LONDRES, 13 octobre (C-FAM) Lorsque Lord Nicholas Windsor s’est converti au catholicisme, il a renoncé à ses droits héréditaires à la couronne britannique et embrassé l’enseignement de l’Eglise, notamment ceux sur les droits à la vie du fœtus. Cette semaine, dans une chambre de comité de la Chambre des Lords, il a fait une plaidoirie révolutionnaire pour une défense de ce droit. Il a affirmé « Je conçois les Articles de San José comme un effort pour tirer marquer une ligne de départ du combat à contre courant de la forte dérive à laquelle sont à attribuer les prétentions de l’existence d’un véritable droit à l’avortement, qui se fondent sur le droit international des droits de l’homme ».
Plus de trente politiciens confirmés, diplomates, avocats, professeurs et autres personnalités venues du monde entier ont signé les Articles de San José, un document qui défend les droits du fœtus et qui réfute la campagne internationale subversive selon laquelle l’avortement est un droit de l’homme.
L’importance de ces articles a été soulignée récemment lorsqu’un rapporteur spécial de l’ONU pour la Santé, le Haut Commissaire pour les droits de l’homme, et le Secrétaire Général de l’ONU ont faussement affirmé qu’il existe un droit à l’avortement. C’est précisément une telle approche qui a conduit au «gendercide » [homicide de masse en raison d’un sexe particulier] qui a sacrifié les vies de cent millions de petites filles – avortées à cause de leur sexe.
Frédéric Pons pose la question dans « Valeurs actuelles » :
Les anciens gouvernements n’étaient certes pas des modèles de moralité. Ceux qui les remplacent font-ils mieux que donner des gages aux phénomènes d’identité meurtrière agitant le monde islamique. Démocratie ? Sanglante en tout cas.
Cet accord marque l’un des épisodes les moins glorieux de l’Histoire récente de l’Église catholique. L’Accord de Metz a été connu trop tard, et il reste encore bien des aspects inconnus à tirer au clair. Celui-ci est intervenu le 13 août 1962. On était à deux mois de l’inauguration du Concile Vatican II, lorsqu’a été stipulé dans cette ville française un accord entre le cardinal Tisserant et l’archevêque orthodoxe, Monseigneur Nicodème. On a découvert par la suite que ce dernier était un espion à la solde des Soviétiques. L’accord, en effet, prévoyait que le Kremlin permette d’envoyer au Concile quelques représentants de l’Église orthodoxe en échange de la promesse d’un silence total sur le communisme.