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Enseignement - Education - Page 187

  • Quand la Communauté Française fait de la publicité pour l'avortement

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    Comm%20fr.jpgLe 9 février dernier, nous avions dénoncé cette circulaire 3455 où la Communauté Française relayait auprès des écoles la propagande du Centre d'Action Laïque en faveur de l'avortement. Le Soir est revenu sur cette question hier en soulignant que cette "initiative crée la polémique car elle irait à l'encontre du Pacte scolaire qui interdit toute activité et propagande dans les écoles".

    Cette circulaire "renvoie à un dossier pédagogique et à un documentaire produits par le Centre d'action laïque (CAL), avec l'appui des centres de planning et du Groupement des centres extra hospitaliers pratiquant des avortements (Gacehpa). Elle donne aussi un numéro de téléphone et une référence internet pour obtenir gratuitement des supports pour "sensibiliser les jeunes sur les aspects médicaux et pratiques de l'avortement en Belgique"."

    "Sur le fond, il s'agit d'une publicité masquée et directe en faveur du CAL, organe représentatif de la laïcité belge et de son idéologie", note un observateur.

    En fait, la circulaire n'aurait pas encore été examinée par la commission chargée de veiller au respect de l'article du Pacte scolaire sur l'interdiction de toute activité et propagande politique ainsi que toute activité commerciale dans les écoles.

    On appréciera la mauvaise foi de Lise-Anne Hanse, directrice générale de l'enseignement obligatoire, "Il ne s'agit en rien d'une action de propagande! "; "Il appartient aux chefs d'établissements et aux enseignants en tant que 'passeurs de pouvoir', et dans le respect de la philosophie du décret-mission, d'aider les élèves à devenir de véritables citoyens. Ces supports pédagogiques servent de base." 

    Est-ce à dire que la direction générale est disposée à relayer de la même façon un dossier mettant en garde les jeunes filles au sujet de la portée réelle de l'IVG, des risques encourus, du traumatisme post-abortif, etc?

  • Les écoles libres privées de ce qui leur revient dans un tiers des communes

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    panneau-ecole.gifLaurent Gérard, dans la Libre de ce matin, rapporte que les communes, qui sont tenues d'accorder aux écoles libres les mêmes avantages que ceux qu'elles prodiguent aux écoles qu'elles organisent, ne le font pas, dans de très nombreux cas, tout particulièrement à Bruxelles et à Charleroi.

    "La situation varie fort. Pour 2009, 66 % des communes respectent la législation (et 67 % en 2008, contre 65 % pour 2006-2007); 6 % avouent franchement ne pas la respecter (Schaerbeek, Mouscron, Jodoigne ou La Louvière, par exemple); 9 % déclarent la respecter alors que les écoles libres affirment ne rien recevoir (Ixelles, Gembloux, Verviers ); tandis que dans 23 % des cas, les écoles libres déclarent recevoir des avantages différents ou moindres (Molenbeek, Wavre, Ottignies, Liège, etc.)."

  • Un modèle de catéchiste pour l'Allemagne d'aujourd'hui

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    canisius2.jpgSur l'excellent site "Benoît-et-moi", nous trouvons cette présentation de Pierre Canisius auquel le pape a consacré son audience de mercredi :

    "Deux allusions très personnelles dans la catéchèse d'aujourd'hui, consacrée à saint Pierre Canisius, (1521 - 1597), proclamé par Léon XIII Second Apôtre de l'Allemagne, canonisé en 1925 par Pie XI et proclamé Docteur de l'Eglise. Né à Nimègue (Pays Bas) Pierre Canisius entra dans la Compagnie de Jésus en 1543 et fut ordonné prêtre en 1546. Deux ans plus tard saint Ignace de Loyola l'envoya compléter sa formation à Rome, d'où il partit en 1549 pour la Bavière (VIS)

    Ayant obtenu son doctorat en théologie à Bologne, le 4 Octobre 1549, il fut destiné par saint Ignace à l'apostolat en Allemagne. Le 2 Septembre de cette année 49, il rendit visite au pape Paul III, à Castel Gandolfo, et se rendit ensuite dans la basilique Saint-Pierre pour prier. Là, il implora l'aide des grands saints apôtres Pierre et Paul, afin qu'ils donnent un efficacité permanente à la Bénédiction apostolique pour sa grande destinée, pour sa nouvelle mission. Dans son journal, il a noté quelques mots de cette prière. Il dit: "Là, j'ai senti qu'une grande consolation et la présence de la grâce me furent concédées par ces intercesseurs [Pierre et Paul]. Ils ont confirmé ma mission en Allemagne et semblaient me transmettre, comme apôtre de l'Allemagne, le soutien de leur bienveillance. Tu connais, Seigneur, de combien de façons et combien de fois, ce jour-là, tu m'as confié l'Allemagne, à laquelle par la suite j'ai continué à être attentif, pour laquelle j'aurais voulu vivre et mourir. "

    Nous devons garder à l'esprit que nous étions à l'époque de la Réforme, où la foi catholique dans les pays de langue germanique, devant la fascination de la Réforme, semblait s'éteindre. C'était une tâche presque impossible, celle de Canisius, chargé de revitaliser, de renouveler, la foi catholique dans les pays germaniques. Cela n'était possible que dans la force de la prière. Cela n'était possible que du centre, c'est-à-dire une profonde amitié personnelle avec Jésus-Christ; l'amitié avec le Christ dans son Corps, l'Église, qui se nourrit de l'Eucharistie, sa présence réelle.

    (...) Ses écrits les plus répandus ont été les trois catéchismes écrits entre 1555 et 1558. Le premier catéchisme était destiné aux étudiants en mesure de comprendre les connaissances de base de la théologie, le second aux enfants du peuple, pour une première instruction religieuse et le troisième aux enfants ayant une formation scolaire de niveau intermédiaire et supérieur. La doctrine catholique y était exposée avec questions et réponses, brièvement, en termes bibliques, très clairement et sans aucun accent polémique. Rien que de son vivant, il y a bien eu 200 éditions de ce catéchisme! Et des centaines d'éditions se sont succèdés jusqu'au XXe siècle. Ainsi, en Allemagne, encore dans la génération de mon père, on appelait le Catéchisme simplement le Canisius: c'est réellement le catéchiste pour les siècles, il a formé la foi des gens pendant des siècles."

  • A Namur, des séminaristes venus de partout...

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    "Demain, ils seront prêtres dans le diocèse. Aujourd'hui ils étudient au séminaire Rédemptoris Mater, l'un des deux séminaires namurois. Les examens sont terminés. En attendant que les cours du second trimestre reprennent, comme tous les étudiants du monde, les séminaristes prennent du repos. Une détente loin de la famille: ils viennent de Pologne, d'Uruguay, d'Argentine... Tous font partie du Chemin Néo-Catéchuménal. Aujourd'hui, ils se forment à la prêtrise dans un séminaire Rédemptoris Mater. Un tel séminaire diocésain missionnaire international fonctionne, à Namur, depuis 10 ans maintenant. Plusieurs prêtres qui s'y sont formés ont été ordonnés à Namur et sont en charge, de paroisses, dans le diocèse."

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  • Quand la Communauté Française relaie le Centre d'Action Laïque...

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    Circulaire 3455

    20 ans du droit à l'avortement en Belgique -

    dossier pédagogique du Centre d'Action Laïque ASBL

    Date d'édition: 09-02-2011
    Ressorts: DG de l'enseign. Obligatoire
    Références CF:  
    Références ressort:  
    Niveaux d'enseignement concernés: secondaire
    Domaines d'enseignement concernés: ensg. Spécial
    ensg ordinaire
    Documents à télécharger:
    35 Ko  

    Info complémentaire:

     

    Ainsi, avec l'appui de la Communauté Française, tous les acteurs de la formation des jeunes de l'enseignement secondaire pourront accéder au dossier téléchargeable réalisé par le Centre d'Action Laïque pour informer les élèves de tout ce qui concerne leur "droit" à l'IVG en Belgique : cfr http://www.ulb.ac.be//cal/ivg/

  • Rendre aux écoles "libres" leur consistance catholique...

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    Interrogé à ce sujet, Monseigneur Aillet, évêque de Bayone et d'Oléron, s'exprime ainsi :

    Question : Vous êtes soucieux de redonner une véritable dimension catholique aux établissements qui dépendent de vous ? Comment y parvenir et quelle place peut prendre l’enseignement libre hors contrat dans un diocèse?


    Il me semble que les évêques sont aujourd’hui bien conscients de l’état de jachère dans lequel l’enseignement catholique a pu être laissé ces dernières années, quant à son caractère propre. Il faut dire que les réglementations de l’Éducation nationale ont considérablement réduit la marge de manœuvre accordée à nos établissements sous contrat pour honorer un vrai projet éducatif catholique et que, dans le souci d’être compétitif du point de vue de l’enseignement, on a été moins regardant sur le recrutement et la formation intégrale des enseignants. Le défi sera difficile à relever et nécessitera une vraie détermination de la part de chefs d’établissement pleinement convaincus de leur foi et de leur responsabilité pastorale pour que l’Évangile soit annoncé de manière explicite à des élèves pour qui l’école catholique est le seul lien avec le Christ et l’Église. Je connais des chefs d’établissement qui ont les moyens d’un tel projet éducatif et mon devoir est de les soutenir. Devant l’ampleur de la tâche et l’étranglement de l’enseignement catholique par l’État, je comprends les familles qui, au nom de la liberté de choix qui fonde l’existence de l’enseignement catholique en France, se tournent vers le hors contrat. Les accompagner et les intégrer dans l’enseignement catholique, après avoir vérifié leur ecclésialité, c’est aussi faire œuvre de communion.

  • Frère enseignant, une vocation à relancer

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    "2 février, fête de la Présentation du Seigneur au temple et Journée mondiale de la vie consacrée, l’Église fête les religieux et religieuses. Parmi eux, les frères enseignants, qui ont fait la richesse de l’enseignement catholique, mais dont l’avenir en France reste incertain" à découvrir dans La Croix (Isabelle de Gaulmyn) avec trois vidéos rafraîchissantes!

  • L'enseignement de la Communauté, le professeur et le port du voile...

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    " Je n’ai fait que dire ce que le Coran stipule. Du point de vue de l’Islam, le fait de ne pas porter le voile est un péché, une désobéissance. ” déclare le  professeur de religion islamique qui risque d'être sanctionné. "

    Lire l'interview sur "Sud Presse" (27 janvier)

  • Quand les élèves du secondaire se font manipuler par l'extrême gauche...

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    Le comité des élèves noyauté par le PTB

    cef reconnu light.jpgSous la plume de Laurent Gérard, on peut lire dans LaLibre.be de ce matin :

    "Le Cef, désormais reconnu officiellement, veut être le syndicat de “tous” les élèves. Les élèves du secondaire ont désormais leur syndicat officiel. Le comité des élèves francophones (Cef) se réjouissait, en effet, mercredi de sa reconnaissance, par la Communauté française, en tant qu’organisation de jeunesse, depuis le 1er janvier. (...) Le comité des élèves, qui a profité de l’occasion pour adresser un sévère bulletin à la ministre Simonet, s’est construit progressivement à travers diverses mobilisations : pour du chauffage dans les écoles en hiver, contre les partenariats public-privé dans les bâtiments scolaires, contre le Tess de fin de secondaire. (...) Maintenant que le syndicat des élèves bénéficie d’une reconnaissance officielle, et des subsides qui l’accompagnent et permettent notamment l’engagement d’un permanent, il compte bien grandir et obtenir, à terme, le statut d’"organisation représentative", que le pouvoir concerte dans le cadre de l’élaboration de sa politique. Ceci dit, à l’heure actuelle, le Cef n’est présent que dans une vingtaine d’écoles et totalise à peine quelques centaines de membres. "Ce n’est pas suffisant, admet Lise Jamagne, élève de rhéto à Liège et membre du comité fédéral du Cef. Nous voulons être le syndicat représentatif de tous les élèves de la Communauté française." A ce sujet, certains observateurs ne cachent pas leur inquiétude. Pour un mouvement qui ambitionne une vraie représentativité et une large légitimité, le comité des élèves apparaît pour le moins noyauté par le PTB. (...) Sur les cinq personnes qui ont signé les statuts de l’ASBL, figurent quatre personnes liées au parti des travailleurs, la cinquième n’étant autre que l’Ecolo Mathias El Berhoumi, ex-président de la Fédération des étudiants francophones (Fef), dont la présence ici n’est guère étonnante, puisque la Fef constitue une sorte de grande sœur pour le Cef. Les quatre autres, deux étudiants et deux enseignants, sont anciens candidats sur les listes PTB et/ou membres de Comac, le mouvement de jeunes du PTB. Quant au permanent engagé, Olivier Fellemans, il s’est, lui aussi, présenté sur les listes du parti d’extrême gauche."

  • La mixité à l'école, une chance pour tous ?

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    5951187196_la-mixite-scolaire-peut-parfois-generer-des-inegalites.jpg"La mixité aurait-elle des effets néfastes sur les résultats scolaires de nos élèves? Peut-être bien. C’est ce que pense en tout cas Marie Duru-Bellat, sociologue française et spécialiste de la psychologie sociale. Cette mixité, pourtant tant vantée et obtenue après des années de lutte pour l’égalité des sexes, pourrait-elle générer des inégalités au point que certains puissent la remettre en question? Elle n’est en tout cas plus au-dessus de tout soupçon.

    Notre chercheuse s’est appuyée sur des études anglo-saxonnes qui mettaient en valeur les effets délétères de la mixité. Rappelons que l’école est, dans la vie des individus, le moment de la « sexualisation », c’est-à-dire le moment de la différenciation et de la reconnaissance mutuelle des sexes. A l’école mixte, les filles doivent donc évoluer et se construire sous le regard des garçons, et réciproquement." la suite sur "enseignons.be"

    Voir aussi :

    Fize, Michel.  Les pièges de la mixité scolaire : réussite des filles et échec des garçons, désarroi des élèves et déprime des enseignants, comportements sexistes et violences sexuelles. - Paris : Presses de la Renaissance, 2003. - 273 p.

  • A-t-on oublié l’histoire de Belgique?

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    Sur le site de "Enseignons.be" : "Paradoxalement, alors qu’on n’a jamais autant parlé de notre petit pays dans le monde (crise politique oblige), la faible place accordée, dans les écoles, à l’histoire de notre royaume,  interpelle. Dans le secondaire supérieur, il est plus question d’économie soviétique, du stalinisme et de la guerre froide que du fonctionnement de l’État fédéralisé belge. Et quels élèves peuvent encore expliquer ce qu’est « la Question royale »?

    Didier Belin enseigne l’histoire depuis plus de trente ans dans le réseau officiel : "l'histoire de notre pays est totalement négligée. Cela pose problème : il est sans doute important de proposer aux élèves une ouverture sur le monde. Mais il me paraît essentiel de savoir d’où l’on vient." 

    Et les auteurs d'incriminer la pédagogie des compétences : "...le cours d’histoire a bien changé depuis une dizaine d’années. Tout le monde se souvient de ce professeur qui donnait son cours, racontant l’histoire de la Rome antique tout en projetant les photos de ses vacances dans la capitale italienne. Terminé tout cela ! Aujourd’hui, les profs doivent développer et évaluer chez leurs élèves, l’acquisition de compétences bien définies. Les documents, qu’il faut analyser, synthétiser et critiquer, ont pris une importance considérable. Au détriment des connaissances, comme le pensent certains?" 

    On lira avec profit cette tribune libre parue en août 2008 dans la Libre intitulée "Bienheureux Chaboteau".