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islamisme - Page 52

  • 21 coptes égorgés par l’ « Etat » islamique : sincères condoléances de l’Onu

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    Qui a vu la vidéo de la monstrueuse exécution des 21 chrétiens coptes par les islamistes, entendu les cris des victimes égorgées comme les agneaux du sacrifice et leur sang sur la lame des couteaux brandis par les fous d’Allah  ne peut s’empêcher de trouver dérisoires les pieuses réprobations qu’elle suscite, alors que la presse d’opinion se focalise unilatéralement depuis plusieurs jours sur l’attentat de Copenhague. Pourquoi ? L’ONU y va, à son tour, de l’expression de sa  « profonde sympathie » aux familles endeuillées et de son appel au « dialogue » JPSC :  

    « 16 février 2015 – Le Conseil de sécurité des Nations Unies et le Secrétaire général Ban Ki-moon ont fermement condamné ce qui apparaît comme l'assassinat odieux et lâche en Libye de 21 Egyptiens coptes chrétiens par un groupe affilié à l'Etat islamique d'Iraq et du Levant (EIIL/Daech).

    Dans une déclaration à la presse publiée dimanche soir, les membres du Conseil ont estimé que « ce crime démontre une fois encore la brutalité de l'EIIL, qui est responsable de milliers de crimes et d'abus contre des personnes de toutes confessions, ethnies et nationalités ».

    Ils ont exprimé leur profonde sympathie et présenté leurs condoléances aux familles des victimes, au gouvernement de l'Égypte, ainsi qu'aux familles de toutes les victimes de l'EIIL.

    Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré « leur ferme condamnation de la persécution d'individus et de communautés entières sur la base de leur religion ou de leur conviction ». Ils ont souligné à nouveau que « l'EIIL doit être vaincu et que l'intolérance, la violence et la haine, qu'il épouse doivent être éradiquées ».

    Le Conseil de sécurité a réaffirmé son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, Bernardino Leon, et exhorté toutes les parties en Libye à s'impliquer de manière constructive dans ses efforts pour continuer un processus politique inclusif visant à relever les défis politiques et de sécurité auxquels est confronté pays.

    Selon le Conseil, « seule l'unité nationale et le dialogue, en vue de trouver une solution pacifique, peuvent permettre aux Libyens de construire leur Etat et leurs institutions, afin de vaincre le terrorisme et empêcher des crimes si graves ».

    Le Secrétaire général Ban Ki-moon a également fermement condamné ce crime et présenté ses condoléances aux familles des victimes et au gouvernement de l'Egypte.

    "Le Secrétaire général réaffirme que le dialogue en cours en Libye est la meilleure chance pour aider le pays à surmonter la crise actuelle", a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse publiée lundi. »

    Ref : L'ONU condamne le meurtre de 21 Egyptiens coptes par Daech en Libye 

  • Libye : 21 chrétiens coptes assassinés par les islamistes

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    Et on fait quoi ? Lu sur le site « aleteia » (JPSC) :

    ei-copts.jpeg"Une nouvelle vidéo publiée sur les réseaux sociaux confirme ces nouvelles atrocités commises par les djihadistes, cette fois en Libye.

    Ces pêcheurs avaient été enlevés aux environs de Kafr el-Sheikh, dans le nord de l'Égypte. Encore une fois, les victimes ont été vêtues d'orange et décapitées par des tueurs habillés de noir et au visage masqué, après avoir défilé le long d'une plage. Les criminels contre l'humanité de l'autoproclamé État islamique ont donc encore frappé, diffusant sur les réseaux sociaux l'exécution scénarisée de ces 21 chrétiens coptes.

    La vidéo diffusée ce dimanche est intitulée : « Un message signé avec le sang à la nation de la Croix », tandis qu'un bandeau en incrustation explique qu'il s'adresse au « Peuple de la Croix fidèle à l'Église égyptienne ennemie ». Des photos de ces otages avaient été publiées dans le dernier magazine diffusé par l'autoproclamé État islamique.

    Cette vidéo a été diffusée sur YouTube et sur un compte Twitter servant de relais à la propagande de ces assassins. La divulgation de cette nouvelle vidéo pose à vrai dire une autre question, technologique : comment peut-il être encore toléré, acceptable, voire seulement possible, que la vidéo d'une telle exécution soit librement diffusée et consultable sur YouTube, le premier des médias vidéo en ligne qui soit au monde, qui fête justement ses dix ans, et Twitter, l'un des plus célèbres réseaux sociaux ?"

    Ref. Libye : 21 chrétiens coptes assassinés par les islamistes

    Voir : Bientôt un califat à quelques encablures des côtes italiennes

  • Syrie : Maaloula a retrouvé son curé

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    Vu sur le « Salon Beige : dans le cadre du journal télévisé de TV Libertés de vendredi, le Père Toufik, le curé de Maaloula, ville martyre, est intervenu sur le quotidien de la communauté chrétienne. Son entretien poignant mérite d’être écouté par tous.

  • Bientôt un califat à quelques encablures des côtes italiennes ?

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    carte-libye-big.jpgLa semaine dernière, on évoquait la prise de Derna et l'on s'inquiétait de la menace que représente pour l'Italie l'extension de l'ISIS en Libye. Aujourd'hui, dans la Nuova Bussola Quotidiana (14/02), il s'agit de Syrte (trad. par nos soins) :

    L'Isis à la conquête de Syrte : le Jihad à nos portes

    par Gianandrea Gaiani

    Ali Zeidan, ancien Premier Ministre libyen qui vit maintenant en Allemagne, a prédit que l'Etat islamique va bientôt controler la côte méditerranéenne libyenne. Ils sont de plus en plus nombreux - a dit Zeidan se référant aux militants de l'ISIS - ils sont partout ". Leur présence, selon l'ancien premier ministre, se renforce dans certaines grandes villes de la Libye où ils recrutent les combattants des groupes islamistes rivaux. Zeidan s'est ensuite dit « inquiet » que l'ISIS soit aussi près de s'installer le long des côtes de la Méditerranée.

    "Si nous laissons la situation telle quelle pendant un mois ou deux encore, je pense que nous ne pourrons plus la contrôler. Il y aura une grande guerre dans le pays et elle se propagera aussi en Europe ". Une évocation qui semblera peut-être trop pessimiste mais qui trouve pourtant confirmation dans l'évaluation de la vitesse avec laquelle le califat d'Abou Bakr al-Baghdadi s'est imposé en Irak et en Syrie conquérant un territoire plus vaste que la Grande-Bretagne.

    Du reste, les djihadistes combattent de part et d'autre les forces qui s'affrontent depuis des mois pour le contrôle de la Libye. Ils ont repoussé l'offensive contre Derna, leur bastion en Cyrénaïque, déclenchée par l'armée commandée par le général Khalifah Haftar, l'homme fort du gouvernement d'Abdullah al-Thani reconstitué à Tobrouk avec le soutien égyptien.

    Mais les djihadistes ont également affronté avec succès, dans la bataille autour de Syrte, les milices de Misurata et les islamistes de Tripolitaine liés à des groupes salafistes et aux Frères musulmans regroupés au sein d' "Aube de la Libye" et qui obéissent au gouvernement installé à Tripoli. C'est là que les terroristes de l'ISIS ont attaqué l'Hôtel Corinthia, fréquenté par des hommes politiques et par des envoyés du Qatar qui soutiennent les frères musulmans.

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  • Le courant de pensée qui domine en prison, c'est la haine d'Israël, des Juifs et du monde occidental

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    Invité de La Libre ce samedi, François Troukens, ancien délinquant, témoigne :

    "En prison, le courant de pensée dominant c’est la haine d’Israël, des juifs et du monde occidental"

    François Troukens, cinéaste et réalisateur belge, évoque le processus de radicalisation au sein des prisons. Et pour cause, avant de pouvoir exercer son métier, le cinéaste a passé dix années de sa vie en prison et a donc vécu ce phénomène de l'intérieur.

    L'accès de l'article est payant. Il mérite d'être lu, notamment quand l'ancien détenu déclare : "Comme la grande majorité des prisonniers est de confession musulmane, il y a un courant de pensée dominant… En prison, le courant de pensée dominant c’est la haine d’Israël, des juifs et du monde occidental. Pour ces jeunes, qui se font endoctriner, ils considèrent que c’est le monde occidental qui est responsable de tout ce qui leur arrive. C’est un peu "marche ou crève", soit tu suis le mouvement, soit ce sera compliqué pour toi…"

    http://www.lalibre.be/actu/belgique/en-prison-le-courant-de-pensee-dominant-c-est-la-haine-d-israel-des-juifs-et-du-monde-occidental

  • Pourquoi des jeunes occidentaux se convertissent à l'islam

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    De FIGARO.VOX (Claude Sicard) :

    Pourquoi dans nos sociétés occidentales des jeunes se convertissent à l'islam

    FIGAROVOX/TRIBUNE - D'après RTL, depuis les attentats de janvier, les mosquées françaises auraient enregistré une hausse notable des conversions à la religion musulmane. Claude Sicard explique cet attrait pour l'islam par la quête d'idéal d'une partie de la jeunesse.

    Claude Sicard est agronome, docteur en économie, spécialiste du développement. Il est l'auteur de deux livres sur l'islam, «L'islam au risque de la démocratie» (Préface de Malek Chebel, éditions FX du Guibert) et «Le face-à-face islam chrétienté. Quel destin pour l'Europe?»

    Il semblerait que ces dernières années un certain nombre de jeunes dans nos sociétés occidentales en viennent à se convertir à l'islam, et l'on ne peut que s'interroger sur les motifs qui les conduisent à faire ce choix, un choix incompréhensible à priori pour les occidentaux que nous sommes, puisque notre civilisation a fait au XVIIIeme siècle ce que le philosophe Marcel Gauchet a appelé une «sortie de religion».

    Les raisons pouvant expliquer cette tentation sont très simples: l'homme a besoin d'être animé par une raison de vivre, par un idéal, par une cause noble à laquelle se donner. Il a besoin d'estime, il a besoin que l'on reconnaisse sa dignité.

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  • Face aux djihadistes, l'Europe du vide

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    Fabrice Hadjadj : les djihadistes, le 11 janvier et l'Europe du vide

    Source : FIGARO VOX  

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'écrivain et philosophe Fabrice Hadjadj estime que l'islamisme profite de la faiblesse d'une Europe techno-libérale qui a rejeté ses racines gréco-latines et ses ailes juive et chrétienne.

    Fabrice Hadjadj est écrivain et philosophe, directeur de l'Institut européen d'études anthropologiques Philanthropos. Son dernier essai, «Puisque tout est en voie de destruction», a été publié chez Le Passeur Éditeur (avril 2014).

    Ce texte est celui d'une intervention donnée par le philosophe en Italie à la Fondation de Gasperi devant les ministres italiens de l'Intérieur et des Affaires étrangères, le président de la communauté juive de Rome, le vice-président des communautés religieuses islamiques de la ville.

    Chers Djihadistes -c'est le titre d'une lettre ouverte publiée par Philippe Muray- un de nos plus grands polémistes français- peu après les attentats du 11 septembre 2001. Cette lettre s'achève par une série d'avertissements aux terroristes islamiques, mais ceux qu'elle vise en vérité, par ricochet et par ironie, ce sont les Occidentaux fanatiques du confort et du supermarché. Je vous cite un passage dont vous allez tout de suite capter l'heureuse et cinglante raillerie: «[Chers Djihadistes], craignez la colère du consommateur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car! Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont ramollis? Eh bien nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement. […] Nous nous battrons pour tout, pour les mots qui n'ont plus de sens et pour la vie qui va avec.» Et l'on peut ajouter aujourd'hui: nous nous battrons spécialement pour Charlie Hebdo, journal hier moribond, et qui n'avait aucun esprit critique -puisque critiquer, c'est discerner, et que Charlie mettait dans le même sac les djihadistes, les rabbins, les flics, les catholiques, les Français moyens- mais nous en ferons justement l'emblème de la confusion et du néant qui nous animent!

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  • La défense des chrétiens d'Orient : une question d'humanité, de justice mais aussi de stratégie

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    Lu sur le site du Monde, par Bernard Emont

    Défendre les Chrétiens d’Orient : question d’humanité, de justice et… de stratégie

    Par Bernard Emont, Professeur de l’enseignement supérieur, spécialiste des minorités linguistiques et culturelles et Jean Samat, co-fondateur de l’Association d'apprentissage la Langue Araméenne(AALA, Val d’Oise) et conseiller municipal à Gonesse.

    Ils étaient 1 400 000 sous Saddam Hussein. Ils ne sont plus que 350 000, à occuper leurs terres ancestrales, entre le Tigre et l’Euphrate (l’ancienne Mésopotamie). Plus 120 000, parqués dans le camp d’Erbil, au Kurdistan irakien, dépourvus de tout, et surtout de soutiens officiels, de quelque autorité que ce soit : hormis de la part des chefs de leur propre Eglise, en tête desquels leurs trois évêques qui ont reflué avec eux. Ce qui leur a valu quelques tentes, couvertures et caravanes…

    Leur inconfort, certes, remonte à la nuit des temps. Ils descendent de cette poignée de résistants aux invasions du sud, dont ils ont jadis été victimes, préférant souvent payer tribut que de se convertir. L’équilibre fragile dont ils ont pu bénéficier à certaines époques, - où les familles des divers groupes religieux ont su vivre, sinon en harmonie, du moins en coexistence pacifique - a été souvent balayé par les vagues fondamentalistes, ou nationalistes, qui ont ébranlé le Proche Orient : en 1915, en Turquie ; en Irak, depuis, au rythme des différentes guerres du golfe. La pression pour les forcer au départ a été particulièrement forte au début des années 1980, en 1995, en 2005...

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  • Malala appelle à la mobilisation pour libérer les lycéennes enlevées il y a 300 jours par Boko Haram

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    Lu ICI :

    LE CRI D’URGENCE DE MALALA POUR LIBÉRER LES LYCÉENNES NIGÉRIANES ENLEVÉES PAR BOKO HARAM

    Trois cents jours de détention. Trois cents jours que les familles sont sans nouvelles. Pour que les 276 adolescentes nigérianes enlevées par la secte islamiste Boko Haram ne soient pas oubliées, Malala Yousafzai a appelé les dirigeants de la communauté internationale à agir rapidement pour demander leur libération.

    La jeune Pakistanaise, prix Nobel de la paix, s’est exprimée dans un communiqué publié sur son site : « Les dirigeants nigérians et la communauté internationale peuvent et doivent faire beaucoup plus pour résoudre cette crise. Si ces filles avaient été les enfants de parents puissants, politiquement ou économiquement, on aurait fait beaucoup plus pour les libérer. »

    L’essoufflement de la mobilisation ?

    Malala appelle les candidats à l'élection présidentielle nigériane à « prendre leurs responsabilités face à cette tragédie ». D'après elle, « les leaders nigérians devraient s’engager à travailler ensemble et faire du cas des filles de Chibok une priorité au cours des cent premiers jours de leur mandat ». Les élections présidentielles et parlementaires qui devaient se tenir le samedi 14 février ont été repoussées au 28 mars, « en raison de risques d'attentats orchestrés par Boko Haram devant les bureaux de vote », a annoncé la commission électorale nigériane le 7 février.

    La jeune femme de 17 ans exprime également sa déception suite à l’emballement médiatique qui avait suivi l’enlèvement des lycéennes de Chibok, retombé depuis. Début mai 2014, soit une quinzaine de jours après le rapt par Boko Haram, le mouvement #BringBackOurGirls avait envahi les réseaux sociaux pour mobiliser l'opinion publique sur le sort des adolescentes. Fortement relayé par les médias du monde entier, l'opération avait notamment été soutenue par Michelle Obama, et en France, par Valérie Trierweiler et Carla Bruni. Les gouvernements américains et français avaient quant à eux envoyé des équipes spécialisées au Nigeria pour aider à la recherche et à la libération des jeunes filles.

  • Le témoignage du curé de Maaloula

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    Source – Entretien avec Père Toufic Eïd : « Contre la barbarie, je n’entends pas la voix des musulmans s’élever… »

    Curé de Maaloula, village chrétien martyr, le père Toufik est en France jusqu’au 12 février. Pour témoigner de la catastrophe actuellement en cours.

    Pouvez-vous nous raconter le drame qu’a vécu Maaloula ?

    Avant Noël 2012, l’armée syrienne s’est retirée du village. Maaloula est devenu une sorte de no man’s land entre les terroristes islamistes et les forces gouvernementales. En février 2013, pour la première fois, des gens de Maaloula ont commencé à manifester contre l’État. Ils étaient armés. Ils n’étaient pas encore franchement pro-islamistes même si on sentait quelle était leur motivation. Ils ont fini par prendre la partie haute du village où se situait le monastère dans lequel je suis également moine. Je n’y suis pas retourné. Et puis des personnes ont été enlevées, on basculait dans autre chose. Néanmoins, je percevais que, dans le camp terroriste, il n’y avait pas vraiment de chef.

    Comment a réagi la population ?

    Nous espérions une médiation, un retour au calme. Le leader des musulmans locaux (1/3 de la population, NDLR) a tenté de dialoguer avec les terroristes, mais ils n’ont rien voulu entendre. Le 4 septembre, ils ont attaqué, avec un kamikaze dans un pick-up, un barrage de l’armée à l’entrée de Maaloula. Plusieurs militaires ont été tués. Le lendemain, j’ai pris la décision de faire évacuer la population, mais les gens m’avaient devancé. Lors de l’attaque finale, trois de nos jeunes paroissiens, dont mon sacristain, ont été tués lors d’un affrontement avec les rebelles… Il a fallu attendre le mois d’avril pour que l’armée reprenne le village. C’est un combat purement idéologique, car Maaloula n’a pas d’intérêt stratégique ou militaire. Les islamistes ont clairement voulu détruire ce village symbole, où l’on parle encore l’araméen, la langue du Christ !

    Qu’avez-vous trouvé à votre retour au village ?

    Je suis revenu le 20 avril. C’était un village fantôme… Des ruines, une immense tristesse. Plus de 300 maisons avaient été détruites, incendiées. Quelques personnes se sont réinstallées dans les bâtiments habitables. Nous avons dû attendre plusieurs jours avant de reprendre le culte. Mais il a repris !

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  • Des enfants torturés, crucifiés ou réduits en esclavage par l'Etat Islamique

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    Lu ICI :

    Irak: des enfants torturés, crucifiés et esclaves de l'Etat islamique

    Selon un rapport de l'ONU publié mercredi, le groupe Etat islamique procède à l'asservissement et au massacre de nombreux enfants, notamment issus des minorités yazidi et chrétienne, en Irak. 

    Toujours plus loin dans la barbarie. Le Comité des droits de l'enfant des Nations unies (CRC) dénonce, dans un rapport publié mercredi, le traitement réservé par l'Etat islamique (EI) à des enfants irakiens. Selon l'ONU, le groupe jihadiste recrute dans le pays "un grand nombre d'enfants", y compris handicapés, pour en faire des combattants, des kamikazes et des boucliers humains.

    De nombreux mineurs seraient également vendus comme esclaves sexuels, quand d'autres sont crucifiés ou enterrés vivants, selon ce rapport. 

    Boucliers humaines, kamikazes, esclaves

    Des Irakiens mineurs sont de plus en plus souvent utilisés par Daesh (l'acronyme arabe de l'EI, NDLR) pour commettre des attentats suicides, jouer le rôle d'informateurs ou servir de boucliers humains chargés de protéger des installations des bombardements de la coalition emmenée par les Etats-Unis, détaille le rapport.

    Les experts ont également expliqué comment certains sont forcés à travailler à des postes de contrôle ou employés à la fabrication de bombes pour les jihadistes.

    Selon le CRC, une vidéo diffusée sur Internet montre de très jeunes enfants, âgés d'environ huit ans et moins, entraînés pour devenir des enfants soldats. Le comité a exhorté Bagdad à explicitement criminaliser le recrutement d'une personne de moins de 18 ans dans les conflits armés.   

    Les jeunes Yazidis et Chrétiens en première ligne

    Dans ce document, le comité des Nations unies dénonce par ailleurs l'"assassinat systématique" d'enfants appartenant à des minorités religieuses ou ethniques. Il relate plusieurs cas d'exécutions de masse de garçons, ainsi que des décapitations, des crucifixions et des ensevelissements d'enfants vivants. Il ajoute qu'un grand nombre ont été tués ou grièvement blessés dans des frappes aériennes ou des bombardements imputés à l'armée irakienne, et que d'autres ont succombé à la déshydratation, à la faim ou à la chaleur.

    "Nous sommes vraiment très préoccupés par la torture et le meurtre de ces enfants, tout particulièrement ceux qui appartiennent à des minorités, mais pas seulement", a déclaré Renate Winter, l'un des 18 experts indépendants membres du CRC.

    Des enfants de la communauté Yazidi ou de la communauté chrétienne, sont en effet nombreux à faire partie des victimes, selon elle. De jeunes handicapés seraient aussi pris pour cible par les jihadistes. "Nous avons des informations sur des enfants, en particulier des enfants déficients mentaux, qui sont utilisés comme kamikazes, très probablement sans leur propre consentement", a ainsi dit Renate Winter.    

    Sévices sexuels

    Le CRC a en outre dénoncé les nombreux cas d'enfants auxquels l'EI a fait subir des violences sexuelles, ainsi que les enlèvements et l'asservissement sexuel d'enfants. "Les enfants des minorités ont été capturés dans beaucoup d'endroits, vendus sur des marchés avec sur eux des étiquettes portant des prix, ils ont été vendus comme esclaves", explique le rapport à ce sujet. 

    Les dix-huit experts indépendants qui ont contribué à la rédaction de ce rapport demandent aux autorités irakiennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les enfants qui vivent sous le joug de l'Etat islamique et de poursuivre les auteurs des crimes.

    Bien que le gouvernement irakien soit tenu pour responsable de la protection de ses administrés, Renate Winter a toutefois reconnu qu'il est actuellement difficile de poursuivre les membres des "groupes armés non étatiques" pour de tels actes. Selon elle, le gouvernement irakien devrait s'efforcer de faire tout son possible pour protéger les enfants dans les zones qu'il contrôle et pour les extraire des lieux contrôlés par l'EI.

  • Le grand imam d'al-Azhar invite à tuer et crucifier les jihadistes de l'Etat Islamique

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    Lu sur Rfi.fr :

    Egypte: l'imam d'al-Azhar appelle à «crucifier» les membres de l’EI

    Le grand imam de la Mosquée égyptienne d’al-Azhar, haute autorité morale de l’islam sunnite, a estimé mercredi 4 février que les membres du groupe Etat islamique devaient être tués et crucifiés. Le cheikh Ahmed al-Tayeb réagissait à l’assassinat du pilote jordanien par les jihadistes.

    Les déclarations du cheikh Ahmed al-Tayeb ont été accueillies de manière mitigée, nous indique notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti. Certains y ont vu « une réaction tardive mais bienvenue de l’Azhar contre le groupe Etat islamique ». D'autres ont été choqués par la violence des propos qui, selon eux, « rejoignent les justifications données par l’Etat islamique pour ses actes barbares ».

    Le cheikh al-Tayeb s’est en réalité référé à un verset du Coran selon lequel « ceux qui font la guerre à Allah et son messager et sèment la corruption sur la terre seront tués ou crucifiés ou bien leur main droite et leur pied gauche seront coupés ».

    Les images du pilote jordanien brûlé vif par le groupe Etat Islamique qui ont été diffusées par plusieurs chaînes de télévision arabes ont provoqué de très violentes réactions de la part de l’opinion publique. Une opinion convaincue que les membres de l’Etat islamique sont les vrais ennemis d’Allah et de son prophète. (...)