Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Islam - Page 115

  • Eviter le piège de l'islamophobie...

    IMPRIMER

    Pierre Piccinin, dans l'Echo, pourfend l'islamophobie :

    "Depuis les attentats du 11 septembre 2001, l’Occident semble en proie à une peur latente de l’islam, les subconscients collectifs ayant associé terrorisme et intégrisme au monde arabo-musulman et à la religion islamique. Pour preuve, les deux attentats perpétrés à Oslo, d'emblée attribués à un éventuel réseau islamiste, alors que leur auteur est, en définitive, un fanatique d'extrême droite.

    Dans ce contexte, il apparaît de bon ton de s’en prendre aux symboles les plus forts de cette religion : les caricatures provocatrices de Mahomet, dont la plus célèbre représente le prophète sous les traits d’une bombe, assimilant tous les musulmans au terrorisme, apparaissent presque comme un acte de glorieuse résistance et, à tout le moins, de défiance, face à une menace qui guetterait l’Europe."

    la suite ICI

     

  • Nigéria : un climat insoutenable

    IMPRIMER

    « Pour le moment, je ne peux pas confirmer la dénonciation faite par Amnesty Internationale en ce qui concerne le meurtre indiscriminé de civils de la part des forces anti-terrorisme » déclare à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Oliver Dashe Doeme, Evêque de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria où, selon Amnesty International, le 23 juillet, un groupe de militaires de la Joint Task Force (JTF) ayant fait l’objet d’un attentat à la dynamite aurait ouvert le feu de manière indiscriminée sur la foule, tuant au moins 23 civils.
    « Le problème est que les attentats se poursuivent presque chaque jour et qu’aucune arrestation de responsables de ces derniers n’a été effectuée par les forces de sécurité. Ceci contribue à accroître la méfiance existant entre les militaires et la population » affirme l’Evêque de Maiduguri, décrivant le climat dans lequel un fait tragique de ce type pourrait s’être vérifié sans pour autant le justifier. La secte islamique Boko Haram est accusée d’être responsable des attentats qui frappent les forces de police, les églises et les bars. Selon Amnesty International, depuis le début de cette année, 250 personnes sont mortes dans le cadre des attentats attribués à la secte.

    source : http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=30872&lan=fra (26/7)

  • La peur au ventre des chrétiens pakistanais

    IMPRIMER

    Valeurs Actuelles interviewe Mgr Joseph Coutts, évêque de Faisalabad, nouveau président de la Conférence épiscopale pakistanaise, menacé de mort, qui témoigne de la fragile situation des chrétiens.

    "Dans quelle situation se trouvent les 3 millions de chrétiens pakistanais ? Officiellement, nous jouissons d’une grande liberté. Nous avons des écoles, des églises, des oeuvres sociales et caritatives. Nous ne vivons pas cachés, mais nous avons peur car nous constatons une hostilité croissante de la part des extrémistes. En 2001, après les bombardements américains en Afghanistan, deux musulmans extrémistes ont tiré pour la première fois dans une église (14 morts). Depuis, les attentats sont réguliers. Chacune de nos cérémonies est surveillée par la police."

    Lire la suite : http://www.valeursactuelles.com/

  • Le nouveau supérieur des dominicains de Bagdad témoigne

    IMPRIMER

    L'Aide à l'Eglise en Détresse nous livre cette interview du Père Jaje après l'avoir présenté :

    "Le père Amir JAJE, 42 ans, est le nouveau supérieur des Dominicains de Bagdad, et le vicaire provincial du monde arabe (deux couvents en Irak, un au Caire, un autre à Alger, ainsi qu’un frère au Liban). Il perpétue la présence des Dominicains initiée en Irak il y a 260 ans.

    Entré au petit séminaire de Bagdad à l’âge de 17 ans, il est ordonné prêtre le 14 juillet 1995. Après trois ans en tant que prêtre diocésain, il entre chez les Dominicains, sous l’autorité de la Province de France où il vient passer sa maîtrise puis son DEA.

    Il revient à Bagdad en septembre 2003, quatre mois après la chute de Saddam Hussein, et y reste jusqu’en 2008. « Un vrai cauchemar », explique-t-il. Après deux nouvelles années en France pour une thèse de doctorat, il est de retour à Bagdad le 22 octobre 2010, une semaine avant les attentats qui ensanglantent Notre-Dame du Perpétuel Secours. Le 31 octobre, il devait célébrer la messe dans la cathédrale. Fatigué, il est remplacé au dernier moment."

    lire l'interview ici : "Quand je sors du couvent, je ne sais pas si je vais rentrer"

  • Bangladesh : les fatwas se multiplient

    IMPRIMER

    "Face à l’augmentation alarmante du nombre des fatwas (décrets religieux) révélant la persistance de l’application de la charia par les conseils de village musulmans, des chrétiens militants pour les droits de l’homme demandent aux autorités de tenir leur promesse d’éradiquer ces pratiques qui coûtent la vie à des dizaines de personnes chaque année, essentiellement des femmes."

    découvrir cette information sur le site des Missions Etrangères : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud/bangladesh/

  • Monde arabe : le passage par l'islamisme, incontournable ?

    IMPRIMER

    C'est en tout cas l'avis du père Boulad (cfr http://belgicatho) dans une interview accordée dans le Figaro à Jean-Marie Guénois, il y a quelques jours :

    "Le passage par l'islamisme est actuellement incontournable dans le monde arabe. Et il faut admettre cette période où l'islamisme va prendre le pouvoir. Pour combien de temps ? Je ne le sais pas. Sans doute jusqu'à ce que les islamistes démontrent qu'ils sont incapables de gérer les vrais problèmes des pays concernés. Car la charia n'a pas de réponses à apporter aux questions sociales et économiques telles qu'elles se posent aux gens de la rue. Nous n'avons pas besoin de réponses religieuses à des questions aussi pragmatiques et concrètes ! Ensuite, je ne vois pas qu'Israël laisse faire les choses sans intervenir d'une manière ou d'une autre. Pour ce pays, il va falloir limiter les dégâts car une relative stabilité va être remise en question si ces États tombent dans la mouvance islamiste. Et, de ce point de vue, il ne faut pas, non plus, oublier l'Iran… Israël a toujours montré sa détermination et on connaît les faucons israéliens. Je pense même qu'il va y avoir une attaque préventive contre l'Iran. Enfin, et surtout, les jeunes, la modernité sont un mouvement irrésistible ! Tôt ou tard, l'esprit l'emportera. On peut retarder le réveil des peuples. On ne peut pas les bloquer définitivement."

    Découvrir l'intégralité de cette interview ICI

    à compléter par la consultation de cette note du 23 juin : Le printemps arabe vu de Venise

  • Une sérieuse mise en garde adressée aux Européens par Henri Boulad

    IMPRIMER

    Sur le blog "Christianisme - Nouvel ordre mondial - Islam", le Père Henri Boulad sj, chrétien égyptien d’origine syrienne, Directeur du Centre Culturel Jésuite d'Alexandrie, ancien recteur du Collège des Jésuites au Caire, et ancien vice-président de Caritas Internationalis pour le Monde arabe, exprime ses inquiétudes au sujet de l'évolution de l'Europe et nous met en garde contre la menace qui pèse sur son héritage : "doublement menacé. De l'intérieur car la notion d'un progrès à courte vue, a tendance à engendrer une société matérialiste, hédoniste, égoïste, tentée de s'étourdir par un divertissement perpétuel pour combler le vide qui l'habite. De l'extérieur car du fait de l’évolution démographique qui s’y manifeste, l’Europe s’expose à la situation qui prévaut dans la majorité des 57 pays à majorité musulmane : une liberté religieuse réduite, voire inexistante, une liberté d’expression soumise aux contraintes de la sharia, comme le précise la Déclaration islamique des droits de l’homme du Caire (1990)."

    Et il ajoute :

    "Au nom de la tolérance, l'Europe est en train d'ouvrir ses portes à l’intolérance. Au nom de la démocratie, le risque est de voir vos enfants et petits enfants  vivre dans une société totalement différente où les non-croyants ou croyants en d’autres religions, les dhimmis, auraient moins de droits que ceux de la majorité de la population. Ceci signifierait un retour aux pires moments de la domination religieuse de type médiéval qu'a connu l'Europe dans le passé et dont elle s’est heureusement affranchie.
    Les valeurs européennes conquises de haute lutte après des siècles de combat, l'Europe va-t-elle prendre le risque de les brader par simple effet d’une immigration conduisant à terme à une modification fondamentale de la composition de la société ? Le règne du "politiquement correct" doit-il empêcher de dénoncer ce risque à long terme pour l’Europe ? La diversité est un facteur théorique d’enrichissement mutuel mais l’observation des pays à majorité musulmane montre que la multiculturalité n’a pas vocation à s’y épanouir.  Qu’en sera-t-il, dès lors, de l’Europe et de ses libertés dans quelques décennies ? N’oublions pas ces réflexions lors du débat sur l’adhésion de la Turquie à l’Europe. Comme pour tout organisme, il existe "un seuil de tolérance" au-delà duquel tout corps est menacé d'éclatement, de dissolution, de désintégration. Dans ce contexte, vouloir introduire la Turquie dans l'UE, tient de l'inconscience. Une telle démarche représenterait un véritable suicide pour une Europe qui peine à sauver son identité et ne parvient déjà pas à se construire. La Turquie n'est européenne ni géographiquement, ni historiquement, ni culturellement. Elle a toujours été pour elle un danger et une menace."
    A ce sujet, on consultera utilement des informations préoccupantes en se rendant sur cette page (où il nous est formellement interdit de puiser).
  • Pour quelles raisons ne devrait-on pas craindre l'islam ?

    IMPRIMER

    9782750901813.jpgA l’approche du dixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, beaucoup de questions se posent encore sur l’islam.

    "Les raisons ne pas craindre l’Islam" est le titre d’un livre de Samir Khalil Samir, un spécialiste égyptien de l’Orient chrétien et musulman.

    Samir Khalil Samir est né en 1938 au Caire. Il est copte et jésuite. Il vit à Beyrouth où il enseigne à l’université Saint-Joseph. Il est également professeur à l’Institut pontifical oriental de Rome, après l’avoir été à l’université du Caire, à la Sophia University de Tokyo, à la Georgetown University de Washington, en Angleterre, en Autriche, à Hong Kong, aux Pays-Bas ou en Palestine. Fondateur du Cedrac (Centre de documentation et de recherches arabes chrétiennes), il est président de l’International Association for Christian Arabic Studies. Il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages et de plus de mille articles sur l’islam et l’Orient chrétien.

    Découvrir la suite de la présentation de ce livre par Stéphane SEMINCKX en cliquant ICI

  • Printemps arabe : une révolution trop tard venue au Maroc ?

    IMPRIMER

    Sur le blog de notre ami Pierre Piccinin, nous trouvons cette analyse à propos de la révolution oubliée du "Printemps arabe", celle du Maroc.

     

    "Le « Printemps arabe » se meurt lentement, dans la chaleur de l'été naissant, tandis que le bilan, amer, se conclut par la stabilité des régimes, en Tunisie, en Égypte et ailleurs : partout, dans les coulisses des gouvernements, les establishments qui avaient soutenu les dictateurs restent aux commandes et la jeunesse, qui avait été à l'origine des révoltes, est laissée pour compte et se retrouve exclue des organes décisionnels.

    Lire la suite

  • Royaume-Uni : améliorer la compréhension réciproque entre chrétiens et musulmans

    IMPRIMER

    Nous recevons le témoignage reproduit ci-dessous par l'intermédiaire de "Missio - Brabant wallon" à propos des relations entre chrétiens et musulmans au Royaume-Uni. Nous évitons, sur ce blog d'alimenter une attitude de rejet systématique à l'égard des musulmans comme cela se fait sur de nombreux blogs prétendûment chrétiens. La haine et le rejet de l'autre sont étrangers au christianisme et ce n'est pas en épinglant tous les faits condamnables ou déplaisants commis par des islamistes que nous contribuerons à faire avancer les choses dans la bonne direction, et cela même si la vigilance s'impose...

    "Témoignage du pasteur Richard Cheetham

    A Londres où je vis, rares sont les jours où les médias n'évoquent pas les relations entre musulmans et chrétiens. En général, les propos sont négatifs et laissent souvent supposer que la religion est une source de conflit perpétuelle et inévitable. Les récents affrontements entre musulmans et chrétiens coptes au Caire qui ont fait plusieurs morts et de nombreux blessés, par exemple, ont été largement couverts par la presse britannique.

    Lire la suite

  • Un nouveau sultan pour la Turquie ?

    IMPRIMER

    L'AKP est sortie victorieuse des élection qui ont eu lieu en Turquie hier. Certains s'interrogent sur le renforcement du pouvoir du premier ministre Erdogan, qualifié de "nouveau sultan" par Libération qui précise : "chef charismatique de l’AKP, le Parti de la justice et du développement, parti islamiste qui se présente désormais comme «démocrate conservateur», il ne cache pas sa volonté de devenir ensuite le premier Président élu au suffrage universel de Turquie."

    La rupture avec le kémalisme est évidente et l'armée, traditionnel chien de garde de l'héritage d'Ataturk a été mise hors d'état d'intervenir. Comment évoluera ce pays qui s'obstine à frapper à la porte de la Communauté Européenne, une Communauté Européenne qui s'éloigne de plus en plus de ses racines chrétiennes et qui accueillerait un "poids lourd" renouant avec ses racines islamiques?

  • Heureux les artisans de paix

    IMPRIMER

    C'est encore Yves Daoudal qui nous rapporte le fait suivant :

    "Mgr Louis Sako, archevêque chaldéen de Kirkouk, a organisé ce matin une prière à Notre Dame pour la fin des violences en Irak.

    Il avait réuni dans sa cathédrale (où de nombreuses musulmanes viennent prier Marie) des représentants de l’islam sunnite et de l’islam chiite, des communautés arabe, kurde et turkmène, le vice-gouverneur, le maire, le chef de la police, le chef de l’armée, et des dirigeants des partis politiques. Il y avait aussi la famille du dernier chrétien assassiné à Kirkouk (en fait l’avant-dernier, car un autre a été tué hier). La cathédrale était pleine, de chrétiens et musulmans, sans distinction.

    Un diacre a chanté l’évangile de l’Annonciation, et un imam a chanté la sourate Maryam.

    Une prière à la Vierge Marie pour la paix et la sécurité a été lue par des femmes en arabe, kurde, turkmène et syriaque.

    A l’issue de la cérémonie, un imam chiite turkmène, un imam sunnite, un imam kurde et l’archevêque ont lâché des colombes."