit et mis en ligne un article de la Stampa relatif aux "polyamoureux"

    De nouvelles frontières de coexistence commencent à émerger aux États-Unis: les poly-amoureux «officiels»
    MARCO TOSATTI - 
    La Stampa

    Go West, my boy, and grow with the Country. Va vers l'ouest, mon garçon, et grandis avec le pays: c'était le mot d'ordre qui a poussé des centaines de milliers d'Américains à traverser les grandes plaines et les montagnes Rocheuses pour coloniser l'Ouest. Il m'est revenu à l'esprit lors de la lecture d'un article dans «Tempi» sur les toujours nouvelles frontières et sur l'émergence prudente des droits des «poly-amoureux». 

    Le 6 Novembre, en plus du futur président des Etats-Unis, dans le Maine, le Maryland, le Minnesota et dans l'état de Washington se tiendra un référendum sur la confirmation ou le refus de célébrer des mariages homosexuels. Et à Minneapolis, la capitale du Minnesota, la revue «City pages» a publié un article sur les droits des «poly-amoureux», c'est-à-dire les couples qui ont décidé de se transformer en triplets

    «Tempi» écrit: «Un point intéressant des articles de cette semaine était l'idée que les gens poly-amoureux (ainsi que l'on commence à définir la polygamie) ayant des enfants étaient réticents à parler aux médias par crainte de contrôles possibles et de répercussions juridiques. Il est apparu que cela n'est pas du tout vrai». 

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  • Egypte : une élection qui fait l'unanimité

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    AFRIQUE/EGYPTE - Réactions enthousiastes des catholiques égyptiens après l'élection du nouveau Patriarche copte orthodoxe

    Le Caire (Agence Fides) - L'élection du nouveau Patriarche Tawadros II à la tête de l'Eglise copte orthodoxe suscite des réactions d'exultation et d'enthousiasme dans la communauté catholique égyptienne. « Nous sommes tous très contents » confie à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Anba Kirillos William, Evêque copte catholique du Diocèse d'Assiout. Selon l'actuel Vicaire de l'Eglise copte catholique en Egypte, « les trois candidats demeurés en jeu pour succéder au Pape Chénouda étaient tous des personnes dignes. Mais du point de vue des rapports oecuméniques et de la collaboration entre les Eglises chrétiennes, nous espérions l'élection de l'Evêque Tawadros, personne ouverte et équilibrée ». S.Exc. Mgr Anba Kirillos William a pris part, avec les représentants des autres églises, à la cérémonie au cours de laquelle un enfant aux yeux bandés a extrait le nom du nouveau Patriarche et il a été impressionné « par l'atmosphère de prière, de jeûne et de recueillement dans lequel le tout s'est accompli ».

    Tawardos (dans le siècle Waqih Sobhi Bakky Suleiman) n'avait pas été le plus voté par le corps électoral chargé de la sélection des trois candidats finaux : il avait totalisé 1.623 voix contre 1.980 à l'Evêque Raphaël, considéré comme plus en continuité avec Chénouda III. Avant de devenir moine puis Evêque auxiliaire de Beheira, il avait suivi des études de pharmacologie, obtenant un équivalent maîtrise et occupé des fonctions qualifiées dans un établissement pharmaceutique d'Etat.

    S.Exc. Mgr Adel Zaki, OFM, Evêque de rite latin et Vicaire apostolique d'Alexandrie, est convaincu lui aussi que « parmi les trois candidats, la Providence a choisi une personne modérée, ouverte et cultivée, étrangère à tout intégrisme ». Mgr Zaki raconte à Fides, avec émotion, la minute de prière à l'Esprit Saint qui a précédé l'extraction du nom du candidat : « Nous étions tous suspendus, dans l'attente du choix de Dieu. Nous aussi, avec un coeur ouvert, nous avons prié parce que cette personne représentera en quelque sorte tous les chrétiens d'Egypte ».

    Après le long règne de Chénouda III, qui a duré 42 ans, Mgr Zaki espère « que le Seigneur donne une longue vie au Patriarche copte orthodoxe. Il aura besoin du soutien des prières de tous parce qu'il devra affronter une situation délicate, en recueillant un héritage sous de nombreux aspects lourd et contraignant ».

    A la cérémonie d'extraction du nom du nouveau Patriarche copte orthodoxe ont également pris part un certain nombre de représentants du Parti des Frères musulmans. Le Président égyptien Mohamed Morsi a été invité à la cérémonie d'intronisation qui sera célébrée le Dimanche 18 novembre. (GV) (Agence Fides 05/11/2012)

  • 70.000 chrétiens algériens ?

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    Nous lisons sur "Algérie Focus" () : 

    Mgr Paul Desfarges évoque la conversion de nombreux Algériens à la religion chrétienne, «Ils seraient des dizaines d’Algériens à avoir épousé la religion chrétienne durant les deux dernières années», annonce le représentant constantinois du Vatican.

    La conversion reste encore un sujet tabou au sein de la société algérienne, la conversion d’un musulman au christianisme reste encore incompréhensible. L’ecclésiastique n’hésite pas à évoquer cette question religieuse en public, qui est un secret de polichinelle.

    Pourtant ils sont nombreux à épouser cette religion, « des dizaines ces deux dernières années » et selon Mgr Paul Desfarges, la communauté chrétienne dans le diocèse de Constantine compterait environ 400 fidèles, et reconnaît que l’Est et le Sud de l’Algérie connaissent une croissance significative de la communauté ecclésiastique. Ils seraient 70 000 chrétiens algériens, selon l’Eglise catholique algérienne, dont très peu se rendraient régulièrement à la messe du dimanche.

    Ce phénomène de conversion toucherait plusieurs régions en Algérie. Le père Desfarges affirme que la démarche de ces Algériens convertis est bien étudiée, afin qu’ils ne regrettent pas leur choix. «Lorsqu’une personne d’origine musulmane demande le baptême, l’Eglise catholique prend un long temps afin d’effectuer un discernement sérieux», explique le père Desfarges.

  • Les derniers progrès de la christianophobie

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    L'Observatoire de la Christianophobie veille quotidiennement et nous tient au courant de ces agressions incessantes qui prennent pour cible notre culture chrétienne :

    ... cependant, il faut rester prudent sur le chapitre des informations et des mauvaises nouvelles, comme le fait remarquer l'abbé Guillaume de Tanoüarn :

    C'est faux, qu'importe

    J’ai fait un mauvais rêve tantôt : je m’étais attardé à la sortie d’une paroisse traditionaliste de la ville, une vieille dame expliquait à quelques jeunes gens que le cardinal avait «interdit à ses prêtres de confesser». C’était bien la marque de cet homme détestable, etc etc. Je lui répondais qu’elle était peut-être mal renseignée, que l’on confessait dans les églises toutes proches, mais elle me disqualifia aussitôt d’un très définitif: «Je crois que vous êtes un provocateur». J’avais raison sur le fond et sur la forme, mais elle gagnait la manche. 


    Mauvais rêve toujours: sur son blog, un ami s’indignait de ce que la ville d’Amiens débaptisât son marché de Noël. Il voyait dans ce changement une «nouvelle technique de prosélytisme par manipulation syntaxique et sémantique». Et peu importe que l’info soit fausse et que la ville d’Amiens démentisse par voie de presse! L’ami blogueur tenait un bon exemple de «laïcité agressive», il n’allait tout de même pas le gâcher en reconnaissant sa méprise. 

    Et j’ai bien l’impression de faire souvent ce type de rêve imbécile, où des gens intelligents ayant de bonnes idées en viennent à raconter n’importe quoi – parce que cela correspond à leur désir, et à celui de leur auditoire, ou encore à la crainte de tous. Les Italiens disent «Se non è vero... è bene trovato», et parfois même «Non è vero, ma è bello che tu me lo dica». 

    Et je voudrais bien me réveiller.

  • Nouveaux massacres au Nigeria

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    Un communiqué de presse d'Amnesty International daté du 1er novembre (on sait que les chrétiens sont les premiers visés par ce groupement islamiste proche d'Al Qaeda) :

    Nigeria. Les forces de sécurité hors de contrôle dans la lutte contre le groupe Boko Haram

    (Abuja) Les actions brutales des forces de sécurité nigérianes en réponse aux actes de terrorisme perpétrés par Boko Haram ne font que rendre la situation encore plus désespérée,  écrit Amnesty International dans un rapport rendu public jeudi 1er novembre.

    Ce rapport, intitulé Nigeria: Trapped in the cycle of violence, décrit à la fois les horreurs perpétrées par Boko Haram et les graves violations des droits humains commises, en réaction, par les forces de sécurité. Il est notamment question de disparitions forcées, de torture, d’exécutions extrajudiciaires, d’incendies volontaires de maisons et de détentions sans procès.

    « Ce cycle d’attaques et de contre-attaques est marqué par des violences illégales de la part des deux camps, avec des effets dévastateurs pour les droits fondamentaux des personnes piégées au milieu », a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International.

    « Des personnes vivent dans un climat de peur et d’insécurité, vulnérables aux attaques de Boko Haram et exposées à des violations des droits humains de la part des forces de sécurité nationales qui devraient au contraire les protéger. »

    De graves atteintes aux droits humains ont été perpétrées par Boko Haram, qui a notamment commis des meurtres, incendié des écoles et des églises, mené des attaques contre les locaux de médias et s’en est pris à des journalistes. Le rapport décrit le climat de peur grandissante : la population est trop effrayée pour signaler les crimes et les journalistes n’en parlent pas, craignant pour leur propre sécurité.

    Dans le même temps, les opérations de sécurité visant Boko Haram sont conduites sans égard pour les droits humains ou l’état de droit.

    Des centaines de personnes accusées d’avoir des liens avec Boko Haram sont arrêtées de façon arbitraire lors d’opérations menées par la Force d’intervention conjointe (un groupe qui rassemble des membres de différents services de forces de sécurité, mis en place par le président nigérian pour restaurer l’ordre dans les zones où Boko Haram est présent), le Service de sécurité de l’État et la police.

    De nombreuses personnes sont maintenues en détention pour de longues périodes sans inculpation ni jugement, sans être déférées à une autorité judiciaire et sans la possibilité de consulter un avocat ou d’avoir des contacts avec le monde extérieur. Leurs familles ne sont, en outre, pas correctement averties. Les autorités procèdent à un grand nombre d’exécutions extrajudiciaires.

    Un homme a expliqué à Amnesty International que son frère avait été arrêté par les forces de sécurité. Après plusieurs tentatives pour le retrouver, il a finalement vu son cadavre dans un poste de police. « Il y avait [ce qui ressemblait à] des marques de câbles sur son corps, il avait des bleus partout... Le côté droit de sa tête était couvert de contusions. Il avait un air choqué sur le visage. Je ne peux pas l’oublier... Je n’ai pas porté plainte. J’ai peur. »

    « Le gouvernement du Nigeria doit prendre des mesures efficaces pour protéger la population contre la campagne menée par Boko Haram pour faire régner la terreur dans le nord et le centre du pays, mais ces mesures doivent rester dans les limites des règles de l’état de droit. Chaque injustice perpétrée au nom de la sécurité ne fait qu’engendrer plus de terrorisme et crée un cercle vicieux de meurtre et de destruction », a déclaré Salil Shetty.

    « Ce n’est qu’en faisant toute la lumière sur les faits, en instaurant une obligation de rendre des comptes pour les atteintes commises et en traduisant en justice les responsables que la confiance dans le système judiciaire pourra être restaurée et les droits humains garantis. »

    Nota bene :

    Entre février et juillet 2012, une délégation d’Amnesty International s’est rendue dans les États de Kano et de Borno, ainsi que sur le territoire de la capitale fédérale.

    Les chercheurs ont interrogé des victimes d’attaques, des proches de personnes qui ont été tuées, arrêtées ou placées en détention, ainsi que des personnes dont les maisons ont été brûlées. Ils ont également rencontré des ministres occupant des postes clés au sein du gouvernement, des représentants des forces de sécurité, des juges, des enseignants, des journalistes et des avocats.

    Malgré leur demande, les chercheurs n’ont pas pu visiter de prison, de poste de police, ni de centre de détention militaire ou dépendant du service de sécurité de l’État.

  • Iran : arrestations de chrétiens et condamnations pénales

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    source : http://fidepost.com/ 1er novembre 2012

    La libération du pasteur Youcef Nadarkhani, condamné à mort pour avoir quitté l’islam, le 8 septembre 2012, sous la pression internationale, n’a été qu’une parenthèse dans la politique menée par les autorités iraniennes à l’encontre des chrétiens. Depuis la fin septembre, ce sont des dizaines de fidèles et  pasteurs qui ont été arrêtés. Ils rejoignent la vingtaine de chrétiens en prison depuis plusieurs mois. A ce triste bilan, s’ajoute la condamnation de trois ministres du culte et de l’épouse de l’un d’entre eux, détenus depuis décembre 2011, à un an de prison chacun. Ils devraient être libérés dans près de deux mois.

    Ce ne sont pas moins de 40 chrétiens, anciennement musulmans, qui ont été arrêtés fin septembre à Shiraz et Cavarz, dans le sud du pays, selon Adyan, un média public, rapporte Farsi Christian News Network, un réseau d’information sur les chrétiens d’Iran. L’opération a été dirigée par le ministère des Informations religieuses, qui est lié aux Renseignements. Cette rafle coïncide avec le procès de cinq chrétiens qui a débuté le 15 octobre. Ils avaient été illégalement arrêtés le 8 février 2012 pendant un culte et depuis privés de leurs droits judiciaires.

    Tout le mois d’octobre, les interpellations et placements en détention se sont poursuivis. Le 12, sept autres chrétiens, des fidèles du mouvement « Eglise d’Iran », ont été enfermés à la prison de Shiraz après une descente de la police pendant un service religieux dans la demeure de l’un d’eux. Exactement une semaine plus tard, deux autres chrétiens de la même dénomination ont été arrêtés. Au début du mois, des centaines de chrétiens auraient été interpellés. Cette répression accrue se situe dans un contexte de développement du christianisme, particulièrement à Shiraz. Les autorités tenteraient même de désolidariser les chrétiens par le biais d’accusations injustifiées quant à la doctrine théologique de certains qui les priverait de la qualification de chrétiens. Ils sont enfermés à la « Pelak 100 », une propriété de l’armée équipée de huit salles pour  les interrogatoires.

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  • Elections américaines, ce qui nous interpelle

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    Alors que les sondages effectués aux Etats-Unis révèlent une opinion publique très partagée sur le futur scrutin présidentiel et deux candidats au coude à coude, il en va tout autrement de ce côté-ci de l'Atlantique. Lorsqu'on interroge le quidam européen sur celui qui bénéficierait de son vote, il répond très spontanément Obama. Si les élections avaient lieu ici, les résultats seraient dignes d'une république bananière avec une majorité écrasante en faveur du candidat démocrate. C'est très symptomatique d'une opinion publique formatée par des médias orientés de façon totalement partisane. Ainsi, Romney fait figure de repoussoir prêt à tout sacrifier sur l'autel d'un néo-libéralisme échevelé et disposé à faire régresser la société dans des voies puritaines et discriminatoires, tandis que son adversaire apparaît comme le champion d'un modèle sociétal moderne, ouvert et libéré. Que les citoyens du vieux continent puissent être conditionnés de la sorte sans s'interroger sur le bien-fondé d'une vision aussi simpliste et caricaturale ne peut qu'inviter à constater la dégradation de toute forme d'esprit critique dans des cerveaux complètement lobotomisés.

  • Sortir de la crise autrement que par des politiques budgétaires dévastatrices ?

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    Nous lisons sur le site des Jésuites de France :

    Sortir de la crise autrement que par des politiques budgétaires dévastatrices, c’est possible ! Loin des discours sur une inéluctable austérité, Gaël Giraud, chercheur en économie au CNRS, jésuite, donne les moyens de comprendre les ressorts de la crise financière et propose un chemin inédit où la  transition écologique est centrale.

    Gaël Giraud, jésuite français et économiste indépendant aux travaux reconnus et précieux (nominé pour le prix du meilleur jeune économiste 2009), analyse dans ce livre  les enjeux et perspectives économiques auxquels la France et l’Europe doivent faire face pour engager un vrai plan de sortie de crise qui soit viable, et financer la transition écologique nécessaire.

    Présentation du livre

    Illusion financière Pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taireL’impasse économique dans laquelle la crise financière a plongé des États désemparés, alimentée par une véritable fascination pour les marchés financiers, occulterait-elle une solution de sortie de crise originale ? C’est ce que pense Gaël Giraud, nominé pour le prix du meilleur jeune économiste 2009, qui affirme que la seule politique viable de sortie de crise consiste à financer la transition écologique par une création monétaire massive de la BCE.

    Cette proposition originale est motivée par une critique poussée de « l’illusion financière » qui consiste à croire que seuls les marchés financiers sont capables d’apporter une prospérité durable. La contrainte énergétique et climatique actuelle s’imposerait alors comme l’élément déterminant conditionnant toute prospérité durable en Europe, si bien que tout projet économique qui ignorerait cette contrainte promet de se heurter au mur d’une réalité qui ne dépend pas de notre bon vouloir politique : la raréfaction relative des énergies fossiles et les bouleversements telluriques que provoque déjà le réchauffement climatique. En proposant de financer la transition écologique par la planche à billets et non pas par les marchés financiers, l’auteur veut à la fois relever ce défi et dépasser l’addiction mortifère de notre économie à l’égard d’une finance dérégulée. Bien conscient que l’obstacle majeur à cette transformation réside dans le changement des conventions monétaires, il propose des arguments visant à désamorcer la doxa qui associe l’utilisation de la planche à billets à une inflation démesurée propice à l’instabilité politique.

    Non seulement les chrétiens ne sauraient rester à l’écart d’un tel bouleversement de société mais ils sont appelés à jouer un rôle d’avant-garde dans ce combat contre l’illusion financière, véritable culte du veau d’or des temps modernes. Par respect pour la création ; par amour pour l’autre, ce prochain éventuellement “lointain” que sont les prochaines générations ; au nom des plus fragiles, celles et ceux qui seront les premières victimes de l’ajustement énergétique et climatique qui nous sera imposé par la nature si nous ne négocions pas la transition avec intelligence et dans le souci de la justice.

    L’auteur

    Gaël Giraud est jésuite depuis 2004, chercheur au CNRS professeur affilié à l’ESCP‐Europe, membre du Conseil scientifique du laboratoire d’excellence REFI (régulation financière), membre du laboratoire d’excellence OSE, collaborateur au CERAS, enseignant au Centre Sèvres, collaborateur au programme de recherche « Responsabilité éthique des multinationales dans les pays émergents » à l’ESSEC.
    Il est l’auteur de plusieurs livres dont :
    La Théorie des jeux (Flammarion, 2009, 3e éd. revue et augmentée)
    et Vingt Propositions pour réformer le capitalisme (Flammarion, 2012, 3e éd. revue et augmentée, poche). Il collabore par ce titre à la collection Pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire (Immigration (François Soulage, Géneviève Médevielle, 2011) et Extrême droite (Etienne Pinte, Jacques Turck, 2012).

    Salué unanimement par la presse,  Illusion financière  est un indispensable pour penser la société de demain sur de nouvelles bases.

    « [...]  il importe de comprendre que l’idée d’une contrainte financière agissant “de l’extérieur ” sur nos économies, incarnée par des “marchés anonymes” n’est qu’une illusion »

  • Syrie : le dernier chrétien de Homs a été tué

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    ASIE/SYRIE - Tué le dernier chrétien présent dans le centre d’Homs - touché le couvent des Jésuites

    Homs (Agence Fides) – Le dernier chrétien présent dans le centre d’Homs après l’évacuation de la population civile a été tué. Elias Mansour, 84 ans, chrétien grec orthodoxe n’avait pas voulu quitter sa maison, rue Wadi Sayeh, parce qu’il devait prendre soin de son fils handicapé, Adnane, même s’il savait que sa vie était en danger. La zone de Wadi Sayeh – habitée par des chrétiens et des musulmans sunnites – est encore au centre de combats opposant l’armée régulière et des rebelles. Les rebelles sont retranchés dans les quartiers de Khalidiyeh, Bab houd, Bustan diwan, Hamidiyeh, jusqu’aux rues Wadi Sayeh et Ouret al shayyah. Les forces de l’armée régulière les encerclent. Ainsi que l’indique à Fides un prêtre grec orthodoxe, Elias Mansour a été tué hier. Les jours précédents, il avait déclaré qu’il n’aurait quitté sa maison pour aucun motif et que, s’il avait rencontré les rebelles, « il leur aurait rappelé les dix Commandements et les Ecritures Saintes ». Les obsèques seront célébrées aujourd’hui dans une église orthodoxe. Un prêtre orthodoxe tente actuellement de retrouver son fils handicapé dont on est sans nouvelles.
    Entre temps, comme l’indiquent des sources de Fides, ce matin, le couvent des Jésuites se trouvant dans le quartier d’Hamidiyeh a été touché au cours des combats qui ont lieu chaque jour. La structure a subi de légers dommages mais aucune victime n’est à déplorer. Les Jésuites et les évacués qui s’y trouvaient ont vécu des moments de peur mais vont bien. (PA) (Agence Fides 31/10/2012)

  • Deux millions trois cent mille catholiques vivent dans la péninsule arabique

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    Lu sur le site de l’agence kipa/apic ce « post » daté du 28 octobre :

    "Suivez nos vicissitudes avec intérêt et générosité…" De façon quelque peu énigmatique, Mgr Camillo Ballin, vicaire apostolique d’Arabie du Nord, a lancé dimanche 28 octobre un appel aux chrétiens d’Occident afin qu’ils se montrent solidaires et généreux avec les quelque 2,3 millions de catholiques immigrés dispersés en Arabie Saoudite, au Koweït, au Qatar et au Bahreïn.

    Invité par l’œuvre d’entraide catholique "Aide à l’Eglise en Détresse" (AED) à la paroisse de Ste-Thérèse de Lausanne, l’évêque missionnaire d’origine italienne – qui a exercé auparavant ses activités pastorales depuis 1970 au Liban, en Syrie, au Soudan et en Egypte - a rappelé que les catholiques dont il a la charge depuis 2005 vivent dans une situation "tout à fait particulière". Ce sont essentiellement des travailleurs immigrés ayant la liberté de culte uniquement dans des endroits reconnus officiellement et pas ailleurs.

     S’il n’y a pas de statistiques officielles, le nombre des catholiques est estimé à 1,5 million en Arabie saoudite, à 350’000 au Koweït, au même nombre au Qatar, et à 100’000 au Bahreïn, dispersés sur une superficie bien cinquante fois plus étendue que la Suisse.

     A l’origine de l’invitation de cet hôte venu de la Péninsule arabique, Roberto Simona, responsable de l’AED pour la Suisse romande et italienne, a rappelé aux paroissiens de Ste-Thérèse que les chrétiens de cette région du monde subissent de graves violations de la liberté religieuse. "Certains de ces pays ont une application rigoriste de la charia, la loi islamique. Cette population chrétienne peut en tout temps voir sa situation déjà précaire se détériorer encore".

    Des églises trop petites et trop peu nombreuses

    Les travailleurs immigrés présents dans la Péninsule arabique proviennent principalement des Philippines, d’Inde, du Bangladesh, du Pakistan et du Sri Lanka, sans compter les chrétiens des pays arabes - Libanais, Palestiniens, Irakiens, Syriens ou Egyptiens. "Nos fidèles ont une vie très difficile et souffrent souvent de la solitude, souligne l’évêque combonien, car ils vivent seuls alors qu’ils sont mariés et ont laissé leurs proches à la maison. Il est très difficile pour eux de faire venir leur famille, faute de logements et de revenus suffisants. Nous essayons de leur aménager une ambiance familiale, pour qu’ils se sentent moins seuls. Ils sont très réceptifs, disponibles à l’appel de Dieu, car ils savent qu’ils ont besoin de Lui. Nos églises sont vivantes, actives, et nos fidèles veulent des endroits pour se réunir, pour prier, mais nos églises sont trop petites et trop peu nombreuses".

       De plus, note Mgr Ballin, ces travailleurs immigrés ne sont protégés par aucune loi sociale; les étrangers peuvent être renvoyés chez eux d’une minute à l’autre. "L’Eglise ne peut intervenir dans le domaine social et politique…c’est interdit! Nous ne pouvons agir que dans le domaine spirituel". L’évêque missionnaire souligne alors à l’adresse des paroissiens lausannois que "ces travailleurs ont besoin d’être aidés, ils ont besoin de votre prière, de votre générosité pour nous aider à poursuivre notre mission auprès d’eux".

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