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Jeunes - Page 56

  • Appel aux dons : Justice pour la liberté religieuse !

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    Appel aux dons : Justice pour la liberté religieuse !

    Depuis le 14 mars, et au moins jusqu'au 30 juin,  les eucharisties, les baptêmes, le sacrement de réconciliation, les mariages et enterrements à plus de 15 - et depuis peu 30 personnes - sont interdits en Belgique. Dans le même temps, depuis 2 semaines, Ikea peut accueillir 600 personnes, les parcs zoologiques, les musées, le marché au poisson, les coiffeurs et les magasins de vêtements sont autorisés à rouvrir.
     
    La liberté de culte est dans notre pays un droit fondamental garanti par la constitution, qui ne saurait être soumise à des impératifs économiques. Nous trouvons intolérable que notre gouvernement témoigne un tel mépris envers les libertés des citoyens, en particulier celles des catholiques et de leurs spécificités. Cette décision est profondément injuste, disproportionnée et paternaliste, d'autant plus que les catholiques ont prouvé être parfaitement capables de prendre eux-mêmes des mesures de protection, et d'organiser des célébrations eucharistiques de manière sûre et dans le respect des règles de sécurité.
     
    La liberté religieuse est garantie par notre Constitution (art. 19) et la Convention européenne des droits de l'homme. En Allemagne et en France, des recours ont abouti à un sévère désaveu du gouvernement de ces pays par la Justice, qui a jugé ces interdictions du cultes complètement illégales. 
     
    Nous avons donc décidé de nous aussi demander justice, et d'introduire une procédure auprès du Conseil d'État. Notre objectif est de faire annuler l'interdiction telle qu'elle est en vigueur en Belgique pour violation de la Constitution. Nos avocats ont étudié les chances de succès et ont préparé une requête qui est introduite en ce moment, cosignée par près de 200 requérants. Ils nous ont également promis de fixer leurs honoraires avec «modération ». Les frais sont néanmoins de plusieurs milliers d'euros.
     
    Nous ne sommes qu'une équipe de quelques jeunes bénévoles et ne disposons pas de cette somme, et nous n'avons pu entamer cette action que grâce à la caution de quelques uns de nos proches. Nous avons donc besoin de vous pour nous aider à mener à bien cette action. Sans votre aide, nous tomberions rapidement à cours de moyens en ne pourrions plus défendre notre droit à pratiquer les sacrements et vivre pleinement notre vie de chrétien.
     
    Si vous êtes prêts à nous aider, vous pouvez le faire de plusieurs manières :
    • Soit Faire un virement sur BE93 0837 8173 9167 ( au nom de Wouter J.M. Suenens), ou
    • Utiliser ce lien Paypal: https://paypal.me/pools/c/8p6lHUHXGn, ou;
    • Transférer ce message à vos amis/connaissances qui seraient disposés à soutenir l'initiative, ou
    • Enfin soutenir par votre prière cette action, qui est dans la main de la providence
    Concrètement, nous sommes à la recherche d'à eu près 140 personnes qui seraient prêtes à participer à hauteur de 50€. Cependant toutes les sommes, même les plus modestes sont les bienvenues
    Dans le cas où vous souhaiteriez nous aider avec un montant plus important, ou si vous avez des questions, vous pouvez nous contacter par e-mail à constitution.art19.grondwet@gmail.com
     
    Bien entendu, s'il s'avérait que notre récolte de fond dépasse nos espérances et la somme nécessaire, nous nous engageons à rembourser les donateurs a ratio, ou de transférer l'argent à une oeuvre ayant des buts similaires si cela n'était pas possible.
     
    Nous vous remercions de votre aide,
     
    Cordialement,
     
    Wouter Suenens
    Responsable Groupe de travail de Jeunes Catholiques Belge
     
    Joseph Junker
    Contact pour la partie francophone
  • VIe dimanche de Pâques : Messe dominicale « confinée » à la Communauté Saint-Martin d’Evron (Pays de Loire)

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    communauté saint martin 0.jpg

     

    JPSC

  • Au Vietnam : une Eglise riche en vocations

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Selon Mgr Aphong Nguyen Huu Long, évêque de Vinh, le Vietnam, riche en vocations, peut s’adapter face aux épreuves

    07/05/2020

    Dimanche dernier, le 3 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de prière pour les vocations, Mgr Aphong (Alphonse) Nguyen Huu Long, évêque de Vinh, dans le nord du Vietnam, a pu échanger avec des jeunes catholiques vietnamiens en appelant à répondre à l’appel de Dieu avec « toute notre liberté, notre foi et notre générosité ». L’évêque de Vinh, responsable de la Commission pour l’évangélisation de la Conférence des évêques du Vietnam pour la période 2019-2022, a assuré que l’Église au Vietnam, riche en vocations, pouvait adapter l’évangélisation pour dépasser les épreuves et se tourner vers l’avenir, à l’image des Martyrs du Vietnam et des missionnaires vietnamiens.

    À l’occasion de la Journée mondiale de prière pour les vocations, le dimanche 3 mai, Mgr Anphong (Alphonse) Nguyen Huu Long, évêque de Vinh, a pu échanger avec des jeunes vietnamiens, en leur confiant que « tout le monde reçoit une mission du Seigneur ». « Nous pouvons choisir la vie religieuse ou le mariage ; on répond à la volonté de Dieu avec toute notre liberté, notre foi et notre engagement sincère », a-t-il ajouté. Mgr Huu, ordonné évêque par le pape François le 22 décembre 2018, a été assigné au diocèse de Vinh le 1er février 2019. Il est responsable de la Commission pour l’évangélisation de la Conférence épiscopale vietnamienne pour la période 2019-2022. « Toutes les vocations sont nobles, à condition de discerner ce à quoi Dieu vous appelle », a poursuivi l’évêque. En s’adressant à de jeunes prêtres et religieux, il a souligné « la beauté de la vocation au sacerdoce et à la vie religieuse, c’est qu’ils ne vivent pas pour eux-mêmes, mais avec Dieu pour les autres [Rm 14, 7-9] ». « Et en même temps, par toute leur vie, ils honorent Dieu et recherchent le Salut des autres », a-t-il ajouté. Selon plusieurs études menées par l’Église catholique, les vocations religieuses et sacerdotales restent nombreuses au Vietnam. Cette abondance n’est certes pas spontanée, mais résulte d’un certain nombre de facteurs, comme une atmosphère familiale, amicale et sociale favorable.

    5 000 prêtres, 5 000 séminaristes et 33 000 religieux et religieuses

    Le développement des vocations fait partie des domaines les plus préoccupants pour l’Église ; mais avec un plus grand nombre de vocations s’accompagne aussi le besoin de se concentrer d’autant plus sur la qualité de la formation. À l’exemple des Martyrs du Vietnam, beaucoup de catholiques ont rencontré des difficultés et sont morts pour leur foi. Les vocations se sont multipliées, et la trace des missionnaires vietnamiens est discernable partout. Le Programme catholique vietnamien d’intégration culturelle (Giao Trinh Hoi Nhap Van Hoa Cong Giao Viet Nam) montre qu’en 2019, l’Église catholique au Vietnam comptait environ 7 millions de fidèles, soit près de 7 % de la population, pour 5 000 prêtres et plus de 5 000 séminaristes. Selon les chiffres de la Commission religieuse de la Conférence des évêques du Vietnam, début 2019, l’Église locale comptait 307 congrégations et associations religieuses pour 33 087 membres, dont 28 099 religieuses et 4 988 religieux, et 1 670 religieux ordonnés prêtres. De nombreux religieux et religieuses vietnamiens sont également partis à l’étranger. Beaucoup de prêtres vietnamiens remarquent que « l’Église catholique vietnamienne envoie des vocations dans les autres pays », en particulier aux États-Unis où l’on compte 950 prêtres vietnamiens.

    Certains de ces prêtres appartiennent à des congrégations comme Dong Cong, qui compte une centaine de membres. D’autres sont rédemptoristes, Missionnaires du Verbe Divin, jésuites ou dominicains… Certains évêques vietnamiens sont eux aussi partis à l’étranger, comme Mgr Vincent Nguyen Van Long en Australie, Mgr Vincent Nguyen Man Hieu au Canada, Mgr Toma Nguyen Thai Thanh aux États-Unis, et Mgr Pierre Nguyen Van Tot, ancien nonce apostolique au Sri Lanka. « Au début, beaucoup de prêtres et religieux vietnamiens partis en mission à l’étranger ont rencontré de nombreuses difficultés, pour des résultats qui n’étaient pas à la hauteur de leurs espérances », explique Mgr Huu. « L’une des plus grandes barrières rencontrées était notamment celle de la langue. Mais tous sont parvenus à dépasser cette première épreuve. » Pour Mgr Huu, « pour renouveler l’évangélisation au Vietnam, le pape François a recommandé, dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium [La joie de l’Évangile], de regarder vers l’avenir ». « Nous devons réfléchir à ce que nous pouvons faire, aux domaines que nous pouvons développer, et à des façons d’adapter l’évangélisation à la période que nous traversons au Vietnam », a-t-il souligné.

    (Avec Asianews, Hanoï)

  • Les vocations sacerdotales explosent en Tanzanie

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    Lu sur « Vatican News » :

    acn-20141014-14623.jpg« L'Église en Tanzanie aura bientôt un nouveau séminaire. Le grand séminaire de Nazareth doit ouvrir ses portes en octobre prochain dans le diocèse de Kahama. Le projet est à l'étude depuis un certain temps par la Conférence épiscopale pour faire face à l'explosion des vocations sacerdotales dans le pays.

    Depuis l'ordination des quatre premiers prêtres autochtones en 1917, les vocations n'ont cessé de croître en Tanzanie. Ces dernières années, leur nombre a grimpé en flèche, amenant les cinq grands séminaires existants à saturation: celui de Notre-Dame des Anges à Kibosho, celui de Saint Augustin à Peramiho, le Grand Séminaire de Saint Antoine de Padoue à Ntungamo, celui de Saint Paul à Kipalapala et le Grand Séminaire de Saint Charles Lwanga à Segerea.

    Ces séminaires enregistrent déjà un nombre de membres supérieur à leur capacité. En particulier, ceux de Kibosho et de Ntungamo ont un excédent de 140 séminaristes, tandis que 250 autres devraient commencer leurs études supérieures au cours de la prochaine année universitaire 2020-2021. Cependant, une centaine d'entre eux risquent de ne pas être admis aux cours.

    D'où la nécessité d'accélérer la construction du nouveau grand séminaire de Kahama. La Conférence épiscopale s'est déjà mobilisée en ce sens, notamment par une collecte de fonds pour financer la mise en œuvre du projet. Les contributions locales ne suffisent cependant pas. C'est pourquoi la Conférence épiscopale, par l'intermédiaire de son président, Mgr Gervas John Mwasikwabhila Nyaisonga, a fait appel à la générosité d'autres donateurs.

    Actuellement, la Tanzanie compte plus de 2 000 prêtres autochtones qui, avec les missionnaires étrangers, aident environ 14 millions de fidèles, soit environ un tiers de la population, composée de plus de 40 % de chrétiens et d’environ 35 % de musulmans. »

    Ref. Les vocations sacerdotales explosent en Tanzanie

    JPSC

  • Confinée, la "Marche pour la Vie" ne reste pas inactive

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    Pour le respect de la Vie aussi, j'applaudis !

    Même confinés à cause du COVID-19, nous nous mobilisons pour défendre la Vie des plus fragiles. Cette année nous n'avons pas pu participer à notre Marche pour la Vie annuelle, mais nous nous montrons "pour la vie" depuis chez nous !

    Vous étiez nombreux à nous envoyer une vidéo pour montrer votre mobilisation pour la Vie. En voici une grande partie!

    Le comité d'organisation de la Marche pour la Vie à Bruxelles

    COVID-19 Confinement Challenge: Même confiné, je défends la Vie

    Visiter notre site-web

  • Des séminaristes vous parlent de la vocation au sacerdoce

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    Une partie des séminaristes en formation pour la Belgique francophone répondent à quelques questions à propos de la vocation du prêtre aujourd'hui !

  • L'Université à l'heure de la pensée unique

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    De "Campus Vox" via le site "Pour une école libre au Québec" :

    Entretien : Mathieu Bock-Côté, « l’université est de plus en plus hostile à un authentique pluralisme intellectuel »

    29 Apr 2020

    Campus Vox : Vous dénoncez souvent la pensée unique et la politique de la pensée dans le monde universitaire, en quoi ce concept est-il par nature antinomique avec celui de l’université ?

    Mathieu Bock-Côté : Théoriquement, mais je dis bien, théoriquement, l’université devrait être le lieu du libre examen de toutes les idées, de tous les problèmes, sous le signe d’un savoir qui se sait par définition inachevé, qui n’a jamais la prétention d’être une vérité révélée, définitive, incontestable. Si elle était fidèle à elle-même, elle verrait dans la curiosité intellectuelle une authentique vertu philosophique. Telle n’est pas la réalité, hélas. En philosophie politique comme en sciences sociales, certaines tendances idéologiques qui ne veulent pas se reconnaître comme telles sont absolument hégémoniques et dominent complètement la vie académique. Elles travaillent à exclure ceux qui ne s’y reconnaissent pas et plus encore, ceux qui les défient, en les transformant en parias académiques. De manière plus large, il faudrait parler de l’idéologisation des sciences sociales, qui paradoxalement, prétendent plus que jamais se conformer à une exigence de scientificité tout en contribuant à la normalisation théorique d’abracadabrantes lubies. Ne nous laissons pas bluffer.

    N’oublions pas non plus le rôle de certains groupuscules étudiants associés à l’ultragauche ou à certaines franges extrêmes de « l’antiracisme » ou du « féminisme » qui entendent encadrer la parole sur les campus, en distinguant ceux qui ont le droit de s’exprimer et ceux qui ne l’ont pas. De leur point de vue, la liberté d’expression n’est qu’une ruse « conservatrice » servant à légitimer l’expression de propos haineux ou discriminatoires — c’est ainsi qu’ils ont tendance à se représenter tous les discours qui s’opposent à eux frontalement. Ces groupuscules au comportement milicien n’hésitent pas à verser dans la violence, et pas que verbale, et cela, avec la complaisance d’une partie du corps professoral, qui s’enthousiasme de cette lutte contre les « réactionnaires » et autres vilains. Ils entrainent avec eux des étudiants emportés par une forme d’hystérie collective dont les manifestations font penser à la scène des deux minutes de la haine chez Orwell. Nous pourrions parler d’ivresse idéologique : des idées trop vite ingérées et mal comprises montent à la tête de jeunes personnes qui se transforment en vrais fanatiques.

    On comprend, dès lors que l’université est de plus en plus hostile à un authentique pluralisme intellectuel. Cela ne veut pas dire qu’on ne trouve pas de nombreux professeurs qui font un travail admirable, dans le domaine qui est le leur, mais que certaines questions jugées sensibles seront laissées de côté, tant le prix à payer est élevé pour les explorer librement. Évidemment, certains parviennent à se faufiler dans ce système de plus en plus contraignant. Convenons qu’ils ne sont pas si nombreux et qu’ils le seront de moins en moins. Et les jeunes chercheurs qui entrent dans la carrière comprennent vite quelle posture adopter s’ils veulent être admis dans l’institution. Certaines adoptent des positions qui ne sont pas vraiment les leurs, dans l’espoir de donner des gages idéologiques pour favoriser leur reconnaissance institutionnelle. Ils se croient rusés, mais à force de faire semblant, ils finissent par croire à ce qu’ils disent et se laisser piéger par leur propre stratégie. Il vaudrait la peine de relire La pensée captive de Czeslaw Milosz sur la schizophrénie propre aux milieux intellectuels dans les régimes idéocratiques.

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  • Plus de femmes dans les séminaires ?

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    De Vatican News; entretien réalisé par Romilda Ferrauto :

    Plus de femmes pour former les prêtres

    Le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, dans le numéro de mai de "Donne Chiesa Mondo", la revue mensuelle de L'Osservatore Romano, revient sur les différents aspects du rôle des femmes dans la formation sacerdotale, dans les communautés paroissiales et plus généralement dans la vie de l'Église.

    C'est un fait: les femmes représentent souvent une présence numériquement plus importante parmi les bénéficiaires et les collaborateurs de l'action pastorale du prêtre. Dans le numéro 151 de la Ratio fundamentalis de 2016, on lit que la présence des femmes dans le processus de formation du Séminaire a une valeur qui lui est propre, y compris en ce qui concerne la reconnaissance de la complémentarité entre les hommes et les femmes. Mais pour le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, il reste beaucoup à faire. Le modèle reste encore clérical. Une révolution culturelle est nécessaire.

    Elles peuvent y participer de nombreuses manières : dans l'enseignement théologique et philosophique, dans l'enseignement de la spiritualité. Elles peuvent faire partie de l'équipe des formateurs, notamment pour le discernement des vocations. Dans ce domaine, nous avons besoin de l'opinion des femmes, de leur intuition, de leur capacité à saisir le côté humain des candidats, leur degré de maturité émotionnelle ou psychologique. En ce qui concerne l'accompagnement spirituel, la femme peut être une aide, bien sûr, mais je crois qu'il est préférable qu'un prêtre accompagne un candidat au sacerdoce. La femme, par contre, peut accompagner la formation humaine, un aspect qui n'est pas, à mon avis, suffisamment développé dans les séminaires. Il est nécessaire d'évaluer le degré de liberté des candidats, leur capacité à être cohérents, à établir leur programme de vie, ainsi que leur identité psychosociale et psychosexuelle.

    L'affectivité est un domaine dans lequel la formation des prêtres semble faire défaut. Il y a un autre sujet sensible : le cléricalisme, l'esprit de caste des prêtres, parfois même le sentiment d'impunité. La présence de femmes dans les équipes de formateurs peut-elle, à votre avis, aider sur ces points cruciaux ?

    Je crois que l'expérience de la collaboration avec les femmes à un niveau paritaire aide le candidat à envisager son futur ministère et la manière dont il saura respecter les femmes et collaborer avec elles. Si l'on ne commence pas pendant la formation, le prêtre risque de vivre sa relation avec les femmes de manière cléricale.

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  • Benoit Dumon: motet pour un temps de confinement

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    Pour parodier la pandémie du coronavirus, un jeune chanteur de talent interprète un motet de son cru, écrit dans un latin un peu fâché avec la grammaire mais dont l'enregistrement des voix respecte les règles du confinement. Très réussi:

    Ref. Pour les amateurs de latin niveau CM2

    JPSC

  • Report des prochaines JMJ et de la Rencontre mondiale des Familles

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix

    20/04/2020 

    Les JMJ au Panama, le 24 janvier 2019.

    Le pape François a tiré, lundi 20 avril, les conséquences de la pandémie de coronavirus sur les grands rassemblements internationaux prévus à l’agenda de l’Église. Il a décidé de reporter aussi bien la Rencontre mondiale des familles de juin 2021 que les Journées mondiales de la jeunesse d’août 2022.

    « À cause de la situation sanitaire actuelle et de ses conséquences sur les voyages et les rassemblements de jeunes et de familles, le Saint-Père, en collaboration avec le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, a décidé de reporter d’un an la prochaine Rencontre mondiale des familles prévue à Rome en juin 2021 », a annoncé lundi le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège.

    La Rencontre mondiale des familles se tiendra donc à Rome en juin 2022.

    Les JMJ reportées à 2023

    Le pape ne pouvant pas enchaîner deux grands rassemblements la même année, les Journées mondiales de la jeunesse programmées en août 2022 à Lisbonne sont elles aussi déplacées d’un an et reportées à août 2023.

    Lors de l’angélus du dimanche des Rameaux, le 5 avril, le pape avait déjà annoncé que le traditionnel passage de la croix des JMJ des jeunes de Panama à ceux de Lisbonne, qui devait avoir lieu ce jour-là, se fera fin novembre, le jour du dimanche du Christ-Roi.

  • In memoriam : André Manaranche, jésuite franc-tireur

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    Andre-Manaranche-decede-coronavirus-93_0_430_288.jpgDans la nuit de Pâques, dimanche dernier 12 avril 2020, le Père jésuite André Manaranche nous a quittés à l’âge de 93 ans, emporté par l’épidémie de coronavirus.

    Des amis se souviennent du temps où, alors jeunes Liégeois rassemblés autour de leur mentor l’abbé Guy Janssens, ils réunirent plus de mille auditeurs au Palais des Congrès de la Cité ardente pour écouter ce fils de saint Ignace dont ils appréciaient le profil: conseiller religieux des routiers des Scouts d’Europe, sociologue fuyant la théologie sociologisante et qui, pour fuir l’ambiance ouest-européenne, avait aussi consacré de nombreuses années de sa vie à l’Afrique francophone réceptive à une formation alliant le sens du contact humain à une foi solide. 

    JPSC

    Sur le site de l'Homme Nouveau, l'abbé Thierry Blot lui rend un hommage justifié :

    In memoriam : Père André Manaranche

    In memoriam : Père André Manaranche

    Le 12 avril dernier, le Rév. Père André Manaranche, de la Compagnie de Jésus, mourait du coronavirus tandis que l’Eglise chantait l’Exultet pascal. Le devoir de piété filiale m’incite à rendre hommage à ce prêtre que le Seigneur Jésus a rappelé à Lui en la nuit de Pâques si spéciale de cette année 2020. Cet humble témoignage s’ajoute à ceux qui ont été publiés dans L’Homme Nouveau en 2014 ; ils concernaient deux autres figures sacerdotales de premier plan que j’ai eu la grâce de connaître chez les Scouts d’Europe, les abbés Edmond Barbotin[1] et Pierre Gaudray[2].

    Qui était le Père André Manaranche ? Je n’ai aucunement la prétention d’épuiser la richesse de cette personnalité exceptionnelle dans un article aussi bref. Il reviendra à d’autres d’écrire sa biographie, de présenter et d’analyser son œuvre prolifique (sa bibliographie ne compte pas moins de trente-cinq livres !), qui couvre des domaines aussi divers que la théologie fondamentale et celle du sacerdoce, les sciences sociales, l’apologétique, la morale, l’ecclésiologie…sans oublier ses nombreux ouvrages de nature pastorale destinés plus particulièrement aux jeunes. A partir de quelques faits qui surgissent spontanément de ma mémoire, le lecteur pourra se remémorer et redécouvrir ce trésor théologique et pastoral que le Père Manaranche nous a offert tout au long de sa vie avec générosité et humilité, et évoquer ses propres souvenirs qui ont émaillé ses rencontres avec ce prêtre bon et fidèle que les jeunes de l’Ecole d’Evangélisation de Jeunesse-Lumière appelaient affectueusement « Tonton », sans oublier ses innombrables conférences, méditations, homélies prononcées en divers lieux (abbayes, séminaires, paroisses…), ainsi que la lecture de ses ouvrages et de ses nombreux articles parus dans diverses revues[3].

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  • Chrétiens intolérants, saint Louis précurseur des nazis, Islam tolérant... : ce qu'on enseigne à nos chères têtes blondes et aux autres

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    Du site "Pour une école libre au Québec" (l'étude mériterait d'être élargie aux manuels utilisés en Belgique) :

    Manuel d'histoire (1) — chrétiens intolérants, Saint Louis précurseur des nazis, pas de critique de l'islam tolérant pour sa part

    En cette année du 750e anniversaire de la mort du typhus de Saint-Louis à Carthage en 1270.

    En passant, Saint-Louis, toujours ouvert sur le monde, aurait importé la rouelle (signe distinctif des juifs) des pays musulmans. Preuve en est qu’« avant le XIIIe siècle, il n’existe aucune altérité dans la représentation des individus de confession juive. » [Gilbert Dahan, « Quelques réflexions sur l’antijudaïsme chrétien au Moyen Âge », Histoire, économie et société, no 3,‎ 1983, p. 355-366 ]

    Cette marque fut sans doute réalisée à l’imitation des califes musulmans, pour lesquels les dhimmis devaient porter un signe distinctif souhaitable, mais non obligatoire, bleu pour les chrétiens et jaune pour les juifs. [Suzanne Citron, Le Mythe national. L’histoire de France revisitée, éditions de l’Atelier, L’Atelier de poche, rééd. 2017, p. 249.] En 888, le cadi Ahmed ben Tâlib oblige les dhimmis de Kairouan à porter sur l’épaule un morceau d’étoffe de couleur blanche portant l’image d’un singe pour les juifs et celle d’un porc pour les chrétiens ; ils sont tenus d’accrocher les mêmes images sur leurs portes. [Louis Massignon, Revue des études islamiques, Volume 9. P. Geuthner, 1935, p. 142.]

    Ce manuel approuvé par le Ministre ne rappelle pas ce que Saint-Louis doit aux musulmans dans ce domaine, mais insiste sur la similitude de cette mesure discriminatoire avec celle adoptée par les nazis, alors que l’islam est présenté comme tolérant.


    Photo du site des
    Éditions Chenelière
    La volonté de faire coexister la riche courtepointe ethnique et religieuse  que la politique migratoire du Québec met en place est à la base de l’imposition du cours d’éthique et de culture religieuse. Il fallait un programme qui puisse être enseigné à tous et qui rapprocherait toutes les communautés, quitte à simplifier à outrance les religions, les discréditer même pour les rassembler dans l’indifférenciation dans un esprit qu’on nommera par gentillesse irénique. C’est le cours tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-gentil selon certains auteurs.

    Il en va un peu de même avec un manuel d’histoire récent qui se penche sur l’histoire de la chrétienté et du monde arabo-musulman. L’éditeur est réputé (Chenelière) et le manuel est de bonne facture technique. Mais là c’est pire : critiques (pas toujours imméritées) d’un côté, le côté de la chrétienté et, de l’autre côté, bienveillance constante pour le monde arabo-musulman. Il ne faudrait pas que les Québécois de souche conçoivent leur civilisation avec trop de vanité et que les immigrants soient perçus comme issus d’une culture inférieure ?

    On peut donc se demander si ce n’est pas, en quelque sorte, pour rabaisser un peu le caquet culturel des Québécois  de souche et promouvoir l’estime des récents et nombreux immigrants du monde musulman  que le manuel d’histoire D’hier à demain des éditions de la Chenelière ne critique jamais l’islam médiéval, il l’encense plutôt, et qu’il laisse l’intolérance et l’ignorance au christianisme et à la chrétienté médiévale. Au détriment de l’objectivité, de l’équilibre et de la justesse, malheureusement.

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