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International - Page 368

  • Fête de Notre Dame de Sheshan : prions pour les catholiques de Chine

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    Dimanche dernier, le pape a appelé à prier pour les catholiques de Chine en ce 24 mai, Fête de Notre Dame de Sheshan :

    Dimanche 20 mai 2012 (ZENIT.org, Anita Bourdin) –Benoît XVI appelé les catholiques du monde entier à unir leurs prières à celles de tous les catholiques de Chine qui célèbrent le 24 mai, au sanctuaire de Sheshan à Shanghai, en la mémoire liturgique de la bienheureuse Vierge Marie, Secours des chrétiens.

    « La journée du jeudi 24 mai est consacrée à la mémoire liturgique de la bienheureuse Vierge Marie, Secours des chrétiens, vénérée avec grande dévotion au sanctuaire de Sheshan, à Shanghai: nous unissons nos prières à celles de tous les catholiques qui sont en Chine, afin qu’ils annoncent, avec joie et humilité, le Christ mort et ressuscité, qu’ils soient fidèles à son Eglise et au successeur de Pierre et vivent leur vie de tous les jours en cohérence avec la foi qu’ils professent”, a déclaré le pape.

    « Que Marie, Vierge fidèle, soutienne la marche des catholiques, qu’elle intensifie et enrichisse leur prière aux yeux du Seigneur, et renforce l’affection et la participation de l’Église universelle au chemin de l’Eglise qui est en Chine », a-t-il ajouté.

    C’est Benoît XVI qui a institué cette Journée de prière dans la Lettre aux catholiques de Chine du 27 mai 2007.

    Au catholiques de Chine, le pape dit : «  Chers Pasteurs et fidèles, le 24 mai, qui est consacré à la mémoire liturgique de la bienheureuse Vierge Marie, Auxiliaire des chrétiens — vénérée avec tant de dévotion dans le sanctuaire marial de Sheshan à Shangaï —, pourrait devenir, dans l'avenir, une occasion pour les catholiques du monde entier de s'unir par la prière à l'Église qui est en Chine ».

    Il ajoute cette recommandation à l’unité : « Je désire que cette date soit pour vous une journée de prière pour l'Église en Chine. Je vous exhorte à la célébrer, renouvelant votre communion de foi en Jésus Notre Seigneur et de fidélité au Pape, priant afin que l'unité entre vous soit toujours plus profonde et plus visible ».

    Il adresse aussi cette demande de mobilisation dans la prière à l’Eglise catholique dans le monde entier : « Au cours de la même journée, les catholiques du monde entier — en particulier ceux qui sont d'origine chinoise — feront preuve de leur fraternelle solidarité et de leur sollicitude pour vous, demandant au Seigneur de l'histoire le don de la persévérance dans le témoignage, sûrs que vos souffrances passées et présentes pour le saint Nom de Jésus, et votre intrépide loyauté à son Vicaire sur la terre seront récompensées, même si parfois tout peut sembler être un triste échec ».

  • Les chrétiens syriens dans la tourmente

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    Hama (Agence Fides) - Les civils chrétiens innocents sont victimes du conflit en cours en Syrie. Dans la zone martyrisée de Homs, où le conflit armé se poursuit, un certain nombre de familles chrétiennes ont abandonné le village de Dmeyneh, entièrement chrétien, se trouvant sur la route reliant Qusayr à Homs. Ainsi que l'a appris l'Agence Fides, le village est protégé par l'armée syrienne mais il a été touché ces jours derniers par des tirs de mortier effectués par des milices rebelles, tirs qui ont fait trois morts parmi les civils chrétiens : Hanna Skandafi, âgée de 60 ans, son petit-fils, George Skandafi, de 14 ans, et Jessica Layyous, 13 ans. Après les bombardements, une vingtaine de familles chrétiennes ont quitté Dmeyneh et ne savent actuellement pas où aller.

    Entre temps, un certain nombre de familles chrétiennes qui avaient été chassées du village d'Al Borj Al Qastal, dans la province de Hama (voir Fides 12/05/2012) ont regagné leur village. L'Armée syrienne a en effet pris le contrôle de la zone et les habitants chrétiens ont pu rentrer en possession de leurs maisons. C'est ce qu'indique à Fides des sources au sein de la communauté gréco catholique locale. Comme cela a été référé à Fides, le Père George Hosh, prêtre grec orthodoxe, a déclaré que « les fidèles ont recommencé à prier » alors que « des fidèles musulmans sunnites et alaouites des villages alentours ont exprimé leur solidarité, condamnant un tel incident ». Des habitants du lieu affirment que « les occupants étaient des étrangers et des radicaux islamiques armés qui ont séquestré des maisons dans tout le village et réquisitionné l'église pour en faire leur quartier général ». Selon le Père George Hosh, « il s'agissait de militants armés venus de Turquie et d'autres extrémistes islamiques provenant de Tunisie, de Libye et du Pakistan ». (PA) (Agence Fides 23/05/2012)

  • Des clés pour comprendre la situation de l'Eglise en Chine

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    Eglises d'Asie propose une interview du cardinal Joseph Zen Ze-kiun : Des clés pour mieux comprendre la situation de l’Eglise en Chine :

    A l’approche du 24 mai, journée de prière pour l’Eglise en Chine, Eglises d’Asie a rencontré le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hongkong, de passage à Paris pour participer à ‘la nuit des témoins’ à l’invitation de l’Aide à l’Eglise en Détresse.

    Eglises d’Asie : Le 24 mai, le pape Benoît XVI appelle les catholiques du monde entier à unir leurs prières à celles de tous les catholiques de Chine. Pouvez-vous nous dire la signification que revêt cet appel sur les plans spirituel, ecclésial et politique ?

    Cardinal Zen Ze-kiun : Le Saint-Père croit véritablement au pouvoir de la prière. Très récemment, le 18 avril, lors de l’audience générale du mercredi place Saint-Pierre, Benoît XVI a parlé de la prière en faisant référence à l’Eglise primitive. Evoquant le passage des Actes des apôtres où Pierre et Jean ont été arrêtés pour avoir réalisé des miracles puis ont été relâchés, le Saint-Père a rappelé que les membres de l’Eglise primitive ne se sont pas mis à discuter entre eux de ce qu’il fallait faire, des manœuvres à mettre en place, de la manière dont ils devaient faire face à ce qu’il faut appeler une persécution ; ils se sont mis à prier, à prier ensemble, afin d’être en mesure de rendre témoignage de la vérité. Prier pour avoir le courage de dire la vérité et de témoigner de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ. En se référant ainsi aux Actes des apôtres, le Saint-Père indique la place qu’il donne à la prière et invite tout un chacun à faire de même.

    Peut-on appliquer cette référence à l’Eglise primitive persécutée à l’Eglise catholique en Chine aujourd’hui ?

    Oui, c’est plus qu’évident. La persécution se fait même de plus en plus réelle et concrète. Il n’y a sur ce point aucune amélioration de la part du gouvernement. Ils recourent à des méthodes d’autant plus dangereuses qu’elles sont plus adroites, car ils ne font pas que menacer les personnes, ils les induisent en tentation. Ils ne veulent pas faire des martyrs, ils veulent produire des renégats. Pour l’Eglise, c’est donc bien pire. Ils ont les moyens de tenter les personnes, qu’elles soient bonnes, timides ou faibles, et de les amener à leur obéir. Ces moyens sont l’argent bien sûr, mais aussi le prestige, les honneurs ou une position dans la société. Face à cela, le Saint-Père a institué la journée de prière du 24 mai ; c’est un fait unique et inédit qui dit bien à quel point le souci de l’Eglise en Chine habite le pape Benoît XVI.

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  • L'Islamisme fait rage à Sumatra où 17 églises ont été fermées depuis le début du mois

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    Alarme islamiste à Sumatra : 17 églises fermées au cours du mois de mai (Fides.org)

    Banda Aceh (Agence Fides) – Il s’agit d’un mauvais moment pour les chrétiens de la province d’Aceh, dans le nord de l’île de Sumatra. Dans cette province en effet, la seule d’Indonésie dans laquelle est en vigueur la loi islamique (charia), l’élection au poste de gouverneur du responsable radical islamique Zaini Abdullah, intervenue le 9 avril dernier, a renforcé les groupes islamiques radicaux qui, au travers de pressions et d’intimidations, ont contraint à la fermeture 17 églises chrétiennes au cours du seul mois de mai après différentes manifestations de protestation antichrétiennes devant le palais du gouvernement.

    Outre l’habituelle excuse du défaut de permis valides pour les églises – que les autorités locales refusent ou retardent – la fermeture est justifiée en se référant à un accord controversé que les chrétiens furent contraints à signer en 2001. Le document en question affirme qu’au sein de la province peuvent exister seulement une église et quatre chapelles. Le nombre d’églises s’est en revanche accru au cours des années suivantes pour atteindre le nombre de 22, comme l’explique une note de l’Indonesian Fellowship of Churches envoyée à l’Agence Fides, et ce grâce à des accords stipulés avec l’Interfaith Forum Harmony, dont font également partie les responsables islamiques locaux. Le Forum avait en effet donné son accord à la construction de nouvelles églises, aux vues de l’augmentation du nombre de chrétiens à Aceh, nombre qui est actuellement de 12.000 environ. Les nouvelles églises, est-il précisé, sont des salles de prière ou des édifices servant de chapelles seulement à titre temporaire, dans l’attente des nouveaux permis de construire. Mais les militants, dont ceux du Front des défenseurs de l’islam (Front Pembela Islam, FPI), ont pris l’initiative contraignant à la fermeture des églises en question en ayant recours à la menace, privant ainsi de nombreux chrétiens de lieu de culte.

    Le Père Romanus Harjito, Directeur des Œuvres pontificales missionnaires en Indonésie, livre le commentaire suivant à Fides : « Aceh est une province où est en vigueur la charia. Même si cette dernière est appliquée aux seuls musulmans, la vie des fidèles chrétiens y est très difficile du fait de l’existence de groupes islamiques radicaux. Le fait est que de tels épisodes sont tolérés par le gouvernement central qui a accordé la charia et permet que de tels événements puissent avoir lieu. Dans de tels cas, la Pancasila, loi fondamentale des cinq principes à la base de la coexistence entre les communautés religieuses en Indonésie, n’est pas respectée ». (PA) (Agence Fides 21/05/2012)

  • Quelle issue prévisible en Syrie ?

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    Sur Liberté Politique, Philippe Oswald envisage les scenarios possibles auxquels on pourrait assister en Syrie dans les temps à venir :

    Les trains de sanctions contre le régime de Bachar El-Assad se succèdent : on en est au quinzième décrété par l’Union européenne ! Mais rien n’y fait : la Syrie s’enfonce dans la guerre civile et confessionnelle. Et la contagion s’étend au Liban.

    Les nouvelles sanctions contre le régime syrien adoptées le 14 mai par les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont coïncidé avec les journées les plus meurtrières qu’ait connues la Syrie : ce même jour, 23 soldats des troupes régulières ont trouvé la mort dans des combats contre des rebelles. La veille, on dénombrait 45 morts (civils et militaires) dans l’ensemble du pays et encore une douzaine de morts civils le lendemain, 15 mai. En près de 15 mois, cette guerre civile aurait fait quelque 12 000 morts.

    Les affrontements entre pro et anti-régime ont gagné le nord du Liban tuant 5 personnes et en blessant 47 autres les 12, 13 et 14 mai à Tripoli. D'un côté, les sunnites adversaires du régime syrien, de l'autre, des alaouites et sympathisants de Bachar el-Assad. Le Liban est devenu un des principaux lieux de passage clandestin d’armes et de combattants en soutien de la rébellion. Le risque majeur qu’encourt à présent le Pays du Cèdre est que ces confrontations gagnent l’armée libanaise où se côtoient sunnites, chrétiens et chiites du Hezbollah, alliés de Damas et de Téhéran. Une internationalisation du conflit plus large encore se profile, comme en témoigne la dénonciation du Kosovo comme terrain d’entraînement de l’opposition armée syrienne par l'ambassadeur russe auprès de l'ONU le 14 mai.

    Que va-t-il se passer en Syrie dans les mois à venir ? La fin de Bachar El-Assad paraît inéluctable à plus ou moins long terme. Mais on ne prend pas de risque à faire ce genre de « prédiction », il suffit d’attendre qu’elle se réalise…un jour ! Selon Georges Malbrunot (Le Figaro du 9 mai), trois scénarios sont  généralement envisagés par les chancelleries :

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  • Simon Leys, un des rares écrivains qui devrait être reconnu d'utilité publique

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    A l'occasion de la parution du "studio de l'inutilité", Pierre Cormary, sur causeur.fr rend hommage à notre compatriote Pierre Ryckmans, alias Simon Leys, "l’intempestif"

    Un des rares écrivains vivants que l’on devrait déclarer d’utilité publique

    En ce temps-là, tout anticommuniste était un chien. Achat obligé en Chine sous peine de travaux forcés, le Petit Livre Rouge se vendait comme des petits pains à Saint-Germain-des-Prés. Philippe Sollers s’exaltait à traduire les poèmes du Grand Timonier dans Tel Quel. Et parce qu’il avait osé le premier un essai critique sur la Révolution culturelle avec Les Habits neufs du président Mao (1971), la sinologue maoïste Michelle Loi ne trouvait rien de plus honnête que de révéler le véritable patronyme de Simon Leys dès le titre de son libelle contre lui Pour Luxun. Réponse à Pierre Ryckmans (Simon Leys), espérant ainsi que celui-ci devienne persona non grata en Chine. Il est vrai que l’on ne s’en prenait pas comme ça à la « Révo. Cul. » et à ses laudateurs dont Jean-François Revel dirait plus tard que s’ils n’avaient pas de sang sur les mains, ils en avaient sur la plume.

  • La désinformation par omission

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    Il est beaucoup question aujourd'hui de Chen Guangcheng, cet encombrant dissident qui prend à présent le chemin de l'exil. Les agences de presse parlent "d'un militant des droits civiques" et se gardent bien de signaler que si Chen Guangcheng a été incarcéré, battu, surveillé, et privé de soins, c'est pour avoir osé parler contre la politique de l’enfant unique en Chine, contre les stérilisations et les avortements forcés. Voir belgicatho

    Un dissident décidément bien encombrant...

  • Religions et Etat dans l’Islam : un lunch débat à l’Université de Liège le mardi 29 mai à 18 heures

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    islam_by_khaled_etman-d35n1ra.jpgLaïcité, neutralité, démocratie, pluralisme ont-ils le même sens dans l’Occident sécularisé et l’Orient islamisé ? Comment l’Islam comprend-il les notions de majorité et de minorité inhérentes à tout système démocratique ? A quelles conditions un Etat confessionnel peut-il être pluraliste ? Qu’est-ce que la dhimmitude ? Atatürk a-t-il réussi à imposer le modèle européen à la Turquie ? Que représentent exactement des défenseurs sécularisés des droits de l’homme dans le monde musulman ? La démocratie ne sert-elle pas finalement  l’islamisme ?

    L’Union des Etudiants catholiques (Cercle « Ethique sociale ») a invité Vincent LEGRAND  à débattre de ces questions et d'autres sur le, même thème, dans le cadre des lunch-débats qu’elle organise à l’Université de Liège. Vincent LEGRAND est professeur à la Faculté des sciences économiques, sociales et politiques de l’Université Catholique de Louvain (UCL). Il fut aussi chargé de cours au Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité de l’ULB à Bruxelles. Cet échange sera assorti du témoignage de Maximos BOTROS, diacre de l’Eglise catholique copte d’Egypte, illustré par des panneaux aimablement prêtés par l’exposition itinérante de l’Oeuvre d’Orient « Le mystère copte : voyage aux sources égyptiennes du christianisme ».

    La rencontre aura lieu le mardi 29 mai 2012 à 18h00 à la salle R100 située auDSC29.jpg  bâtiment central de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7. Accueil et parcours fléché à partir de la grande entrée. Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). 

     

    Inscription obligatoire trois jours à l’avance par téléphone  au n°  04.344.10.89 ou par mail à info@ethiquesociale.org

    Internet : www.ethiquesociale.org

  • Plaidoyer pour une bonne gouvernance mondiale

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    Zenit.org revient sur la session de l'Académie pontificale des sciences (18e session plénière de l’Académie pontificale des sciences sociales qui a eu lieu du 27 avril au 1er mai 2012) (Les "gras" sont de belgicatho)

    Anne Kurian, de Zenit, recueille les propos de Mgr Minnerath (archevêque de Dijon)

    L’avenir du monde globalisé ne réside pas dans une « course en avant désordonnée sous la pression des lobbies », mais dans la « reconnaissance de l’ordre éthique inscrit dans les êtres humains, ordre qui n’est pas à inventer, mais à découvrir toujours plus profondément », souligne Mgr Minnerath.

    Dans le cadre de la XVIIIe session plénière de l’Académie Pontificale des sciences sociales (27 avril - 3 mai 212), Mgr Roland Minnerath précise quelques réflexions de cette assemblée pour Zenit. Une réflexion qui prend toute son actualité, par exemple, avec la réunion du "G 8".

    En un premier temps, rapporte l’archevêque, les participants ont examiné les « profondes transformations » apportées par les sciences biologiques, les neurosciences, les sciences génétiques. Ces mutations, fait-il observer, « modifient la vision de l’ordre créé ».

    A ce propos, on note la « désintégration de la vision judéo-chrétienne de l’homme et du monde », la « montée de l’individualisme hédoniste, du positivisme juridique, du relativisme des valeurs » et « l’effondrement de l’idée de vérité objective dans le domaine éthique ».

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  • "santé reproductive" et "planning familial" : des termes dont il faut se méfier

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    Par Austin Ruse et Stefano Gennarini, J.D.

    NEW YORK, 18 mai (First Things/C-FAM) Dans deux articles récents, Meghan Grizzle de la World Youth Alliance soutient que les termes « santé reproductive » et « planning familial » sont tout-à-fait acceptables et que les militants pro vie ne devraient pas se battre sur ce point.  D’après elle, l’avortement n’est pas inclut dans les termes de « santé reproductive » en droit international, et les contraceptifs ne sont pas non plus inclus dans ces termes.

    Mlle Grizzle a partiellement raison. Il n’existe pas en droit international conventionnel de traité définissant la santé reproductive en y incluant l’avortement. De fait, l’avortement n’a été expressément mentionné dans aucun traité. La santé reproductive est mentionnée dans un traité sur le handicap ; or lors de sa rédaction, 15 Etats signataires avaient insisté sur le fait que ce terme n’inclut pas l’avortement. Il est aussi exact que, malgré la mention du planning familial dans trois traités conventionnels, les définitions n’incluent pas la contraception.

    Mais n’avons nous pour autant rien à craindre de ces expressions, et cela veut-il dire que nous devrions nous en satisfaire ? Pour nous, Mlle Grizzle à une analyse trop optimiste de ces termes et de leur dangerosité. Elle s’égare sur une définition importante, et est trop optimiste en croyant que ces phrases seront utilisées pour de bonnes causes.

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  • Avortement : des évêques contre les diktats des Nations Unies

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    Il s'agit des évêques mauriciens qui s'adressent à leurs parlementaires pour s'opposer à un projet de loi autorisant l'avortement dans certains cas; ils dénoncent les pressions onusiennes :

    Avortement: Lettre ouverte aux parlementaires mauriciens

    Lettre ouverte de Mgr Piat, Mgr Harel et Mgr Ernest aux parlementaires mauriciens

    Le gouvernement a annoncé le 4 mai dernier sa décision de présenter un projet de loi qui autorisera l’avortement dans des cas spécifiques. Le gouvernement a raison de se préoccuper de la détresse des femmes qui vivent une grossesse non-désirée. Mais leur proposer l’avortement comme solution ne respecte pas leur dignité de femme.

    En tant que citoyens passionnément intéressés par le bonheur humain de nos frères et sœurs mauriciens, rodriguais et agaléens, nous, évêques, souhaitons prendre la parole dans ce débat. Nous le faisons parce qu’il y a ici de grands enjeux pour le progrès ou le déclin de notre société, comme l’avait écrit le Cardinal Margéot en 1983. Dans ce débat, nous ne voulons en aucune façon imposer une doctrine religieuse partisane mais plutôt apporter notre contribution au progrès de notre société.

    C’est pour cette raison que nous nous permettons d’adresser cette lettre ouverte aux ministres de notre gouvernement et aux députés de notre assemblée en faisant appel à leur conscience humaine.

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  • Echos des tragédies d'aujourd'hui

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    L'Agence Fides met en ligne des nouvelles peu réjouissantes :