Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire - Page 170

  • Jésus-Christ, notre contemporain

    IMPRIMER

    Sandro Magister nous informe de cet évènement qui va se dérouler à Rome :

    Jésus notre contemporain

    C'est le titre de l'événement international qui va avoir lieu à Rome dans quelques jours. Un événement conçu par le cardinal Ruini en pleine harmonie avec la "priorité suprême" que Benoît XVI a fixée à son pontificat

    La veille du prochain consistoire, Benoît XVI réunira autour de lui tout le collège des cardinaux, y compris les nouveaux élus, pour une journée "de réflexion et prière".

    Cette rencontre qui aura lieu le 17 février aura pour thème : "L'annonce de l’Évangile aujourd’hui, entre 'missio ad gentes' et nouvelle évangélisation".

    Chacun sait que c’est également l'objectif primordial de l’actuel pontificat. Le pape Joseph Ratzinger l’a dit et répété à maintes reprises : "La priorité suprême et fondamentale de l’Église et du successeur de Pierre en ce temps est de conduire les hommes à Dieu".

    Mais à quel Dieu ? La réponse du pape à cette question est également connue :

    "Pas à un dieu quelconque, mais à ce Dieu qui a parlé sur le Sinaï ; à ce Dieu dont nous reconnaissons le visage dans l'amour poussé jusqu’au bout, en Jésus-Christ crucifié et ressuscité".

    Les phrases de Benoît XVI que l’on vient de citer sont tirées de la lettre qu’il avait adressée aux évêques du monde entier le 10 mars 2009.

    C’est justement en cette année 2009, du 10 au 12 décembre, que le comité pour le projet culturel de l’Église d’Italie, présidé par le cardinal Camillo Ruini, avait organisé à Rome un événement international ayant pour thème : "Dieu aujourd’hui. Avec lui ou sans lui, cela change tout" :

    > Toutes les raisons de Dieu. Une enquête

    Mais alors, quel Dieu, sinon celui qui s’est révélé en Jésus ? Ce premier événement devait nécessairement être suivi d’une deuxième partie.

    Ce sera chose faite dans quelques jours, du 9 au 11 février, c’est-à-dire une semaine avant le consistoire. Cette fois, le titre sera : "Jésus notre contemporain".

    Tout l'article est ici : chiesa.espresso.repubblica.it

  • Radio Vatican à la rencontre d'écrivains catholiques

    IMPRIMER
    Une nouvelle rubrique vient de s'ouvrir sur Radio Vatican; elle s'intitule :
    "À la rencontre d'écrivains catholiques"
    ›  Claude Paulot « mettre ses compétences scientifiques au service de sa foi »
    ›  Jean Sévilla « vocation chrétienne et vocation de plume sont indissociables »
    ›  Claire Daudin « exprimer un point de vue de croyante»
    › 

    Jean-Christian Petitfils, allier connaissances scientifiques et foi chrétienne

    (cliquer sur les liens pour y accéder).

  • Les racines judéo-chrétiennes de l'Europe sont un fait indéniable

    IMPRIMER

    Source : zenit.org

    Les racines judéo-chrétiennes de l'Europe : un fait!

    Elles réconcilient l'Europe avec la « solidarité » et les « devoirs »

    Les racines judéo-chrétiennes de l’Europe sont une constituante « normale » de la réalité, souligne Joseph Weiler.

    Pour le professeur, juif, de droit européen à la New York University, ces racines sont une occasion, en ce temps de crise, de sortir d’un modèle purement « économique » pour renouer avec la « solidarité » et assumer des « devoirs » au lieu de revendiquer des « droits ».

    Récemment, le Sénat italien a en effet approuvé une motion sur la politique européenne de l’Italie, qui a introduit une référence aux racines judéo-chrétiennes. Joseph Weiler, commente cette décision au micro de Radio Vatican.

    Que pensez-vous de cet amendement ?

    Ce devrait être le cours normal des choses. Il reflète une réalité historico-culturelle que tous connaissent : les racines de la civilisation européennes sont Athènes et Jérusalem. Ce qui est étrange est de trouver quelqu’un qui résiste, qui veut nier, qui trouve scandaleux de le mentionner. Si, par exemple, on avait dit que les racines de l’Europe sont gréco-romaines, personne n’aurait objecté, parce que c’est évident. Personne n’aurait objecté: “C’est « exclusif » parce qu’on ne mentionne pas – que sais-je – les Persans ou les Indiens”. Car la réalité de l’Europe est ainsi : l’un des fondements de sa civilisation est gréco-romain. En revanche, quand on parle de la tradition judéo-chrétienne, il se trouve quelqu’un pour protester mais, en réalité, c’est tout aussi normal. Il s’agit de l’ordre historico-culturel: l’Europe est ainsi. Donc, pour moi, nous sommes dans la normalité : à présent, au moins en Italie, nous sommes dans une position saine. Personne, ni les « laïcs », ni les personnes qui ne sont pas de la tradition judéo-chrétienne, ne doit protester, parce que l’Europe est ainsi.

    Lire la suite

  • Sainte Jeanne de France

    IMPRIMER

    source : "Marie de Nazareth"

    Sainte Jeanne de France, fondatrice de l'Annonciade (1464-1505)

    Le règne de Louis XI ne se comprend tout à fait qu'aux lumières du bûcher de Jeanne d'Arc. C'est l'oeuvre spirituelle de Jeanne d'Arc qui a permis l'oeuvre temporelle de Louis XI. Si ce roi calculateur, rusé, quelque peu superstitieux, ne fut point un saint, sa fille Jeanne le sanctifia. Douloureuse, humiliée, offerte, canonisée par Pie XII, elle est la sainte de la Maison de Valois, la quatrième des dynasties de France.

    Une fille de roi dont l'enfance fut particulièrement humiliée

    Trente-trois ans après Jeanne d'Arc, une autre Jeanne, de France et de Valois, vient de naître. Qui la connaît ? Elle n'est pas au catalogue des grandes dames de l'histoire dont les médias nous offrent le programme des vies et des exploits, formant ainsi et à l'année longue, des modèles d'égéries passionnées plus que de femmes fortes. Elle n'est pas même non plus au catalogue habituel des saintes françaises. Bien qu'elle soit fille, soeur et femme de roi, aucune enfant ne sera plus asservie, aucune épouse plus méprisée que Jeanne, pas une féminité plus dédaignée, pas une reine ne sera plus humiliée. Elle est pourtant de celles dont le coeur souverain a porté non seulement les siens mais la vocation de son pays.

    Ce qui lui est refusé en premier, c'est sa naissance. Louis XI, son père, qui a déjà une fille Anne, pour aînée, attend un héritier mâle. Il le veut. Et promet à cet effet à Notre-Dame de Cléry, une statue en argent du poids du nouveau né. Aussi, lorsque la reine, Charlotte de Savoie, met au monde une fille, Jeanne, le roi révolté n'accorde pas une attention à l'enfant. Dépité par cette cadette, il lui préfèrera toujours la compagnie de ses grands oiseaux et de ses lévriers. Privée de la tendresse naturelle de son père, Jeanne a cependant une mère aimante et attentionnée. L'éducation chrétienne qu'elle reçoit de la pieuse reine Charlotte est d'autant plus décisive pour l'enfant que, dès ses première années, Jeanne révèle une véritable profondeur spirituelle.

    Lire la suite

  • Modernité des monarchies héréditaires ?

    IMPRIMER

    Un remord plane toujours dans le subconscient du peuple français : celui d’avoir coupé la tête à la monarchie historique de la France, incarnée par Louis XVI. Si l’intérêt républicain pour les têtes couronnées subsiste ce n’est plus pour les couper, si l’on en croit Nathalie Lacube dans le journal « La Croix » (Extraits) :

     « Les sept monarchies d’Europe restent populaires, car elles ont su se moderniser.Les personnalités royales incarnent la nation et sacralisent les moments forts vécus par leur pays. (…) 

    «Le monde entier est en révolte. Bientôt il ne restera plus que cinq rois – le roi d’Angleterre, et puis ceux de Pique, de Trèfle, de Cœur et de Carreau » , déclarait, en 1948, le roi Farouk d’Égypte. S’il voyait juste pour lui-même, contraint peu après à l’exil, et pour sa région qui a chassé ses monarques, l’Europe, pour sa part, a conservé ses monarchies – Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Suède, Norvège –, auxquelles s’est ajouté en 1975 le royaume d’Espagne, et ses principautés – Luxembourg, Liechtenstein, Monaco, Andorre.(…)

    Lire la suite

  • Les martyrs d'Angers

    IMPRIMER

    Fêtés aujourd'hui : Guillaume Repin et ses compagnons.

    Source : "Ut pupillam oculi"

    "Guillaume Repin naquit à Thouarcé ( aujourd'hui dans le Maine-et-Loire ), le 26 août 1709. ll entra à dix-neuf ans au séminaire d' Angers et fut ordonné prêtre. De 1734 à 1749, il exerça son ministère sacerdotal à la paroisse de Saint-Julien d' Angers, puis fut nommé curé à Martigné-Briand. et devint chanoine. Il fut aimé de ses paroissiens pendant ses longues années de service. Tout allait changer avec la révolution : au début les changements furent vécus dans un calme relatif ; mais lorsque. la constitution civile du clergé fut votée en 1791, la situation empira.

    Certains curés - les jureurs - prêtèrent serment; d' autres - les réfractaires - refusèrent et durent vivre dans la clandestinité. Le vieux chanoine Repin, lorsque le maire de Martigné-Briand vint lui réclamer les clefs de l' église et lui faire signer le document le 10 février 1791, refusa de s'exécuter. Il partit se réfugier à Angers; mais les désordres y faisaient des ravages. Il fut arrêté, le 17 juin 1792, et emprisonné, avec un grand nombre de prêtres réfractaires de la région, au séminaire transformé en prison.

    Lire la suite

  • Le droit de cuissage, un mythe qui a la vie dure

    IMPRIMER

    Le site "défi culturel" a la bonne idée de mettre en ligne des études qui rétablissent la vérité historique. Ainsi un pdf sur le droit de cuissage est-il téléchargeable sur ce site : http://www.deficulturel.net/

    Présentation :

    La période médiévale fait l'objet de toutes les attaques. A lire les manuels scolaires, à écouter les documentaires, les journalistes et les œuvres littéraires et cinématographiques, on pourrait penser que cette époque est celle de l'obscurantisme et de la barbarie.
    Pourtant il n'en est rien.

    Jacques Heers est historien, spécialiste de l’histoire du Moyen Âge. Il a été professeur à la faculté des Lettres et Sciences humaines de Paris-Nanterre, puis directeur des études médiévales à Paris IV.

    Auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages traitant cette période, il a accepté de rédiger pour Défi culturel un article éclairant sur un des nombreux préjugés qui frappent notre imaginaire collectif : le droit de cuissage.

  • Moscou: la troisième Rome ?

    IMPRIMER

    Lu dans les matinales de “La Vie”:

    Depuis quelques temps, le patriarcat de Moscou multiplie les prises de position sur l'orthodoxie mondiale, au risque d'incommoder son alter ego de Constantinople, plus prestigieux historiquement mais politiquement très affaibli.

    Ce fut d'abord une série de prises de position retentissantes dans l'excès à propos de l'affaire de l'arrestation de l'higoumène Ephrem du monastère de Vatopédi, dans le cadre d'une enquête immobilière, une arrestation qualifiée d' "attaque contre la spiritualité athonite et l'orthodoxie toute entière" par le patriarcat de Moscou.(…).

    Puis il y eut cette semaine la visite du patriarche d'Alexandrie Théodore II à Moscou, durant laquelle le titulaire d'un des plus anciens patriarcats de l'Eglise reçut le prix de la Fondation internationale de l'unité des peuples orthodoxes, une fondation russe, et durant laquelle le patriarche Kirill promit l'aide "par tous les moyens" de l'Eglise orthodoxe russe aux chrétiens persécutés du Moyen-Orient.(…)

     Suite à l'assassinat en Syrie, dans des circonstances encore obscures, du jeune prêtre grec-orthodoxe Basile Nassar la semaine dernière, c'est le métropolite hilarion, le "ministre des affaires étrangères" de Kirill et étoile montante de l'orthodoxie russe, qui a réagi le premier, tandis que ni le site du patriarcat d'Antioche dont dépendait le jeune hiéromoine, ni le site du patriarcat de Constantinople ne soufflent mot de l'affaire. (…)

    De même, il est peu probable que l'aide généreuse offerte par le patriarcat russe à la Grèce soit du goût de Constantinople. Kirill, recevant en audience Antonis Samaras, chef du parti grec Nouvelle démocratie (conservateur), a en effet déclaré avoir "donné sa bénédiction pour rassembler des fonds dans les églises de Russie pour aider les Grecs qui font face à des problèmes en raison de la crise". Une proposition que Bartholomée de Constantinople serait bien en peine de faire, alors que son siège patriarcal est sous le contrôle étroit d'un Etat turc qui ne semble guère pressé de rendre son prestige à un siège patriarcal longtemps rival de Rome et de Moscou. (…)  Tout l’article ici: Moscou, nouvelle Rome orthodoxe?

    Soit dit en guise de commentaire, un état d’esprit russe (sans doute occulté durant l’hibernation marxiste-léniniste) qui n’est pas vraiment neuf : de même que Byzance, la deuxième Rome, avait supplanté la première lors des invasions barbares, certains écrivains russes du XVIee siècle, qui considéraient que l'une et l'autre avaient successivement failli à leur mission de diriger la chrétienté, revendiquèrent pour Moscou, avec le titre de Troisième Rome, le droit de relayer Constantinople dans sa suprématie politique et religieuse. Cette idée prenait tout son sens à l'intérieur des visées messianiques qui se manifestèrent chez les Moscovites à la suite de la chute de Constantinople en 1453

  • L'Homme nouveau : sommaire du numéro 1510 du 28 janvier 2012

    IMPRIMER

    Evénement

    Économie

    Le rôle de la monnaie

    La crise économique qui secoue le monde est intimement liée à la dégradation de la politique monétaire. Analyse.

    Dossier

    Débat

    Les cathos doivent-ils descendre dans la rue ?

    L'abbé Guillaume de Tanoüarn et l'abbé Pierre-Hervé Grosjean débattent sur le rôle des catholiques face au sacrilège.

    Actualités

    Au prochain consistoire, le Pape créera 22 cardinaux.

    Les chrétiens agissent : Il n'y a pas de sphère économique neutre.

    Pour Ovidiu Hurduzeu, l'économie profane a profané le monde. Un regard différent sur la crise.

    Diplomatie vaticane

    Benoît XVI face aux nations

    Pour la huitième fois de son pontificat et selon la tradition, le Pape Benoît XVI s'est adressé au Corps diplomatique.

    Culture

    Carte blanche : Jean de Viguerie évoque Jeanne d'Arc.

    Léon Tolstoï : une vie bouleversée par l'Évangile.

    Figure spirituelle

    Saint Albert Hurtado, apôtre du Christ au Chili.

    Magistère

    Les évêques appelés à suivre l'étoile qu'est le Christ.

    commander ce numéro

  • Soutenus par Pie XII, les évêques français contre les rafles

    IMPRIMER

    Anita S. Bourdin, sur Zenit.org, rend compte d'un dossier paru dans "Histoire du Christianisme Magazine"

    France : « Les évêques contre les rafles »

    Soutenus par Pie XII

    « Les évêques contre les rafles » titre en couverture « Histoire du Christianisme Magazine » qui précise : « Soutenus par Pie XII » dans son édition de janvier-février 2012 (n. 58) : un dossier réalisé avec le concours d’une historienne agrégée, Sylvie Bernay, qui rassemble l’essentiel de sa thèse de doctorat, encore inédite et qui devrait paraître en avril prochain aux éditions du CNRS sous le titre : « L’Eglise en France face à la Shoah ».

    « Comment les évêques français, soutenus par le pape Pie XII, ont-ils tenté de freiner la machine génocidaire ? » demande l’auteur en se fondant sur des fonds d’archives jusqu’ici inexplorés.

    HCM expose, dans ce dossier de 28 pages, richement illustrées, les « réseaux chrétiens de sauvetage » des juifs pendant l’occupation nazie, montre comment les libertés se sont décidées face aux persécutions, comment Pie XII a manifesté son soutien , elle indique certains « diocèses refuges » et propose ainsi une nouvelle vision de la réaction catholique face à la Shoah.

    Lire la suite

  • Canada : l'Eglise catholique et les peuples autochtones

    IMPRIMER

    À l’occasion de la fête de sainte Marguerite Bourgeoys, qui s’est dédiée à l’éducation et au soin des enfants autochtones et de ceux des premières colonies françaises au pays, la Conférence des évêques catholiques du Canada a mis en ligne, sur son site Internet, une nouvelle section consacrée à l’Église catholique et les peuples autochtones au Canada.  Cette nouvelle page web se veut une source de référence pour faire mémoire de cette histoire commune et des traditions qui s’y rattachent, de même que pour mettre en lumière ce qui se vit actuellement sur le plan pastoral avec les peuples des Premières Nations, dans chacune des quatre régions pastorales du Canada.

    C'est ici : http://www.cccb.ca/

  • Et Pie XII lui dit : "Sois fier d'être juif!"

    IMPRIMER

    Après un appel lancé sur facebook, plusieurs ami(e)s se sont proposés pour contribuer à enrichir ce blog. C'est ainsi qu'une amie - que nous remercions - a accepté de traduire cet article d'Andrea Tornielli paru sur le site du Vatican Insider, intitulé : "Et Pie XII lui dit, "sois fier d'être juif".

    "Le chercheur William Doino publie un nouveau témoignage sur le Pape Pacelli : il donne un nom et un visage au personnage du récit anonyme publié pendant la guerre sur le « Palestinian Post ».

    Le témoignage a été ressorti il y a quelques années après un examen minutieux des documents du « Palestinian Post » devenu « Jérusalem Post ». Un juif qui avait fui l’Allemagne, avait pu approcher le Pape Pie XII lors d’une audience pontificale au Vatican pendant la guerre.  A l’époque les audiences pontificales étaient ouvertes à tout le monde et les couloirs de la salle des audiences étaient remplis de participants qui souhaitaient approcher le Pape et lui adresser la parole.

    Le 28 avril 1944, sur le « Palestinian Post », on pouvait lire un article intitulé « Audience papale en temps de guerre ».  Un jeune Juif racontait que trois ans plus tôt, il avait pu rencontrer le Pape grâce à l’aide d’un prêtre Allemand.

    En 1941, après avoir pu fuir l’Allemagne, et malgré la présence de militaires allemands à l’audience, il avait pu parler quelques minutes avec le Pape Pie XII, et lui raconter les conditions dans lesquelles vivaient quelques cinq-cents réfugiés juifs prisonniers sur l’île de Rhodes, aux mains de l’armée italienne qui devait les livrer aux Allemands.

    Le Pape lui répondit :  « Tu as bien fait, mon ami juif, de venir me parler de ce qui se passe dans les îles. J’ai entendu parler de cette situation.  Peux-tu écrire un rapport et le confier à mon Secrétaire d’Etat qui s’occupe particulièrement du problème des réfugiés?  Maintenant je te dis, mon jeune ami, tu es Juif, je sais ce que cela représente par les temps qui courent. J’espère que tu pourras toujours être fier d’être Juif. » Haussant le ton afin que ceux qui étaient proches puissent l’entendre clairement, le pape dit : « Mon fils, si tu vaux plus que les autres, seul Dieu le sait, mais, crois-moi, devant Dieu tu vaux autant que tous les autres êtres humains qui peuplent la terre. Et maintenant, mon ami juif, va en paix avec la protection de Dieu Tout-Puissant et n’oublie jamais : sois fier d’être Juif ! »

    L’érudit Américain William Doino, auteur de plusieurs essais et livres à propos de Pie XII a pu donner un nom et un visage à l’auteur de ce témoignage (http://moynihanreport.itvworking.com/author/billdoin); il s’agit du Juif d’origine allemande HEINZ WISLA.  Il avait 21ans à l’époque des faits. Dans ses écrits des années 1941-1942, Wisla affirme que c’est grâce à l’intervention du Pape que la Croix Rouge intervint pour sauver les Juifs internés sur l’île en les évacuant vers l’Italie.
    Voilà un énième témoignage qui prouve l’attitude et l’implication du Pape que certains tiennent à tort comme antisémite.