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Médias - Page 148

  • Célibat sacerdotal : quand Mgr Parolin, le nouveau secrétaire d'Etat du pape, évoque une "ouverture aux signes des temps"

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    A peine nommé et pas encore en fonction, Mgr Parolin, nouveau secrétaire d’Etat du pape, vient de donner  à un quotidien de Caracas (il est nonce au Vénézuéla) une interview sur les questions qui agitent l’Eglise postconciliaire : démocratisation, corruption, pédophilie et autres…

    Il était attendu, notamment, sur l’incontournable revendication de la mise en place d’un clergé marié dans l’Eglise latine. Sa réponse balancée a immédiatement été saisie au vol par les médias et autres militants pour l’abolition du célibat des prêtres . La voici : « «On peut parler, réfléchir et approfondir ces questions qui ne sont pas des définitions de la foi, et penser à quelques changements, mais toujours au service de l'unité et tout selon la volonté de Dieu ... Dieu parle de nombreuses façons. Nous devons prêter attention à cette voix qui nous oriente sur les causes et sur les solutions, par exemple la pénurie de clergé. Donc, il faut garder à l'esprit, au moment de prendre des décisions, ces critères (la volonté de Dieu, l'histoire de l'Eglise), ainsi que l'ouverture aux signes des temps », ce qui en dit trop ou pas assez. Imprudence ou ballon d’essai pour compte d’autrui ?

    La question du célibat sacerdotal, c’est comme le boléro de Ravel : on croit que c’est fini et cela recommence encore obstinément. Sans remonter aux conciles d’Elvire (IVe siècle) ou du Latran (le premier, au XIIe siècle), le thème a refait surface, une fois de plus, à la faveur de la révélation de l’épidémie pédophile dans le clergé des années postconciliaires.

    Petit rappel : dans les pays catholiques les plus éprouvés par le « sécularisme » doctrinal et moral -comme l’Autriche ou la Belgique- des évêques ont épanché publiquement leurs doutes et leur trouble. Lorsqu’à la mi-mai 2010, un  évêque autrichien, Paul Iby, d’Eisenstadt, déclare que « les prêtres devraient être libres de décider s’ils veulent se marier ou non » et que « le Saint-Siège est trop timide à ce sujet », le cardinal-archevêque de Vienne, Christophe Schönborn, commente : « les préoccupations qui ont été exprimées par l’évêque Iby, nous les ressentons tous ».Un peu plus tard, dans un contexte similaire, trois évêques flamands, NN.SS. De Kesel (Bruges), Bonny (Anvers) et Hoogmartens (Hasselt) ont, à leur tour, saisi au bond la balle des scandales pédophiles, pour pousser l’amalgame encore un peu plus loin. Dans une interview à la radio flamande VRT, Mgr De Kesel a déclaré (18 septembre 2010): « Je pense que l'Eglise doit se poser la question de savoir s'il convient de conserver le caractère obligatoire du célibat » et, poursuivant sur sa lancée: « on pourrait dire qu'il y a des prêtres célibataires mais que des personnes pour lesquelles le célibat est humainement impossible à respecter devraient aussi avoir la chance de devenir prêtre » pour conclure: « la discussion sur le célibat [des prêtres] pourrait avoir une suite bien plus rapide que celle sur l'accès des femmes à la prêtrise" ».

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  • La lettre du pape publiée dans la Repubblica

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    Zenit revient sur cette publication d'une lettre répondant aux interpellations d'Eugenio Scalfari dont elle donne une synthèse exhaustive :

    Lettre du pape François aux non croyants; il explique la force de Jésus (Zenit.org - Antonio Gaspari)

    Le pape François nous étonnera toujours. Mercredi 11 septembre, le quotidien italien La Repubblica a publié dans ses quatre premières pages une lettre que le pape a adressée à Eugenio Scalfari, fondateur, éditorialiste et ancien directeur du quotidien.

    Le pape a répondu à deux éditoriaux d’Eugenio Scalfari publiés le 7 juillet et le 7 août, dans lesquels l’ancien directeur de La Repubblica, qui s’est lui-même défini un « non croyant qui ne cherche pas Dieu », commentait l’encyclique Lumen fidei et posait des questions au pape et à l’Eglise catholique.

    De manière inattendue et insolite le pape répond au journaliste, cordialement, sur un ton qu’il qualifie « d’affectueusement fraternel ».

    Le pape salue de manière très positive la possibilité de dialoguer sur « une réalité aussi importante que la foi, qui renvoie à la prédication et à l’image de Jésus ».

    Il explique ce paradoxe auquel on est confronté de siècle en siècle : « La foi chrétienne, dont la nouveauté et l’incidence sur la vie de l’homme  dès le début s’exprimait à travers le symbole de la lumière, a souvent été accusée d’être une ombre de la superstition qui s’oppose à la lumière de la raison ».

    « D’où cette incommunicabilité  qui est née entre l’Eglise et la culture d’inspiration chrétienne d’une part, et la culture  moderne imprégnées d’illuminisme, de l’autre ».

    Selon le pape François l’heure est venue d’ouvrir un dialogue sans préjugés pour réaliser une rencontre sérieuse et fructueuse.

    A ce propos le pape cite le n. 34 de l’encyclique Lumen Fidei où il écrit : « Il résulte clairement que la foi n’est pas intransigeante, mais elle grandit dans une cohabitation qui respecte l’autre. Le croyant n’est pas arrogant; au contraire, la vérité le rend humble, sachant que ce n’est pas lui qui la possède, mais c’est elle qui l’embrasse et le possède. Loin de le raidir, la sécurité de la foi le met en route, et rend possible le témoignage et le dialogue avec tous. ».

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  • Le célibat sacerdotal au risque de la communication

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    Alors que les journaleux de tout poil glosent à tort et à travers sur l'abandon "du dogme du célibat sacerdotal", les observations de Philippe Maxence sur l'Homme Nouveau se révèlent d'une cruciale opportunité :

    Pendant longtemps, la discrétion fut la marque distinctive de la diplomatie et cette vertu fut portée à son plus haut degré d'incandescence par la diplomatie pontificale. Certes, les rapports entre l'Église et les États, entre les Princes de l'Église et les Grands de ce monde ne se réglaient pas forcément dans l'obscurité des confessionnaux. Mais, pendant des siècles, on préféra privilégier la lettre personnelle ou l'entretien tranquille aux bruits de la rue. Les temps ont-ils changé ?

    La question est vaine parce qu'elle est positive. Et elle l'est au moins depuis le XXe siècle quand les papes se sont mis à répondre aux questions des journalistes, ce qui fut le cas, par exemple pendant la Première Guerre mondiale et que les pères Lombardi de l'époque furent mobilisés en toute hâte pour en rattraper les effets désastreux.

    Le tout-médiatique, qui est comme l'âme profonde de notre monde actuel, n'épargne pas l'Église. Alors même qu'il n'entrera en fonction que le mois prochain, Mgr Pietro Parolin, nouveau Secrétaire d'État, a accordé un entretien dont la teneur nous est notamment présentée par Jean-Marie Guénois du Figaro. Il faut certes toujours vérifier à la source les propos rapportés. Gageons, cependant, que le chroniqueur religieux du Figaro, qui n'a rien d'un anti-romain, est resté fidèle à la teneur des propos de Mgr Parolin. Il tente même de désamorcer à sa manière les effets destructeurs que pourrait avoir l'exploitation des propos de Mgr Parolin. Ainsi il écrit à propos du nouveau bras droit du Pape : « Il ne dit pourtant rien de révolutionnaire et reste d'une grande prudence, mais il reconnaît que ce débat du célibat des prêtres pourrait être ouvert dans le cadre du nouveau pontificat. »

    Alors, de quoi s'agit-il exactement ? À une question posée sur le célibat des prêtres, le prélat aurait répondu qu'il ne s'agissait pas d'un dogme, mais d'un effet de la tradition, renforcé par le concile de Trente et que de ce fait, on peut en discuter. Mais cette discussion, précise-t-il, ne peut pas aller dans n'importe quel sens : « L'on ne peut pas simplement dire que cela appartient au passé ».

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  • Un nouveau scoop : le célibat n'est pas un dogme !

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    De l'abbé Rimaz sur le Suisse rom@in :

    Grande découverte: le célibat n'est pas un dogme

    Le clivage entre le Pape Benoît XVI et le Pape François est médiatiquement entretenu. Ratzinger était très conservateur, Bergoglio serait plutôt révolutionnaire et changerait enfin l'Eglise sur certains points "moraux", tels que le célibat des prêtres, les divorcés remariés ou l'homosexualité. Ces trois points restent très médiatiques, car objet de tensions qui rendent intéressant le débat, source de polémique.

    Certains pensent avoir révolutionné la science, inventé la poudre ou découvert une nouvelle planète dans le système solaire: le célibat n'est pas un dogme !

    En effet, dans une interviewe, le futur secrétaire d’Etat du Saint-Siège, Mgr Pietro Parolin, laisse entendre que le célibat des prêtres peut être discuté car il n’est pas un dogme mais une tradition ecclésiastique

    L'Eglise a toujours enseigné cette vérité. Le célibat reste un trésor que les prêtres portent dans des vases d'argiles. Pour l'Eglise, la vocation au célibat demeure un critère fondamental pour le discernement d'une vocation sacerdotale.

    Lire aussi : 

    http://www.hommenouveau.fr/index.php?id_billet=652#main

  • Le pape répond aux interpellations d'un journaliste athée dans la Repubblica

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    Lu ICI : 

    Le pape François a entamé un dialogue direct avec ses fidèles en répondant personnellement à certains courriers. Plus surprenant encore : il a répondu par une lettre ouverte publiée sur le quotidien italien La Repubblica à un édito du journaliste et écrivain Eugenio Scalfari qui lui était adressé posant la question de la foi et de la laïcité. Une lettre inédite du "Papa Francesco" qui marque son désir d'ouvrir "un dialogue avec les non croyants".

    "Honorable Docteur Scalfari, c'est avec une vive cordialité, même si seulement dans les grande lignes, que je voudrais chercher par la présente à répondre à la lettre…" commence François surnommé le pape "des pauvres".

    L'édito d'Eugenio Scalfari intitulé "Les questions d'un non croyant au pape jésuite appelé François" avait été publié le 7 août 2013 dans le quotidien. Mêlée de politique, de foi, de questions d'ordre théologique et sociétale, la lettre était incisive, dans un pays où l'église et l’État marchent main dans la main.

    L'argumentation de ce célèbre éditorialiste athée italien est précise, documentée et ouverte à la discussion. La question de fond est posée : l'église est-elle soluble dans la société moderne ?

    Le pape a saisi l'opportunité pour ouvrir un dialogue "précieux et dû" répondant que "La culture moderne fondée sur le siècle des lumières" a souvent accusé "l’Eglise et la culture d’inspiration chrétienne" de représenter "l’obscurantisme de la superstition qui s’oppose à la lumière de la raison. Le temps est désormais arrivé (...) pour un dialogue ouvert et sans préjugé qui peut rouvrir la porte à une rencontre sérieuse et féconde".

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  • "Ce n'est pas le gouvernement d'Al Assad qui a utilisé le gaz sarin"

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    Lu sur RTL-TVi (9 sept. 13H19) :

    L'enseignant belge Pierre Piccinin da Prata, kidnappé en Syrie au mois d'avril et libéré ce dimanche (en même temps que son confrère Domenico Quirico, journaliste italien), a accordé une interview à RTL-TVI ce lundi matin. Il a indiqué que le gaz sarin n'avait pas été utilisé par le régime de Bachar Al-Assad.

    "C'est un devoir moral de le dire. Ce n'est pas le gouvernement de Bachar Al-Assad qui a utilisé le gaz sarin ou autre gaz de combat dans la banlieue de Damas. Nous en sommes certains suite à une conversation que nous avons surprise. Même s'il m'en coûte de le dire parce que depuis mai 2012 je soutiens férocement l'armée syrienne libre dans sa juste lutte pour la démocratie", a-t-il déclaré à Luc Gilson dans une interview enregistrée à Gembloux pour RTL-TVi.

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    à lire également : pierre piccinin aurait des revelations a faire

  • Syrie : deux réactions de fidèles suite à la veillée de prière pour la paix qui s’est faite le samedi 7 septembre à Rome :

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    2215143065.jpg« En voyant le Pape François, hier soir, j’ai trouvé qu’il faisait un peu plus « pape » et peu moins « Bergoglio ». Les circonstances géo-politiques vont peut-être le forcer à entrer davantage dans son rôle et à laisser de côté ses tweets... »

    « Les prêtres et des laïcs qui ne voyaient en François que le « pape sympa » ont dû être un peu décontenancés ce samedi soir. Rassembler autant de monde Urbi et Orbi durant toute une soirée, où le Pape parle finalement peu et où on le voit prier simplement, avec des chants et des moments de prières qui étaient ce qu’ils étaient (le laïc qui a besoin d’un support pour prier le « Je vous salue Marie » face à l’assemblée...) mais soirée recueillie, sobre... Peut-être le moment le plus « liturgique » depuis qu'il est Pape : une harmonie où tout semblait normal, de la tenue du Pape à l’adoration relativement longue, les soutanes noires des cérémoniaires, la ferveur de l’assemblée, le déroulement des chants.

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  • Les coups de téléphone du pape

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    Un jeune homosexuel français prétend avoir reçu un appel téléphonique du pape en réponse à une lettre qu'il lui aurait adressée : http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/06/1703124-surprise-toulousain-allo-christopher-suis-pape-francois.html

    Mais le service de presse du Vatican dément (I.media) : 

    Le Bureau de presse du Saint-Siège a “catégoriquement“ démenti, le 6 septembre 2013, l’information selon laquelle le pape François aurait téléphoné fin août à un jeune homosexuel de Toulouse (France) en réponse à une lettre dans laquelle il lui confiait son tiraillement entre sa foi et son orientation sexuelle. Le matin même, le quotidien local français du Sud-Ouest La dépêche du Midi avait rapporté l’histoire de ce garçon, Christopher, qui racontait sa conversation d’une dizaine de minutes avec le souverain pontife.

    Il ne se passe plus une semaine sans que la presse se fasse l’écho des conversations du souverain pontife avec différents interlocuteurs, souvent de parfaits anonymes qu’il appelle après avoir été touché par leur courrier. Si ces appels ne sont en général ni confirmés ni démentis par le Bureau de presse du Saint-Siège, ses responsables, le père Federico Lombardi et le père Ciro Benedettini ont cette fois été très fermes en assurant à I.MEDIA que le pape n’avait jamais téléphoné à ce jeune Français. (...)

    Il est un fait qu'il est bien sympathique de voir le pape recourir au téléphone pour contacter d'humbles quidam mais qu'en même temps ce mode de communication assez peu contrôlable ouvre la porte à des rumeurs qu'il est difficile de vérifier.

  • Stupidité journalistique

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    Papal.jpgSur son site, RTL titre : "Le pape se "glisse" sur une photo de profil Facebook les joues collées à un groupe d'ados". Les termes de ce titre ont beau être idiots, ils ne sont pas innocents pour autant.

    Ce titre stupide désigne une photo qu'ont prise des adolescents présents à une rencontre avec le pape et qui l'ont photographié parmi eux avec leur smartphone brandi à bout de bras ("selfie"). Et cela suffit à faire un buzz. Il en faut peu...

    Un autre exemple de platitude journalistique ? Sur l'avenir.net : un article intitulé "Wavre : caresses royales pour les fesses du Maca" et qui vous explique que, lors de la Joyeuse Entrée du nouveau couple royal à Wavre, "le plus gâté, ce sera peut-être bien le Maca qui aura droit à des caresses royales sur les fesses quand les souverains quitteront l’hôtel de ville avant de plonger dans la foule…" Finesse, élégance et journalisme font décidément bien mauvais ménage.

  • Curé et franc-maçon ou quand La Libre begaie

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    Ce matin, La Libre remet une fois encore le couvert au sujet d'un curé franc-maçon. Elle y tient et on pourrait se demander quelles sont les véritables raisons de cette insistance; qu'on en juge :

    Ce Monsieur espère à présent rencontrer le pape François censé, d'après lui, lui faire bon accueil. Il risque bien d'être déçu car, là comme ailleurs, les positions du pape sont celles du magistère de l'Eglise (rappelées ici : http://www.belgicatho.be/archive/2013/05/28/pourquoi-on-ne-peut-etre-chretien-et-franc-macon.html).

    Affaire à suivre donc et qui pourrait bien se révéler utilement éclairante...

  • Comment va le monde ...

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  • Egypte : vous avez dit "heurts interconfessionnels" ? Dites "pogroms" !

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    Sur le blog "Nystagmus" : "Heurts interconfessionnels", mode d'emploi, un billet d'humeur des plus opportuns dont voici un extrait significatif :

    (...) j'avoue que les termes de "représailles" et de "heurts interconfessionnels" décrivant dans la presse ce qui se passe aujourd'hui pour les coptes au pays des Pharaons commence à me chauffer un peu la cochlée. "Représailles", ça veut dire quoi? Ça veut dire : tu m'as pris un oeil, je t'en prends un. Tu as fait quelque chose de répréhensible, je te rends la pareille.

    "Heurts interconfessionnels", ou son avatar "violences interreligieuses", ça évoque quoi? Ça évoque deux milices de religion différente, pareillement armées, jouant dramatiquement à qui pisse le plus loin sans qu'on puisse vraiment dire qui a commencé ni qui a raison. Ça sous-entend que chacune des deux communautés a fait du mal à l'autre. Le pékin lambda, quand il entend parler de "heurts interconfessionnels", éteint sa télé en se disant que, décidément, les religions elles font rien qu'à se battre tout le temps, et que tout le monde l'a un peu cherché. Fermez le ban.

    Oui mais non. Ce qui se passe aujourd'hui en Egypte, ce ne sont pas des "représailles", ce ne sont pas des "heurts interconfessionnels", ce sont des pogroms - et je salue, une fois n'est pas coutume, Rue 89 de l'avoir dit tel quel... bien qu'entre guillemets. Entre 25 (estimation basse par l'ONG Initiative égyptienne pour les droits de la personne) et plus probablement une soixantaine (liste visible sur le Blog Copte) d'églises attaquées, brûlées dans tout le pays. Le pape des coptes, Tawadros II, menacé de mort, bien qu'il ait supplié ses ouailles de ne pas répondre à la violence - ce qu'elles ont fait.

    Des dizaines de commerces appartenant à des coptes saccagés, leurs propriétaires battus. Des écoles chrétiennes détruites. Des enfants tués.

    L'Egypte n'a pas le monopole de la pudeur journalistique. Partout où des gens se font tuer pour nulle autre raison que d'être chrétiens, le refrain du virus des "violences interreligieuses" revient. Au Pakistan. Au Nigeria. Si les chrétiens ne sont pas les seules victimes de cette étrange épidémie (les Rohingyas musulmans de Birmanie peuvent en témoigner, eux qui se font atomiser par des bouddhistes), ils sont très largement représentés.

    La vérité est qu'aujourd'hui, en Egypte, les chrétiens se font éliminer de façon ouvertement planifiée par les islamistes, même si certains musulmans ont le courage de leur porter secours.

    Ce n'est pas le dire qui est criminel, c'est de le taire.