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Enseignement - Education - Page 188

  • L’approche par compétences : 
une mystification pédagogique

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    Même si nous ne partageons pas tous les présupposés idéologiques de l'article auquel nous renvoyons ici, cette étude parue en octobre 2009 dans "l'Ecole démocratique" sous la plume de Nico Hirtt nous paraît globalement très pertinente. Quant à voir dans l'instauration de la pédagogie des compétences une manoeuvre "pour soumettre l'enseignement aux besoins d'une économie capitaliste en crise", c'est peut-être aller un peu loin en se laissant emporter par une lecture quelque peu marxisante des choses...

    Nous apprécions particulièrement que le doigt soit mis sur les errements de l'enseignement libre qui a maximalisé l'application de la pédagogie des compétences :

    "Un chercheur de l’UCL, Eric Mangez, a montré qu’en Communauté française de Belgique l’interprétation la plus radicale, dogmatique, de l’approche par compétences sévit surtout dans l’enseignement catholique. En comparant les programmes de français des différents réseaux, Mangez est en effet arrivé à la conclusion suivante : « Alors que dans le réseau libre, la compétence est définie de manière large, ce même terme trouve une acception plus circonscrite dans le réseau de la Communauté où l’on a davantage recours au terme “savoir“ notamment. Dans le programme du réseau libre, un des premiers développements à ce sujet indique que les compétences doivent être combinées entre elles de manière à former différents « parcours » au cours de l’année : on opère ainsi une montée en généralité plus élevée encore. A l’inverse, dans le programme de la Communauté, le premier développement concernant le terme de compétence consiste à le décomposer, à le découper pour montrer en quoi la compétence est constituée d’éléments isolables, de sous-compétences, de savoirs et de savoir-faire ». [Mangez 2008]

     

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  • Le "PARCOURS ZACHEE" pour se former à la Doctrine sociale de l'Eglise

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    icone.jpgOn reproche parfois à certaines communautés nouvelles de négliger l'engagement temporel des laïcs en se consacrant exclusivement à des activités spirituelles.

    Pourtant, la Communauté de l'Emmanuel a mis sur pied un parcours ("parcours Zachée") de formation à la doctrine sociale de l'Eglise, souvent méconnue ou identifiée à des enseignements anciens tels que les encycliques Rerum Novarum (Léon XIII) ou Quadragesimo Anno (Pie XI). Or cet doctrine a fait l'objet de très nombreux discours, encycliques, interventions du Magistère jusqu'à la récente encyclique "Caritas in Veritate".

    Il s'agit donc "d'un parcours de formation spirituelle et pratique pour mettre en oeuvre la Doctrine sociale de l’Eglise Catholique au quotidien.
    Un parcours qui permet d’unifier foi et action, de réaliser un art de vivre chrétien."
    Les parcours Zachée ont été fondés par la Communauté de l’Emmanuel en 2005.

    Pour découvrir le parcours Zachée, accéder au site qui lui est consacré ici

  • La stabilité du couple et le bien des enfants

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    Le climat de notre société n'est guère favorable à l'engagement et à la fidélité. Les enfants en pâtissent affectivement, c'est sûr, mais cela nuit aussi à leur scolarité. Il ne faut pas avoir participé à des centaines de conseils de classe pour s'en apercevoir. On en trouve la confirmation aujourd'hui dans lalibre.be :

    "La moitié des enfants de parents divorcés ont des difficultés d'apprentissage"

    "64% des jeunes dont les parents forment toujours un couple se lancent dans l'enseignement général, contre 10% de moins pour les enfants issus de familles monoparentales..."

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  • Enseignement : des "faits divers" dérangeants

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    Un professeur de religion a présenté sa démission à l'Institut Jean XXIII de R., après avoir fait des commentaires à caractère sexuels à propos d'une élève de deuxième secondaire avec qui il chatait sur Facebook, relate SudPresse. "Bandantes, tes photos": voilà les propos graveleux que l'enseignant aurait tenu sur le physique de la jeune fille. "Quand il s'est présenté, lundi passé, à mon bureau, il a tout de suite annoncé qu'il avait dérapé et nous a expliqué la teneur de ses propos", indique le directeur de l'Institut. "Il connaissait la famille de la jeune fille bien avant son arrivée dans notre établissement scolaire. Mais ses parents ont découvert le contenu de ces dialogues. Le jeune professeur s'est rendu alors compte qu'il avait dérapé", ajoute-t-il. Le prof de religion a quitté l'établissement scolaire et le directeur a organisé une session d'informations pour les parents sur les dangers de Facebook ce jeudi soir à l'Institut. (vt) (24/2/2011) (7sur7)

    Une "jeune fille" de deuxième secondaire...

    Jusqu'où ira le n'importe quoi? On peut ajouter cet autre "fait divers" :

    "Un enseignant a eu un bébé avec une élève de 16 ans

    Le prof a été suspendu de ses fonctions avec une retenue sur salaire de 50%. Il porte plainte contre la Communauté française, relate La Dernière Heure. L'homme de 39 ans, qui enseigne en secondaire, a entretenu une relation avec une de ses élèves, âgée de 16 ans seulement, de laquelle est né un enfant. Une situation qui a provoqué l'émoi dans l'établissement mais surtout une sanction de la part de la Communauté française: six mois de suspension avec retenue de traitement de 50%. (...) L'enseignant a pris ses responsabilités en tant que parent et a continué à assurer ses cours. Quant aux parents de la jeune fille, loin d'être choqués, ils ont même fait savoir au préfet qu'ils étaient "heureux" de la situation." (7sur7)

  • Vous y comprenez quelque chose, vous?

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    Le charabia pédagogique des programmes de religion :

    "Le fait que le programme de religion catholique du secondaire mentionne à la fois des compétences terminales et des compétences disciplinaires est parfois source d'ambiguïtés : Lesquelles prendre en compte? Lesquelles évaluer et comment? "S'ouvrir à la culture" et "Connaître le christianisme" relève-t-il bien d'une compétence? etc. La terminologie "compétence terminale" est en fait peu pertinente : les compétences à exercer dans des séquences de cours et à évaluer au terme de celles-ci sont bien les compétences DISCIPLINAIRES. Les compétences terminales sont autant d'étapes, de balises, de phases dans le parcours pédagogique. Elles correspondent à la démarche scientifique que l'on retrouve dans bien d'autres cours (poser une question-problème ; se documenter pour y répondre ; synthétiser sa recherche et en communiquer le résultat) et sont présentées ici sous forme de "familles de tâches".

    Il s'agit de clarifier la distinction entre compétences terminales et compétences disciplinaires..."

    sur Enseignons.be

  • EXULTET : 4000 enseignements, conférences et témoignages en ligne

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    exultet.gifEn "Audio", eXultet vient de franchir le cap symbolique des 4000 enseignements, conférences et témoignages mis en ligne. Cela représente 6 mois d'écoute 24h/24.

    à découvrir sur le site d'Exultet

    "L'équipe d'eXultet fait un travail considérable pour mettre à la disposition de tout le monde - mais spécialement des jeunes - des enseignements et de la musique qui rafraîchissent l'esprit humain et donnent de l'orientation dans des moments difficiles dans la vie.

    Grâce à eXultet, je peux (re)vivre les moments forts des sessions et des rencontres des diverses communautés catholiques.

    eXultet est la réponse concrête à la quête spirituelle du monde actuel et nous fait entrer avec simplicité dans la communion et le partage avec l'Eglise sans frontière de sensibilité..."
    (témoignage de Fabian, jeune Autrichien étudiant à Rome)
  • Les défis de l'enseignement catholique d'après le Secrétaire de la Congrégation pour l'Enseignement catholique

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    Mgr-Brugues-Anuncioblog.pngCatho.be se fait l'écho de l'interview accordée par Mgr Bruguès (dominicain et ancien évêque d'Angers) à l'agence I.MEDIA quelques jours après l'Assemblée plénière de son dicastère (7-9 février 2011). Le Secrétaire de la Congrégation pour l'Enseignement catholique évoque, outre la question des séminaires, l'élaboration d'un "livre blanc", qui présenterait les défis et menaces que doit affronter l'école catholique dans le monde entier. En voici de larges extraits :

    "Question: Quels sont les défis concernant les universités catholiques?

    Mgr Bruguès: Pendant l'Assemblée plénière, nous nous sommes demandé comment une université catholique peut être une université - avec tout ce que cela suppose de diversité de l'enseignement et de recherche scientifique -, et se dire en même temps catholique. Nous voyons bien qu'il y existe une tension dans les universités catholiques du monde entier. Certaines, souvent prestigieuses, sont reconnues pour leurs compétences professionnelles et jouissent d'une bonne réputation. Elles ont parfois pu prendre une certaine distance critique vis-à-vis de l'Eglise ou de sa morale, au niveau de l'enseignement ou même dans les pratiques, comme par exemple en matière de bioéthique, dans des hôpitaux qui dépendent de l'université. D'un autre côté, des universités, souvent de création récente, mettent l'accent sur la dimension confessionnelle. Notre congrégation doit accompagner ce mouvement de synthèse entre ces deux aspects.

    Question: D'aucuns regrettent que l'école catholique ne soit justement pas assez catholique. Est-ce le cas à vos yeux et dans quels pays en particulier?

    Mgr Bruguès: Les écoles catholiques, ce sont 50 millions de jeunes et 250'000 établissements dans le monde entier. A partir des actes du Congrès international sur l'école dans le pluralisme culturel et religieux de mars 2008, nous souhaitons arriver à un texte qui définirait les caractéristiques de l'école catholique. Nous avons évoqué l'idée d'un "livre blanc" dressant un panorama mondial varié. En Amérique latine, par exemple, le danger existe que l'Etat veuille imposer ses vues aux écoles catholiques, pour des questions idéologiques. Dans des pays comme la France, l'interprétation drastique de la laïcité veut reporter l'adhésion à une religion au domaine privé. Au Québec, enfin, s'est imposée l'idéologie selon laquelle la religion confessée est un facteur de division sociale, peut-être de violence et en tout cas d'obscurantisme. Mais cette idéologie existe sur d'autres continents, comme en Europe, où il y a des lobbies qui cherchent à la promouvoir, notamment au Parlement européen. Pour aider l'école à se redéfinir dans sa spécificité catholique, il faut une proposition catéchétique, mais cela ne suffit pas. Je milite pour que, dans toutes les écoles catholiques, il y ait obligatoirement pour tous, quelle que soit la religion de la famille de l'enfant, une formation à la culture catholique"

    Le pire ennemi de l'école catholique n'est pas à l'extérieur de ses structures, mais à l'intérieur. Quand l'engagement catholique n'est plus une priorité, quand les maîtres sont devenus tiédes, indifférents, sinon hostiles à l'égard de l'Eglise, quand la vigilance des évêques fait défaut, quand les effectifs sont trop nombreux et sacrifient la cohésion, quand le souci majeur des instances dirigeantes est de faire appliquer des pédagogies délirantes, comment voudrait-on que la spécificité catholique de l'école soit maintenue?

  • Quand la Communauté Française fait de la publicité pour l'avortement

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    Comm%20fr.jpgLe 9 février dernier, nous avions dénoncé cette circulaire 3455 où la Communauté Française relayait auprès des écoles la propagande du Centre d'Action Laïque en faveur de l'avortement. Le Soir est revenu sur cette question hier en soulignant que cette "initiative crée la polémique car elle irait à l'encontre du Pacte scolaire qui interdit toute activité et propagande dans les écoles".

    Cette circulaire "renvoie à un dossier pédagogique et à un documentaire produits par le Centre d'action laïque (CAL), avec l'appui des centres de planning et du Groupement des centres extra hospitaliers pratiquant des avortements (Gacehpa). Elle donne aussi un numéro de téléphone et une référence internet pour obtenir gratuitement des supports pour "sensibiliser les jeunes sur les aspects médicaux et pratiques de l'avortement en Belgique"."

    "Sur le fond, il s'agit d'une publicité masquée et directe en faveur du CAL, organe représentatif de la laïcité belge et de son idéologie", note un observateur.

    En fait, la circulaire n'aurait pas encore été examinée par la commission chargée de veiller au respect de l'article du Pacte scolaire sur l'interdiction de toute activité et propagande politique ainsi que toute activité commerciale dans les écoles.

    On appréciera la mauvaise foi de Lise-Anne Hanse, directrice générale de l'enseignement obligatoire, "Il ne s'agit en rien d'une action de propagande! "; "Il appartient aux chefs d'établissements et aux enseignants en tant que 'passeurs de pouvoir', et dans le respect de la philosophie du décret-mission, d'aider les élèves à devenir de véritables citoyens. Ces supports pédagogiques servent de base." 

    Est-ce à dire que la direction générale est disposée à relayer de la même façon un dossier mettant en garde les jeunes filles au sujet de la portée réelle de l'IVG, des risques encourus, du traumatisme post-abortif, etc?

  • Les écoles libres privées de ce qui leur revient dans un tiers des communes

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    panneau-ecole.gifLaurent Gérard, dans la Libre de ce matin, rapporte que les communes, qui sont tenues d'accorder aux écoles libres les mêmes avantages que ceux qu'elles prodiguent aux écoles qu'elles organisent, ne le font pas, dans de très nombreux cas, tout particulièrement à Bruxelles et à Charleroi.

    "La situation varie fort. Pour 2009, 66 % des communes respectent la législation (et 67 % en 2008, contre 65 % pour 2006-2007); 6 % avouent franchement ne pas la respecter (Schaerbeek, Mouscron, Jodoigne ou La Louvière, par exemple); 9 % déclarent la respecter alors que les écoles libres affirment ne rien recevoir (Ixelles, Gembloux, Verviers ); tandis que dans 23 % des cas, les écoles libres déclarent recevoir des avantages différents ou moindres (Molenbeek, Wavre, Ottignies, Liège, etc.)."

  • Un modèle de catéchiste pour l'Allemagne d'aujourd'hui

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    canisius2.jpgSur l'excellent site "Benoît-et-moi", nous trouvons cette présentation de Pierre Canisius auquel le pape a consacré son audience de mercredi :

    "Deux allusions très personnelles dans la catéchèse d'aujourd'hui, consacrée à saint Pierre Canisius, (1521 - 1597), proclamé par Léon XIII Second Apôtre de l'Allemagne, canonisé en 1925 par Pie XI et proclamé Docteur de l'Eglise. Né à Nimègue (Pays Bas) Pierre Canisius entra dans la Compagnie de Jésus en 1543 et fut ordonné prêtre en 1546. Deux ans plus tard saint Ignace de Loyola l'envoya compléter sa formation à Rome, d'où il partit en 1549 pour la Bavière (VIS)

    Ayant obtenu son doctorat en théologie à Bologne, le 4 Octobre 1549, il fut destiné par saint Ignace à l'apostolat en Allemagne. Le 2 Septembre de cette année 49, il rendit visite au pape Paul III, à Castel Gandolfo, et se rendit ensuite dans la basilique Saint-Pierre pour prier. Là, il implora l'aide des grands saints apôtres Pierre et Paul, afin qu'ils donnent un efficacité permanente à la Bénédiction apostolique pour sa grande destinée, pour sa nouvelle mission. Dans son journal, il a noté quelques mots de cette prière. Il dit: "Là, j'ai senti qu'une grande consolation et la présence de la grâce me furent concédées par ces intercesseurs [Pierre et Paul]. Ils ont confirmé ma mission en Allemagne et semblaient me transmettre, comme apôtre de l'Allemagne, le soutien de leur bienveillance. Tu connais, Seigneur, de combien de façons et combien de fois, ce jour-là, tu m'as confié l'Allemagne, à laquelle par la suite j'ai continué à être attentif, pour laquelle j'aurais voulu vivre et mourir. "

    Nous devons garder à l'esprit que nous étions à l'époque de la Réforme, où la foi catholique dans les pays de langue germanique, devant la fascination de la Réforme, semblait s'éteindre. C'était une tâche presque impossible, celle de Canisius, chargé de revitaliser, de renouveler, la foi catholique dans les pays germaniques. Cela n'était possible que dans la force de la prière. Cela n'était possible que du centre, c'est-à-dire une profonde amitié personnelle avec Jésus-Christ; l'amitié avec le Christ dans son Corps, l'Église, qui se nourrit de l'Eucharistie, sa présence réelle.

    (...) Ses écrits les plus répandus ont été les trois catéchismes écrits entre 1555 et 1558. Le premier catéchisme était destiné aux étudiants en mesure de comprendre les connaissances de base de la théologie, le second aux enfants du peuple, pour une première instruction religieuse et le troisième aux enfants ayant une formation scolaire de niveau intermédiaire et supérieur. La doctrine catholique y était exposée avec questions et réponses, brièvement, en termes bibliques, très clairement et sans aucun accent polémique. Rien que de son vivant, il y a bien eu 200 éditions de ce catéchisme! Et des centaines d'éditions se sont succèdés jusqu'au XXe siècle. Ainsi, en Allemagne, encore dans la génération de mon père, on appelait le Catéchisme simplement le Canisius: c'est réellement le catéchiste pour les siècles, il a formé la foi des gens pendant des siècles."

  • A Namur, des séminaristes venus de partout...

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    "Demain, ils seront prêtres dans le diocèse. Aujourd'hui ils étudient au séminaire Rédemptoris Mater, l'un des deux séminaires namurois. Les examens sont terminés. En attendant que les cours du second trimestre reprennent, comme tous les étudiants du monde, les séminaristes prennent du repos. Une détente loin de la famille: ils viennent de Pologne, d'Uruguay, d'Argentine... Tous font partie du Chemin Néo-Catéchuménal. Aujourd'hui, ils se forment à la prêtrise dans un séminaire Rédemptoris Mater. Un tel séminaire diocésain missionnaire international fonctionne, à Namur, depuis 10 ans maintenant. Plusieurs prêtres qui s'y sont formés ont été ordonnés à Namur et sont en charge, de paroisses, dans le diocèse."

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