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International - Page 365

  • Pakistan: les Evêques demandent l'intervention des institutions après qu'un blasphémateur a été brûlé vif

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    Source : FIDES.ORG

    Ghulam Abbas, un homme accusé de blasphème, a été brûlé vif par une foule furieuse d’islamistes radicaux à l’extérieur du commissariat de police de Chani Ghoth, dans la zone de la petite ville de Bahawalpur, au sein de la province du Punjab. Ainsi que le confirment des sources locales de Fides, l’homme, probablement un malade mental de religion musulmane, avait été arrêté voici quelques jours suite à une plainte pour blasphème se référant au fait qu’il aurait brûlé des pages du Coran. Un certain nombre de responsables religieux locaux ont entraîné la foule qui s’est déversée hier dans les rues et a ensuite fait irruption dans les bureaux du commissariat de police, blessant une quinzaine d’agents. Les radicaux ont forcé la porte de la cellule, extrait le prisonnier, l’ont arrosé d’essence et l’ont brûlé vif. Un certain nombre de véhicules de la police ont par ailleurs été incendiés dans le cadre d’une émeute qui aura duré environ deux heures.

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  • Etats-Unis: défense de la liberté religieuse

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    « La répression religieuse arrive », déplore Mgr Lori

    Source : ZENIT.ORG

    « Prière, catéchèse, éducation et action » : tel est le programme que se donne le Comité pour la liberté religieuse des évêques des Etats-Unis pour impliquer les catholiques dans cette lutte.

    « En tant que croyants, en tant que citoyens, en tant que patriotes, nous ne pouvons pas laisser notre pays devenir ce qu'il n'a jamais été destiné à être », déclare l’archevêque de Baltimore, Mgr William E. Lori, président de ce comité qui déplore : « La répression religieuse arrive ».

    Invité à inaugurer l’Observatoire de la liberté religieuse à Rome la semaine dernière, le nouvel archevêque de Baltimore a reçu le Pallium des mains de Benoît XVI le 29 juin.

    Zenit – Excellence, vous vous êtes adressé à l’Observatoire italien de la liberté religieuse. Quels sont les principaux objectifs de cet observatoire, et de quelle manière pouvez-vous, comme archevêque américain, contribuer à cette initiative internationale ?

    Mgr Lori - Le discours de la semaine dernière était d'abord destiné à remercier la ville de Rome et le gouvernement italien pour l'institution de cet observatoire, qui se penche vraiment sur les problèmes de liberté religieuse, non seulement en Italie, mais plus largement dans le monde entier, en particulier dans les endroits qui connaissent la répression ou la persécution brutale.

    Il peut sembler un peu étrange que quelqu'un venu des Etats-Unis, que beaucoup considèrent comme le berceau de l'expérience démocratique moderne, parle des menaces qui pèsent sur la liberté religieuse dans son pays, alors qu’on n’y souffre pas comme dans de nombreux endroits du monde. Mais je pense qu'il est important d'expliquer la nature subtile de l'érosion qui a eu lieu, et maintenant les menaces palpables qui commencent à émerger. Mon rôle est d'être le « crieur public » si vous voulez, de dire : « Regardez : tout peut sembler correct en surface, mais ce n'est pas la réalité ».

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  • Deux églises protestantes détruites par le gouvernement communiste vietnamien

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    Source : christianophobie.fr

    Le souci de l’œcuménisme est au cœur des préoccupations du gouvernement communiste vietnamien… La persécution communiste des chrétiens est très équitablement répartie entre catholiques et protestants.

    Les autorités locales de la province de Dien Bien, accompagnées de la police et de paramilitaires, sont arrivées en force, pour détruire deux églises construites par des chrétiens de la minorité Hmong. Les faits se sont déroulés à la mi-juin 2012.

    Les paroissiens des églises protestantes Ho He et Phan Ho ont assisté, impuissants et frustrés, à la démolition des deux bâtiments, qu’ils avaient réussi à financer en travaillant dur et en se privant, et qui venaient juste d’être terminés.

    Une troisième église, l’église Cong, est elle aussi menacée. C’est un coup dur pour ces congrégations qui avaient commencé en tant qu’une simple église de maison et qui comptent aujourd’hui entre 500 et 600 membres.

    En 2004 et 2005, le gouvernement avait pourtant montré, par une série de lois, qu’il ne s’opposait plus à la pratique religieuse. La directive spéciale n° 1 du premier ministre promettait même de rendre plus simple et plus rapide l’officialisation des églises auprès des autorités. Mais dans les faits, il n’en n’est rien.

    Des centaines d’églises ont essayé d’obtenir une reconnaissance légale mais sans succès. Plus de la moitié des églises protestantes ne sont toujours pas enregistrées et les cas de harcèlement et de persécutions se multiplient chez les protestants comme chez les catholiques.

  • Burundi: message des Evêques à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance: l'indépendance du Burundi, un trésor à faire fructifier.

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    Source : FIDES.ORG

    « L’indépendance nationale est un don de Dieu qu’il nous appartient de faire fructifier » : tel est le sens du message des Evêques du Burundi lu dans toutes les églises le Dimanche 1er juillet, à l’occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance du pays.
    Dans le message, envoyé à l’Agence Fides, il est rappelé que l’Eglise a contribué à diffuser l’idée d’indépendance en enseignant que tous les hommes, noirs et blancs, sont égaux vis-à-vis de Dieu.

    « La nomination du premier Evêque burundais, en la personne de S.Exc. Mgr Michel Ntuyahaga, tout comme l’érection des Diocèses en 1959, furent un signal que le temps de l’indépendance du Burundi était venu » écrivent les Evêques.

    Grâce à l’indépendance, souligne le Message, les burundais ont reçu différents dons : le droit de citoyenneté et de parole dans le concert des nations, l’autonomie politique et administrative, la liberté d’organisation dans le domaine économique et culturel. « D’ailleurs – ajoutent les Evêques – au moment où nous rendons grâce à Dieu, nous ne pouvons pas cacher le fait que sous certains aspects, nous nous sommes comportés comme le serviteur qui a reçu un talent mais l’a enfoui sous terre au lieu de le faire fructifier ». Au lieu de faire progresser la démocratie et l’économie nationale en effet, « nous, burundais, nous sommes entredéchirés, mettant à la première place les ethnies, le régionalisme, la provenance sociale et les appartenances aux partis politiques » écrivent les Evêques, se référant clairement aux différentes guerres civiles qui ont marqué les premières décennies de l’indépendance.

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  • Programme officiel de Benoît XVI au Liban

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    Source : http://www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=601641

    Le Vatican a publié ce mardi 3 juillet le programme officiel du voyage de Benoît XVI au Liban, du 14 au 16 septembre prochain. Ce voyage au Moyen-Orient sera l’occasion de signer et de remettre l’Exhortation apostolique issue du Synode des évêques pour le Moyen-Orient, qui s’est déroulé en octobre 2010, à Rome. L’avion papal de la compagnie italienne Alitalia quittera l’aéroport romain de Ciampino à 9h30, le vendredi 14 septembre. Après 3h15 de vol, il atterrira à 13h45 à l’aéroport international Rafiq Hariri de Beyrouth. Benoît XVI y prononcera le premier de ses cinq discours.

    A 18h, Benoît XVI se rendra dans la basilique Saint-Paul à Harissa, près du sanctuaire de Notre-Dame du Liban. Il y signera l’Exhortation apostolique post-synodale et prononcera un discours.


    Samedi 15 Septembre

    Le samedi 15 septembre, après la messe célébrée en privé, le pape rencontrera à 10h le président de la République libanais, Michel Sleiman, ainsi que le président du Conseil des ministres, Nagib Mikati, dans la salle des ambassadeurs du palais présidentiel de Baabda. Il s’agit d’une rencontre individuelle et privée.
    A 10h50, au même endroit, Benoît XVI participera à une rencontre avec les chefs des communautés musulmanes.

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  • A deux mois de la visite du pape au pays des cèdres : l’imboglio syrien s’exporte au Liban

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    D’Annie Laurent, une des meilleures spécialistes chrétiennes du monde arabe, ce billet sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    Le conflit qui oppose le président Bachar El-Assad à une partie de son peuple, et plus largement au monde arabo-sunnite, se prolonge en effet sur le territoire libanais, aggravant les divisions au sein de sa population, notamment entre sunnites et chiites et leurs alliés respectifs (des chrétiens se trouvent dans les deux camps). Sur le terrain, c’est surtout le nord (Tripoli et l’Akkar) qui subit les retombées de la tourmente. Les habitants sunnites de cette région, où ils sont majoritaires, cohabitent difficilement avec leurs compatriotes alaouites, lesquels affichent nettement leur solidarité avec Assad dont ils partagent les croyances religieuses. Depuis le mois de juin 2011, des affrontements armés opposent par intermittence les deux communautés. Il y a déjà eu plusieurs dizaines de victimes. En outre, le Liban, séparé de son voisin par une frontière au tracé non défini, voit arriver chez lui de nombreux Syriens (ils seraient actuellement 24 000). Certains y viennent en famille pour fuir les violences, des blessés se font soigner dans ses hôpitaux ; d’autres s’y installent avec des armes pour aider la rébellion, profitant pour ­cela de complicités locales et arabes, sunnites pour la plupart. Pour sa part, le régime de Damas dépêche sur place des agents chargés de traquer, voire de tuer, les opposants, soldats dissidents et militants salafistes, tandis que l’armée syrienne a entrepris de miner certains points de passage frontaliers.

    Car il n’est pas question pour Assad d’accepter que le pays du Cèdre devienne un sanctuaire pour ses opposants. Mais il ne peut pas compter sur la coopération du chef de l’État libanais, Michel Sleiman, et de son Premier ministre, Najib Mikati, qui ont opté pour une « neutralité positive » en vue de préserver un minimum d’unité nationale, attitude que le pouvoir syrien ne cesse de fustiger. Damas s’appuie donc sur le Hezbollah, le parti chiite pro-iranien qui lui est inféodé. Or ce dernier, qui dispose d’une milice surarmée, domine largement le gouvernement libanais et exerce une réelle influence sur une partie de l’armée, dont la troupe est à majorité chiite. Plusieurs initiatives récentes prises par des militaires pourraient avoir été suscitées par le Hezbollah : dans le port de Tripoli, saisie de trois conteneurs d’armes destinées à la rébellion syrienne à bord d’un navire en provenance de Libye (28 avril) ; dans cette ville, arrestation sans mandat par la Sûreté générale d’un salafiste connu pour son soutien à la révolution syrienne (12 mai) ; à Halba, deux dignitaires religieux sunnites notoirement anti-syriens abattus dans leur voiture à un barrage de l’armée (20 mai). Depuis lors, les rapts à base confessionnelle se multiplient au Liban.

    Les chiites paient cependant le prix de leur engagement pro-syrien. Le 22 mai, onze de leurs membres ont été enlevés près d’Alep, en Syrie, vraisemblablement par des insurgés sunnites, alors qu’ils revenaient d’un pèlerinage en Iran.

    « La situation est effrayante », a déclaré le 11 juin dernier le Président Michel Sleiman en accueillant dans son palais présidentiel les participants à la conférence de dialogue national qu’il avait convoquée en vue de susciter un consensus par rapport à la crise syrienne. Mais en l’absence du principal représentant du sunnisme politique, Saad Hariri, et de son allié maronite Samir Geagea, qui refusent de cautionner l’hégémonie du Hezbollah, la rencontre n’a débouché que sur des résolutions inconsistantes.

    Ce billet est extrait du dernier numéro de L'Homme Nouveau que vous pouvez commander en ses bureaux (10 rue Rosenwald, 75015 Paris. Tél. : 01 53 68 99 77, au prix de 4 euros), ou télécharger directement sur ce site en cliquant sur le lien ci-dessous.

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    Disponible dans la boutique :
    Journal n°1521 du 30-06-2012

  • Us et abus de l’argument de la liberté religieuse

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    De quelques sophismes publiés sous ce titre par « La Libre Belgique » le 28 juin dernier et  qu’il eut été plus judicieux d’intituler « us et abus de la liberté académique… » (extraits) :

     

    (…) Le Parti néerlandais pour les Animaux, le seul parti militant pour le droit animal représenté au sein d’un parlement national, a proposé une loi exigeant que tous les animaux soient assommés avant l’abattage. Cette proposition a réuni les dirigeants musulmans et juifs dans un combat contre ce qu’ils considèrent comme une menace pour leur liberté de culte, dans la mesure où leur doctrine religieuse interdit de consommer la viande de bêtes qui n’auraient pas été conscientes au moment de leur mise à mort. Le parlement néerlandais a laissé un an à ces dirigeants pour prouver que les méthodes d’abattage prescrites par leur religion ne causent pas davantage de souffrance qu’une mise à mort précédée d’un assommage. S’ils n’y parviennent pas, l’exigence d’assommage avant l’abattage entrera en vigueur. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, plusieurs évêques catholiques font valoir que le président Barack Obama viole leur liberté religieuse en exigeant que tous les grands employeurs, comme les hôpitaux ou les universités catholiques, proposent à leurs employés une assurance santé couvrant la contraception. Enfin, en Israël, les ultra-orthodoxes, qui interprètent la loi juive comme interdisant aux hommes d’entrer en contact physique avec des femmes étrangères à leur famille ou avec lesquelles ils ne seraient pas mariés, sont partisans de sièges séparés pour les hommes et les femmes dans les bus, et s’élèvent contre le projet gouvernemental consistant à cesser d’exempter de service militaire les étudiants religieux à plein temps (63 000 en 2010). (…). Restreindre la défense légitime de la liberté de religion à un rejet des propositions susceptibles d’empêcher les croyants de pratiquer leur culte nous permet de répondre à bien d’autres questions dans le cadre desquelles il est affirmé que la liberté de religion est en jeu. Par exemple, le fait de permettre aux hommes et aux femmes de s’asseoir n’importe où dans le bus ne viole nullement la liberté de religion des juifs orthodoxes, dans la mesure où la loi juive n’impose à personne d’utiliser les transports publics. Il s’agit seulement d’une commodité dont il est possible de se passer - et les juifs orthodoxes ont du mal à croire que les lois auxquelles ils adhèrent ont été façonnées pour rendre la vie aussi commode que possible. De même, le choix de l’administration Obama de fournir une couverture santé qui couvre la contraception n’empêche nullement les catholiques de pratiquer leur religion. Le catholicisme n’impose pas à ses fidèles de diriger des hôpitaux ou des universités (le gouvernement en dispense déjà les paroisses et les diocèses, établissant ainsi une distinction entre les institutions qui s’inscrivent au centre la liberté de culte et celles qui s’en trouvent à la périphérie.) Bien évidemment, l’Eglise catholique serait, de manière compréhensible, réticente à abandonner ses vastes réseaux d’hôpitaux et d’universités. J’imagine qu’avant de le faire, elle accepterait le fait que la couverture santé de la contraception soit compatible avec ses enseignements religieux. En revanche, si l’Eglise faisait le choix inverse, et cédait ses hôpitaux et universités à des entités favorables à cette couverture santé, les catholiques seraient toujours libres de pratiquer leur culte et de suivre les préceptes de leur religion.(…) .

    Peter SINGER, Professeur de bioéthique à l’Université de Princeton et professeur émérite à l’Université de Melbourne.  

    Tout l'article ici:  Us et abus de l’argument de la liberté religieuse

    C’est là ce qui s’appelle ouvrir des fausses fenêtres. Comment peut-on, de bonne foi,  amalgamer des questions rituelles, des privilèges religieux  et  celle d’une législation qui oblige des institutions hospitalières chrétiennes à participer au  financement  des  contraceptifs et, ce que le professeur de Princeton omet de dire, de l’avortement ? Il s’agit-là d’enjeux de natures bien différentes, dans l’ordre des libertés et des droits fondamentaux concernant la vie humaine.

  • Mensuel La Nef juillet-août 2012

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    SOMMAIRE DU N°239 DE JUILLET-AOÛT 2012

    ÉDITORIAUX
    Abandonner le politique ?, par Christophe Geffroy
    La pornographie, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Rome recadre la théologie, par l’abbé Christian Gouyaud
    Développement durable : Rio ne répond plus, par Falk van Gaver
    « Vatileaks » : esquisse de bilan, par Pierre Mayrant
    Milan, capitale de la famille, par Robert Chermignac
    Vie de l’Église : Un pape serein, par Loïc Mérian
    Syrie et Égypte : vers le chaos ?, par Annie Laurent
    Série Vatican II (7) : Le concile et les clercs, par l’abbé Laurent Spriet
    Chronique : Lady Gaga et l’islam, par Marc Fromager
    Chronique Vie : Dieu et la bioéthique, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    « La foi doit être fortifiée »,
    entretien avec le Père Dominique-M. de Saint Laumer

    DOSSIER : RÉFLEXIONS POST-ÉLECTORALES
    L’impuissance du politique, par Jacques de Guillebon
    Une classe politique usée, par Thomas Hude
    Un cœur intelligent, par François-Xavier Bellamy
    Une forme supérieure de la charité, par Falk van Gaver
    Chrétiens et postmodernité, entretien avec le P. Thierry-D. Humbrecht, op
    La droite fantôme, par Michel Toda

    VIE CHRÉTIENNE
    « Tu ne voleras pas », par Guillaume de Lacoste Lareymondie
    Proclamer l’Évangile, par le Père Pavel Syssoev, op
    Question de foi : « Combinazioni », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Gustave Thibon, mystique et réaliste, par Jacques de Guillebon
    Au fil des livres : P.D. James, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : abbé Gérald de Servigny

    BRÈVES
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  • Printemps arabe: rien n'est joué

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    Source : http://www.valeursactuelles.com/actualités/monde/printemps-arabe-rien-nest-joué20120628.html

    Régimes militaires ou théocraties ? Contrairement à ce que laissent penser les élections égyptiennes, l’avenir des pays arabes et islamiques ne se réduit pas à ce choix simpliste. Entretien avec le géopoliticien ­­­Walid Phares.

    Né au Liban, Walid Pha­res a étudié en France, et vit aux États-Unis depuis 1990. Professeur à la National Defense University américaine, auteur de nombreux ouvrages en arabe et en anglais, il est expert officiel du Congrès sur les questions de terrorisme et conseiller spécial du candidat républicain Mitt Romney sur les questions liées à l’islamisme et au Proche-Orient.

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  • Inde: les Chrétiens s'opposent à la proposition d'une loi "anti-conversion" dans l'été du Manipur

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    L'agence Fides dénonce la manoeuvre sournoise qui se cache derrière cette loi et la menace qu'elle représente pour la communauté chrétienne:

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  • Visite du pape au Liban

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    Source: Zenit.org

    Le 15 septembre prochain, le pape Benoît XVI rencontrera toute la jeunesse du Liban : les jeunes chrétiens indépendamment de leur confession - il y a 6 rites catholiques au Liban, 5 Eglises orthodoxes, et de nombreuses branches du Protestantisme -, mais aussi les jeunes qui ne sont pas chrétiens et qui voudront participer à la rencontre.

     

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  • Nigéria : nouvelles menaces de Boko Haram

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    Boko Haram annonce d'autres attentats - 300 kamikazes seraient prêts à les commettre

    Abuja (Agence Fides) - La communauté chrétienne au Nigeria est en état d'alerte après que le groupe terroriste Boko Haram, récemment auteur de nombreux attentats contre des églises chrétiennes, ait menacé d'en perpétrer de nouveaux afin de faire du mois de juin « le mois le plus sanglant pour les chrétiens ».

    Le groupe a affirmé avoir entraîné environ 300 kamikazes qui seraient prêts à attaquer les églises chrétiennes dans les Etats du Plateau et de Kaduna, au sud du Nigeria. Le groupe affirme avoir recruté les fils et les filles de musulmans tués au cours des derniers conflits sectaires, leur fournissant des armes et des bombes fabriquées en Mauritanie et en Somalie. Boko Haram a annoncé en outre des attaques contre des édifices gouvernementaux dans les Etats de Kano, Kaduna, Yobe et Gombe, ainsi qu'une grande attaque « démonstrative » au sein du territoire de la capitale fédérale, Abuja, afin de montrer au monde que « les forces de sécurité nigérianes ne parviendront pas à nous arrêter ».
    Au cours de ces dernières semaines, les autorités ont disposé un couvre-feu afin de rétablir l'ordre, notamment dans les Etats de Yobe et de Kaduna et ce avec un succès variable. Les églises chrétiennes demandent un renforcement de leur protection également dans les cinq Etats du nord et du centre du pays, où des attaques ont été perpétrées par le passé. Dans une note envoyée à l'Agence Fides, l'ONG Christian Solidarity Worldwide (CSW) invite les autorités à « répondre à ces menaces en renforçant la protection des civils innocents afin de désamorcer tout risque de représailles ». Selon l'ONG, « Boko Haram a de nouveau montré ses liens avec Al Qaeda au Maghreb islamique (AQIM) et avec les milices Al Shabaab en Somalie ». « Il s'agit donc d'un phénomène qui dépasse les frontières du Nigeria. Dès lors, la coopération internationale est essentielle afin d'en détruire les soutiens, financiers et autres, ainsi que le réseau de formation ». (PA) (Agence Fides 23/06/2012)