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liturgie - Page 11

  • Gaudete : réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur (3e dimanche de l'Avent)

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    Rédigé par un moine de Triors le sur le site de l'Homme Nouveau dans Culture

    Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous. Que votre modération soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. N'entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l'oraison et à la prière, pour présenter vos requêtes à Dieu.
    Ta complaisance, Yahvé, est pour ta terre, tu as fait revenir les captifs de Jacob
    (Philippiens 4, 4 ; Psaume 84, 2)

    Thême spirituel : la joie

    Ce texte bien connu de saint Paul est tiré de l'épître aux Philippiens (4,4). Les Philippiens étaient un peu les préférés de l'Apôtre. La lettre qu'il leur envoie est toute pleine de tendresse, de sérénité, de joie. « Oui, Dieu m'est témoin que je vous aime tous tendrement dans le cœur du Christ Jésus ! » Ce n'est ni un écrit polémique, ni même un document doctrinal, encore que, en plein cœur de cette lettre, saint Paul évoque, dans ce qu'on appelle justement l'hymne aux Philippiens, le grand mouvement de descente du Christ jusqu'à l'humiliation de la croix, puis de remontée jusqu'à la gloire du Père. Un passage magnifique mais qui commence par une invitation gracieuse à imiter Jésus : 

    « Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus : Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (2, 5-11)

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Les pièces grégoriennes du troisième dimanche de l'Avent ("Gaudete")

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    Du site d'Una Voce :

    Troisième dimanche de l’Avent dit “Gaudete”

    « Intr. Gaudéte »Troisième dimanche de l'Avent dit "Gaudete"
     

    Si vous n’avez pas reconnu qui chantaient en 1956 les cinq pièces de cette messe, isolées pour les choristes, découvrez-les en cliquant ICI pour accéder au site d'Una Voce.

  • Le dimanche de "Gaudete", avec ornements roses

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    Pourquoi du rose pour le 3ème dimanche de l'Avent ? - Jeunes Cathos Blog  Jeunes Cathos Blog

    Missel.free approfondit la signification du dimanche de "Gaudete"

    "Au VIII° siècle, et encore au XII° siècle, lorsque les quatre dimanches de l’Avent étaient considérés comme les étapes d’un temps d’allégresse, tout à la joie de la venue prochaine du Rédempteur, le troisième dimanche était le point culminant de cette montée joyeuse vers Bethléem. Il porte le nom de « Gaudete » (ce qui signifie : « soyez joyeux ») en raison du premier mot de l’Introït. Certes, parce qu’il est par excellence l’hymne de Noël, le « Gloria in excelsis Deo » ne réapparaît pas encore ; la liturgie romaine qui suspend les exercices pénitentiels le dimanche mais y célèbre cependant, depuis le début de l’Avent, en ornements violets et sans fleurs, tempère aujourd’hui ses rappels pénitentiels en prenant les ornements roses. « Par sa couleur, le symbole de la joie de l'Eglise, dont l'odeur figure les bonnes œuvres de la personne à honorer, alors que la rose elle-même, produite de la racine de Jessé, est mystiquement la fleur des champs et le lys de vallées dont parle l'Ecriture, c'est-à-dire Jésus né de Marie. »

    lire la suite ici : http://missel.free.fr/Annee_B/avent/gaudete.html

  • Sainte Lucie ou sainte Odile ?

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    Sur missel.free :

    Du "choix" entre Sainte Lucie et Sainte Odile

    Chaque année, le curé qui accorde de l’importance au sanctoral est mis en demeure de choisir entre sainte Lucie et sainte Odile et, quelle que soit celle qu’il choisit de présenter, il s’attire la déception d’une partie de ses paroissiens qui ont de bonnes raisons, familiales ou régionales, de célébrer l’autre.

    Il ne manquerait plus que les bretons veuillent fêter leur saint roi Josse qui se fit ermite, ou que les artésiens entendent célébrer leur saint évêque Aubert qui sauva leurs pères de la famine, que les nivernais veuillent rappeler la dédicace de leur cathédrale, que les auvergnats veuillent honorer la sainte recluse Vitalène dont saint Grégoire de Tours raconta la vie, ou que les cadurciens veuillent entendre la messe de leur saint évêque Ursize, voire que les gens d’Ile-de-France se souviennent la sainte moniale de Chelles, Elisabeth-Rose, qui fonda l’abbaye de Rozoy ; heureusement que la fête de sainte Jeanne-Françoise  Frémyot de Chantal a été avancée d’un jour et que sont encore bienheureux les autres français montés sur les autels comme Ponce de Balmey, évêque de Belley, et le dominicain Jean Chauveneau que les protestants martyrisèrent.

    Pourquoi ne pas célébrer ensemble sainte Lucie et sainte Odile ? En effet, pendant que l’Eglise chemine à travers l’Avent vers le fulgurent avènement du Soleil de Justice, toutes les deux sont, de singulière façon, les témoins de la lumière du Christ qui éclaire les nations, auquel elles ont parfaitement offert leur vie, l’une dans l’éclatant martyre sanglant et l’autre par l’obscure observance monastique. La brune vierge de Syracuse, Lucie, dont le nom est dérivé du latin lux (la lumière), qui préféra s’arracher les yeux pour goûter la lumière céleste plutôt que de jouir de la lumière terrestre annonce la blonde jeune fille d’Alsace, Odile, qui recouvra la vue lorsque, rejetée par ses parents des honneurs du monde, elle reçut, dans le baptême, la lumière de la foi. Si, pour la fête de la sicilienne, on allume des cierges qui annoncent l’approche du solstice et de la naissance du Christ, dans les attributs de l’alsacienne, on place un coq qui annonce le lever du jour et le triomphe de la lumière du Christ sur les ténèbres de la mort. Quand le propre de Syracuse, par l’intercession de sainte Lucie, nous fait demander à Dieu, d’être délivrés de tout aveuglement de l’esprit et du corps pour mériter plus facilement de contempler les biens célestes, le missel de Frissingue, par l’intercession de sainte Odile, supplie la clémence divine, de nous accorder la grâce de la lumière terrestre et la gloire de l’éternelle clarté. Jadis, au temps ténébreux de l’occupation allemande, l’Alsace espérait la lumière libératrice de la prière de sainte Odile qu’elle priait sur sur sa montagne, tandis que la Lorraine se confiait à sainte Lucie dont elle gardait les reliques à Ottange.

    Prions donc  ensemble sainte Lucie et saint Odile qui ne seront pas trop de deux, pour nous aider à bien recevoir le Divin Enfant de Noël. Puisse leur commune intercession nous obtenir davantage de grâces pour les pieux exercices de l’Avent : que leurs prières nous aident mieux voir les vérités que le Seigneur nous a révélées, à mieux observer les commandements qu’il nous a donnés et à mieux goûter les secours qu’il nous a préparés.

  • Pourquoi l'Immaculée Conception est fêtée le 9 décembre cette année

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    Les missels d'après 1969 introduisent un changement dans le rang du deuxième dimanche de l'Avent, le classant parmi les jours où aucune autre messe n'est autorisée ; en revanche, les livres antérieurs classent ce dimanche comme majeur secondaire, qui ne cède sa place qu'à des fêtes de première classe. Il s'ensuit que quand le 8 décembre tombe le dimanche, l'Immaculée conception est obligatoirement célébrée le lundi 9 décembre selon les règles d'après 1969, à l'encontre des règles antérieures (depuis Léon XIII).

    (source)

  • Gaudens gaudebo in Domino (Introït de la fête de l'Immaculée Conception)

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    Introït de la fête de l'Immaculée Conception

    "Ant. ad Introitum. Is. 61, 10. Introït Gaudens gaudébo in Dómino, et exsultábit ánima mea in Deo meo : quia índuit me vestiméntis salútis : et induménto iustítiæ circúmdedit me, quasi sponsam ornátam monílibus suis.

    Je me réjouirai avec effusion dans le Seigneur, et mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu : car il m’a revêtu des vêtements du salut : et il m’a entouré des ornements de la justice, comme une épouse parée de ses bijoux. Ps. 29, 2

    Exaltábo te, Dómine, quóniam suscepísti me : nec delectásti inimícos meos super me.

    Je vous exalterai, Seigneur, parce que vous m’avez relevé, et que vous n’avez pas réjoui mes ennemis à mon sujet."

  • Voici le Seigneur qui vient pour sauver les nations (Introit du 2ème dimanche de l'Avent)

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    Introitus Introït
    Isai. 30, 30 Isai. 30, 30
    PÓPULUS Sion, ecce Dóminus véniet ad salvándas gentes: et audítam fáciet Dóminus glóriam vocis suæ in lætítia cordis vestri. Ps. 79, 2 Qui regis Israël, inténde: qui dedúcis, velut ovem, Ioseph. Peuple de Sion, voici le Seigneur qui vient pour sauver les nations ; et le Seigneur fera entendre Sa voix pleine de majesté, et votre cœur sera dans la joie. Ps. Écoute-nous, ô Toi qui gouvernes Israël, qui conduis Joseph comme une brebis!
  • Liège, Saint-Sacrement : "à l'école de Marie, accueillir l'avènement de Jésus Sauveur..."

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    A l’école de Marie, accueillir et célébrer le mystère de l’Avent.
    Église du Saint-Sacrement à Liège, samedi 14 décembre 2024

    Pour la messe du samedi 14 décembre prochain, à 8 heures du matin, l’église du Saint-Sacrement, encore plongée dans l’obscurité de la nuit, sera éclairée à la seule lueur des cierges. Dans l’intimité de cette veillée, résonne le chant grégorien de la messe de la Vierge au temps de l’Avent (« Rorate »). Peu à peu le jour pointe ; après la communion, la lumière naturelle a pénétré dans toute l’église.
    La poésie liturgique se met au service du mystère et évoque ainsi l’illumination chrétienne : « Dieu nous a arrachés à l’empire des ténèbres et nous a transférés dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Col. 1, 13-14).

    Un déjeuner (café et brioche) est ensuite servi aux fidèles dans la salle adjacente à l’église.

    La possibilité est également offerte de découvrir, dans la chapelle de la Sainte-Famille, la crèche de 250 santons, initiée il y a 7 ans et visible jusqu’à la Chandeleur (2 février). Au long du chemin des figurines, elle présente ce que la liturgie célèbre au cours de l’Avent, des solennités de Noël et de l’Épiphanie, puis des semaines qui précèdent le Carême.

    En ce milieu de décembre, l’enfant Jésus n’est pas encore placé dans l’étable de Bethléem, mais sont visibles les cinq scènes évangéliques rapportées par Matthieu et Luc :
    - l’annonce à Zacharie ;
    - l’annonce à Marie ;
    - l’annonce à Joseph ;
    - la visite de Marie à Élisabeth ;
    - la nativité de Jean-Baptiste.

    En suivant l’intuition géniale du père Dominique Bertrand, ancien secrétaire des Sources chrétiennes à Lyon, on peut découvrir comment, Siège de la Sagesse (« Sedes Sapientiæ »), la Vierge Marie se laisse instruire par le Verbe qui est la Sagesse divine (cf. Sg 6-10 ; Si. 24 ; Pr. 8).

    Le « Fiat » (« Qu’il me soit fait ta parole ») de Marie, accueilli dans la maisonnée de Zacharie, accompagne la transformation intérieure de ce dernier, qui passe du doute (« A quoi reconnaîtrai-je cela ? Car moi, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge ») à l’acceptation du dessein de Dieu sur sa famille. Aviez-vous jamais remarqué que la conversion de Zacharie est l’un des fruits du « oui », de la « docibilité » de Marie (cf. Lc. 8, 19-21 ; 11, 27-28 ; Mt. 12, 46-50) ?

    De 11h15 à 12h30, une visite guidée de notre crèche est organisée pour les enfants.

    Contact : abbé Marc-Antoine Dor (abbedor@gmail.com ; 04 70 94 70 05)

  • Liturgie : l’Avent, un temps de pénitence

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    ExtraConverti 33.pngits de l’homélie de Dom Jean Pateau, Père abbé de l’abbaye de Fontgombault (photo) pour l’ouverture du temps de l’Avent (archive 1er décembre 2013) :

    L'heure est venue de nous réveiller, notre salut est proche (cf. Rm 13, 11). Mettons-nous dès maintenant en chemin vers la crèche, ne différons pas. Le temps de l'Avent est un temps de préparation. Il s'achèvera quand au soir de Noël nous pousserons avec les bergers la porte de l'étable de Bethléem.6a00d83451619c69e20168ebeb95e0970c-320wi.jpg

    Deux éléments remarquables de la Messe de ce jour peuvent nous aider à discerner les dispositions que nous devons acquérir afin d'entrer dans la sainte étable : les ornements violets, signes d'un temps de pénitence, et le rite de bénédiction de l'eau et d'aspersion des lieux.

    L'Église use des ornements violets principalement durant les temps de pénitence que sont l'Avent et le Carême. Mais pourquoi faut-il faire pénitence sur le chemin de la crèche ? L'homme n'aurait-il pas le droit d'entrer triomphant dans l'étable et de s'unir tout simplement aux chœurs angéliques pour chanter l'Enfant-Dieu ? Quelques raisons lui refuseraient-elles de franchir le seuil du petit paradis où Marie et Joseph veillent l'Enfant Jésus ? (…)

    En entrouvrant la porte, l'homme ne peut qu'être inquiet. La crèche est un lieu d'intimité avec le Dieu qui se fait l'un des nôtres, Emmanuel, ''Dieu avec nous''. Ce désir de rencontrer Dieu, l'homme depuis toujours le possède en son cœur. Saint Augustin en résume la raison en quelques mots : « Vous nous avez faits pour vous, Seigneur, et notre cœur est sans repos jusqu'à ce qu'il se repose en vous. » (Confessions, I, 1)

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  • Hymne de l’Avent : Rorate caeli desuper

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    L'hymne du « Rorate Cæli desuper » est par excellence le chant grégorien du Temps de l'Avent. Son refrain est tiré du Livre d'Isaïe (45, 8) : « Cieux, épanchez-vous là-haut, et que les nuages déversent la justice, que la terre s’ouvre et produise le salut ». Cette rosée qui tombe du ciel pour féconder la terre et faire descendre le Juste, c'est-à-dire Dieu Lui-même, c'est le Saint-Esprit, et la terre qui s'ouvre sous cette influence céleste et fait germer le Sauveur, c'est bien évidemment le sein très pur de la Vierge Marie.  

    1. Roráte caeli désuper, et nubes pluant iustum.
    2. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le Juste. 
    1. Ne irascáris, Dómine, ne ultra memíneris iniquitátis:
    2. Ne te mets pas en colère, Seigneur, ne garde plus souvenir de l’injustice.

    ecce cívitas Sancti tui facta est desérta:

    Voici, la cité sainte est devenue déserte,

    Sion desérta facta est : Ierúsalem desoláta est:

    Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation,

    domus sanctificatiónis tuae et glóriae tuae, ubi laudáverunt te patres nostri

    la maison de ta sanctification et de ta gloire, où nos pères avaient dit tes louanges.  

    1. Peccávimus, et facti sumus tamquam immúndus omnes nos,
    2. Nous avons péché et sommes devenus impurs.

    et cecídimus quasi fólium univérsi

    Nous sommes tombés comme des feuilles mortes

    et iniquitátes nostrae quasi ventus abstúlerunt nos :

    et nos iniquités nous ont balayés comme le vent.

    abscondísti fáciem tuam a nobis, et allilísti nos in manu iniquitátis nostrae.

    Tu as détourné de nous ta face, et nous as brisés sous le poids de nos fautes.

    1. Vide Dómine, afflictiónem pópuli tui
    2. Vois, Seigneur, l’affliction de ton peuple,

    et mitte quem missúrus es :

    et envoie celui que tu dois envoyer :

    emítte agnum dominatórem terrae, de petra desérti, ad montem fíliae Sion :

    envoie l’Agneau, le maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de ta fille Sion,

    ut áuferat ipse jugum captivitátis nostrae

    afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

    1. Consolámini, consolámini, pópule meus, cito véniet salus tua.
    2. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple : vite viendra ton salut,

    Quare mærore consúmeris, quia innovávit te dolor ?

    Pourquoi es-tu consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en toi ?

    Salvábo te, noli timere; Ego enim sum Dóminus Deus tuus,

    Je te sauverai, n’aie pas peur, moi, je suis le Seigneur Dieu,

    Sanctus Israël Redémptor tuus.

    Le Saint d’Israël, ton Rédempteur.

    JPSC

  • Les cinq pièces grégoriennes du propre du premier dimanche de l'Avent (Hofburgkapelle – Vienne)

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    De sur le site d'Una Voce :

    Premier dimanche de l’Avent (Hofburgkapelle – Vienne)

    « Intr. Ad te levávi »Premier dimanche de l'Avent (Hofburgkapelle - Vienne)
    Lecteur audio
     
    Les moines de l’abbaye Saint-Martin de Ligugé chantaient les cinq pièces du Propre de cette messe. Le CD intitulé “Rorate Caeli”avait réédité en 2004 ce bel enregistrement  de 1956 (Studio SM). L’émission que vous pouvez écouter en cliquant ci-dessus va vous conduire à Vienne en Autriche. De plus amples informations vous seront fournies dans les textes suivants…

    PREMIER DIMANCHE DE L’AVENT

    Violet – 1re classe

    Ce dimanche, le premier de l’année ecclésiastique, est appelé, dans les chroniques et les chartes du Moyen Âge, le dimanche Ad te levavi, à cause des premiers mots de l’Introït, ou encore le dimanche Aspiciens a longe, à cause des premières paroles d’un des répons à l’office de matines que vous pourrez écouter grâce au fichier-son de notre émission (Cf. ci-dessous).

    La station est à Sainte-Marie-Majeure ; c’est sous les auspices de Marie, dans l’auguste basilique qui garde la Crèche de Bethléhem, et qui pour cela est appelée dans les anciens monuments Sainte-Marie ad Prœsepe, que l’Église Romaine recommence chaque année le Cycle sacré. Il était impossible de choisir un lieu plus convenable pour saluer l’approche du divin Enfantement qui doit enfin réjouir le ciel et la terre, et montrer le sublime prodige de la fécondité d’une Vierge. Transportons-nous par la pensée dans ce temple auguste, et unissons-nous aux prières qui s’y font entendre ; ce sont les mêmes que celles qui vont être exposées ici.

    Le temps de l’Avent représente dans l’année liturgique la longue période de l’histoire de l’humanité qui a précédé la venue du Sauveur sur cette terre, période d’attente mais aussi de confiance et d’espoir. De même chaque année nous attendons la venue du Sauveur à Noël avec les grâces qui sont propres à cette fête. Enfin, un troisième avènement se trouve dans la perspective de ce temps de l’Avent, c’est le retour du Seigneur à la fin des temps, non plus comme sauveur mais comme juge, pour la récompense définitive de ceux qui auront été fidèles.

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  • Ad Te levavi animam meam (1er dimanche de l'Avent)

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    Vers toi j’élève mon âme.

    Mon Dieu, en toi je me confie, que je n’aie point honte,

    que mes ennemis ne se rient pas de moi !

    Pour qui espère en toi, point de honte.

    Fais-moi connaître, Seigneur, tes voies,

    enseigne-moi tes sentiers. Vers toi j’élève…

    (Psaume 24, 1-4)

    Voir : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350645?fr=y