De Luca Volontè sur la Nuova Bussola Quotidiana :
Pro-trans et avortement, l'OMS promeut de plus en plus d'idéologies
Plusieurs millions de dollars ont été dépensés, rien que l'année dernière, pour promouvoir l'avortement. Et voilà que l'Organisation mondiale de la santé annonce ses premières lignes directrices "transgenres", ignorant les dommages causés aux enfants et aux jeunes.
17 juillet 2023
L'Organisation mondiale de la santé est devenue le promoteur d'idéologies, de lobbies et d'intérêts qui n'ont rien à voir avec la santé. L'année dernière, des dizaines de millions de dollars ont été dépensés pour promouvoir l'avortement. Aujourd'hui, l'OMS promeut également l'idéologie transgenre, avec des médicaments bloquant la puberté et des opérations chirurgicales qui dévastent le corps des enfants et des adolescents.
Ces derniers jours, l'OMS a annoncé la préparation de ses premières lignes directrices mondiales sur les protocoles médicaux pour les patients dits "transgenres" : l'objectif est de lutter contre les interdictions et les restrictions de la chirurgie transgenre et des médicaments pour les personnes "transgenres", en particulier les enfants.
L'OMS - dans la bataille entre ceux qui, d'une part, veulent protéger le développement normal des mineurs et, d'autre part, les entreprises pharmaceutiques et le lobby LGBT, qui font la propagande du "changement de sexe" - se range du côté de ces derniers. La preuve en est précisément les lignes directrices de l'OMS qui seront axées sur "l'amélioration de l'accès et de l'utilisation de services de santé de qualité et respectueux du genre pour les personnes transgenres et de sexe différent (...), la promotion de soins respectueux du genre, l'éducation et la formation des travailleurs de la santé" et "la reconnaissance légale de l'identité de genre autodéterminée".
L'OMS ne tient pas compte des nombreuses décisions prises par plusieurs pays, y compris libéraux, qui ont récemment interdit ou restreint les traitements "transgenres", notamment pour les mineurs. Parmi eux, nous avons mentionné à plusieurs reprises dans la Nuova Bussola, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Finlande, la Suède, la Norvège et l'Allemagne, ainsi que les nombreux Etats des Etats-Unis qui ont adopté des interdictions de traitements trans pour les enfants. Sans tenir compte des décisions et des avertissements des scientifiques, des centres de recherche, des gouvernements, des scandales cliniques et des procès qui mettent en lumière les multiples abus et les essais cliniques effroyables sur la peau d'enfants inconscients, conditionnés par des pressions extérieures, l'OMS adhère donc pleinement à la propagande transgenre.
Ce n'est pas un hasard si le groupe d'élaboration des lignes directrices choisi par l'OMS est entièrement composé d'activistes et de médecins transgenres, sans aucune étude scientifique à l'appui : au contraire, les 14 membres choisis par l'agence des Nations unies sont tous impliqués depuis des années dans l'élargissement de l'accès des personnes "transgenres", y compris des mineurs, à des protocoles médicaux valant des milliards de dollars.
Il est vrai que les lignes directrices de l'OMS ne seront pas contraignantes et n'auront pas de poids réglementaire ; mais, comme cela a toujours été le cas, elles pourraient s'avérer influentes à long terme, car les associations professionnelles et les organes directeurs médicaux, tant au niveau mondial que national, pourraient les prendre comme modèle de "bonnes pratiques".