Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Islam - Page 35

  • Quelle est la situation des chrétiens dans l'Egypte de 2019 ?

    IMPRIMER

    De Breizh-Info :

    La situation des chrétiens d’Egypte en 2019 [Vidéo]

    Entretien du 4 juillet 2019 avec le Père Henri Boulad de la société des Jésuites, ayant officié toute sa vie dans son pays l’Egypte en tant que directeur de séminaire et d’école, président de Caritas Egypte et Provincial des Jésuites au Proche-Orient. Auteur de nombreux essais et préfacier de L’Eglise face à l’islam entre naiveté et lucidité (éditions de Paris, 2018).

    Le Père Boulad s’exprime sur la gouvernance du maréchal Sissi en butte à l’inflexibilité doctrinale des oulémas et professeurs de l’université islamique d’al-Azhar. Sont abordés les discriminations contre les chrétiens et leur situation de minoritaires sur le temps long.

    Crédit photo : DR

  • Le Dalaï Lama a une nouvelle fois mis en garde l’Europe qui pourrait devenir « musulmane ou africaine »

    IMPRIMER

    Du site de Valeurs Actuelles :

    Migrants : le Dalaï Lama redoute que l’Europe devienne “musulmane ou africaine”

    Vendredi 28 juin 2019

    Le chef spirituel bouddhiste tibétain a ajouté, en interview sur la BBC, qu’un “nombre limité” de réfugiés devait être autorisé à rester.

    Non, le Dalaï Lama n’a pas pris sa carte au Rassemblement national. Mais il pourrait s’y trouver fort à l’aise à entendre ses dernières déclarations fracassantes sur l’immigration. Le chef spirituel bouddhiste, qui vit comme réfugié en Inde depuis qu’il a fui le Tibet en 1959, a une nouvelle fois mis en garde l’Europe, qui pourrait devenir « musulmane ou africaine » si les migrants arrivés sur le continent ne sont pas renvoyés dans leurs pays d’origine. Lui pense, au contraire, qu’un « nombre limité » d’entre eux doivent être autorisés à rester.

    Au cours de cette interview à la BBC, le Dalaï Lama a précisé que les migrants nécessiteux devraient pouvoir être formés avant de s’en retourner chez eux. « Les pays européens devraient accueillir ces réfugiés et leur procurer éducation et formation, le but étant qu’ils retournent dans leurs pays avec certaines compétences », a ainsi déclaré le leader religieux de 83 ans. Interrogé sur ceux qui voudraient rester en Europe, il a ajouté : « Un nombre limité, ça va. Sinon, toute l’Europe deviendra un jour musulmane ou africaine, c’est impossible. »

    « Chaque pays a sa propre culture »

    Relancé par le journaliste de la chaîne britannique sur son statut de réfugié, le Dalaï Lama l’a répété : « L’Europe est pour les Européens. » Avant de poursuivre : « Eux-mêmes sont mieux sur leurs propres terres. » Ce n’est pas la première fois que le chef spirituel bouddhiste, très respecté et populaire dans le monde occidental, prononce des propos aussi iconoclastes, rappelle le Dailymail. L’année dernière, à Malmö en Suède comme à Rotterdam aux Pays-Bas, il avait déjà affirmé au cours de conférences : « L’Europe appartient aux Européens. »

    « Chaque pays a sa propre culture, sa propre langue, son propre mode de vie, et il est mieux pour chacun de vivre dans son propre pays. C’est mon opinion », a souligné le Dalaï Lama sur la BBC, alors que 4,4% de la population de l’Union européenne (512 millions d’habitants) ne sont pas citoyens du continent et que 2,4 millions de migrants sont entrés dans l’UE en 2017. Décidément peu politiquement correct, ce féministe revendiqué avait même déclaré, en 2015, à propos de sa succession : « Si c’est une femme, elle devra être plus attirante. »

  • Indonésie : le péril d'une radicalisation islamique menace le plus grand pays musulman du monde

    IMPRIMER

    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Indonésie: le péril islamique au « pays de l'islam modéré »

    De plus en plus de soldats désapprouvent la philosophie pluraliste des pères fondateurs de l’Indonésie. Pour le ministre de la Défense nationale, « Ce ne sera pas un problème aujourd’hui, mais dans les 20 à 30 prochaines années ». Dans le même temps, 23,4 % des étudiants universitaires soutiennent le djihad pour établir un État islamique.

    Le patriotisme indonésien a été fondé en 1945 sur le « Pancasila » (/panʧaˈsiːla/), les 5 préceptes en sanscrit, ou 5 principes, qui sont : la croyance en un Dieu unique, une humanité juste et civilisée, l’unité de l’Indonésie, une démocratie guidée par la sagesse à travers la délibération et la représentation, la justice sociale pour tout le peuple indonésien. Le Pancasila est inscrit dans la Constitution.

    Dans le discours fondateur de Soekarno, qui n’était pas encore président, le premier point était le cinquième et il était ainsi précisé : « Les chrétiens prient Dieu selon les préceptes de Jésus le Messie, les musulmans selon ceux du prophète de l’islam Mahomet, les bouddhistes selon leurs livres ».

    Le Gedung Pancasila, où Soekarno prononça son discours « Lahirnya Pancasila » le 1er juin 1945

    Les musulmans ont toujours trouvé que cette formulation ne convenait pas et dès le début ils ont voulu, par la « charte de Jakarta », ajouter : « avec obligation de suivre la loi de la charia pour les adhérents ». En 1956 les négociations pour une nouvelle Constitution n’ont pas abouti, et en 1959 le président Sukarno a déclaré que la déclaration de Jakarta était « dans l’âme de la Constitution ».

    Mais, comme on le sait, l’« islam modéré » du « plus grand pays musulman du monde » est de moins en moins modéré et de plus en plus agressif. Une étude du ministère de l’Éducation le montre de façon éloquente : 23,4 % des étudiants universitaires sont d’accord avec l’idée que le djihad serve à établir un État islamique ou un califat, 23,3 % préférant un califat.

    Selon Ryamizard Ryacudu, le ministre de la Défense, « ce n’est pas tellement un problème aujourd’hui, mais dans les 20 à 30 prochaines années… Si nous laissons cela se poursuivre, les dirigeants de demain pourraient être ces étudiants d’aujourd’hui, et s’ils deviennent président, général ou chef de la police, et qu’ils adoptent le califat, ce sera la fin de cette nation… Si le Pancasila échouait, la nation serait entraînée dans la même situation que le Proche Orient. »

    Source
  • Vers la disparition pure et simple des chrétiens palestiniens ?

    IMPRIMER

    Du site de France Catholique :

    Vers l’extinction des chrétiens palestiniens ?

    jeudi 13 juin 2019

    Vue de la basilique de la Nativité à Bethléem (CC Guillom)

    Selon l’agence Fides, l’organe d’information des Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM) la population chrétienne se réduit de manière préoccupante sur les Territoires Palestiniens. Formant des communautés ultra-minoritaires, il est à craindre que ces chrétiens ne disparaissent purement et simplement de la région.

    Les chiffres rapportés par les OPM sont saisissants. À Jénine, haut-lieu de la seconde intifada en 2002, on ne compterait plus que 130 catholiques de rite latin sur 70.000 habitants, soit 0,18% de la population. À Tubas, en Cisjordanie, non loin des rives du Jourdain, 45 fidèles de l’église grecque orthodoxe sont isolés au milieu des 40.000 habitants musulmans que compte la ville (0,11% de la population). Ces statistiques ont été dévoilées par Hanna Issa, membre du conseil du Fatah, dans une contribution rendue publique récemment.

    Selon les autorités palestiniennes, le principal facteur de l’exode des chrétiens serait d’ordre politico-économique. L’instabilité locale, associée à un emploi dégradé et aux difficultés d’approvisionnement, conduirait bon nombre d’entre eux sur le chemin du départ. Mais, estiment plusieurs observateurs, leur démarche serait également dictée par les menaces et discriminations qui s’exercent sur eux même si ce facteur ne saurait être considéré comme prépondérant.

    Néanmoins, les signaux faibles sont nombreux. Le 14 mai dernier, le monastère de Saint Charbel à Bethléem a ainsi été investi et cambriolé par des malfaiteurs, pour la sixième fois depuis 2015. Le 16 mai, c’est au tour d’une église évangélique de la région de Ramallah de subir des effractions. En décembre 2018, les chrétiens de Gaza se sont vus presque systématiquement refuserleurs demandes de visas, traditionnellement accordés à l’approche des fêtes de Noël. Selon Bernard Sabella, professeur émérite à l’université de Bethléem, il ne resterait que 52.000 chrétiens en Palestine, essentiellement implantés à Jérusalem Est, Bethléhem, Beit Jala et Beit Sahour.

  • L'Orient se vide de ses chrétiens

    IMPRIMER

    Du site de L'Orient-Le Jour :

    Le synode patriarcal maronite sonne l’alarme: l’Orient se vide de ses chrétiens

    Les évêques maronites du monde entier, réunis au siège patriarcal de Bkerké. Photo Michel Akl.

    Les évêques maronites du monde entier, réunis au siège patriarcal de Bkerké. Photo Michel Akl.

    Le synode annuel de l’Église maronite (5 au 8 juin et 10-15 juin) s’est conclu samedi sur un constat grave : le Moyen-Orient, hormis le Liban, qui offre un cas spécial, se vide de ses chrétiens.

    Abordant avec la réserve qui s’impose ce thème de leurs travaux, qui se sont tenus au siège patriarcal de Bkerké, les évêques maronites ont parlé dans leur communiqué final publié samedi des « signaux graves » que les évêchés maronites de Syrie, de Jordanie, de Terre sainte, d’Égypte et de Chypre « émettent », et des « besoins croissants auxquels ils font face, en raison d’une accumulation de crises ». En d’autres termes, c’est l’hémorragie humaine dans ces pays qui préoccupe le synode. Pour reprendre les termes d’un évêque qui a requis l’anonymat, « il n’y a plus personne à Alep, à Damas, en Terre sainte, à Chypre. Bon, il y en a à Lattaquié, mais ça reste une mince compensation ». On sait qu’à Alep, pour prendre un exemple, il reste à peine 10% des 400.000 chrétiens qui y habitaient avant que n’éclate la guerre en Syrie 2013.

    Les évêques ne baissent pas les bras pour autant et affirment dans leur communiqué qu’ils défendront la cause de ces populations forcées à l’exode par la guerre, l’insécurité, le besoin économique ou les pressions idéologiques, auprès des instances arabes et internationales, afin qu’ils « préservent leur identité culturelle, et que leurs pays retrouvent leur place dans la communauté arabe et internationale ».

    Parler en espérance

    Parle-t-on en espérance ? Sans doute. Certes, les évêques sont sincères dans leur plaidoirie, mais ils n’en constatent pas moins que l’exode des populations chrétiennes du Moyen-Orient est, dans une certaine mesure, irréversible, et qu’il génère un phénomène de vases communicants, puisque l’Orient qui se désemplit se déverse dans les pays d’émigration.

    Du reste, le synode en prend acte. Dans son communiqué final, il affirme avoir examiné « la situation des évêchés de la diaspora, ainsi que l’augmentation du nombre de leurs fidèles et de leurs besoins pastoraux, notamment en prêtres ». Selon le communiqué, les évêques se sont penchés sur le diocèse de France, celui de l’Afrique occidentale et centrale, les communautés en Afrique du Sud, en Europe occidentale et en Europe du Nord, ainsi qu’en Amérique centrale, en Colombie, au Pérou et en Équateur. Les diocèses du Liban principal réservoir maronite de prêtres, ont été sollicités d’accorder « la priorité » à la formation de prêtres missionnaires « et d’aider financièrement les communautés en cours de croissance qui en ont besoin ».

    Facteurs d’unification

    Abordant le volet de la réforme liturgique au sein de l’Église maronite, le synode a par ailleurs insisté sur la liturgie comme facteur d’unification des maronites. Une attention particulière est également accordée, pour son rôle unificateur, au programmes en vigueur dans les quatre séminaires de préparation au sacerdoce : Ghazir, Karm Saddé, Washington et Rome, avec insistance particulière sur « l’accompagnement » à tous les stades de la formation sacerdotale, pour écarter les candidats incompatibles avec la mission de l’Église.

    Par ailleurs, le synode a accordé une attention particulière aux tribunaux religieux maronites et à la pastorale du mariage. Il a souhaité que l’on se dirige vers des juges à plein temps, et à la formation de prêtre qui se spécialiseraient dans le droit canonique, non sans se féliciter des bons résultats des efforts déployés ces dernières années pour développer des centres d’écoute et de réconciliation, d’accompagnement et de préparation au mariage.

    La présence des réfugiés syriens au Liban, leur nombre et leur distribution géographique ont fait l’objet de l’attention du synode. A cet effet, les évêques ont pris connaissance d’une rapport détaillé établi par la Fondation maronite dans le monde.

    Les écoles et le logement

    Les catastrophes sociales qui se sont abattues sur le Liban ces dernières années, n’étaient pas non plus absentes du paysage, notamment celui écoles catholiques ( qui scolarisent 70% des élèves du Liban ), qu’une loi sur la majoration des salaires dans le secteur (46/2017), a saigné et mis en crise, au point d’obliger certaines d’entre elles à fermer.

    Le synode n’a pas oublié d’encourager l’État libanais à reprendre son programme de prêts –logements, suspendu en raison d’un affaiblissement des capacités directrices de la Banque centrale. Pour le synode, boucher aux jeunes couples l’horizon sur ce plan, équivaut à les pousser à l’exode et accentue l’hémorragie humaine du pays.

    Enfin, les évêques ont adjuré la classe politique à instaurer un climat de confiance dans le pays, et à préserver l’esprit du vivre-ensemble et de « l’équilibre » au niveau des grands rouages de l’appareil d’Etat.

    Élections

    Sur le plan des élections, le vicaire et auxiliaire patriarcal Boulos Abdel Sater a été élu archevêque de Beyrouth, à la place de Mgr Boulos Matar. Il est remplacé par le P. Antoine Aoukar, haut responsable de l’Ordre des Antonins.

    Le vicaire et auxiliaire patriarcal Youhanna Rafic Warcha, lui, est nommé représentant du patriarcat auprès du Saint-Siège et président du Collège maronite, en remplacement de Mgr François Eid, parvenu à l’âge de la retraite. Il est remplacé, au sein de la curie patriarcale par le chorévèque Peter Karam responsable de l’évêché maronite Notre-Dame du Liban, à Los Angeles. 

  • "Coming out" : quand un musulman converti au catholicisme témoigne sur scène

    IMPRIMER

    Du site de France Catholique :

    Musulman converti au catholicisme, Mehdi Djaadi témoigne sur scène

    Ce samedi 15 juin à Paris, pour une date unique, Mehdi Djaadi accomplira sur scène son « coming-out » catholique. Une démarche courageuse, pleine de souffle et d’humour, à ne manquer sous aucun prétexte.

    « Coming-out ». D’emblée, le titre du spectacle de Mehdi Djaadi interpelle. Car la déclaration publique à laquelle il se livre n’est pas celle qu’exige notre époque des personnes homosexuelles. A bien des égards, elle est bien plus intempestive et, disons-le, risquée. Né musulman, ce comédien qui a rencontré le Christ en passant par la case du protestantisme, est désormais un catholique passionné. Et il a à cœur de le proclamer.

    Repéré au cinéma ou à la télévision dans plusieurs succès récents, comme La Prière de Cédric Kahn ou encore la série Hippocrate sur Canal+, sélectionné parmi les révélations des César 2016, Mehdi Djaadi a voulu livrer au public le récit de son « odyssée spirituelle » qui l’a conduit jusqu’à l’Église et à Dieu. Son propos est dénué de toute ambiguïté, « Coming-out » est un one-man-show, « corrosif, subversif (ou plus exactement contre-subversif), rempli d’humour, et plus encore porteur d’espérance ». Espérance pour les musulmans de France en particulier dont seule la conversion, estime-t-il, sera porteuse d’un « avenir radieux ».

    De l’école coranique à l’Église

    Élevé à Saint-Étienne (Loire) dans une famille d’origine algérienne, Mehdi Djaadi allait à l’école privée catholique en semaine et à l’école coranique le week-end. Habité par les préoccupations religieuses, il s’éloigne pourtant de l’islam et bascule dans la délinquance. Il découvre le christianisme grâce à un pasteur évangélique qui lui remet une Bible, avant d’évoluer progressivement vers le catholicisme et de demander le baptême. Au-delà de sa rencontre avec le Christ qui surpasse tout, Mehdi Djaadi aime aussi à dire qu’en « ouvrant la porte du catholicisme, (il a) ouvert la porte de la France ». Y compris du point de vue gastronomique : « J’ai pris 15 kilos en devenant catholique » déclara-t-il un jour devant un public hilare.

    Attention, il n’y a qu’une seule date – ce samedi 15 juin - pour assister à ce spectacle. L’entrée est libre, mais la générosité est de mise puisque tous les dons sont destinés à la paroisse du Cœur Eucharistique (Paris 20e) et au conseil Saint Louis Martin des Chevaliers de Colomb qui lui est rattaché. L’année dernière, une quinzaine de jeunes avaient ainsi pu partir à la découverte du Puy-du-Fou.

    « Coming Out », samedi 15 juin, 20H00, salle Montbeillard – 22, rue du lieutenant Chauré ou 13, rue Alphonse Penaud – 75020 Paris. Métro : Porte de Bagnolet.

  • L'inquiétude des Indiens chrétiens après les dernières élections législatives

    IMPRIMER

    De l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Le résultat des élections inspire la crainte aux Indiens chrétiens

    3/06/2019 Leuven – Les élections législatives en Inde ont pris fin il y a quelques jours. Le parti nationaliste au pouvoir, le BJP (Bharatiya Janata Party) du Premier ministre Narendra Modi, vient de remporter la victoire de la plus grande élection démocratique au monde avec près de 900 millions d’électeurs. Selon une source proche de l’Eglise, la victoire du BJP « suscite la frustration et la peur des minorités en Inde ».

    « Les cinq dernières années avec Modi au pouvoir ont suscité de nombreuses inquiétudes et ont été très difficiles pour nous. Nous craignons que les cinq prochaines années ne soient pires », souligne la source qui souhaite rester anonyme pour des raisons de sécurité.

    « Le fait que le parti nationaliste hindou BJP ait remporté une telle victoire nous inquiète. Tout d’abord, parce que le nationalisme hindou se développe et les minorités, tant chrétiennes que musulmanes, sont souvent abandonnées à l’injustice sociale et sont ouvertement discriminées pour des motifs religieux. Mais aussi parce que l’économie est en baisse depuis quelques années et que les pauvres sont maintenant plus pauvres qu’auparavant. Les classes modestes sont négligées et les riches sont les seuls gagnants. »

    Comme il l’a déclaré à l’Aide à l’Église en Détresse, « le nationalisme hindou ne veut pas de changements dans la structure sociale et de nombreux Indiens vivent dans un état de semi-esclavage. Les gens des classes inférieures sont utilisés et exploités. « Parmi les rares institutions qui tentent de changer cela, il y a l’Eglise et « c’est l’une des raisons pour lesquelles nous faisons l’objet de discrimination et d’oppression ».

    Et il ajoute que beaucoup de gens sont sous le choc en Inde : « nous ne pouvons pas croire ce qui est arrivé. Même dans les états et circonscriptions où les sondages donnaient des prévisions moins favorables à Modi, finalement, son parti a remporté beaucoup plus de sièges que prévu ».

    En plus des informations de certains médias qui parlent de manipulation du système électronique de vote, il existe également des accusations portant sur l’achat de voix. Ainsi notre source témoigne : « J’ai vu comment des centaines de pauvres journaliers avaient été rassemblés quelques jours avant les élections et avaient reçu 3 000 roupies du Parti nationaliste populaire. »

    Demandant des prières pour son pays, il conclut: « Il est très dangereux de parler contre le gouvernement. Presque personne n’ose aujourd’hui, c’est devenu un parti autoritaire. Mais je veux que vous sachiez comment nous allons. Le monde doit savoir que la situation est mauvaise et que nous avons peur. Nous avons déjà eu cinq ans de peur et nous nous demandons à quoi ressemblera l’avenir. »

  • Déclaration d'Abou Dabi : le pape a-t-il vraiment mesuré ce qu'il signait ?

    IMPRIMER

    De Sandro Magister en traduction française sur diakonos.be :

    « Ambigu au-delà de toute mesure ». Un théologien de la Congrégation pour la doctrine de la foi recale le pape

    Jamais la Congrégation pour la doctrine de la foi n’aurait laissé passer une telle phrase, si seulement le pape François lui avait demandé de la vérifier.

    Mais il ne l’a pas fait. Résultat, depuis le 4 février, dans le document solennel sur la fraternité humaine signé conjointement à Abou Dabi par François et le Grand Imam de la mosquée Al-Azhar, Ahmed Mohamed el-Tayeb, on trouve l’affirmation suivante :

    « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ».

    Rien à objecter quant à la couleur, au sexe, à la race ou à la langue. Mais que la diversité de religion soit voulue par le Créateur est une thèse nouvelle et téméraire pour la foi catholique.  Parce qu’alors, ce que le premier pape, l’apôtre Pierre, prêchait rempli de l’Esprit-Saint après la Pentecôte n’aurait plus aucune valeur quand il disait que « en nul autre que lui, il n’y a de salut » en parlant de Jésus, vu que son successeur actuel met toutes les religions sur un pied d’égalité.

    Un mois plus tard, au cours de l’audience générale du 3 avril, de retour d’un autre voyage en terre musulmane, au Marco, le pape François a tenté de rectifier le tir.  « Nous ne devons pas avoir peur de la différence » entre les religions, a-t-il dit.  « Dieu a voulu permettre cette réalité » avec la « voluntas permissiva » dont parlaient « les théologiens scholastiques ».  Nous devions plutôt « avoir peur si nous ne travaillions pas dans la fraternité pour cheminer ensemble dans la vie ».

    Mais encore une fois, si le texte de cette audience générale avait auparavant été soumis à la Congrégation pour la Doctrine de la foi, il aurait également été recalé.

    On ne compte plus désormais le nombre de fois où le pape François s’est passé de demander ou de tenir compte de l’avis de la Congrégation dont le rôle est de s’assurer de la conformité au dogme.

    S’il l’avait par exemple fait avec « Amoris laetitia », cette exhortation sur le mariage et le divorce aurait été rédigée de manière moins aventureuse sans susciter ces « dubia » – signés et rendus publics par quatre cardinaux – auxquels François a ensuite refusé de répondre, allant même jusqu’à imposer le silence à la Congrégation qui était à l’époque dirigée par le cardinal Gerhard L. Müller.

    Lire la suite

  • Asia Bibi menacée au Canada

    IMPRIMER

    Lu sur [EEChO] Bulletin n°73 mai 2019 :

    Asia Bibi, arrêtée en 2009 pour délit de blasphème envers l'islam et condamnée à mort, puis acquittée en janvier 2019, a pu quitter enfin le Pakistan et est arrivée au Canada où elle a retrouvé ses proches. Les prières des chrétiens du monde en avaient fait un cas heureusement médiatisé – mais il y en a des centaines d'autres, et une autre chrétienne condamnée à mort pour blasphème, Kausar Sagufta, a pris sa place dans sa cellule. La Grande-Bretagne avait refusé de recevoir Asia Bibi ; au reste, les chrétiens persécutés n'y sont plus bienvenus du tout. Au Canada, des « migrants » lui ont adressé des menaces de mort.

    Une telle situation s'installe aussi en Suède pour les réfugiés syriaques et autres chrétiens orientaux. « Un génocide a été commis au Moyen-Orient contre les Chrétiens. Nous avons fui ces monstres et nous nous sommes réfugiés en Suède, croyant être à l'abri, mais ils nous ont rattrapés ici » a déclaré le porte-parole de l'Association Syriansi Riksförbund, qui ajoute : « Nous nous attendons à une foutue guerre civile entre les différents groupes, à moins que quelqu'un ne mette le holà ou tape du poing sur la table. Les ignobles individus qui ont commis des actes horribles au Moyen-Orient sont maintenant ici ... et personne ne semble s'en inquiéter ».

    Aucun « vivre ensemble » ne sera possible tant que l'idéologie islamique ne sera pas mise en cause au plan religieux, et cela, seuls des chrétiens peuvent le faire. S'ils veulent bien écouter ce que l'Esprit Saint leur demande.

  • Les chrétiens peuvent-ils prier comme les musulmans ou avec eux ?

    IMPRIMER

    Traduction d'un article de Life Site News sur le Forum Catholique :

    Pour l'ancien Préfet de la Congrégation pour la doctrine du Vatican: les chrétiens «ne peuvent pas prier comme les musulmans ou avec eux»

    21/05/2019

    ''Le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a déclaré dans un entretien récent que les chrétiens «ne peuvent pas prier comme les musulmans ou avec eux».

    Le cardinal Müller, qui occupait le poste qui fut occupé également par le pape émérite Benoît XVI, a réfléchi à Vérone sur le thème «La prière: un don de Dieu». Dans une allocution prononcée le 17 mai, il a déclaré à des centaines d'auditeurs que ''les fidèles de l'islam ne sont pas adoptés comme enfants de Dieu par la grâce de Christ, mais sont seulement ses sujets. "Par conséquent, a t-il dit, en ce qui concerne les chrétiens," nous ne pouvons pas prier comme ou avec les musulmans."

    Le cardinal Müller a expliqué que cela est dû au fait que «leur foi en Dieu et de sa propre révélation sont non seulement différentes de la foi chrétienne en Dieu, mais renient même sa formulation, affirmant que Dieu n'a pas de Fils, qui, en tant que Parole éternelle du Père est une personne divine et, avec le Père et le Saint-Esprit, est le Dieu Un et Trinitaire."

    L'ancien archevêque de Regensburg, en Allemagne, a déclaré que les musulmans «ne peuvent que prier un dieu lointain, se soumettant à sa volonté comme à un destin inconnu. Leur prière exprime la subordination aveugle à la volonté dominante de Dieu. Au lieu de cela, le chrétien prie pour que soit faite la volonté de Dieu, volonté que nous faisons dans la liberté et qui ne fait pas de nous des esclaves, mais des enfants de Dieu libres.”

    S'exprimant à la basilique Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus en compagnie de Mgr Giuseppe Zenti, Müller a affirmé que les chrétiens, contrairement aux adeptes d'autres religions, «ne voient pas leurs voisins, qui ne veulent pas ou ne peuvent pas croire en Dieu, comme des adversaires ou des victimes du Zeitgeist à plaindre, mais en tant que frères dont le Créateur et le Père est le seul Dieu, Celui qui les cherche.

    "Ils [les chrétiens] offrent un dialogue honnête sur la question qui détermine le sens de l'être en général et de l'existence humaine en particulier, parce qu'ils se sentent unis à eux dans la recherche d'un monde meilleur."

    Pour Müller, «même l’Islam a foi dans le Dieu unique, mais cela est compris comme une foi naturelle en l’existence de Dieu et non en tant que foi qui est une vertu infusée avec l'espérance et la charité, ce qui nous permet de partager la vie de Dieu, que nous demeurions en lui et lui en nous." (…)

    Pour lire l'article en entier, c'est ICI.

  • La pénétration d'un islam intolérant de tendance wahhabite en Afrique est préoccupante

    IMPRIMER

    De Jacques Berset sur le Portail catholique suisse :

    Einsiedeln: Aide à l'Eglise en Détresse dénonce la montée d'un islam intolérant

    La pénétration en Afrique d’un islam radical de tendance wahhabite – financé par l’Arabie saoudite et le Qatar – préoccupe Aide à l’Eglise en Détresse (AED-ACN). L’œuvre d’entraide basée à Lucerne l’a dénoncé lors du traditionnel pèlerinage des amis et bienfaiteurs de la section suisse d’AED à Notre-Dame des Ermites à Einsiedeln, dimanche 19 mai 2019.

    200 millions de chrétiens sont discriminés et persécutés aujourd’hui dans le monde, relève l’organisation catholique AED/ACN, qui a organisé dans l’après-midi un podium intitulé “La plus grande persécution des chrétiens depuis 2000 ans”. “Un chrétien est assassiné toutes les cinq minutes dans le monde en raison de son appartenance à la communauté chrétienne”, a-t-on pu entendre en introduction.

    Lire la suite sur le Portail catholique suisse

  • "Il est foncièrement faux d’imputer au pape François tout ce qui va mal aujourd’hui" (cardinal Müller)

    IMPRIMER

    En traduction française sur le site "Benoît et moi" :

    Nouvelle interview du cardinal Müller (dans le journal catholique allemand 'Die Tagespost' (classé conservateur).

    « IL FAUT À PRÉSENT UNE PAROLE CLAIRE »

    Regina Einig (www.die-tagespost.de / 15 mai 2019)

    Eminence, les signataires d’une lettre ouverte au pape François l’accusent d’hérésie. Quel crédit accordez-vous à cette accusation?

    Une accusation de cette nature, contre le plus haut représentant de la vraie foi, révélée par Dieu dans le Christ, est la chose la plus grave qui puisse se produire dans « l’Eglise du Dieu vivant, colonne et support de la vérité » (1 Tim 3, 15). Car le pape, en tant qu’évêque de Rome, est le successeur de saint Pierre, sur qui le Seigneur a bâti son Eglise. Dans la personne de Pierre, chaque pape, en tout temps, répète la confession de l’Eglise : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16). Dès lors que les signataires sont des théologiens réputés, il serait important que le Saint-Père fasse publier, en réponse, par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (et pas par la Secrétairerie d’État ni par l’un ou l’autre journaliste ou théologien ami) une mise au point officielle.


    Comment peut-on, historiquement, situer l’accusation ? A-t-il existé dans le passé des papes exposés à une accusation d’hérésie?

    L’histoire offre peu d’exemples de papes accusés d’erreur sur tel ou tel point précis – c’est pour cette raison que l’infaillibilité ex cathedra n’était pas mise en question. Ici, l’accusation va plus loin : c’est toute la structure de la foi catholique, dans les principes qui la caractérisent et en bien des points de son contenu essentiel, qui serait désarticulée. Je ne partage pas ce point de vue. Selon moi, les problèmes naissent d’une fausse prémisse qui voudrait que l’Eglise soit restée en retard sur son époque et que la foi ait besoin d’une modernisation, pour rendre moins vive son opposition aux forces dominantes en Occident sur des questions importantes de morale. Dans le camp des « amis » du pape – comme ils se désignent eux-mêmes en une autolégitimation qui leur permet de stigmatiser comme ennemis du pape les fidèles catholiques qui ne partagent pas leur manière de voir – on confond la foi avec une idéologie néo-marxiste et néo-libérale. On parle de croyants traditionnalistes et de croyants modernes. Et ils pensent que c’est avec ces derniers, et par eux seulement, que l’Eglise a un avenir. En réalité, la foi de l’Eglise repose sur la révélation que Dieu fait de lui-même et que transmettent l’Ecriture et la tradition apostolique. Cette foi est interprétée par toute l’Eglise et, en particulier, par le magistère des évêques, en union avec le pape qui est leur principe d’unité, sans falsification ni mutilation.


    D’où vient la thèse de l’opposition au pape?

    Toute la bêtise du discours sur une opposition au pape naît dans la tête et la volonté de puissance affichée d’idéologues qui conduisent l’Eglise à l’abîme. Que trouve-t-on d’autre, en effet, dans l’éloge cynique de la renonciation du pape Benoît XVI et la déclaration de prise de pouvoir de ceux qui disent : « Maintenant c’est à nous et maintenant nous expulsons de l’Eglise tous ceux qui étaient fidèles à Jean-Paul II et à Benoît XVI ». Il faut maintenant que le pape François se prononce clairement pour l’unité de tous les catholiques dans la foi révélée. Ce qui est nécessaire, ce n’est pas une obéissance aveugle à un commandement d’une ligne de parti à chaque fois différente, mais la confiance dans le pape et dans les évêques qui, de leur côté, connaissent les frontières et la nature véritable de l’autorité dans l’Eglise. Qu’un évêque ordonne quelque chose (en vertu de son autorité formelle) ne suffit pas à rendre cet enseignement vrai ou à obliger les catholiques à une obéissance aveugle. Il faut pour cela que les indications des pasteurs soient ancrées dans l’Ecriture, la Tradition et les définitions de foi de l’Eglise. Prenons un exemple : l’ordre donné par un évêque de distribuer la sainte communion aussi à des non-catholiques va contre la foi et ne peut être suivi. Les sanctions que l’évêque prend à cet égard sont sans effet ou levées par le pape et ses tribunaux.

    Lire la suite