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International - Page 348

  • Benoît XVI écrit dans le Financial Times

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    (VIS). Le Financial Times publie ce jour un article que Benoît XVI consacre à l'engagement des chrétiens dans le monde. Une note de la Salle de Presse du Saint-Siège indique que l'idée est venue à la suite de la présentation du dernier livre du Saint-Père. Ainsi la rédaction du prestigieux journal lui a demandé un commentaire à l'occasion de Noël, et malgré le caractère insolite de la requête, il a accepté. Par le passé il avait également accepté une intervention à la BBC pour Noël à la suite de son voyage en Grande Bretagne, et une autre à la RAI à l'occasion du Vendredi Saint. Chaque fois c'est pour lui l'occasion de parler de Jésus et de son message à un vaste public, à des moments majeurs de l'année liturgique. Voici une traduction de l'article signé par Benoît XVI:

    "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Telle fut la réponse de Jésus, à qui on avait demandé ce qu'il pensait du paiement des impôts. Il s'agissait d'une question piège car on voulait le forcer à prendre parti dans le débat politique sur la domination romaine qui agitait Israël. Mais, au-delà de ceci, ce qui était en jeu était de savoir si Jésus était vraiment le Messie attendu, qui se serait opposé aux romains. La question avait été calculée pour l'impliquer ou bien le dénoncer comme une menace pour le régime, ou comme un imposteur. La réponse de Jésus plaça habilement la question à un autre niveau, mettant en garde à la fois contre une politisation de la religion et la divinisation du pouvoir temporel, ainsi que le la recherche inlassable de la richesse. Ses auditeurs devaient comprendre que le Messie n'était pas César, et que César n'était pas Dieu. Le royaume de Dieu que Jésus était venu établir était d'une toute autre dimension. Comme il répondit à Ponce Pilate, son royaume n'était pas de ce monde.

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  • Quand l'Egypte se donne une nouvelle constitution

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    Le site "Oasis" pose la question "Quelle Egypte dans la nouvelle constitution" et y apporte la réponse de Nathalie Berard-Maugiron :

    Entrevue avec Nathalie Berard-Maugiron, Directrice de recherche (droit), Institut de recherche pour le développement (IRD) UMR 201 "Développement et Sociétés", Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Par Michele Brignone

    Les partis politiques et les mouvements qui contestent le président Morsi considèrent que la nouvelle Constitution établit une nouvelle dictature. D’un point de vue juridique, est-ce une crainte justifiée ?

    Le projet de constitution conserve les grandes lignes de la constitution de 1971 et en particulier le cadre institutionnel qu’elle avait mis en place. L’exécutif continue à être bicéphale et le président doit partager ses prérogatives avec le premier ministre. Il n’y a plus de vice-président ; en cas de vacance provisoire du pouvoir, c’est le premier ministre qui assure l’intérim. Le projet de constitution retire au président certains pouvoirs dont Moubarak avait abusé et qui avaient été un instrument de la dérive autoritaire de son pouvoir.

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  • Le mythe de la laïcité turque mis à mal

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    C'est Natalia Trouillier (La Vie) qui attire l'attention sur ce "nouveau coup de canif" porté par le gouvernement Erdogan à la laïcité en Turquie :

    Le gouvernement islamiste prévoit pour la rentrée prochaine des questions de religion dans les concours d'entrée des universités d'Etat.

    Pour les opposants du premier ministre islamiste Recep Tayyip Erdogan, cette mesure montre une nouvelle fois la réislamisation lente de la société turque par le pouvoir. Le symbole est grand: si les cours de religion sont obligatoires dans les écoles, les universités étaient jusque-là laïques et les examens d'entrée dépourvus de toute question sur l'islam.

    La mesure se décline en deux parties: pour tous les étudiants, dès la rentrée de l'année prochaine, cinq questions sur la religion musulmane seront posées aux aspirants élèves. Et pour les étudiants en sciences sociales, ce seront huit questions supplémentaires qui leur seront posées lors d'un examen final. Cette dernière mesure est intéressante en ce sens qu'elle confirme une tactique éprouvée chez les islamistes égyptiens ou maghrébins, qui est d'investir massivement les secteurs sociaux afin de réislamiser la société, mais également de former une élite intellectuelle islamiste importante.

    Cette mesure intervient alors qu'il y a quelques semaines à peine, le gouvernement avait autorisé le port du voile durant les cours de religion dans les écoles publiques, et durci la législation contrôlant l'alcool. En février dernier, le premier ministre avait créé la polémique en disant souhaiter une jeunesse turque "religieuse". Le mois dernier, l'anniversaire de la République laïque turque avait donné lieu à des manifestations importantes de militants laïques, qui s'inquiètent des orientations prises par le gouvernement.

  • Non, Madame Kadaga n'a pas reçu l'approbation du pape

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    Encore une tentative de désinformation à laquelle le Père Lombardi doit apporter un démenti :

    (ZENIT.org) Le Père Lombardi dément que le pape Benoît XVI ait fait un geste de bénédiction d’une personnalité réputée au moins « homophobe » et rappelle l’opposition du Saint-Siège à la peine de mort. 

    Un groupe de députés ougandais, dont la présidente du Parlement, Mme Rebecca Kadaga, anglicane, ont en effet assisté, parmi des milliers de visiteurs, à l'audience générale du mercredi 12 décembre, en la salle Paul VI du Vatican. Or, Mme Kadaga, se déclare en faveur d’une loi sanctionnant les relations homosexuelles de la peine capitale.

    Le P. Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, rappelle l’opposition totale du Saint-Siège et de l’Eglise à la peine de mort, comme l’indique le Catéchisme de l’Eglise catholique. Il met les choses au point: « Les relations avec la délégation ne débordaient pas du cadre ordinaire et aucune bénédiction n'a été donnée ». Il précise : « Le groupe de députés ougandais a salué le pape, comme toutes les autres personnes participant à une audience avec le pape l'auraient fait, et ce n'est en aucun cas un signe spécifique de l'approbation des actions ou des propositions de Mme Kadaga ».

    En outre, le projet de loi a été sévèrement condamné par Mgr Cyprian Kizito Lwanga, archevêque catholique de la capitale, Kampala, qui recommande « une approche chrétienne bienveillante ».

  • L'Eglise et les migrants

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    C'est aujourd'hui la "Journée mondiale des migrants". Il y a peu de temps, Benoît XVI a adressé un message à l'occasion de la prochaine journée du migrant qui aura lieu le 13 janvier prochain. Peu importe cette inflation des "journées mondiales", ce qui compte, c'est la réalité évoquée :

    Chers frères et sœurs !

    (...) Dans mon Encyclique Caritas in veritate , j’ai voulu préciser, dans la lignée de mes Prédécesseurs, que « toute l’Eglise, dans tout son être et tout son agir, tend à promouvoir le développement intégral de l’homme, quand elle annonce, célèbre et œuvre dans la charité » (n. 11), en me référant aussi aux millions d’hommes et de femmes qui, pour diverses raisons, vivent l'expérience de la migration. En effet, les flux migratoires sont « un phénomène qui impressionne en raison du nombre de personnes qu’il concerne, des problématiques sociale, économique, politique, culturelle et religieuse qu’il soulève, et à cause des défis dramatiques qu’il lance aux communautés nationales et à la communauté internationale » (ibid ., n. 62), car « tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toute circonstance » (ibidem ).

    Dans ce contexte, j’ai voulu dédier la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié 2013 au thème « Migrations : pèlerinage de foi et d’espérance », en concomitance avec les célébrations du 50ème anniversaire de l’ouverture du Concile Œcuménique Vatican II et du 60ème anniversaire de la promulgation de la Constitution Apostolique Exsul familia , tandis que toute l’Eglise s’efforce de vivre l'Année de la foi en tâchant de relever avec enthousiasme le défi de la nouvelle évangélisation.

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  • Le christianisme est la première religion mondiale

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    Selon un rapport, rendu public aujourd'hui, du Pew Research Center, un think thank américain neutre en principe, les chrétiens constituent la première religion dans le monde: 2,2 milliards, soit près d'un tiers de la population mondiale, se disent chrétiens. Les musulmans viennent ensuite (1,6 milliard, 23 %). Les autres religions sont loin derrière. Le christianisme est aussi la croyance qui a la plus large distribution à travers tous les continents, alors que l'islam est essentiellement concentré sur l'Asie-Pacifique, les autres étant encore plus limitées géographiquement.


                Adresse: http://www.pewforum.org/global-religious-landscape-exec.aspx

  • Sri Lanka : des bouddhistes saccagent une église protestante

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    Une église protestante attaquée et dévastée par une foule de bouddhistes en colère

    souce : eglasie.mepasie.org

    Dimanche 9 décembre, pendant l’office dominical, une foule d’un millier de bouddhistes menée par près de 80 bonzes a attaqué et vandalisé une église protestante du sud de l’île, dont le pasteur avait refusé de céder à leurs menaces en arrêtant toute activité religieuse. 

    La nouvelle n’est parvenue que récemment aux principaux médias chrétiens, mais dès le 9 décembre au soir, la National Christian Evangelical Alliance of Sri Lanka rapportait l’incident qui venait de se produire le matin même. L’attaque a eu lieu à Weeraketiya (district d’Hambantota), situé dans la Province du Sud, connue pour être un bastion nationaliste de l’île (1). La foule, composée de plus d’un millier de bouddhistes en colère, a déferlé sur l’église protestante Jeevanalokaya Sabhawa que ne protégeait qu’un cordon de huit policiers affectés à la défense de la communauté chrétienne.

    En effet, la veille, samedi 8 décembre, rapporte dans son édition du 12 décembre le Morning Star, média international d’obédience chrétienne, une délégation de laïcs et de moines bouddhistes était venue menacer le pasteur, le Rév. Pradeep, de détruire son église s’il ne s’engageait pas à cesser toute activité chrétienne d’ici le lendemain. Les moines avaient affirmé être en droit de lui imposer cet ultimatum, tout culte ne pouvant être mené sans l’autorisation formelle des autorités bouddhistes. Le pasteur avait rétorqué que la liberté religieuse était inscrite dans la Constitution du Sri Lanka et qu’il n’avait pas à se soumettre à leur injonction. Il avait ensuite prévenu la police qui ne lui avait envoyé que huit fonctionnaires de police, une réaction que les chrétiens dénoncent comme une « volonté manifeste et habituelle » de l’Etat de ne pas assurer la protection des minorités.

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  • A propos d'une résolution concernant l'orientation sexuelle et l'identité de genre

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    Rapport du Haut commissariat aux droits humains

     

    ZENIT.org - Traduction d’Hélène Ginabat

    L’ « orientation sexuelle » (OS) et « l’identité de genre » (IG) sont devenus l'objet d'une Résolution non contraignante du Conseil des droits de l'homme (CDH) : Jane Adolphe, professeur associée de droit à l’Ecole de droit Ave Maria, de Naples, en Floride, revient sur les enjeux de cette décision. Cette analyse fouillée est parue sur ZENIT.org en 4 parties auxquelles on accèdera en cliquant sur les liens ci-dessous.

    1. Droits de l'homme : orientation sexuelle et identité de genre (I/IV)
    2. Droits de l'homme : orientation sexuelle et identité de genre (II/IV)
    3. Droits de l'homme : orientation sexuelle et identité de genre (III/IV)
    4. Droits de l'homme : orientation sexuelle et identité de genre (IV/IV)
  • Quand le Conseil de l'Europe s'efforce d'imposer l'avortement à l'Irlande et à la Pologne

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    Grégor Puppinck,  directeur du European Centre for Law and Justic, publie une trtibune dans "Nouvelles de France" :

    Comment le Conseil de l’Europe impose l’avortement à l’Irlande et à la Pologne

    L’Irlande est un symbole en Europe de résistance à l’avortement ; mais il est sur le point de tomber sous la pression conjuguée du Conseil de l’Europe et de groupes de pression pro-avortement. Le peuple irlandais s’est toujours opposé fermement à l’avortement : à trois reprises, par référendum, il a refusé la légalisation de l’avortement et a accordé une protection constitutionnelle à l’enfant à naître, dont la vie bénéficie d’une protection égale à celle de sa mère. L’avortement est ainsi toujours interdit, sauf lorsque jugé nécessaire par les médecins pour sauver la vie de la mère.

    Or, le Conseil de l’Europe est au cœur d’une campagne visant à imposer « par le haut » l’avortement à un peuple qui l’a refusé « par le bas » à trois reprises lors des referendums de 1983, 1992 et 2002.

    Précisons que le Conseil de l’Europe a été crée pour défendre la démocratie et les droits de l’homme. La Cour européenne des droits de l’homme fait partie du Conseil de l’Europe ; son rôle est de veiller au respect par les États des droits et libertés garantis par la Convention européenne des droits de l’homme. Les États condamnés doivent se conformer aux arrêts rendus par la Cour à leur encontre ; ils disposent d’une liberté quant au choix des moyens à mettre en œuvre à cette fin. Cette exécution des arrêts est réalisée sous la supervision politique du Comité des Ministres, c’est-à-dire des ambassadeurs des 47 États membres.

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  • Chine : des organes prélevés sur des prisonniers font l'objet d'un trafic avec la complicité de firmes occidentales (mise à jour)

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    Le 22 novembre 2011, nous faision état d'informations selon lesquelles des organes sont prélevés en Chine sur des prisonniers pour être greffés ensuite. Catho.be  y revient  et gènéthique.org l'évoque aujourd'hui : 

    (Catho.be) Un trafic d’ provenant de prisonniers politiques encore vivants lors du prélèvement existerait en . Face à ces présomptions, médecins, politiciens et défenseurs des droits humains incitent la communauté internationale à réagir. Ce « crime contre l’humanité » toucherait principalement les pratiquants du mouvement spirituel Falun Gong.

    « Un restaurant monstrueux où vous choisissez votre homard dans un aquarium. Sauf qu’il s’agit d’un être humain ». C’est ainsi que David Kilgour, ancien secrétaire d’Etat canadien pour l’Asie-Pacifique, décrit l’ignoble système qui serait établi dans les  chinoises. Le politicien canadien a été, en 2006, l’un des premiers, avec son compatriote, l’avocat David Matas, à alerter l’opinion publique sur la probabilité de prélèvements d’organes forcés en Chine. Les deux hommes ont mis en évidence 52 « preuves » circonstanciées.

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  • Chine : la "révocation" de Mgr Ma Daqin

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    Nous l'avions annoncé hier; la nouvelle est détaillée sur le site des Missions Etrangères de Paris :

    Shanghai : les autorités chinoises « révoquent » Mgr Ma Daqin

    Selon différentes sources locales, Mgr Ma Daqin, évêque auxiliaire du diocèse de Shanghai, a été "révoqué de son office par la Conférence des évêques de l’Eglise catholique de Chine, la structure, non reconnue par Rome, réunissant les évêques « officiels » de Chine. Mgr Ma Daqin avait été ordonné le 7 juillet dernier en la cathédrale de Shanghai et avait annoncé à l'issue de la cérémonie, en un geste aussi spectaculaire qu’inédit, son retrait de l’Association patriotique des catholiques chinois, l’organe dont se sert Pékin pour imposer sa politique à la partie « officielle » de l’Eglise de Chine. Les autorités avaient ensuite multiplié les mesures pour reprendre en main une situation qu’elles n’avaient pas su anticiper : confinement dans les conditions de la résidence surveillée de Mgr Ma au grand séminaire de Sheshan, ajournement sine die de la rentrée des petit et grand séminaire, séances de rééducation patriotique pour le clergé shanghaïen. Ultérieurement, les autorités avaient déclaré qu’elles étudiaient les mesures à prendre contre Mgr Ma.

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  • L'avenir de l'Eglise se joue-t-il en Afrique ?

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    de Sandro Magister :

    "L’Afrique est actuellement le continent le plus dynamique du point de vue de l'expansion de l’Église et du christianisme en général, celui où les vocations sont les plus nombreuses en termes de pourcentages".

    C’est ce qu’a rappelé récemment un article de la revue "Civiltà Cattolica" consacré à un colloque ayant pour thème “Paul VI et l’Afrique”, au cours duquel plusieurs des intervenants ont souligné "la grande attention" que ce pape accordait à ce continent "dont il avait également perçu, de manière prophétique, la disponibilité à accueillir le message évangélique".

    L’article souligne que Benoît XVI, lui aussi, "s’est référé à l’Afrique en la qualifiant de 'poumon' de l’Église".

    Et en effet, d’année en année, le pontificat de Joseph Ratzinger se montre de plus en plus attentif à ce qui se passe sur le continent noir.

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