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International - Page 365

  • Dix-neuf chrétiens tués au Nigeria

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    Nous lisons sur Romandie.com (7/8):

    Nigeria: au moins dix-neuf chrétiens tués durant une célébration

    Des hommes armés ont ouvert le feu lors d'un office dans un temple évangéliste du centre du Nigeria, tuant au moins dix-neuf personnes, a annoncé mardi l'armée. Le pays le plus peuplé d'Afrique est secoué par des violences intercommunautaires. (Voir à ce sujet la remarque en commentaire de M.T. ci-dessous - ndB) Le lieutenant-colonel Gabriel Olorunyomi a indiqué que des hommes armés inconnus se trouvaient à l'intérieur de l'église dans la ville d'Okene et assistaient à l'office de lundi soir au moment de l'attaque. "Sur place nous avons vu quinze personnes mortes, dont le pasteur de l'église", a ajouté le chef de la force militaire commune (JTF) de l'Etat de Kogi.

    Dizaines d'attaques contre des églises

    Quatre autres personnes sont décédées de leurs blessures, a précisé le lieutenant-colonel Olorunyomi. Un porte-parole de la police n'avait de son côté pas pu dire combien de fidèles s'y trouvaient. L'attaque n'a pas été revendiquée. Une autre église d'Okene avait été visée par un attentat à la bombe le mois dernier, mais l'explosion n'avait pas fait de victimes. Le groupe islamiste Boko Haram, dont de nombreux membres viendraient de l'Etat de Kogi, a revendiqué des dizaines d'attaques et attentats contre des églises du nord et du centre du pays qui ont fait des centaines de tués au total.

    Divisions

    Les insurgés s'en prennent également régulièrement à des représentants de l'Etat: police, armée notamment, et même à des responsables musulmans qu'ils accusent d'être trop proches de l'élite corrompue du Nigeria. Pays le plus peuplé et premier producteur de brut d'Afrique, le Nigeria est divisé entre un Nord majoritairement musulman et un Sud à dominante chrétienne.

  • Angola : 500.000 pèlerins rassemblés au sanctuaire de Muxima

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    Angola : 500 000 fidèles au pèlerinage de Muxima

    Le pèlerinage traditionnel au sanctuaire de Notre-Dame de Conception de Muxima, au sud de l’Angola, s’est déroulé le week-end dernier autour du thème de "La réconciliation des familles". Près de 500 000 personnes y ont participé, un record. La sécurité était assurée par la police nationale. 240 scouts ont campé sur place pour veiller au bon déroulement des célébrations. Messes, veillées de prière et sessions de confessions ont été suivies avec ferveur par les pèlerins qui ont dormi sous des tentes multicolores.

    L’église de ce sanctuaire historique dédié à la Vierge a été construite par les portugais en 1599. Les esclaves qui arrivaient par le fleuve Kwanza étaient baptisés dans cette église. Depuis quelques années, le pèlerinage connait un succès croissant dans ce pays où trois personnes sur cinq sont catholiques. Prévue normalement en septembre, cette manifestation religieuse, la plus importante du pays, a été avancée en raison des élections présidentielle et législatives du 31 août, le troisième scrutin général depuis l’indépendance de l’Angola.

  • Le combat pour la vie de Jeanne Smits (5/8/2012)

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    Jour après jour, Jeanne Smits enrichit son blog de précieux contenus qui mettent en évidence la nécessité d'une mobilisation au service de la vie, mais aussi pour le respect de l'enfant et la dignité de la femme :

  • Tunisie : un projet de loi criminalise l’atteinte au sacré

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    Source : la-croix.com

    Dans un communiqué publié vendredi, l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch affirme que le projet de loi pénalisant l’atteinte au sacré, déposé par le parti islamiste Ennahda qui dirige la coalition au pouvoir en Tunisie, « menace la liberté d’expression » et pourrait entraîner une « nouvelle forme de censure ».

    Le texte, déposé mercredi à l’Assemblée nationale constituante, codifie les atteintes au sacré et prévoit une peine de prison allant jusqu’à deux ans de prison et quatre ans en cas de récidive. Il dresse une liste des valeurs, lieux et objets sacrés : Dieu et Mahomet, tous les prophètes, tous les livres saints, les mosquées, les églises et les synagogues notamment. Il codifie également la nature des atteintes et leur degré de gravité entre « l’injure, la profanation, la dérision et la représentation d’Allah et de Mahomet ».

    Lors de son premier congrès public mi-juillet, le parti islamiste avait préconisé de criminaliser l’atteinte au sacré tout en s’engageant à « garantir la liberté d’expression ». En juin, une vague de violences a été déclenchée par la mouvance salafiste pour dénoncer une exposition d’art dont certaines œuvres ont été jugées offensantes pour l’islam. Ennahda a alors été accusé de complaisance à l’égard de ces militants extrémistes. Selon Human Rights Watch, « le droit international des droits humains interdit de criminaliser la diffamation de la religion », sauf dans les circonstances très limitées où la « promotion de la haine religieuse » constitue « une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence ».

  • Syrie, vous avez dit "transition démocratique"

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    Peut-on se réjouir de la chute de Bachar al-Assad et de la victoire des "rebelles syriens" en croyant, ou en feignant de croire, qu'ainsi tout sera pour le mieux avec, à la clef, le passage de la dictature à la démocratie? Apparemment, on n'a rien retenu des précédentes leçons et notamment de ce qui s'est passé en Lybie. On commence cependant à se poser des questions lorsqu'on assiste, comme dans cette video, à des règlements de compte sommaires. Philippe Oswald, sur Liberté Politique, consacre l'éditorial de cette semaine à la situation en Syrie:

    Syrie : chaos, terreur, et non « transition démocratique » !

    Déjà rendu fiévreux par la crise économique et la perspective d’une rentrée très difficile, notre repos estival ne peut qu’être troublé par les évènements de Syrie. Particulièrement meurtrière et dévastatrice, la bataille d’Alep fait monter l’angoisse sur le sort de sa population et notamment des chrétiens pris au piège d’une atroce guerre civile et religieuse entre musulmans sunnites et la minorité alaouite (haïe et méprisée des sunnites), elle-même soutenue par ses alliés chiites armés par l’Iran.

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  • Egypte : l'Eglise copte critique la composition du nouveau gouvernement

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    L'Eglise copte d'Egypte critique la composition du nouveau gouvernement

    source : Ennahar Online :

    "L'Eglise copte orthodoxe d'Egypte est  mécontente de la composition du nouveau gouvernement qui ne compte qu'une ministre chrétienne, ont rapporté samedi des journaux locaux. "Cette composition ministérielle est injuste envers les Coptes, d'autant  plus que nous nous attendions à une représentation plus importante des Coptes  dans le gouvernement", qui a prêté serment jeudi devant le président islamiste  Mohamed Morsi, a affirmé l'évêque Pachomius, chef par intérim de l'Eglise, cité par le quotidien indépendant Al-Chourouq. L'évêque a estimé que le nouveau gouvernement, dirigé par Hicham Qandil,  aurait dû compter quatre chrétiens, "conformément au nombre de Coptes en  Egypte" qu'il a placé à 14% de la population.

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  • Fin de la politique de l'enfant unique en Chine

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    Nous y avions déjà fait écho : http://www.belgicatho.be/archive/2012/07/24/remettra-t-on-en-question-la-politique-de-l-enfant-unique-et.html

    Mary-Françoise Renard y revient sur Atlantico, ce 3 août :

    Vers la fin de la politique de l’enfant unique en Chine : une bonne nouvelle pour l’économie mondiale

    En vigueur depuis 1980, la politique de l'enfant unique est désormais ouvertement contestée en Chine. Une bonne nouvelle pour la seconde économie du globe, qui semble s’essouffler.

    Le drame de l’avortement forcé d’une femme enceinte de 7 mois a fait récemment l’objet d’une très vive indignation en Chine et à l’étranger. Si cette pratique n’est malheureusement pas nouvelle, certaines réactions le sont. En effet, le gouvernement chinois a laissé la presse insister longuement sur cet évènement, ce qui conduit à penser que les autorités autorisent les critiques sur la politique de l’enfant unique, alors même que certains experts chinois ont pris position contre elle. Pourquoi cette politique a-t-elle été mise en place ? Quelles en sont les principales conséquences ? Dans le contexte actuel, doit-elle être remise en question ?

    Officiellement adoptée en septembre 1980, la politique de l’enfant unique visait à restreindre la croissance de la population pour obtenir un chiffre total de 1,2 milliard de personnes en 2000. Elle a été très efficace puisque ce résultat a pratiquement été obtenu et dix ans plus tard, le recensement de 2010 conclut à une population de 1,33 milliard d’habitants. Les contraintes ont été assouplies ces dernières années et on estime souvent à moins de 40% la part de la population y étant soumise.

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  • Vietnam : la mère d'une blogueuse emprisonnée meurt après s'être immolée par le feu

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    Une information parue sur le site "Eglises d'Asie" (M.E.P.) :

    Immolation de la mère d’une blogueuse emprisonnée : le gouvernement reconnaît les faits

    Ce jeudi 2 août, Luong Thanh Nghi, porte-parole vietnamien des Affaires étrangères, a reconnu officiellement et pour la première fois, la mort « lors de son transfert à l'hôpital » de Dang Thi Kim Lieng, 64 ans, mère d’une blogueuse emprisonnée depuis 2011, décédée des suites de son immolation par le feu le 30 juillet, et a annoncé le lancement d’une « enquête sur l’incident ». Jusqu’à aujourd’hui aucun média d’Etat n’avait parlé de cette affaire et le gouvernement avait refusé de répondre aux questions des journalistes comme des diplomates étrangers.

    Cette confirmation officielle suit de très près la parution mercredi 1er août d’un communiqué des Etats Unis qui se sont déclarés « profondément préoccupés et attristés d'apprendre l'immolation [de Lieng] qui serait liée aux circonstances de la détention de sa fille [Ta Phong Tan ]», et ont demandé au gouvernement vietnamien de "relâcher immédiatement les trois blogueurs" actuellement emprisonnés et en attente de leur jugement, au nom de la liberté de la presse.

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  • La religion n'aurait-elle rien à voir dans les évènements au Nigéria ?

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    C'est ce que laisse entendre Mgr Matthew Hassan Kukah, évêque de Sokoto, dans une interview mise en ligne sur le site "Oasis" :

    Nigeria: la peur ne peut pas gagner

    Comment pouvez-vous nous aider à comprendre la situation réelle de votre pays, au-delà des réductions médiatiques simplistes ?

    De nombreuses personnes préfèrent les réponses hâtives pour comprendre le contexte et essayer d’expliquer la situation au Nigeria. Après l’indépendance du Nigeria, l’armée ne permit pas aux hommes politiques de gouverner et d’instaurer une vie démocratique dans le pays. L’autre question importante pour le Nigeria est la présence de riches gisements pétroliers qui provoque de grands conflits entre ceux qui veulent contrôler ces ressources et gagner de l’argent. 

    Les informations présentent souvent le conflit nigérian comme un conflit religieux. Que pensez-vous à ce propos ?

    C’est un élément très important à comprendre : les problèmes du Nigeria, surtout la terrible violence, n’ont rien à voir avec la religion. Ici, les problèmes surgissent à cause de la mauvaise gestion des ressources du pays et de l’incapacité du Gouvernement à contrôler la situation. Chaque crise au Nigeria est immédiatement reliée aux religions. Mais nous n’avons jamais eu une crise religieuse ou une crise dérivée des chrétiens et musulmans luttant pour des questions religieuses. La véritable raison de la crise en cours est politique et économique. Ce n’est pas correct de présenter les problèmes d’aujourd’hui comme des conflits entre les religions.

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  • Les chrétiens de Syrie pris en tenailles

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    Lu dans « Le Figaro » de ce jour :

    Pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie, des combats entre armée régulière et rebelles ont éclaté mercredi matin aux abords de deux quartiers chrétiens de Damas, Bab Touma et Bab Charqi. Jusqu'à présent, l'essentiel de la communauté chrétienne s'est efforcé de se tenir à l'écart du conflit. En Syrie, les chrétiens sont chez eux, comme en témoignent les hautes croix illuminées qui brillent dans la nuit sur les collines de Sidnaya, l'un de leurs hauts lieux, près de Damas. Le régime les a toujours choyés. Minoritaire, rassemblé autour d'un noyau alaouite, une secte ésotérique de l'islam, le pouvoir de Bachar el-Assad cherche à s'appuyer sur d'autres minorités. Les chrétiens représenteraient entre 8 et 12 % de la population, chiffres difficiles à vérifier en l'absence de recensement basé sur la religion.

    Après plusieurs mois de violences, beaucoup de chrétiens syriens craignent de payer dans l'avenir leur proximité supposée avec le gouvernement de Bachar el-Assad, et avant lui avec son père, Hafez. La perspective du remplacement de la dictature par un gouvernement transitoire pluraliste inquiète les membres des quelque douze Églises syriennes, orthodoxes ou fidèles à Rome. La présence vraisemblable, entre autres, des Frères musulmans dans les futurs gouvernements ne rassure pas, même si la confrérie promet depuis longtemps, dans ses manifestes, l'égalité de toutes les confessions.

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  • Qu'attendre de la prochaine visite de Benoît XVI au Liban ?

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    L'Oeuvre d'Orient a mis en ligne une interview du Père Assouad sur la visite de Benoit XVI au Liban.

    Le Père Victor Assouad, provincial des Jésuites pour le Moyen-Orient (Liban, Syrie, Égypte, Turquie) depuis septembre 2008. Ce Libanais de 53 ans, diplômé d’HEC, est un homme simple et profond, « un fou d’Evangile » dit de lui le directeur du Collège de Jamhour où il a été aumônier. De 2001 à 2008 il a été formateur des novices au Caire.

    Œuvre d’Orient : Qu’attendez-vous de l’exhortation apostolique pour le Moyen-Orient ?

    Les chrétiens du Moyen-Orient passent par une période particulièrement délicate et difficile :

    - Plus que jamais, ils sont tentés par l’immigration, en constatant la forte montée de l’Islamisme dans l’ensemble du monde arabe.

    - Ils pressentent en même temps qu’un nouveau rôle leur est dévolu dans une société où chacun semble pouvoir s’exprimer (grâce aux moyens sociaux de communication), invoquer la dignité humaine, faire valoir le pluralisme et la richesse des traditions multiples. Dans ce contexte, la visite du Pape au Liban, et la promulgation de l’exhortation apostolique pour le Moyen-Orient, peuvent avoir une importance décisive :

    - Elles doivent rappeler que les chrétiens du Moyen-Orient ne forment pas un corps étranger mais qu’ils font partie du tissu même de la population locale. En effet, leur sort a été mêlé à celui des musulmans depuis le départ, façonnant une histoire commune de coexistence parfois riche et féconde.

    - Elles doivent adresser un message fort à l’Islam, lui rappelant que ce n’est que face à l’altérité que tout groupe humain émerge à sa propre identité. Les musulmans doivent considérer la présence de leurs voisins chrétiens parmi eux comme l’occasion d’une ouverture et d’une richesse.

    - Elles doivent surtout aider les chrétiens à redécouvrir leur rôle et leur mission au sein du Moyen-Orient. Trop souvent ils sont découragés parce qu’ils ne saisissent pas qu’ils sont porteurs d’une Bonne Nouvelle à transmettre à leur entourage.

    Quels points essentiels devraient y figurer ?

    Les chrétiens ont besoin d’un message d’espérance concret : comment vivre et assumer leur foi dans cette partie si troublée – et parfois hostile – de notre monde ?

    - Trop souvent la multiplicité des Eglises locales est source de divisions et de scandales, plutôt que de diversité et de richesse. Il est indispensable de poser des pas concrets vers une unité plurielle des Eglises au Moyen-Orient.

    - La formation et le rôle des laïcs ne sont pas assez favorisés par un clergé jaloux de ses privilèges et prérogatives. Par ailleurs, ce dernier n’arrive pas à prendre assez de distance critique par rapport aux évènements qui ont lieu dans le monde arabe, ce qui l’empêche de rappeler les principes de justice, de vérité et de dignité humaine, à temps comme à contre temps.

    Pensez-vous qu’elle aura un impact sur votre communauté ? Comment l’appliquerez-vous ?

    La communauté jésuite est au service de l’Eglise et de la société, mettant ses talents et capacités de discernement à leur disposition. Pour cela, l’exhortation apostolique pour le Moyen-Orient sera un guide et un instrument pour éclairer et déterminer sa mission et ses actions.

    P. Victor Assouad, sj

    Provincial des jésuites pour le Proche-Orient

  • Cultiver la haine de l'Eglise et de l'enfant

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    Médias : cultiver la haine de l'Eglise et de l'enfant… (Jeanne SMITS)

    Cet article du Los Angeles Times est emblématique. Dernier d'une série de cinq enquêtes autour de la population mondiale, il vise à rendre l'Eglise catholique responsable du nombre inacceptoable de bébés qui naissent aux Philippines « à cause » du refus de légaliser le remboursement de la pilule contraceptive. Trop de bébés, c'est plus de pauvreté, plus de misère, des conditions indignes que « 70 % » des Philippins, catholiques à 80 %? rejettent en récusant l'enseignement de l'Eglise catholique et l'opposition – jusqu'ici efficace – de celle-ci à la loi de santé reproductive qu'institutions internationales et ONG féministes aimeraient voir adoptée dans ce pays. Les méchants d'un côté, les bons de l'autre – et au milieu les victimes, les habitants des bidonvilles qui peinent à nourrir 6, 8 ou 10 bouches et qui se privent de leurs propres repas pour assurer le minimum aux enfants.

    Comment ne pas haïr cette Eglise rétrograde et machiste qui est donc responsable, forcément responsable de ces maternités répétées ?

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