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islamisme - Page 48

  • L'E.I. détruit un monastère du IVe siècle

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    D'Aleteia.org (Sylvain Dorient) :

    topic.jpgIrak : Un monastère du IVe siècle détruit par Daesh

    Le monastère de Mar Behnam vient d'être dynamité par le pseudo État islamique. Situé au sud-est de la ville de Mossoul, il était contrôlé par les djihadistes depuis l’été 2014.

    Cette nouvelle destruction est une fois de plus revendiquée par les djihadistes eux-mêmes, qui affichent fièrement leurs pillages et leurs profanations sur les réseaux sociaux. Le monastère de Mar Behnam était l’une des plus anciennes structures rappelant le passé chrétien de l’actuel Irak. Parallèlement, les combattants du soi-disant État islamique (EI) se sont vantés d’avoir « débarrassé » une église et un cimetière de Mossoul de tous les signes « inclinant à l’idolâtrie ». Les croix ont été remplacées par le drapeau noir et les statues et images saintes ont été systématiquement vandalisées.

    Un bâtiment édifié en 372

    Le monastère avait été construit en l’honneur de saint Behnam et de sa sœur, assassinés : le responsable de ce double meurtre serait leur propre père, le roi assyrien Sennacherib II, qui n’aurait pas supporté que ses enfants se soient convertis au christianisme. Pris de remords, il aurait posé lui-même les fondations du monastère en 372. Restauré en 1986, le monastère était visité par des milliers de chrétiens et de musulmans avant sa prise par l’EI en juillet 2014. Les moines ont été contraints de fuir au Kurdistan rapporte le père Charbel Issa, responsable du monastère. Les nouveaux occupants de la place se sont d’abord contentés d’abattre les croix et de brûler des manuscrits avant le dynamitage, survenu probablement début mars 2015.

    Pure propagande

    Cette nouvelle destruction, qui survient des mois après la prise de l’édifice, indique que l’organisation terroriste poursuit son but : éliminer toute trace de la présence chrétienne en Irak. Elle vise aussi à détourner l’attention des revers militaires que subissent en ce moment les partisans de l’organisation islamiste, qui ont cessé de gagner du terrain, et reculent même face à l’armée irakienne appuyée par les milices chiites, notamment dans Tikrit et sa région. Plusieurs charniers contenant les corps de soldats irakiens assassinés par les djihadistes ont été redécouverts à la faveur de ces contre-offensives, relève Shafaq News, alimentant le désir de revanche des chiites irakiens contre leurs compatriotes sunnites.

    Cyber-guerre

    Faute de conquérir de nouveaux terrains, l’autoproclamé « Califat » poursuit le djihad sur Internet. Ses hackeurs ont récemment dévoilé l’identité de 100 soldats américains, accompagnant ces informations d’une injonction au meurtre sans équivoque : « Tuez-les dans leur propre pays, décapitez-les dans leurs maisons, poignardez-les dans la rue » (Aleteia).

  • L'Etat Islamique s'acharne sur les symboles chrétiens

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    5507f9a43570c8b952a9902d.jpgLu sur le site de lalibre.be :

    Le 16 mars 2015, l'Etat islamique a publié des images montrant plusieurs actes de vandalisme perpétrés à l'encontre d'églises dans la Province de Ninive (nord de Irak).

    Ces clichés publiés par l'Observatoire du Moyen-Orient, montrent ainsi l'Etat islamique détruire plusieurs symboles chrétiens.

    Les islamistes démolissent par exemple une croix au-dessus d'une église, avant de la remplacer par le drapeau du groupe terroriste.

  • De Pie XII à François, l’impossibilité chronique de désigner les assassins

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    De Dominique de la Barre sur le site du journal suisse « Le Temps » :

    « A première vue, Pie XII et le pape François présentent peu de traits communs. Le premier affiche une figure élancée d’aristocrate, le second, d’origine modeste, une physionomie rondouillarde; l’un fait une carrière brillante au sein de la curie, tandis que l’autre se révélera un évêque de proximité; là où Pie XII adopte une attitude hiératique, François fait appel à un langage simple, voire familier. Pourtant, à septante ans de distance, un point les réunit, à savoir la difficulté à déterminer la bonne réponse à apporter face à des forces hostiles à l’Eglise comme à l’humanité tout entière.

    Eugenio Pacelli est élu pape alors que règne le temps des totalitarismes et des guerres. Bon connaisseur de l’Allemagne pour y avoir vécu dix-sept ans, il devra aborder la question de l’attitude à adopter envers le nazisme et sa conception païenne de l’homme. On a beaucoup reproché à Pie XII ses silences face à la Shoah mais à vrai dire ces silences se font entendre dès l’invasion allemande de la Pologne, pays de tradition catholique, à laquelle fera suite une occupation d’une extrême brutalité, au cours de laquelle six millions de Polonais trouveront la mort, dont trois millions de juifs et trois millions de «gentils». Dès 1939, ceux-ci attendront en vain une condamnation des violences nazies; en majorité catholiques, les Polonais s’attendent à ce que le pape veille en premier lieu sur ses propres ouailles, qu’il réprouve les violences commises par les Allemands, dont environ un quart sont aussi catholiques, et qu’il expose de manière claire ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. En vain. Pie XII, alors fraîchement élu, s’en tiendra à une stricte neutralité entre les belligérants et à une diplomatie discrète. Lorsque la réalité de la Shoah deviendra claire, Pie XII sera pressé de toutes parts d’élever la voix en public contre ce qui apparaît de plus en plus nettement comme une extermination systématique des juifs d’Europe. En 1942, à l’occasion du message radiodiffusé de Noël, le pape prononcera la phrase suivante: «Ce vœu [de mettre fin à la guerre], l’humanité le doit à des centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, par le seul fait de leur nationalité ou de leur race, sont vouées à la mort ou à une progressive disparition.»

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  • Une enquête au cœur de l’État islamique… à Paris et Bruxelles !

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    Durant ces trois derniers mois, nous dit Pierre Piccinin, j'ai rencontré des partisans de l'Etat islamique, à Bruxelles et à Paris...

    C'était avant et après les attaques de Paris (Charlie Hebdo).

    Pas du tout des "paumés", "en mal de repères". 

    Une argumentation logique et sans concession...

    Du "Courrier du Maghreb et de l'Orient" :

    Une enquête au cœur de l’État islamique… à Paris et Bruxelles !

    « Le Califat existe. On peut le toucher. On peut y aller, en revenir, y repartir… Mais, en fait, il est partout ! Une ‘organisation terroriste’ ? C’est absurde de refuser d’appeler une chose par son nom. Ce n’est pas avec des mots qu’on peut diminuer l’importance d’une chose. » L’État islamique (DAESH) n’est pas une fable, en effet ; et cet État d’un autre genre n’existe pas seulement en Irak et en Syrie. L’État islamique s’est également étendu à la Jordanie, au Liban, à l’Arabie saoudite… À l’Égypte, à la Libye, à la Tunisie, au Maroc… Il est présent, massivement, dans tout le Maghreb. Il l’est aussi en France, en Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne… Il l’est dans toute l’Europe. Rencontre avec des « citoyens » de l’État islamique, à Bruxelles et à Paris, issus des ghettos arabo-musulmans… Mais pas seulement… Avec ces Musulmans d’Occident partisans du Califat, des jeunes… Mais pas seulement. Au-delà des réflexes des journaleux « bienpensants » et des donneurs de gages ballotés par l’hystérie collective du moment, la parole est à ces « barbares », à ces « terroristes », à ces « paumés en quête d’identité » et autres « illuminés »… Qui replacent l’Occident en face de ses contradictions.

    « Organisation ‘État islamique’ », « Daesh » (acronyme arabe pour « État islamique en Syrie et en Irak »), « mouvement terroriste ‘État islamique’ », autant d’appellations qui, comme des formules magiques, tentent de conjurer la renaissance d’un califat arabo-musulman au cœur islamique historique d’un Moyen-Orient en pleine recomposition, en mutation soudaine et implacable.

    C’est en effet le parti du déni, celui qu’ont choisi les cercles politiques et la plupart des commentateurs et des médias occidentaux, de réduire l’État islamique (EI) à la menace « terroriste » qu’il implique, se refusant à considérer à leur réelle échelle ce phénomène politique et le danger qu’il représente, mais aussi la remise en question qu’il impose aux sociétés de l’Ouest.

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  • La minorité chrétienne du Pakistan victime d'un nouvel attentat

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    De rfi.fr :

    Selon un dernier bilan fourni par les services de secours, au moins 14 personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées ce 15 mars dans une double explosion à Lahore, au Pakistan. Les déflagrations ont retenti dans un quartier chrétien, au moment de la messe du dimanche. Cet attentat s’ajoute à la longue liste des violences contre les minorités religieuses du pays.

    Les églises étaient bondées de fidèles en ce jour de prière dominicale dans le quartier chrétien de Youhanabad, à Lahore. Deux explosions ont retenti, à quelques minutes d’intervalle, près de deux lieux de culte. Ce sont des kamikazes qui se sont fait exploser, ont annoncé les talibans pakistanais, qui ont rapidement revendiqué l’attentat.

    Sirènes

    Alors que les sirènes des ambulances résonnaient encore dans les environs, certains habitants réagissaient déjà violemment à ces attaques. Des centaines d’entre eux se sont rassemblés sur la principale avenue du quartier pour protester. La foule a lancé des pierres sur des policiers, les accusant de ne rien faire pour les protéger, puis deux personnes soupçonnées d’avoir participé aux attentats ont été lynchées, leur corps brûlé.

    Cibles

    Ces attentats sont les plus meurtriers contre la minorité chrétienne du pays depuis l’attaque qui avait causé la mort de plus de 80 personnes dans une église de Peshawar en décembre 2013. Les minorités religieuses sont régulièrement la cible de violences au Pakistan. Fin janvier, un attentat contre une mosquée chiite du sud du pays avait fait plus de 60 morts.

  • Pakistan : des centaines de jeunes filles, chrétiennes et hindoues, enlevées et contraintes au mariage

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    500 cas de jeunes chrétiennes et hindoues enlevées et contraintes à se marier en un peu plus d'un an

    Faisalabad (Agence Fides) – Au moins 500 cas de jeunes filles appartenant aux minorités religieuses, chrétiennes et hindoues, enlevées par des musulmans et contraintes à un mariage islamique après une conversion forcée ont été enregistrés en un an et demi. C’est ce qu’affirme un forum composé par les ONG pakistanaises Human Rights Focus Pakistan (HRFP), Global Human Rights Defense (GHRD) et Coalition for the Rights of Minorities, Pakistan (CRMP).

    Ainsi que l’indique à Fides Naveed Walter, Président de l’HRFP, la majeure partie des cas recensés (70%) à partir de 2014 et au cours des premiers mois de 2015 se sont vérifiés au Pendjab. Restent à considérer les nombreux cas n’ayant pas fait l’objet de plaintes, par crainte de vengeance ou de rétorsions.

    Les ONG ont demandé au gouvernement provincial du Pendjab et à l’exécutif fédéral d’entreprendre des actions concrètes pour contrôler et mettre un terme au phénomène, qui représente un grave abus des droits individuels. Naveed Walter stigmatise « la réticence des autorités gouvernementales à limiter cette forme de violence à l’encontre des minorités religieuses ».

    Le forum rappelle les cas de Rinkle Kumari, en province du Sindh, de Poonam et Payal Kumari, au Béloutchistan, de Saba Waris, Hina et de nombreuses autres au Pendjab. « Trop souvent la culture de l’impunité prévaut à l’égard des responsables des enlèvements, des conversions sous contrainte et des mariages forcés » affirme-t-il. Le forum demande à ce que soit créé une équipe spéciale de magistrats, d’agents de police et de fonctionnaires chargée de surveiller, de signaler et d’intervenir à temps lorsque des cas comme ceux-ci se vérifient. (PA) (Agence Fides 12/03/2015)

  • Les djihadistes recrutent au Congo

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    Alarme à propos du recrutement de jeunes musulmans dans l’est du Congo par des groupes à connotation djihadiste

    Kinshasa (Agence Fides) – De jeunes musulmans congolais sont recrutés au Nord et au Sud Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, par des groupes qui prennent progressivement une allure nettement djihadiste. L’alarme est lancée par un certain nombre d’articles publiés dans la presse congolaise et belge. « On en parle depuis quelques années à mi-voix mais désormais le phénomène semble avoir pris une dimension plus préoccupante » déclare à l’Agence Fides le Père Loris Cattani, Missionnaire xavérien et profond connaisseur de la zone. « Les rapports du groupe d’experts de l’ONU sur l’est de la RDC ne reconnaissent pas encore l’existence de rapports entre les groupes armés congolais et les Shabaabs somaliens. Cependant, dans la presse congolaise, ont été publiés des articles qui relancent la possibilité de rapports y compris avec la secte islamiste nigériane Boko Haram » déclare le missionnaire.

    Sur zone, sont déjà présentes les ADF (forces démocratiques alliées), un groupe d’origine ougandaise qui a manifesté une forte idéologie djihadiste. Elles sont accusées entre autre de la disparition de trois prêtres assomptionnistes desquels on est sans nouvelle depuis octobre 2012 (voir Fides 22/10/2012).

    « Je ne voudrais pas que les différents groupes djihadistes africains créent un pont allant de la Somalie au Nigeria et au Mali en passant par l’est de la RDC, le Soudan, la République centrafricaine et certaines parties du Tchad et du Cameroun » affirme le Père Cattani.

    Selon des nouvelles de presse, les jeunes congolais sont envoyés par la Muslim Defense International dans la zone du massif du Graben pour y être endoctrinés et entraînés au maniement d’armes. La zone constituerait une sorte de zone franche utilisée pour entraîner les jeunes combattants islamistes provenant du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda, du Soudan et du Nigeria, qui sont ensuite renvoyés dans leurs pays d’origine.

    « Le phénomène doit encore être compris dans sa globalité mais il me semble que, sur la base de ce qui a émergé jusqu’à présent, il est temps de donner l’alarme sur ce qui se passe dans cette partie de la République démocratique du Congo » conclut le Père Cattani. (L.M.) (Agence Fides 12/03/2015)

  • Le monastère Saint-Georges de Mossoul dévasté par les djihadistes

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    ASIE/IRAQ - Importants dommages causés par les djihadistes du prétendu "Etat islamique" au Monastère chaldéen Saint Georges de Mossoul (fides.org)

    Mossoul (Agence Fides) – Les djihadistes du prétendu « Etat islamique » qui contrôlent Mossoul depuis juin dernier, ont dévasté la façade de l’antique Monastère Saint Georges, appartenant à l’Ordre antonien de Saint Hormisdas des Chaldéens. Selon ce qu’indiquent des sources irakiennes à l’Agence Fides, l’église (du Monastère) serait encore debout pour le moment, contrairement aux rumeurs ayant circulé dans les moyens de communication, qui évoquaient une démolition complète à l’explosif. Une photographie publiée en exclusive sur le site ankawa.com montre l’église présentant une façade éventrée.

    La furie destructrice des djihadistes s’est concentrée sur la façade du lieu de culte à cause de sa configuration architecturale particulière, les briques et les ouvertures étant disposées de manière à dessiner une grande croix. Les croix qui surmontaient la coupole et le toit du Monastère avaient déjà été détruites par les djihadistes en décembre, comme cela a également été le cas pour les autres églises présentes sur les territoires contrôlés par le prétendu « Etat islamique ». Les sources locales et la photographie publiée par le site Internet irakien confirment que la dévastation a surtout intéressé le cimetière adjacent à l’église, où reposaient notamment les corps de nombreux militaires irakiens chrétiens tombés au cours du conflit Iran-Irak.

    Récemment, selon des nouvelles confirmées par plusieurs sources, le Monastère Saint Georges avait été utilisé par les djihadistes comme lieu de détention. En décembre, au moins 150 prisonniers bandés et menottés, dont des chefs de tribus sunnites contraires au prétendu « Etat islamique » et d’anciens membres des services de sécurité, détenus auparavant dans la prison de Badush, y avaient été transférés, après l’évacuation de cette dernière en prévision d’une possible attaque de la part de la coalition anti-califat. Précédemment, des sources locales avaient indiqué à l’Agence Fides que, dans ce même Monastère, avaient été emmenés des groupes de femmes. « Nous sommes peinés par ce qui arrive au Monastère – déclare à l’Agence Fides Sœur Luigina, Supérieure des Sœurs chaldéennes à Rome, qui est née et a grandi à Mossoul. Mais nous espérons qu’à la fin, Saint Georges, qui est très puissant, comme le savent bien les habitants de Mossoul, tant chrétiens que musulmans, qui lui sont tous très dévots, se penchera sur cette situation ». (GV) (Agence Fides 12/03/2015)

  • Une nouvelle guerre de religion ?

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    monseigneur-luc-ravel-eveque-aux-armees-hommage-ITELE-930620_scalewidth_300 (1).jpgConférence de Carême de Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises, le 9 mars 2015, en la chapelle Notre Dame du Bon Secours à Paris : ce qui se passe actuellement, affirme-t-il, « ce n’est pas un choc de civilisations mais une nouvelle guerre de religion. Ce qui a pu laisser croire à un « choc des civilisations » tient à ce qu’il y a un choc idéologique inouï, un affrontement non pas entre l’Occident et l’Islam mais entre deux idéologies, l’une islamiste, religieusement dévoyée et l’autre laïciste, occidentalement détournée. Il se fait que la première est née en Islam et que la seconde provient de l’Occident ». Lu sur le site « Riposte catholique » :

    « Une nouvelle guerre de religion ? Quel drôle de titre pour une conférence de carême !

    Je ne suis ni sociologue, ni politologue, ni polémologue. La conférence de carême de ce soir participe néanmoins totalement de ma mission d’évêque. Un évêque ne parle pas que de Dieu et de l’Eglise mais aussi du monde.

    Le concile Vatican II l’explique très clairement et donne la méthode pour comprendre le monde : « Pour mener à bien cette tâche, l’Eglise a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Evangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. » (Gaudium et Spes, 4) Un peu plus loin, il ajoute : « … La foi, en effet, éclaire toutes choses d’une lumière nouvelle et nous fait connaître la volonté divine sur la vocation intégrale de l’homme, orientant ainsi l’esprit vers des solutions pleinement humaines. » (Gaudium et Spes, 11)

    La conférence de ce soir voudrait nous aider à remplir cette mission de l’Eglise aujourd’hui en France : scruter puis interpréter en vue de répondre aux questions éternelles de l’homme par des solutions pleinement humaines.

    1. Scruter : une nouvelle guerre de religion

    Observons attentivement le monde pour ne pas nous emballer sur des tigres de papiers ou des sous-évaluations d’événements pourtant considérables. Or, non seulement le monde est compliqué mais on redouble sa complexité par un langage déraisonnablement incorrect. Ainsi on nous retient de parler d’ « Islamisme » au motif que nous ferions des amalgames. Le français, jugé incapable de réfléchir par lui-même, ne serait-il plus capable que de faire des distinctions évidentes ! C’est irritant pour notre amour-propre. Mais ce qui est outrageant pour la raison, c’est que le discours, dans le même temps, nous explique que la laïcité est menacée. L’homme que je suis s’interroge : pourquoi la laïcité est-elle menacée si aucune religion n’est impliquée dans les attentats ?

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  • Des menaces sur le Vatican ?

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    La Gendarmerie du Vatican relativise l'existence de menace de l'EI

    (source : Radio Vatican) Le Pape François est toujours protégé par les gendarmes lors de ses apparitions publiques - L'Osservatore RomanoRV) Un manuel de propagande de 64 pages en italien a été publié sur des sites internet djihadistes par l’Etat islamique sous le titre « l’Etat islamique, une réalité qui voudrait te parler ». C’est la première fois que les djihadistes mènent une opération de communication en langue italienne. Cette publication dont rendent compte les journaux italiens ce dimanche, intervient après les menaces proférées dans des vidéos mises en ligne par des hommes cagoulés se réclamant d’EI contre l’Italie et affirmant que le drapeau noir des islamistes flotterait sur la basilique Saint-Pierre. Une menace claire à l’encontre du Vatican.

    Dans une interview donnée au site italien www.poliziamoderna.it, le commandant de la Gendarmerie vaticane, Domenico Giani, a reconnu que « la menace existe ». « C’est ce qui émerge des entretiens que j’ai avec les collègues italiens et étrangers » explique-t-il avant de relativiser : « l’existence d’une menace est une chose, la planification d’une attaque en est une autre ». Par conséquent, « le niveau de vigilance est constamment haut, et toujours adapté aux circonstances. Il n’y a pas que les menaces de l’EI mais aussi les risques d’actions solitaires qui sont plus dangereuses parce qu’imprévisibles. Je pense aux fanatiques, aux dérangés mentaux, aux mythomanes, ou simplement à des individus qui pourraient décider d’agir au Vatican en raison de la couverture médiatique qu’ils pourraient en retirer ».

    Le Pape François est bien conscient de ces menaces mais « son unique préoccupation est pour les fidèles » précise le commandant Giani. « Le Saint Père n’entend pas abandonner le style de son pontificat, fondé sur la proximité, c’est-à-dire sur la rencontre directe avec le plus grand nombre possible de personnes. Même en tant que pape, il est resté le prêtre qui ne veut pas perdre le contact avec son troupeau. » Cette attitude du Pape conduit donc les gendarmes du Vatican à s’adapter à lui et non le contraire.

    Le commandant de la gendarmerie vaticane révèle aussi que ses services collaborent avec ceux de pays musulmans d’où lui arrivent « de précieuses informations, mais aussi des preuves d’estime et d’admiration pour le Saint Père. Je peux dire qu’aujourd’hui le Saint Père est vu et respecté par l’islam comme l’autorité morale la plus influente au monde. Et cela, soit de la part des autorités religieuses que des autorités civiles ».

  • Syrie : Angoisse pour le sort des otages chrétiens entre les mains des djihadistes

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    ASIE/SYRIE - Angoisse pour le sort des otages chrétiens entre les mains des djihadistes

    Hassakè (Agence Fides) – Le nombre des chrétiens assyriens et chaldéens des villages sis sur la rivière Khabur pris en otage et déportés par les djihadistes dans leurs places fortes a dépassé les 300. « Si les premières informations faisaient état de 90 otages – indique à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi – maintenant, nous sommes en mesure de dire qu’ils sont environ 350 entre les mains des djihadistes. Seules les vérifications et le recueil d’informations dans les lieux de rassemblement des évacués permettent, avec le temps, d’établir la liste des otages et de disposer d’un cadre plus clair de la situation, toujours sujet à de nouveaux ajustements ».

    Selon ce qu’indique le site Internet kurde ARA News de Samir Taji, membre du Front al-Nusra (groupe djihadiste syrien lié à al-Qaeda NDR), les miliciens du prétendu « Etat islamique » auraient tout d’abord retenu les prisonniers assyriens – y compris les femmes et les enfants – dans un centre de détention des environs du mont Abdulaziz, pour les disperser ensuite dans des zones et des centres placés sous leur contrôle, y compris Raqqa. Parmi les prisonniers, se trouveraient également 40 miliciens kurdes et des miliciens assyriens appartenant à la brigade d’autoprotection Sutoro.

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  • BXL, 17 mars, rencontre littéraire avec Frank Andriat

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     Eveil des Jeunes à la Culture ASBL

    vous invite à

    une rencontre littéraire avec Frank ANDRIAT

    le mardi 17 mars 2015 à 20H00

    à Bruxelles, dans les locaux de Caritas International

    rue de la Charité, 43 – 1210 Bruxelles (métro Arts-Loi)

    CVT_Je-tenverrai-des-fleurs-de-Damas_8434.jpegFrank Andriat est professeur de français en secondaire dans un athénée réputé de Bruxelles, où la mixité sociale est bien présente. Dans l'une de ses classes où les élèves sont âgés d'une quinzaine d'années, deux garçons sont partis du jour au lendemain en Syrie sans prévenir personne. Le chaos a envahi toutes les classes, les professeurs ont dû se transformer en psychologues, les examens ont été annulés. Chaque élève avait sa petite enquête à faire parmi les proches pour tenter de connaître quelle avait été la filière... L’auteur nous parlera en particulier de son livre « Je t’enverrai des fleurs de Damas » qui aborde la question brûlante d’actualité de deux de ses élèves bruxellois partis combattre en Syrie. Cette présentation sera suivie d’une séance de dédicace et de la vente des différents ouvrages du romancier. La soirée se clôturera par un échange autour d’un verre et d’une collation au bar.

    Prix des entrées :

    • en prévente par virement : 6 €/adultes et 5 €/– 18ans
    • le jour même : 8 €/adultes et 6 €/ –18ans
    • Clôture des préventes le jeudi 12 mars 2015.

    Inscriptions souhaitées, le nombre de places étant limité : par mail ecasbl@icloud.com ou par téléphone 0478/98.78.07

    Virement sur le compte bancaire Eveil à la Culture-asbl BE04 6116 9118 9031 avec en communication : Andriat + nom de famille + nombre de places 

    Eveil à la Culture ASBL Eveil à la Culture ASBL Chaussée de Louvain, 20 1320 Hamme-Mille 0478/98.78.07 – ecasbl@icloud.com