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Jeunes - Page 53

  • Enseigner la religion à l'école

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    De KTO ("La foi prise au mot") :

    Les religions à l’école

    06/09/2020

    Pour la rentrée des classes, La Foi prise au mot propose une émission de saison : comment d’enseigner la religion à l’école ? Alors que la réponse est évidente pour de nombreux pays, elle est tout sauf une évidence en France. Alors, que vous soyez des téléspectateurs français ou d’autres pays, faisons le point. Est-ce que l’enseignement des religions à l’école est une manière de catéchisme et comment respecter une certaine neutralité ? Et surtout, est-ce que la religion s’enseigne comme les mathématiques ou l’histoire-géographie ? Y a-t-il des méthodes spécifiques, une sorte de didactique de la religion ? Pour le savoir, rendez-vous sur KTO avec Isabelle Saint-Martin, directrice d’Études à l’École pratique des Hautes Études à Paris, et Vanessa Patigny, Maître-assistante en didactique de la religion à la Haute École Léonard de Vinci à Louvain-la-Neuve en Belgique.

  • Rentrée : quand Mgr Aupetit s'adresse aux chefs d'établissements de l'enseignement catholique

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    Du site de l'archidiocèse de Paris :

    Homélie de Mgr Michel Aupetit - Messe à la chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (Paris 7e) lors de la rencontre des chefs d’établissement catholique

    Jeudi 27 août 2020

    - 21e Semaine du Temps Ordinaire
    - 1 Co 1,1-9 ; Ps 144,2-7 ; Mt 24,42-51

    Cet évangile nous renvoie la question de savoir quel serviteur nous sommes ? Aurons-nous la joie d’entendre le Seigneur nous dire : « Entre, bon serviteur, dans la joie de ton maître ». Il y a une autre phrase que je redoute depuis quelque temps surtout : « À qui l’on a beaucoup confié, il sera beaucoup demandé » (Lc 12,48). Plus on a de responsabilité, plus on se doit d’être serviteur.

    Nous recevons tous une charge, une mission du fait même de notre baptême qui nous a donné cette grâce inouïe de devenir fils et filles de Dieu. C’est de cette grâce dont parle saint Paul dans la première lecture : « Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus. Vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la Parole et de la connaissance de Dieu » (1 Co1,4-5).

    Les créatures rendent grâce à Dieu du fait même qu’elles existent. Les enfants, eux, rendent grâce à Dieu pour cet héritage qu’ils ont reçu comme fils : la Vie même de Dieu et l’amour de son Cœur.

    Qu’en faisons-nous ? Comment partageons-nous ce trésor ? Comme tous les enfants dont nous avons la charge, nous avons à grandir dans ce que nous sommes, à déployer toutes les potentialités qui nous ont été données. Il s’agit de grandir dans la vie en intégrant de plus en plus la Vie de Dieu en nous et en y déployant l’Amour qui nous a été confié.

    Vous avez en outre la responsabilité de faire grandir ces dons de Dieu dans ceux qui vous sont confiés. Faire grandir, vous le savez, vient du latin augeo qui nous a donné le mot « autorité ». Il y a déjà bien longtemps le pape Gélase distinguait le pouvoir (potestas) qui écrase et l’autorité (auctoritas) qui fait grandir. Pour vous, il s’agit bien d’autorité.

    Mais faire grandir quoi ? Les connaissances ? Le programme scolaire ? Sans doute.

    L’humanité ? Certainement. Mais justement, la plénitude de l’humanité est réalisée dans la stature du Christ. Comment grandir sans le connaître ? Faire connaître le Christ, ce n’est pas inculquer de force. Faire connaître le Christ, c’est permettre une rencontre.

    Con-naître, c’est naître avec. Quelque chose en nous naît d’une rencontre. Cette rencontre avec le Christ est certainement la chance la plus extraordinaire qui puisse être donnée à un humain pour qu’il grandisse dans sa dimension divine, cette image de Dieu déposée en lui depuis son émergence comme l’affirme le livre de la Genèse.

    Vous avez là une tâche magnifique qui consiste selon les mots même de Montaigne à permettre « une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine ».

    + Michel Aupetit, archevêque de Paris.

  • Retour sur les jeunes pakistanaises enlevées et converties de force à l'islam

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    De Vatican News :

    Informer pour sauver les jeunes pakistanaises enlevées et converties de force

    L’antenne française d’Aide à l’Église en détresse (AED) sensibilise au sort de Maira Shabbaz, une jeune Pakistanaise de 14 ans enlevée en avril puis convertie à l’islam et apparemment prostituée par son ravisseur, serait parvenue à s’échapper.

    Entretien réalisé par Marie Duhamel - Cité du Vatican

    Chaque année, environ un millier de jeunes filles chrétiennes, mais aussi sikhs et hindous, sont enlevées puis converties à l’islam et mariées de force, selon la commission Justice et Paix de la conférence épiscopale pakistanaise. À Paris, l’AED sensibilise au sort de ces mineures âgées de six à quatorze ans, afin qu’elles ne disparaissent pas dans l’oubli.

    Journaliste à l’Aide à l’Église en détresse, Thomas Oswald suit en particulier le parcours de Maira Shabbaz.

    Cette jeune chrétienne de quatorze ans a été enlevée en avril par des hommes armés, dans la rue et devant des témoins, alors qu’elle se rendait à son travail à Faisalabad dans la province du Penjab, à l’est du pays. Elle aurait été ensuite convertie de force à l’Islam et contrainte de se «marier» à son ravisseur. Celui-ci lui avait fait signer des documents trompeurs, la menaçant de publier sur internet la vidéo de son viol si elle ne lui obéissait pas.

    Dans un premier temps, la justice saisie par sa famille a exigé sa libération, mais le jugement a été cassé début août. La Haute Cour de Lahore a estimé que Maira s’était volontairement convertie et mariée. Elle a alors été rendue à l’homme qui l’avait enlevée, avant de parvenir il y a quelques jours à s’enfuir. Elle vivrait actuellement dans un lieu tenu secret avec sa mère et ses frères et sœurs. Pour éviter que son ravisseur la retrouver, elle ne souhaite apparemment pas voir de médecins après avoir pourtant subi de lourds sévices.

    Thomas Oswald revient sur les conditions de captivité de Maira, mais aussi des centaines d’autres jeunes pakistanaises enlevées comme elle chaque année.

    Entretien avec Thomas Oswald, journaliste à l’Aide à l’Église en détresse,

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  • Sur le déclin du catholicisme populaire en France

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    De Vatican News :

    Yann Raison du Cleuziou: en France, le déclin du catholicisme populaire

    Une enquête de l’institut de sondage Ifop, parue dans Le Monde à la veille de la fête de l’Assomption, démontrait une nette érosion de la culture chrétienne en France, surtout chez les moins de 35 ans, même si elle établissait dans le même temps la relative persistance du catholicisme au sein de la société française. Le sociologue Yann Raison du Cleuziou décrypte pour nous les données de cette étude.

    Entretien réalisé par Manuella Affejee- Cité du Vatican

    Ce sondage reprend les mêmes questions que celui réalisé en 1988, à l'occasion de la venue de saint Jean-Paul II à Strasbourg. Cet écart de 32 ans permet donc de constater combien le rapport des Français à la culture chrétienne s’est profondément modifié.

    Ainsi, par exemple, si 67% des Français affirmaient connaitre «par cœur et entier» la prière du Notre Père en 1988, ils ne sont plus que 56% aujourd’hui; la différence est encore plus éloquente si l’on se concentre sur la tranche des jeunes de moins de 35 ans: seuls 42% d’entre eux connaissent la prière de Jésus, et 29% celle du «Je vous salue Marie».

    Un phénomène en cours depuis des décennies

    Un autre indicateur de cette évolution tient à la connaissance des fêtes religieuses et de leur signification : 44 % des Français savent que Pâques célèbre la résurrection du Christ (ils étaient 43 % en 1988). Or, 47 % d’entre eux ont plus de 50 ans, 34% ont moins de 35 ans. Les chiffres accusent une baisse encore plus significative s’agissant de la Pentecôte (7% des moins de 35 ans peuvent la relier à la descente du Saint-Esprit sur Marie et les apôtres contre 18% en 1988).

    Les résultats de cette enquête ne sont guère surprenants : la sécularisation des sociétés occidentales, notamment française, est un phénomène observé et étudié depuis des décennies.

    Yann Raison du Cleuziou est sociologue, maitre de conférences en sciences politiques de l’Université de Bordeaux. Fin connaisseur de ces questions pour y avoir consacré plusieurs ouvrages -dont Qui sont les cathos aujourd’hui (Desclée de Brouwer, 2014)-, il revient sur les traits saillants de cette étude et explore les dynamiques à l’œuvre au sein du christianisme en France :

    Entretien avec Yann Raison du Cleuziou

    Ce qui est le plus significatif à mon sens c’est la culture matérielle. Par exemple, le fait d’avoir un crucifix accroché au mur chez soi ; c’est un élément assez «ordinaire» d’un intérieur chrétien. Et bien aujourd’hui, dans la population française des 18 ans et plus, il n’y a que 17% des Français qui possèdent un crucifix accroché au mur, soit un recul de 22 points par rapport à 1988. Ce recul, on le mesure aussi à travers les chiffres de la pratique religieuse : il n’y a plus qu’environ 2% de pratiquants hebdomadaires en France. Nous avons vraiment un catholicisme en déclin, et en même temps, quand on regarde les chiffres, on mesure aussi que le catholicisme marque toujours la culture française. 75% des Français savent reconnaitre dans Noël une fête chrétienne, 31% ont toujours une Bible chez eux, 25% un chapelet, 23% une statuette de la Vierge... Donc même si le catholicisme est en déclin, il reste un marqueur important de la culture française.

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  • Il est plus que jamais important d’apprendre le latin

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    De Claire Conruyt sur le site du Figaro (Etudiant) :

    Pourquoi il est plus que jamais important d’apprendre le latin

    Le latin permet de mieux comprendre les œuvres de la Renaissance (ici la Vénus de Botticelli). Crédits photo: ©Bridgeman Images/Leemage

    INTERVIEW - Robert Delord, enseignant de lettres classiques en collège, explique en quoi les langues et cultures de l’Antiquité favorisent notre réflexion et notre expression.

    À quoi sert l’apprentissage du latin, aujourd’hui? Qu’apportent les mythes grecs et les légendes romaines? Robert Delord, enseignant de lettres classiques en collège et auteur de Mordicus: ne perdons pas notre latin (Les Belles Lettres) explique au Figaro Étudiant en quoi les langues et cultures de l’antiquité permettent d’approfondir notre réflexion et d’obtenir le goût des mots essentiel à la formation de notre esprit critique.

    LE FIGARO-. Qu’est-ce que l’apprentissage des langues et cultures de l’Antiquité peut apporter aux collégiens et lycéens?

    Robert DELORD-. Pour les collégiens, l’Antiquité est un monde à la fois mystérieux, impressionnant et empreint d’un certain prestige, d’une certaine grandeur. Tout cela est propre à nourrir leur imaginaire et susciter leur curiosité.

    En se confrontant à la mythologie grecque et aux figures héroïques romaines, les plus jeunes peuvent appréhender les nuances qui composent un individu et se confronter à la relativité des mœurs. La dimension anthropologique des langues et cultures de l’Antiquité les aide à adopter la bonne distance face à des sujets qui leur échappent. Quand on travaille sur le personnage de Médée, on ouvre une réflexion sur le concept d’infanticide. Médée est-elle un monstre? Peut-on lui trouver des excuses? Quelle est la part de responsabilité de Jason?

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  • France : peut-on espérer un réveil du catholicisme (encore) majoritaire ?

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    De Bruno Béthouart sur aleteia.org :

    Comment le catholicisme majoritaire peut-il se réveiller ?

    18 août 2020

    Dans une société laïque qui ne jure que par la « sortie de la religion », nombreux sont les signaux objectifs d’attachement d’une majorité de Français à la foi catholique. Le décryptage attentif de cette affection persistante peut aider une Église qui a perdu la confiance à réveiller ce catholicisme endormi.

    À l’évidence, les catholiques sont minoritaires : regardez le peu de cas fait par les autorités publiques en faveur d’un des droits les plus imprescriptibles, la liberté religieuse en France, durant la dramatique pandémie de la Covid-19. Voyez l’effondrement de la pratique religieuse régulière : en dessous de 5% de pratiquants allant à la messe une fois par mois. Il en est de même pour le nombre de baptêmes en France depuis les années 1970 : en dix ans, l’Église de France en a perdu 100.000 chez les petits enfants ! Constatez enfin le niveau d’ordinations en France dans la même période : autour de 100 chaque année. Les tenants de la théorie d’une Église minoritaire, enfin débarrassée de la volonté d’imprimer sa marque dans la société [et ils sont nombreux surtout parmi les sociologues depuis les années 1970, voilà donc déjà 50 ans], scrutent avec attention les signes de la crise en son sein ; ils s’appuient sur ces indicateurs qui, c’est le moins que l’on puisse dire, interpellent et semblent leur donner raison !

    Et pourtant, en regardant simplement les chiffres, c’est-à-dire en procédant d’une manière au moins aussi « scientifique », il est possible d’affirmer tout autant que les catholiques sont majoritaires en France ! J’en veux pour preuve deux éléments qui se confortent. Le premier est une recherche parmi d’autres réalisée par Paradox’Opinion, publiée dans La Vie du 4 avril 2015 sur le nombre effectif de baptisés en France. Ce critère est tout autant « objectif » que le nombre de pratiquants réguliers. L’enquête estime que 67% des Français, soit 42.800.000 concitoyens, ont reçu ce sacrement qui les fait membres de l’Église catholique. On objectera que l’argument ne tient pas parce que, dans la plupart des cas, ce sacrement a été administré à des enfants en bas âge. La réponse vient d’un second constat lui aussi tout autant objectif : actuellement encore près de 70% des funérailles sont religieuses et de rite catholique. Vous ne trouvez pas curieux et pertinent cette correspondance chiffrée, cette adéquation entre le choix fait par des parents pour leur enfant et l’attitude de ces enfants devenus « grands » à l’article de leur mort ? Le catholicisme est donc, de fait, la seule confession installée sur tout le territoire hexagonal et surtout elle est largement majoritaire : tous les présidents de la République, à part Jacques Chirac en 2002 et Emmanuel Macron en 2017 [tous les deux élus au second tour] auraient rêvé d’obtenir un tel score : plus des deux tiers des suffrages !

    Lire la suite sur aleteia.org

  • France : l'effacement du christianisme

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    De cathobel.be :

    France: la culture chrétienne en forte baisse

    Jérôme Fourquet, directeur du pôle Opinion & Stratégies d’Entreprises de l’Ifop, attribue cette perte de culture à un phénomène global de sécularisation de la société. Dans les colonnes du Monde, Jérôme Fourquet relève que « pour beaucoup, cela n’a plus grand intérêt de connaître cette culture. C’est devenu une langue étrangère, voire inconnue, pour une grande partie des jeunes générations« . Il souligne aussi « le peu d’enseignement de la culture religieuse dans l’éducation nationale » en France.

    Pour beaucoup de jeunes, « une langue étrangère »

    L’étude reprend des questions déjà formulées en 1988 et permet ainsi de dresser un bilan de l’évolution de cette culture au sein de la population française. L’enquête d’opinion a été menée du 5 au 7 août 2020 auprès d’un échantillon de 1.009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

    Le sondage montre que plus d’un Français sur deux déclare connaître la prière du « Notre Père » (56%) et quasiment autant connaît le « Je vous salue Marie », contre respectivement 67 % et 61 % trente-deux ans auparavant. En revanche, seuls 42 % des moins de 35 ans disent connaître le « Notre Père », et 29 % de cette tranche d’âge connaît le « Je vous salue Marie ».

    Même les chrétiens pratiquants perdent leur latin

    L’enquête montre aussi que les dirigeants d’entreprise (66 %) sont plus nombreux que les salariés (49 %) et que les chômeurs (55 %) à connaître le « Notre Père ». On découvre que les électeurs d’Emmanuel Macron (64 %) et de François Fillon (64 %) connaissent mieux le « Notre Père », prière de référence pour les chrétiens, que les électeurs de Marine Le Pen (62 %) ou de Jean-Luc Mélenchon (48 %).

    « Toutefois, et c’est le phénomène le plus visible, note l’Ifop, la culture chrétienne se perd et les Français – également les chrétiens pratiquants – connaissent de moins en moins la signification des fêtes chrétiennes« . Même dans l’intimité des croyants, la religion s’efface avec la diminution importante de ceux qui possèdent des objets religieux à leur domicile, comme un crucifix (17%, – 22 pts), un chapelet (25%, -13 points), une statuette de la Vierge (23%, -14 points) ou encore bien sûr une Bible (31%, -4 points).

    Les jeunes moins intéressés

    Cette étude montre également une grande différence entre les plus et les moins de 50 ans quant à l’imprégnation de la culture chrétienne. Pour les personnes les plus âgées, les résultats restent les mêmes par rapport à ceux de 1988. En revanche, la connaissance et la permanence de cette culture chez les jeunes sont de moins en moins prégnantes. Ainsi, 44 % des Français (contre 43 % en 1988) savent que Pâques célèbre la résurrection du Christ.

    Mais parmi eux, 47 % ont plus de 50 ans, alors que les moins de 35 ans ne sont que 34 % à connaître la signification de cette fête. 7 % des moins de 35 ans peuvent dire que la Pentecôte célèbre la descente du Saint-Esprit sur les apôtres, contre 13 % pour l’ensemble des Français (18 % en 1988). 26 % des moins de 35 ans connaissent la signification de l’Ascension, contre 44 % des plus de 50 ans. Chez les plus jeunes, 5 % possèdent un missel, contre 30 % chez les plus anciens.

    Source: cath.ch/ifop/be

    https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-la-culture-chretienne/

  • Le Vatican poursuit une politique de soumission au gouvernement communiste chinois

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    De LifeSiteNews :

    Cardinal Zen : Le Vatican poursuit une politique de soumission au gouvernement communiste chinois

    Nous sommes à la merci de cette nouvelle commission", a déclaré Zen. Nous n'avons pas de liberté religieuse parce que nous n'avons pas de liberté".

    13 août 2020

    Le cardinal Zen, l'évêque émérite de Hong Kong, a déclaré dans une interview que la "loi dite de sécurité nationale" récemment promulguée par le gouvernement de la Chine continentale permet au Parti communiste chinois de punir plus facilement les manifestants de la ville et réduit l'autonomie de la ville-État autrefois indépendante.

    La nouvelle loi, qui a été gardée secrète avant d'être adoptée le 30 juin par l'assemblée législative de la Chine continentale - une mesure qui a contourné et annulé la loi établie de Hong Kong - criminalise tout acte considéré comme une subversion, un acte de terrorisme ou une collusion avec des forces étrangères ou extérieures.

    La nouvelle loi donne au Parti communiste chinois (PCC) de nouveaux pouvoirs pour étouffer la résistance à la mainmise toujours plus forte de la Chine continentale sur ce centre économique compact et prospère. "Elle prive effectivement les habitants de Hong Kong de la liberté d'expression et de protestation", a observé Raymond Arroyo lors d'un entretien avec le cardinal Zen. "Nous sommes à la merci de cette nouvelle commission", a déclaré Zen. "Nous n'avons pas de liberté religieuse parce que nous n'avons pas de liberté." "J'ai parcouru l'ensemble du texte de loi", a déclaré Zen, qui a résumé l'impact de la nouvelle loi sur les catholiques de Hong Kong. Il est facile de vous dire en une seule phrase : "Maintenant, ils peuvent tout faire", a-t-il déclaré, en faisant référence au PCC.

    Zen a suggéré que le Vatican accorde trop de crédit au gouvernement chinois - dirigé par le PCC. "Le Vatican poursuit constamment une politique de soumission au gouvernement chinois." "J'espère que le monde entier peut maintenant être réveillé", a déclaré le prélat. "Nous pouvons maintenant voir le vrai visage du Parti communiste chinois et c'est maintenant une guerre spirituelle entre le mensonge et la vérité, entre le désir égoïste de pouvoir de domination et le souci des autres". "C'est une guerre entre le bien et le mal, j'espère donc que le monde entier devrait se lever", a ajouté le cardinal à la retraite.

    Zen a déclaré à l'ANC qu'il n'avait "aucune confiance" dans le fait que la nouvelle loi sur la sécurité nationale respecterait la liberté religieuse des catholiques et que si beaucoup trouveraient "décevant" le soutien officiel des diocèses pour la mise en œuvre de la loi, "d'un autre côté, il y aura beaucoup de problèmes si nous ne soutenons pas le gouvernement. Nous ne savons jamais ce qu'ils feront à notre Église".

    Les écoles diocésaines de Hong Kong sont mises en demeure d'endoctriner les étudiants catholiques concernant la nouvelle loi sur la sécurité nationale

    Des lettres ont été adressées aux près de 200 écoles catholiques de Hong Kong avant la nouvelle année scolaire, pour promouvoir la nouvelle loi de sécurité nationale et à étouffer les troubles politiques parmi les enseignants et les élèves, souligne Zen avec préoccupation.

    Le délégué épiscopal à l'éducation, Peter Lau Chiu-yin, a envoyé une lettre demandant instamment aux écoles diocésaines de Hong Kong "d'aider les élèves à comprendre la loi sur la sécurité nationale, à respecter le drapeau national et l'hymne national, ainsi qu'à promouvoir les valeurs correctes de leur identité nationale", selon un rapport d'Asia News. Lau a déclaré que chaque école "devrait avoir un "mécanisme" pour contrôler "le matériel pédagogique, les devoirs, les examens et les livres" utilisés en classe.

    Une deuxième lettre, d'Ingrid Yeung, secrétaire permanente à l'éducation de Hong Kong, a déclaré que les écoles doivent respecter les "valeurs nationales" et mettre fin aux activités politiques des élèves. Les enseignants accusés d'"émeute" ou d'"incendie criminel" devraient être suspendus immédiatement, selon le même rapport d'Asia News.

    Il n'est pas étonnant que le PCC utilise la nouvelle loi sur la sécurité nationale pour faire pression sur les écoles de Hong Kong. C'est ce qu'explique Asia News : "Parmi les plus de 9 000 personnes arrêtées (en juin 2020) depuis le début du mouvement de protestation, environ 3 725 sont des étudiants, dont 45 % sont des lycéens".

  • Le succès fulgurant d'un prêtre sur TikTok

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    D'Alice Sangouard sur le HuffingtonPost :

    Pendant le confinement, il est devenu le curé star de TikTok

    Déjà présent sur Snapchat et Instagram, ce prêtre 2.0 s'est lancé sur TikTok en mars dernier. Depuis, il connaît un succès fulgurant.

    INSOLITE - Sur TikTok, on trouve des vidéos de tout, sur tous les sujets. Influenceurs, blogueurs, adolescents... Tous se prêtent au jeu, même les prêtres! Et oui, vous avez bien lu. Depuis qu’il s’est lancé en mars dernier pendant le confinement@LeCureDeTikTok rassemble pas moins de 39.000 abonnés.

    Ce prêtre du diocèse de Langres, en Haute-Marne, plus connu sous le nom de Père Vincent Cardot, n’en est pas ”à son coup d’essai”. Déjà présent sur Instagram et Snapchat, il ne s’attendait pourtant pas à tant de visibilité sur TikTok.

    Un succès qui demande du travail et de la rigueur, pour ce trentenaire qui officie à Langres depuis deux ans. À raison d′1h par jour en moyenne sur le réseau social, il poste régulièrement des vidéos, pour répondre aux questions des internautes, mais aussi partager sa vie de prêtre, comme vous pouvez le voir dans la vidéo (sur le site du Huffington Post).

    Son objectif? “Inspirer d’autres prêtres à se lancer sur les réseaux sociaux, pour toucher une communauté plus large.”

  • France ; l'arrivée d'un nouveau clergé; la preuve par les ordinations

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    De "Paix liturgique" (27 juillet):

    EN FRANCE UN NOUVEAU CLERGÉ ARRIVE LA PREUVE PAR LES ORDINATIONS

    Analysant un sondage Ifop, le sociologue Jérôme Fourquet nous assure dans Le Point du 22 juillet 2020, que le corps électoral français se droitiserait. En tout cas, on peut dire qu’il ne se gauchise pas, et il est vrai qu’un cycle de relatif « retour de balancier » par rapport à la longue séquence qui a suivi Mai 68, peut se constater, spécialement dans les milieux catholiques, ou ce qui en subsiste. De même que Mai 68 avait été anticipé dans l’Eglise et surtout dans le clergé par un grand mouvement de remise en cause généralisée dès la tenue du concile Vatican II, un mouvement en sens inverse est plus évidemment perceptible aujourd’hui dans le clergé qui reste et chez les fidèles qui n’ont pas quitté les églises, qu’il ne l’est dans la société.

    Les ordinations de 2020 en France

    L’an passé, Yann Raison du Cleuziou publiait sur ce thème son ouvrage, Une contre-révolution catholique, aux origines de la Manif pour tous (Seuil 2019), dont nous avons parlé dans notre Lettre 697. Il en ressortait que les générations qui ont « fait le Concile » se sont usées et largement évaporées, et qu’aujourd’hui, dans un catholicisme réduit à un petit reste de pratiquants, ceux-ci s’avèrent être en majorité des « conservateurs ». Yann Raison du Cleuziou n’emploie pas ce terme de manière dépréciatrice, mais pour exprimer que ce reliquat de pratiquants – d’« observants », comme il dit – ont maintenu une sorte de « conservatoire » encore très vivant.

    Il va de soi que le terme « contre-révolution », très accrocheur, dont il use dans son livre, est bien trop fort pour traduire cette réalité conservatrice. En fait, Yann Raison applique l’analyse que faisait Gaël Brustier dans Le Mai 68 conservateur (Cerf, 2014) au sujet de l’inversion de tendance par rapport à la « révolution » de 68 dans une partie de la jeunesse, essentiellement catholique. Ce phénomène catholique, explique Yann Raison du Cleuziou, n’est pas sans ressembler à d’autres mouvements actuels de société, notamment en ce qu’il est populaire – pour éviter de dire populiste –, en ce sens qu’il est en réaction contre les « élites » en place, ici contre la hiérarchie catholique : le sociologue décrit ces pratiquants catholiques comme étant généralement en décalage avec leurs supérieurs naturels.

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  • Chez "Livres en famille" : Card. Sarah le couple -DVD Passion Jeanne d'Arc -Coloriages -Nouveautés

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    Livres en famille

    Des romans "jeunesse" à mettre dans sa valise

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    Avec les interventions de

    • Mgr Marc Aillet,
    • Philippe de Villiers,
    • Jacques Tremolet de Villers,
    • soeur Marie de la Sagesse,
    • abbé J.acques Olivier...

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  • Affaire McCarrick, abus sexuels, "milliards" versés par la Chine au Saint-Siège : les nouvelles accusations de Mgr Vigano

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Nouvelles accusations de Mgr Viganò sur l'affaire McCarrick, les abus sexuels dans l'Eglise et les “milliards” versés par la Chine au Saint-Siège : traduction intégrale de son entretien avec Marco Tosatti

    Mgr Carlo Maria Viganò s'exprime une nouvelle fois sur l'affaire McCarrick, en évoquant notamment le rôle joué par ce dernier dans la conclusion de l'accord entre la Chine et le Vatican, avec des « milliards » à la clef. 

    Je vous propose ci-dessous ma traduction de travail de l'entretien accordée par Mgr Viganò au vaticaniste Marco Tosatti, précédé par l'introduction signée par celui-ci. Encore une bombe…
    Voir la version italienne sur Stilum curiae, le blog de Marco Tosatti, et la version anglaise, publiée également à 7 h 00 (heure de Rome) ce samedi matin, sur LifeSiteNews
    Je n'ai pas encore eu le temps de traduire l'important appareil de notes. Elles sont disponibles dans les versions italienne et anglaise. – J.S.

    *

    La détermination de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, à dénoncer le voile du silence et les dissimulations dans la gestion des cas d’abus par des membres du clergé, est bien connue. La réaction pimentée et énervée des autorités du Vatican – et en particulier de divers prélats – aux réfutations bien argumentées du combatif prélat est également bien connue. Dans cette interview, nous nous penchons avec Son Excellence sur les développements de l’affaire de l’ex-cardinal McCarrick, notamment  à la lumière d’un article récent de Church Militant intitulé « The McCarrick Bombshell » (« La bombe McCarrick) ».

    Mais avant d’entrer dans le vif de cet article, faisons un bref rappel. Du 21 au 24 février 2019, une réunion de tous les présidents des conférences épiscopales s’est tenue à Rome sur le thème de la protection des mineurs dans l’Église.  Quelques jours auparavant, le 16 février 2019, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a annoncé le renvoi de l’état clérical de Theodore McCarrick, accusé d’autres crimes graves, et a ajouté : « Le Saint-Père a reconnu le caractère définitif de cette décision prise en accord avec la loi, la rendant res iudicata (c’est-à-dire n’admettant aucun autre recours). » – M.T.

    Lire l'interview sur le blog de Jeanne Smits