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Jeunes - Page 57

  • Chine : la publication d’un récit biblique déformé suscite la consternation des catholiques

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    La publication d’un récit biblique déformé suscite la consternation des catholiques chinois

    23/09/2020

    Un manuel scolaire destiné à l’enseignement professionnel dans le secondaire, publié par le service d’édition de l’Université des sciences et technologies électroniques de Chine, qui dépend du gouvernement, a suscité la consternation parmi les catholiques de Chine continentale. Le texte, publié afin d’enseigner « l’éthique professionnelle et le respect de la loi » aux élèves, cite un passage du récit évangélique de la femme adultère pardonnée, mais déformé et détourné à des fins politiques. « Comment enseigner l’éthique professionnelle avec un tel manuel ? », demande un prêtre, qui souhaite rester anonyme.

    Une partie de la page de couverture d’un manuel scolaire controversé, qui a suscité la consternation parmi la communauté catholique chinoise.

    La publication d’un manuel scolaire contenant une histoire biblique déformée et détournée a suscité la colère parmi les fidèles de la communauté catholique en Chine continentale. Le manuel en question a été publié pour enseigner « l’éthique professionnelle et le respect de la loi ». Le manuel scolaire, publié par le service d’édition de l’Université des sciences et technologies électroniques de Chine, qui dépend du gouvernement, contient un texte évoquant le récit de Jésus et de la femme adultère pardonnée. Dans la publication, le récit évangélique (Jean 8, 1-11) est déformé et affirme que Jésus Christ a lapidé une femme pécheresse afin de respecter la loi de son temps. Le texte reprend le passage décrivant la foule voulant lapider une femme selon la loi, et Jésus leur répondant « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre ». Pourtant, la fin du récit diffère radicalement, le texte ajoutant qu’une fois la foule dispersée, Jésus se serait mis à lapider la femme à mort en ajoutant « Moi aussi je suis pécheur, mais si la loi ne devait être exécutée que par des hommes sans faute, la loi serait vaine ». Un paroissien a publié le passage en question sur les réseaux sociaux, en dénonçant la falsification d’un texte biblique à des fins politiques comme une insulte à l’Église catholique. « Je voudrais que tout le monde sache que le Parti communiste chinois a déjà essayé de déformer l’histoire de l’Église par le passé, de diffamer notre Église et d’attirer la haine du peuple sur notre Église », a-t-il souligné.

    Mathew Wang, un enseignant chrétien dans une école professionnelle, confirme le contenu du texte controversé, tout en ajoutant que la publication exacte varie selon les lieux en Chine. Mathew Wang précise que le texte publié par le manuel scolaire a été relu par le Comité de contrôle des manuels scolaires pour l’éducation morale, dans le cadre de l’enseignement professionnel dans le secondaire. Il déplore que les auteurs aient utilisé un tel exemple erroné pour justifier les lois socialistes chinoises. Selon certains catholiques chinois, les auteurs du manuel auraient voulu souligner que la loi est sacrée en Chine, et que son respect absolu est essentiel. Un prêtre catholique, qui souhaite rester anonyme, affirme quant à lui que le texte publié « est lui-même immoral et illégal ». « Du coup, comment pouvons-nous encore enseigner l’éthique professionnelle avec un tel manuel ? », demande-t-il. « C’est un phénomène social bien triste que nous observons en Chine continentale », déplore-t-il. Paul, un catholique chinois, ajoute que des déformations similaires de récits chrétiens et de l’histoire de l’Église continuent d’être observées, mais il estime que les protestations des chrétiens n’auront aucun impact. « La même tendance se répète chaque année, mais l’Église ne riposte jamais, ou en tout cas elle ne reçoit jamais le respect et les excuses qu’elle mérite. » Kama, un catholique qui gère les contenus d’un groupe catholique sur les réseaux sociaux, souligne que le contenu publié par le manuel est une offense aux croyances religieuses des chrétiens. Il appelle les auteurs et les éditeurs concernés à présenter leurs excuses publiquement et corriger le texte. « Nous espérons que les autorités chrétiennes prendront la parole », ajoute-t-il.

    (Avec Ucanews, Hong-Kong)

  • "Bâtir sa maison sur le roc" : des cycles de formation à l'amour et au mariage à Bruxelles, Rixensart, Leuven et OLV Waver

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    "Bâtir sa maison sur le roc"
     
    Nous avons le plaisir de vous signaler qu'une nouvelle saison de formation à l'amour et au mariage "Bâtir sa maison sur le roc" démarrera d'ici quelques semaines.

    Cette année, nous vous annonçons une forte expansion de cette initiative, en ce sens qu'il y aura 4 cycles en Belgique. En effet, pour la 5ème année d'affilée déjà, un cycle est organisé à Rixensart (première soirée le samedi 7 novembre 2020) et, après une interruption d'un an, un cycle à Bruxelles (première soirée le samedi 21 novembre 2020). Mais en plus de cela deux cycles "Je huis op de rots bouwen" démarreront en néerlandais, l'un à Leuven (Heverlee) et l'autre à Onze-Lieve-Vrouw-Waver.

    Nous comptons sur vous pour faire la promotion auprès de vos amis et connaissances! Tous les couples sont les bienvenus, fiancés, mariés ou réfléchissant à un engagement. Ils peuvent tous en tirer profit. Mais les inscriptions allant déjà bon train, qu’ils ne tardent pas à se manifester car le nombre de places est limité. Nous espérons évidemment que les mesures de protection liées à la pandémie du coronavirus ne contrarieront pas trop le déroulement des cycles prévus. 

    Pour toutes informations, y compris les dates des soirées des cycles de cette nouvelle saison, nous vous renvoyons à notre site www.batirsamaisonsurleroc.be, qui a été dédoublé en néerlandais (www.jehuisopderotsbouwen.be).

    Enfin, nous vous invitons à visiter notre page facebook, sur laquelle vous trouverez de nombreuses publications enrichissantes.
  • Bruxelles : une exposition consacrée à Carlo Acutis

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    Le jeune italien Carlo Acutis, décédé en 2006 à l’âge de 15 ans, sera béatifié le 10 octobre prochain.

    Amoureux de l’Eucharistie, il a créé une exposition sur les miracles eucharistiques qui ont eu lieu de par le monde au cours des siècles.

    Plusieurs miracles se sont déroulés en Belgique. Ces miracles sont des signes visibles de la Présence Réelle de Jésus dans l’eucharistie.

    L’exposition, qui comprend 56 posters, sera visible en entrée libre à l’église Saint-Pierre à Woluwé, tous les weekends jusqu’au 22 novembre 2020. Et en semaine sur demande.

    Des bénévoles vous proposeront des visites guidées, des animations pour enfants de tout âge, un temps de prière, des livres à acheter… dans le respect des normes sanitaires. L’église est accessible aux PMR.

    Visitez notre site web www.ExpoAcutis.be  pour connaitre les dates des conférences et autres évènements spéciaux.

    Venez découvrir qui est Carlo Acutis, cet ado exceptionnel, et sa collecte de phénomènes inexplicables par la science, qui révèlent la présence de Dieu.

  • Rencontre du pape avec une association LGBT

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    De Loup Besmond de Senneville sur le site du journal La Croix :

    Le pape rencontre une responsable d’une association de chrétiens LGBT

    Les faits 

    Le pape François s’est brièvement entretenu, mercredi 16 septembre après l’audience générale, avec la mère d’un homme homosexuel de 40 ans qui « a quitté l’Église parce qu’il ne se sentait pas accueilli ».

    « Le pape aime vos enfants comme ils sont, parce qu’ils sont tous enfants de Dieu. » C’est ce qu’a affirmé François, mercredi 16 septembre à l’issue de l’audience générale, où il s’est brièvement entretenu avec Mara Grassi, l’une des responsables de l’association catholique Tenda di Gionata (« La tente de Jonathan »), qui regroupe des personnes homosexuelles et leurs proches.

    Alors que Mara Gassi, foulard arc-en-ciel autour du cou, lui parlait de son fils homosexuel de 40 ans qui « a quitté l’Église parce qu’il ne se sentait pas accueilli », le pape a répondu : « l’Église aime vos enfants tels qu’ils sont », selon des propos rapportés par plusieurs journaux italiens.

    « Je voulais dire au pape que ce que nous avons compris, c’est que l’Église doit faire en sorte que beaucoup d’autres parents comme moi le comprennent, afin qu’ils ne souffrent pas comme j’ai souffert », a expliqué cette femme dans un entretien accordé au quotidien La Repubblica.

    Expériences difficiles

    En tout, une quarantaine de membres de l’association, tous parents d’enfants homosexuels, assistaient à l’audience dans la Cour Saint Damase, au Vatican. Mara Grassi a remis au pape un livre intitulé « Genitori fortunati » (« parents chanceux », en français), spécialement traduit en espagnol pour l’occasion, qui recueille des témoignages, faisant parfois état d’expériences difficiles, de parents dont les enfants sont homosexuels.

    → EXPLICATION. Propos du pape sur l’homosexualité : pourquoi a-t-il parlé de « psychiatrie » ?

    « Dans l’Église du pape François qui veut abattre les murs et construire des ponts d’accueil et de compréhension surtout avec les personnes les plus fragiles et les plus marginalisées, la rencontre de ce matin est apparue à de nombreux parents comme un tournant extraordinaire », commente dans son édition du 17 septembre le quotidien l’Avvenire, le journal des évêques italiens.

    Fondée en 2018, l’association « La tente de Jonathan » a été fondé par un prêtre qui « rêvait » d’« élargir la tente » – une expression présente dans le livre d’Isaïe- pour donner dans l’Église une place aux personnes LGBT.

    Il est évident que les enfants sont des enfants de Dieu, mais ce qui est embarrassant, c'est le contexte idéologique dans lequel cette rencontre s'est déroulée. Le pape portera-t-il le tee-shirt qui lui a été offert à cette occasion (cfr Aleteia.org)? "Les membres de l’association ont également remis au Pape un tee-shirt aux couleurs de l’arc en ciel avec ce message : « Il n’y a pas de crainte dans l’amour » (1 Jn 4, 18)." On imagine en tout cas l'exploitation qui sera faite de cet "évènement" dans les médias acquis à la cause LGBT et on ne s'étonnera pas que ce soit déjà chose faite dans les colonnes du journal des évêques italiens. Qui défend encore l'éthique catholique en la matière telle qu'elle est exposée dans le catéchisme ?

    2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.

    2358 Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.

    2359 Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne.

  • L'ordination de Quentin Collin

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    De l'Avenir.net :

    15 septembre 2020

    Quentin, ému par son ordination 

    Quentin Collin, 30 ans, de Habay-la-Neuve, a été ordonné prêtre dimanche, à Namur. … Dans son homélie, l’évêque a eu ces mots: « Bien cher Quentin, tout porte à croire que tu seras, pour le plus grand bonheur de Dieu et des communautés chrétiennes, un prêtre rayonnant. Non sans émotion, je vais maintenant accueillir et rendre effective ta volonté d’être prêtre.» … L’abbé Quentin Collin s’est, à la fin de l’ordination, adressé à l’assemblée: « Je confie à votre soutien à tous et à vos prières mon ministère à venir: l’aventure commence, mais avec beaucoup de joie. Oui, MERCI… 5 petites lettres anodines mais qui brûlent de toute la charité avec laquelle je veux vraiment vous les adresser. De tout cœur, à votre service, pour la gloire de Dieu et le salut du monde, merci! »

    Récit détaillé sur le site du Diocèse de Namur

  • Canoniser des enfants ?

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    Dix ans après la mort d’Anne-Gabrielle Caron, le moment sera solennel. L’évêque de Fréjus-Toulon présidera ce samedi 12 septembre la session d’ouverture de l’enquête diocésaine pour la cause de béatification de la petite fille, dans l’église Saint-François-de-Paule de Toulon.

    Par cette cérémonie, Mgr Dominique Rey lancera ainsi le processus, qui devra déterminer si la petite Anne-Gabrielle, emportée en 2010 à l’âge de 8 ans par un cancer, a démontré pendant sa courte vie, « des vertus héroïques ».

    « Une maturité spirituelle impressionnante »

    À l’issue de cette première étape, la fillette pourrait être reconnue vénérable, première marche indispensable sur le chemin de reconnaissance de la sainteté. « Sa maturité spirituelle était impressionnante, témoigne Mgr Dominique Rey, qui l’a rencontrée à deux reprises. Sa volonté de prendre encore plus de souffrance sur elle, d’offrir la sienne au Christ, son abandon total à Dieu dans l’épreuve… On la voyait déjà gagnée par Dieu », s’émeut l’évêque pour qui Anne-Gabrielle pourrait un jour constituer « une figure de sainteté pour les enfants malades et leur famille ».

    Quelle que soit l’issue de la procédure, le lancement de la cause d’Anne-Gabrielle reste encore un événement atypique, tant la question de la sainteté des enfants reste récente à l’échelle de l’histoire de l’Église. Hormis les jeunes martyrs, déjà nombreux à être reconnus comme modèles de foi, les premiers enfants déclarés saints par l’Église par reconnaissance de leurs vertus sont Jacinthe et Francisco Marto (9 et 10 ans), deux des trois voyants de Fatima, canonisés en 2017 par le pape François.

    À la même époque que les voyants de Fatima, le cas de la petite Anne de Guigné, morte d’une méningite à 11 ans et déclarée « vénérable » en 1990, fut l’occasion d’une discussion dans l’Église autour de la reconnaissance des vertus héroïques (foi, espérance, charité…) des enfants. Les travaux théologiques conduits au Vatican sur cette question se sont achevés en 1981 sur des conclusions positives.

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  • Des bandes dessinées pour éveiller les plus jeunes à la foi

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    D'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau:

    Cases et bulles de sainteté

    Cases et bulles de sainteté

    De belles illustrations, un texte attractif et instructif : les bandes-dessinées font le bonheur de nombreux lecteurs et peuvent être un excellent moyen d'éveiller les plus jeunes à la foi, tout spécialement à travers la vie des saints. Anne Bernet livre ici une sélection de trois albums de qualité, tant sur le fond que la forme.

    Après guerre, l’abbé Gaston Courtois lança, à l’intention des jeunes, la fameuse collection Belles Histoires, Belles Vies. C’était, et tout l’audace de l’affaire tenait à cela, des vies de saints ou de bienheureux, présentées sous forme de bande dessinée à l’ancienne, autrement dit sans phylactères ni bulles mais avec un vrai texte, littéraire et dense, sous chaque case, illustrée, en noir et blanc, avec beaucoup de sérieux dans la reconstitution historique par de très bons dessinateurs. On ne saura jamais de ce côte-ci de la réalité le bien que ces petits albums ont fait, le nombre de vocations et de fidélités qu’ils auront suscitées, les fois vacillantes qu’ils auront revigorées ou sauvées, la popularité qu’ils auront conférée à certains bienheureux, alors presque inconnus, tels Théophane Vénard ou Kateri Tekakwita. 

    Les éditions Clovis ont racheté les droits de quelques titres ; je ne saurais trop encourager à les faire découvrir aux nouvelles générations. Le concept est régulièrement revisité par certains éditeurs catholiques, qui sont passés, eux, aux bulles et aux illustrations en couleurs. Les résultats ne sont pas toujours, hélas, à la hauteur. Trois albums récents démontrent cependant que l’on peut arriver à de très bons résultats par ce moyen.

    Deux saints dévoués au Sacré Cœur

    Marguerite Alacoque aimait le Christ au point de lui avoir, enfant, voué sa virginité, mais elle se jugeait indigne de la vie religieuse et de santé trop fragile pour le couvent.
    Claude La Colombière voulait faire son salut mais avait des ambitions mondaines et la seule idée d’entrer en religion le révulsait.

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  • Enseigner la religion à l'école

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    De KTO ("La foi prise au mot") :

    Les religions à l’école

    06/09/2020

    Pour la rentrée des classes, La Foi prise au mot propose une émission de saison : comment d’enseigner la religion à l’école ? Alors que la réponse est évidente pour de nombreux pays, elle est tout sauf une évidence en France. Alors, que vous soyez des téléspectateurs français ou d’autres pays, faisons le point. Est-ce que l’enseignement des religions à l’école est une manière de catéchisme et comment respecter une certaine neutralité ? Et surtout, est-ce que la religion s’enseigne comme les mathématiques ou l’histoire-géographie ? Y a-t-il des méthodes spécifiques, une sorte de didactique de la religion ? Pour le savoir, rendez-vous sur KTO avec Isabelle Saint-Martin, directrice d’Études à l’École pratique des Hautes Études à Paris, et Vanessa Patigny, Maître-assistante en didactique de la religion à la Haute École Léonard de Vinci à Louvain-la-Neuve en Belgique.

  • Rentrée : quand Mgr Aupetit s'adresse aux chefs d'établissements de l'enseignement catholique

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    Du site de l'archidiocèse de Paris :

    Homélie de Mgr Michel Aupetit - Messe à la chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (Paris 7e) lors de la rencontre des chefs d’établissement catholique

    Jeudi 27 août 2020

    - 21e Semaine du Temps Ordinaire
    - 1 Co 1,1-9 ; Ps 144,2-7 ; Mt 24,42-51

    Cet évangile nous renvoie la question de savoir quel serviteur nous sommes ? Aurons-nous la joie d’entendre le Seigneur nous dire : « Entre, bon serviteur, dans la joie de ton maître ». Il y a une autre phrase que je redoute depuis quelque temps surtout : « À qui l’on a beaucoup confié, il sera beaucoup demandé » (Lc 12,48). Plus on a de responsabilité, plus on se doit d’être serviteur.

    Nous recevons tous une charge, une mission du fait même de notre baptême qui nous a donné cette grâce inouïe de devenir fils et filles de Dieu. C’est de cette grâce dont parle saint Paul dans la première lecture : « Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus. Vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la Parole et de la connaissance de Dieu » (1 Co1,4-5).

    Les créatures rendent grâce à Dieu du fait même qu’elles existent. Les enfants, eux, rendent grâce à Dieu pour cet héritage qu’ils ont reçu comme fils : la Vie même de Dieu et l’amour de son Cœur.

    Qu’en faisons-nous ? Comment partageons-nous ce trésor ? Comme tous les enfants dont nous avons la charge, nous avons à grandir dans ce que nous sommes, à déployer toutes les potentialités qui nous ont été données. Il s’agit de grandir dans la vie en intégrant de plus en plus la Vie de Dieu en nous et en y déployant l’Amour qui nous a été confié.

    Vous avez en outre la responsabilité de faire grandir ces dons de Dieu dans ceux qui vous sont confiés. Faire grandir, vous le savez, vient du latin augeo qui nous a donné le mot « autorité ». Il y a déjà bien longtemps le pape Gélase distinguait le pouvoir (potestas) qui écrase et l’autorité (auctoritas) qui fait grandir. Pour vous, il s’agit bien d’autorité.

    Mais faire grandir quoi ? Les connaissances ? Le programme scolaire ? Sans doute.

    L’humanité ? Certainement. Mais justement, la plénitude de l’humanité est réalisée dans la stature du Christ. Comment grandir sans le connaître ? Faire connaître le Christ, ce n’est pas inculquer de force. Faire connaître le Christ, c’est permettre une rencontre.

    Con-naître, c’est naître avec. Quelque chose en nous naît d’une rencontre. Cette rencontre avec le Christ est certainement la chance la plus extraordinaire qui puisse être donnée à un humain pour qu’il grandisse dans sa dimension divine, cette image de Dieu déposée en lui depuis son émergence comme l’affirme le livre de la Genèse.

    Vous avez là une tâche magnifique qui consiste selon les mots même de Montaigne à permettre « une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine ».

    + Michel Aupetit, archevêque de Paris.

  • Retour sur les jeunes pakistanaises enlevées et converties de force à l'islam

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    De Vatican News :

    Informer pour sauver les jeunes pakistanaises enlevées et converties de force

    L’antenne française d’Aide à l’Église en détresse (AED) sensibilise au sort de Maira Shabbaz, une jeune Pakistanaise de 14 ans enlevée en avril puis convertie à l’islam et apparemment prostituée par son ravisseur, serait parvenue à s’échapper.

    Entretien réalisé par Marie Duhamel - Cité du Vatican

    Chaque année, environ un millier de jeunes filles chrétiennes, mais aussi sikhs et hindous, sont enlevées puis converties à l’islam et mariées de force, selon la commission Justice et Paix de la conférence épiscopale pakistanaise. À Paris, l’AED sensibilise au sort de ces mineures âgées de six à quatorze ans, afin qu’elles ne disparaissent pas dans l’oubli.

    Journaliste à l’Aide à l’Église en détresse, Thomas Oswald suit en particulier le parcours de Maira Shabbaz.

    Cette jeune chrétienne de quatorze ans a été enlevée en avril par des hommes armés, dans la rue et devant des témoins, alors qu’elle se rendait à son travail à Faisalabad dans la province du Penjab, à l’est du pays. Elle aurait été ensuite convertie de force à l’Islam et contrainte de se «marier» à son ravisseur. Celui-ci lui avait fait signer des documents trompeurs, la menaçant de publier sur internet la vidéo de son viol si elle ne lui obéissait pas.

    Dans un premier temps, la justice saisie par sa famille a exigé sa libération, mais le jugement a été cassé début août. La Haute Cour de Lahore a estimé que Maira s’était volontairement convertie et mariée. Elle a alors été rendue à l’homme qui l’avait enlevée, avant de parvenir il y a quelques jours à s’enfuir. Elle vivrait actuellement dans un lieu tenu secret avec sa mère et ses frères et sœurs. Pour éviter que son ravisseur la retrouver, elle ne souhaite apparemment pas voir de médecins après avoir pourtant subi de lourds sévices.

    Thomas Oswald revient sur les conditions de captivité de Maira, mais aussi des centaines d’autres jeunes pakistanaises enlevées comme elle chaque année.

    Entretien avec Thomas Oswald, journaliste à l’Aide à l’Église en détresse,

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  • Sur le déclin du catholicisme populaire en France

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    De Vatican News :

    Yann Raison du Cleuziou: en France, le déclin du catholicisme populaire

    Une enquête de l’institut de sondage Ifop, parue dans Le Monde à la veille de la fête de l’Assomption, démontrait une nette érosion de la culture chrétienne en France, surtout chez les moins de 35 ans, même si elle établissait dans le même temps la relative persistance du catholicisme au sein de la société française. Le sociologue Yann Raison du Cleuziou décrypte pour nous les données de cette étude.

    Entretien réalisé par Manuella Affejee- Cité du Vatican

    Ce sondage reprend les mêmes questions que celui réalisé en 1988, à l'occasion de la venue de saint Jean-Paul II à Strasbourg. Cet écart de 32 ans permet donc de constater combien le rapport des Français à la culture chrétienne s’est profondément modifié.

    Ainsi, par exemple, si 67% des Français affirmaient connaitre «par cœur et entier» la prière du Notre Père en 1988, ils ne sont plus que 56% aujourd’hui; la différence est encore plus éloquente si l’on se concentre sur la tranche des jeunes de moins de 35 ans: seuls 42% d’entre eux connaissent la prière de Jésus, et 29% celle du «Je vous salue Marie».

    Un phénomène en cours depuis des décennies

    Un autre indicateur de cette évolution tient à la connaissance des fêtes religieuses et de leur signification : 44 % des Français savent que Pâques célèbre la résurrection du Christ (ils étaient 43 % en 1988). Or, 47 % d’entre eux ont plus de 50 ans, 34% ont moins de 35 ans. Les chiffres accusent une baisse encore plus significative s’agissant de la Pentecôte (7% des moins de 35 ans peuvent la relier à la descente du Saint-Esprit sur Marie et les apôtres contre 18% en 1988).

    Les résultats de cette enquête ne sont guère surprenants : la sécularisation des sociétés occidentales, notamment française, est un phénomène observé et étudié depuis des décennies.

    Yann Raison du Cleuziou est sociologue, maitre de conférences en sciences politiques de l’Université de Bordeaux. Fin connaisseur de ces questions pour y avoir consacré plusieurs ouvrages -dont Qui sont les cathos aujourd’hui (Desclée de Brouwer, 2014)-, il revient sur les traits saillants de cette étude et explore les dynamiques à l’œuvre au sein du christianisme en France :

    Entretien avec Yann Raison du Cleuziou

    Ce qui est le plus significatif à mon sens c’est la culture matérielle. Par exemple, le fait d’avoir un crucifix accroché au mur chez soi ; c’est un élément assez «ordinaire» d’un intérieur chrétien. Et bien aujourd’hui, dans la population française des 18 ans et plus, il n’y a que 17% des Français qui possèdent un crucifix accroché au mur, soit un recul de 22 points par rapport à 1988. Ce recul, on le mesure aussi à travers les chiffres de la pratique religieuse : il n’y a plus qu’environ 2% de pratiquants hebdomadaires en France. Nous avons vraiment un catholicisme en déclin, et en même temps, quand on regarde les chiffres, on mesure aussi que le catholicisme marque toujours la culture française. 75% des Français savent reconnaitre dans Noël une fête chrétienne, 31% ont toujours une Bible chez eux, 25% un chapelet, 23% une statuette de la Vierge... Donc même si le catholicisme est en déclin, il reste un marqueur important de la culture française.

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  • Il est plus que jamais important d’apprendre le latin

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    De Claire Conruyt sur le site du Figaro (Etudiant) :

    Pourquoi il est plus que jamais important d’apprendre le latin

    Le latin permet de mieux comprendre les œuvres de la Renaissance (ici la Vénus de Botticelli). Crédits photo: ©Bridgeman Images/Leemage

    INTERVIEW - Robert Delord, enseignant de lettres classiques en collège, explique en quoi les langues et cultures de l’Antiquité favorisent notre réflexion et notre expression.

    À quoi sert l’apprentissage du latin, aujourd’hui? Qu’apportent les mythes grecs et les légendes romaines? Robert Delord, enseignant de lettres classiques en collège et auteur de Mordicus: ne perdons pas notre latin (Les Belles Lettres) explique au Figaro Étudiant en quoi les langues et cultures de l’antiquité permettent d’approfondir notre réflexion et d’obtenir le goût des mots essentiel à la formation de notre esprit critique.

    LE FIGARO-. Qu’est-ce que l’apprentissage des langues et cultures de l’Antiquité peut apporter aux collégiens et lycéens?

    Robert DELORD-. Pour les collégiens, l’Antiquité est un monde à la fois mystérieux, impressionnant et empreint d’un certain prestige, d’une certaine grandeur. Tout cela est propre à nourrir leur imaginaire et susciter leur curiosité.

    En se confrontant à la mythologie grecque et aux figures héroïques romaines, les plus jeunes peuvent appréhender les nuances qui composent un individu et se confronter à la relativité des mœurs. La dimension anthropologique des langues et cultures de l’Antiquité les aide à adopter la bonne distance face à des sujets qui leur échappent. Quand on travaille sur le personnage de Médée, on ouvre une réflexion sur le concept d’infanticide. Médée est-elle un monstre? Peut-on lui trouver des excuses? Quelle est la part de responsabilité de Jason?

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