« Bon carême » m’a dit un jour avec un grand sourire une collègue musulmane visiblement ravie de découvrir qu’un Gaulois pouvait s’astreindre lui-aussi à ce qui ressemblait pour elle à un ramadan chrétien. « Bonne Pâque » m’a dit une autre un peu après qui, à défaut d’en connaître la signification, l’avait identifié comme l’équivalent de l’Aïd el Fitr, la fête de clôture du ramadan. Et quand elles ont découvert que je faisais le pèlerinage des maris et des pères de famille, là aussi ça leur a parlé ! Ces petits signes de connivence, discrets dans un univers professionnel hostile à toute expression du fait religieux, sont révélateurs d’une recomposition des clivages au sein de notre société qui, pour être discrète n’en est pas moins irréversible. Comme la tectonique de plaques...
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Les anciens gouvernements n’étaient certes pas des modèles de moralité. Ceux qui les remplacent font-ils mieux que donner des gages aux phénomènes d’identité meurtrière agitant le monde islamique. Démocratie ? Sanglante en tout cas.
En 2009, le journaliste américain Christopher Cadwell, éditorialiste au Financial Times et au New York Times, avait publié un essai intitulé « Reflections on the revolution in Europe ». Sa traduction vient de paraître cette semaine aux éditions du Toucan à Paris, sous le titre « Une révolution sous nos yeux ». L’auteur, qui est un diplômé de Harvard, a enquêté sur l’immigration islamique en Europe. Ce continent peut-il rester le même si sa population change ? Bien évidemment non.
Dépêche de l'agence