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Médias - Page 171

  • Quand le pape veut rendre transparentes les finances vaticanes

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    C'est Sandro Magister qui le souligne :

    ...le rapport que Moneyval a publié à propos du Vatican et de ses finances, à la mi-juillet, a constitué une ligne de partage des eaux historique.

    Pour la première fois, en effet, le Saint-Siège a soumis ses instituts et ses lois au jugement d’un arbitre extérieur, international. Pour la première fois il s’est fait donner une note et dicter ses devoirs par une autorité séculière. Dans un domaine, celui de Dieu et Mammon, où il a beaucoup péché.

    C’est un événement, marqué par le rapport de Moneyval, qui oblige à refaire une fois de plus le portrait conventionnel du pape Benoît XVI.

    Le professeur de théologie s’est révélé, dans cette affaire, un homme de gouvernement inflexible. Il a exigé que, dans le domaine des finances, tout soit rendu transparent et exemplaire, même s’il fallait pour cela faire exploser à l’intérieur des murs du Vatican des conflits d’une violence sans précédents. Et il en a été ainsi fait.

    Moneyval l'a reconnu : le Vatican "a fait beaucoup de chemin en vraiment peu de temps". Il a été parmi les derniers à se mettre en route mais, en deux ans seulement, il a réussi à prendre la dixième place sur les 39 états soumis au jugement périodique de la task-force du Conseil de l'Europe qui mesure les capacités de chaque état dans la lutte contre la circulation de l’argent sale. Juste derrière l’Allemagne et l’Italie. Et il obtient neuf notes positives sur seize dans les domaines “core and key” qui décident de la note finale.

    Deux entités, au Vatican, ont été spécialement observées, celles auxquelles le rapport de Moneyval a consacré le plus grand nombre d’observations favorables ou défavorables : l'Institut pour les Œuvres de Religion (IOR), la "banque" du Vatican, et l'Autorité d’Information Financière (AIF), l’organisme d’investigation et de contrôle dont le Saint-Siège a dû se doter.

    Pour l’un comme pour l’autre, on s’attend au Vatican à des coups de théâtre à la fin de l’été.

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  • Assoupissement estival…

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    Ce sont les vacances. Du coup, les médias tournent au ralenti, avec des effectifs réduits. L’information s’en ressent, bien évidemment, même si elle couvre l’urgence : ainsi sommes-nous (sommairement) informés au sujet de la Syrie, et sommes-nous tenus au courant du déroulement des jeux olympiques ; il faut bien aussi, mobilisation populaire oblige, que soit évoquée la (possible) libération conditionnelle de Michelle Martin. Pour le reste, il faudra attendre la fin de la « trêve estivale ». En surfant sur le net, on s’aperçoit que de nombreux blogueurs et autres gestionnaires de sites succombent également à la torpeur estivale et n’alimentent que parcimonieusement leurs contenus.

    Pourtant, je ne suis pas sûr que les protagonistes des nombreux conflits qui déchirent la planète soient en vacances, pas plus que ceux qui œuvrent à faire évoluer nos sociétés vers des lendemains qui ne nous enchantent pas. Il ne semble pas non plus que les processus économiques et financiers connaissent une quelconque relâche à l’heure où des Etats ou des régions sont en grave difficulté de payements et où l’avenir de la devise européenne inspire les plus grandes inquiétudes.  

    Mais, nous dira-t-on, même le pape est en vacances! Où il ne chôme pas, semble-t-il. Il vient de mettre la dernière main à son troisième volume sur Jésus de Nazareth, plus particulièrement consacré aux Evangiles de l’Enfance, et envisagerait la publication d’une quatrième encyclique. Par ailleurs, il se prépare à son très prochain voyage au Liban dont la situation est particulièrement cruciale.

    Finalement, la question se pose de savoir si le rythme de l’information, assez frénétique habituellement, n’est pas entretenu de façon très artificielle. Ainsi se crée une réelle dépendance chez un public en attente de messages et, en même temps, une pression sur les médias pour qu’ils répondent à cette fringale d’informations. On le voit bien sur certains sites et blogs où il « faut » mettre en ligne à intervalles rapprochés de nouveaux contenus pour tenir en haleine un public qui assure un niveau de fréquentation élevé. Et nous-mêmes, sommes-nous vraiment à l’abri de cette tentation sur ce blog ?

    Où est la juste mesure ? Sans doute faut-il se tenir informé de la marche du monde, de l’évolution de notre société, des enjeux importants de l’heure présente, mais sans succomber à une sorte de prurit où il faudrait que l’on se gratte dès que cela chatouille. Garder une sérénité intérieure en s’arrimant à Celui que n’affectent pas les tribulations du monde - « Stat Crux dum volvitur orbis »* - tout en étant attentif à ce qu’il advient aujourd’hui de ce monde qui nous est confié, voilà un équilibre bien difficile à trouver…

    * Devise des chartreux : « la Croix demeure tandis que le monde tourne »

  • L’eusses-tu cru ?

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    Faute d’être sollicité, Mgr Gaillot, l’ancien « patron » du diocèse d’Évreux,  évêque aujourd’hui  in partibus infidelium,  le rappelle lui-même à notre mémoire : il est pour le mariage gay.

     Portrait-souvenir dans « Le Progrès » :

    « Il le reconnaît sans détour : son téléphone portable sonne moins souvent qu’avant. « J’ai quand même eu un appel d’un journaliste de Rouen, avant-hier, parce que j’allais défendre les occupants d’un squat, là-bas » tempère-t-il, de sa voix toujours aussi enjôleuse. Jacques Gaillot – la coqueluche de médias adorant détester l’Église, et ne pouvant donc que vénérer son poil à gratter n° 1 – a presque disparu des écrans télés. Sic transit gloria mundi. « Ainsi passe la gloire du monde », disait-on à une époque aux papes, lors de leur intronisation. Dans les dix années qui avaient suivi son éviction de sa charge d’évêque d’Évreux – et sa nomination sanction comme évêque de Partenia, un diocèse d’Algérie qui n’existe plus – Mgr Gaillot témoignait encore régulièrement de ses combats – pour la défense des mal-logés et des sans-papiers, pour le mariage des prêtres et celui des homosexuels… Puis, les médias sont passés à autre chose – affaire de génération, sans doute. L’ex-enfant terrible de l’épiscopat français n’a même pas été sollicité, ces derniers temps, pour réagir sur le mariage gay, que le pouvoir socialiste veut autoriser, en même temps que l’adoption d’enfants par les couples d’un même sexe.

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  • Trois petits tours et puis s’en vont

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    Lu sur le site web de la Conférence des évêques de France :

    « A la veille de la clôture du ConcileVatican II, le 7 décembre 1965, Paul VI et les Pères du Concile adressaient leur dernier message aux jeunes garçons et filles du monde entier. « C'est vous qui allez recueillir le flambeau des mains de vos aînés et vivre dans le monde au moment des plus gigantesques transformations de son histoire, écrivaient-ils (...). C'est pour vous (...), qu'elle (L'Eglise) vient, par son Concile, d'allumer une lumière: lumière qui éclaire l'avenir, votre avenir. »

    Presque 50 ans plus tard, Samuel Grzybowski a décidé de faire sienne cette adresse et de la partager. « C'est une évidence. Après les Ecritures, il est un texte central, assure le jeune homme âgé de 20 ans. Tout ce qu'on vit aujourd'hui comme Eglise vient de ce texte. Je pense à la liturgie, par exemple : la messe en français, le prêtre face à l'assemblée, etc. »

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  • Cultiver la haine de l'Eglise et de l'enfant

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    Médias : cultiver la haine de l'Eglise et de l'enfant… (Jeanne SMITS)

    Cet article du Los Angeles Times est emblématique. Dernier d'une série de cinq enquêtes autour de la population mondiale, il vise à rendre l'Eglise catholique responsable du nombre inacceptoable de bébés qui naissent aux Philippines « à cause » du refus de légaliser le remboursement de la pilule contraceptive. Trop de bébés, c'est plus de pauvreté, plus de misère, des conditions indignes que « 70 % » des Philippins, catholiques à 80 %? rejettent en récusant l'enseignement de l'Eglise catholique et l'opposition – jusqu'ici efficace – de celle-ci à la loi de santé reproductive qu'institutions internationales et ONG féministes aimeraient voir adoptée dans ce pays. Les méchants d'un côté, les bons de l'autre – et au milieu les victimes, les habitants des bidonvilles qui peinent à nourrir 6, 8 ou 10 bouches et qui se privent de leurs propres repas pour assurer le minimum aux enfants.

    Comment ne pas haïr cette Eglise rétrograde et machiste qui est donc responsable, forcément responsable de ces maternités répétées ?

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  • La position autorisée de l'Eglise en Syrie, d'après le patriarche Grégorios III

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    Syrie: réflexions sur le rôle des chrétiens (source : ZENIT.org)

    Par le patriarche Grégorios III Laham

    Les chrétiens sont la « partie pacificatrice » du peuple syrien, « celle qui appelle au dialogue, à la réconciliation, à la paix et à l’unité entre tous les fils et filles de la même patrie », affirme le Patriarche Grégorios III Laham.

    Sa Béatitude le Patriarche Grégorios III Laham, de l’Eglise grecque melkite catholique en Syrie, a confié ses réflexions et observations en éclaircissant les positions de l’Eglise locale face aux évènements dramatiques de la Syrie, le 16 juillet 2012.

    Il précise notamment la « position autorisée de l’Eglise en Syrie », dénonçant les récupérations d’intérêt et les fausses accusations. Il lance également un « appel à l’unité du monde arabe ». Le texte est publié par le site du patriarcat latin de Jérusalem.

    Réflexions du patriarche Laham:

    Chers amis,

    Le plus grand danger en Syrie actuellement est l’anarchie, le manque de sécurité ainsi que l’irruption massive des armes de tous côtés. La violence est, hélas, le langage qui prévaut aujourd’hui. Et la violence génère la violence. En Syrie, ce danger guette et atteint tous les citoyens, sans différences de race, religions ou colorations politiques.

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  • "Vatileaks", les conclusions de l'enquête bientôt publiées ?

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    C'est ce que laisse entendre l'agence ZENIT.org :

    Un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège indique, ce 27 juillet, que Benoît XVI a invité la justice vaticane à travailler « avec zèle », lors d’une réunion au sommet qui a eu lieu jeudi matin, 26 juillet, à Castelgandolfo.

    Elle a réuni les trois cardinaux de la commission instituée par le pape : Julian Herranz, Joseph Tomko et Salvatore De Giorgi - qui lui ont remis leur rapport final – ainsi que le secrétaire de cette commission, le P. Luigi Martignani, ofmcap. (...)

    Le P. Federico Lombardi, s.j., directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a indiqué à la presse que les magistrats pourraient rendre publiques les conclusions de leur enquête après le premier dimanche du mois d’août, le 6 ou le 7.

  • Intox

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    Le site de « France Catholique » publie ce communiqué de l’agence officielle de presse du Vatican relatif à l’enquête sur la publication des documents confidentiels volés au Saint-Père :

    Cité du Vatican, 23 juillet 2012 (VIS). Réagissant à des articles de la presse italienne et allemande, faisant état "d’enquêtes relatives à la fuite de documents, et insinuant la complicité de personnes proches du Pape, la Secrétairerie d’Etat exprime sa vie et totale réprobation. Non fondées sur des faits objectifs, ces indications blessent gravement l’honorabilité de personnes qui sont depuis longtemps au service du Saint-Père". Le Directeur de la Salle de Presse a précisé que, "les résultats de l’enquête des autorités compétentes n’étant pas publiés, nul n’est légitimé à publier de telles interprétations infondées. Ce n’est pas l’information à laquelle l’opinion publique a droit". Par ailleurs, sur les ondes de Radio Vatican, le P.Lombardi a redit une fois de plus que "le fait d’être entendu par une commission d’enquête se signifie aucunement être suspect. Si les trois personnes citées peuvent avoir été entendues cela ne signifie pas pour autant qu’on les suspecte de co-responsabilité ou de complicité... Quant à leur éloignement, le Cardinal Sardi a quitté la Secrétairerie d’Etat à 75 ans passés, Mme Stampa travaille toujours à la Secrétairerie d’Etat, et Mgr.Clemens est toujours Secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs. Il est faux qu’il ait reçu du Pape la lettre dont parle Die Welt, et que La Repubblica cite indirectement".

    Référence : PRECISIONS DU DIRECTEUR DE LA SALLE DE PRESSE

    Le mieux serait de rendre publiques les conclusions du magistrat et de la commission d’enquête qui devaient être ou ont été remises au pape lui-même.

  • Syrie, l'information manipulée ?

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    La façon unilatérale dont nous sommes informés au sujet des évènements de Syrie donne à réfléchir. Même si nous ne sommes pas prêts à suivre la ligne inconditionnellement favorable au régime d'Assad telle qu'elle est défendue par des sites extrêmes, nous sommes interpellés par ces informations parues dans les pages du "Guardian" :

    L’opposition syrienne : qui produit le discours ? (The Guardian) - Charlie SKELTON

    Les médias ont été trop passifs au sujet des sources de l’opposition syrienne, sans s’intéresser à leur nature et à leurs affiliations politiques. Il est temps d’y regarder de plus près…

    C’est un cauchemar qui se déroule en Syrie, dans les maisons d’al-Heffa et dans les rues de Houla. Et nous savons tous comment l’histoire va finir : avec des milliers de soldats et de civils tués, des villes et des familles détruites, et le président Assad battu à mort dans un fossé.

    C’est l’histoire de la guerre en Syrie, mais une autre histoire doit être dite. Une histoire moins sanglante, mais néanmoins importante. C’est une histoire des faiseurs de contes : les portes paroles, les « spécialistes de la Syrie », les « militants démocrates. » Les faiseurs de déclarations. Les gens qui « exhortent, » et « avertissent »et « appellent à l’action. »

    Lire la suite (avec circonspection) ici

  • Lorànt Deutsch au coeur d'une polémique significative

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    Un preux écrivain catholique et royaliste, Lorànt Deutsch, fait des vagues dans le landerneau parisien. Les menées dont il est la cible en disent long sur un état d'esprit qui est favorable à la liberté d'expression uniquement quand elle est en phase avec la dictature du culturellement correct...

    Source : Le Soir, 18/07/2012, p. 21

    Le Paris de Lorànt Deutsch fait polémique...

    "Quand un best-seller fait scandale trois ans après sa parution, l'évènement mérite d'être souligné. C'est le cas de Métronome, un livre vendu en€ deux millions d'exemplaires et relatant l'histoire de la capitale française à travers ses bouches de métro, contre lequel une offensive s'est déployée pour discréditer son auteur, le comédien Lorànt Deutsch.

    Les élus parisiens du Parti de gauche et du Parti communiste reprochent à l'acteur sa conception étriquée de l'histoire de leur cité. "(Ce livre) propose une vision orientée répondant à une lecture idéologique assumée, pétrie des convictions religieuses de l'auteur (...) qui ne se cache pas d'être hostile à la République", s'est ainsi insurgé Alexis Corbière, du groupe PCF-PG au Conseil de Paris.

    Le principal intéressé, lui, se défend d'être le porte-parole d'une idéologie politique. Quant aux erreurs factuelles que contiendrait son best-seller - les exemples commencent € s'accumuler -, Lorà€nt Deutsch se dit prêt à€ débattre avec des historiens "mais pas avec des militants politiques".

    La défense de celui qui a connu la gloire au petit écran en jouant dans la production franco-québecoise Les intrépides semble € tout le moins convaincre l'extême-droite. Les médias Minute et Rivarol font ainsi circuler une pétition en soutien €à l'acteur, ouvertement royaliste et chrétien.

    Entre-temps, un vote s'est tenu au Conseil de Paris pour que cesse la promotion médiatique de Métronome à€ laquelle participe la mairie. La motion, initiée par le groupe PCF-PG, a été rejetée par le groupe UMP et la majorité socialiste.

    PH. R.R. (stagiaire)"

  • "Inquisitio" : André Larané remet l'église au milieu du village

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    Sur son site Herodote.net, André Larané qui fait oeuvre d'historien, remet les montres à l'heure à propos de la série Inquisitio programmée sur France 2 en cette période de vacances :

    La chaîne publique France 2 va diffuser pendant tout le mois de juillet une fiction médiévale : Inquisitio, à raison de deux épisodes chaque mercredi du mois.

    Le titre de cette saga rappelle le nom latin de l’Inquisition, une juridiction pontificale chargée d’éradiquer les hérésies au Moyen Âge.

    Totalement fictive, l'action se situe en 1380 à Carpentras et Avignon. Elle s'imbrique dans le conflit entre deux prétendants à la papauté, l'un résidant à Avignon, l'autre à Rome, le Grand Schisme d'Occident.

    Palpitante, la série peut se regarder comme un excellent polar «gothique» sous réserve de prendre du recul par rapport au contexte historique, caricatural autant qu'il est possible.

    André Larané
     
    Lire la critique ici : http://www.herodote.net/
  • Quand La Libre se fait colporteur de médisances

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    Il fut un temps où La Libre Belgique était considérée comme un journal sérieux, traitant ses lecteurs avec respect, par la stimulation de leur intelligence, par l’art de la contradiction, par des échanges d’arguments, par un journalisme sain, respectant une éthique professionnelle incluant le respect des personnes.

    Cette époque est manifestement révolue lorsqu’on lit ce pitoyable article publié ce jeudi :

    http://www.lalibre.be/actu/international/article/749343/le-vatican-fait-tache-dans-la-presse.html

    N’est pas Andrea Tornielli, Sandro Magister  ou Jean-Marie Le Guénois qui veut. Manifestement incapables de rendre avec un minimum de sérieux l’évolution de l’actualité liée aux activités du Saint-Siège, à ses positions courageusement défendues auprès de l’ONU, ou du dialogue du Saint père avec ceux qui souffrent ou qui ont tout perdu, La Libre se fait colporteur de médisances scatologiques touchant la personne du Pape qui, il faut le rappeler, est aussi un chef d’Etat, en plus d’être le chef spirituel de plus d’un milliard de catholiques dans le monde.

    C’est en Allemagne que La Libre trouve désormais de quoi meubler ses colonnes. Dans quelle poubelle ira-t-elle fouiller demain ?

    Nous connaissons bien les procédés de La Libre. Il se trouvera toujours bien des esprits « éclairés » pour nous expliquer, la main sur le cœur, qu’il s’agissait d’humour, ou que le but n’était que de rendre compte d’une information, sans prendre parti. C’est cela oui… « Ces propos équivoques font l’amalgame entre la diffusion de documents secrets du Vatican et une apparente déficience physique du pape ». Alors, sommes-nous toujours dans le registre de l’insinuation ou de la relation de faits ?

    Au risque de passer pour des chrétiens obtus (marque de fabrique que nous assumons pleinement dès lors qu’elle provient de la même feuille), nous nous contentons de faire appel à l’intelligence de nos lecteurs en posant quelques questions :

    • Doit-on s’attendre à une pareille marque de bassesse en ce qui concerne les leaders d’autres religions que la religion catholique ?
    • Ce genre de journalisme dépotoir sert-il la dignité humaine en général, et le respect de la personne âgée en particulier, ou doit-on considérer que cette dignité s’applique à tout le monde, SAUF au pape, et par extension, aux catholiques en général, parce qu’ils sont catholiques ?
    • Au fond, pourquoi le pape dérange-t-il autant, depuis le jour même de son élection… si on veut bien se souvenir que dès l’annonce de cette même élection, il s’est trouvé une ministre provenant d’Ougrée, pour dicter ses propres critères sur le profil « idéal » à ses yeux du nouvel élu ?

    Cet article fangeux nous donne ainsi l’occasion de suggérer la lecture d’un très bon livre, dont on ne risque pas de parler dans certains cercles…

    9782740317341FS.gifFoi, écriture et tradition

    Joseph RATZINGER, Téqui, avril 2012

    En tant qu'expert au Concile Vatican II, le cardinal Joseph Ratzinger a participé aux débats autour des sources de la Révélation qui devaient aboutir à la constitution dogmatique Dei Verbum. C'est dans la même ligne qu'il a continué à publier ses réflexions magistrales sur le rapport entre l'Ecriture, la Tradition et l'Eglise et sur les apports majeurs du Concile, lequel, dépassant controverses et querelles, compromis ou adaptations protestantes, a su recentrer l'Ecriture et la confession de la foi sur la vie de la première communauté chrétienne, rassemblée autour du Seigneur ressuscité.