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Médias - Page 82

  • Conférence de presse du pape dans l'avion (5 février) : les responsables de la Famille Saint-Jean apportent des précisions

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    Lettre du 7 février 2019

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    Suite aux articles de presse parus après la conférence de  presse du Pape François dans le vol de retour des Émirats Arabes Unis, nous souhaitions apporter quelques précisions.

    Le directeur de la salle de presse a notamment expliqué que le Saint-Père a utilisé le terme d’esclavage pour signifier “manipulation”, une forme d’abus de pouvoir qui se traduit également par des abus sexuels “ (Source). De plus, la communauté dissoute que le Pape mentionnait était l’institut Saint Jean et Saint Dominique composée de sœurs ayant quitté la communauté des sœurs contemplatives de Saint-Jean (Source).

    Nous souhaitions également préciser les points suivants :

    Frère Thomas Joachim, prieur général des Frères de Saint-Jean, sœur Paul-Marie, prieure générale des sœurs contemplatives de Saint-Jean, sœur Claire de Jésus, prieure générale des sœurs apostoliques de Saint-Jean, condamnent toute situation d’abus sexuel et de pouvoir et réaffirment leur engagement, en communion avec le Pape François, dans la lutte contre les abus. Ils tiennent à exprimer en premier lieu leur profonde compassion en particulier à ces femmes qui offrant généreusement leur vie à Dieu, se sont retrouvées victimes.

    Dès 2013, le prieur général des Frères de Saint-Jean avait révélé de sa propre initiative que leur fondateur, le père Marie-Dominique Philippe, avait « posé des gestes contraires à la chasteté à l’égard de plusieurs femmes adultes qu’il accompagnait ». La Famille Saint-Jean condamne les abus sexuels et les abus de pouvoir de leur fondateur dont les témoignages convergents ont fait état. Parmi ces femmes victimes de ces abus, se trouvaient des sœurs.

    Des témoignages concernant des sœurs ou d’anciennes sœurs font aussi état d’abus commis dans le passé par des frères. Des sanctions ont déjà été prononcées et des cas sont en cours de traitement. Les autorités des Frères de Saint-Jean sont déterminées à ce que tout cas d’abus soient traités en conformité avec les directives de l’Église Catholique et les lois civiles.

    Depuis plusieurs années, les Frères ont notamment mené de nombreuses actions pour prévenir et gérer les situations d’abus : amélioration du discernement à la vocation, formation des frères à la maturité affective, à la gestion des cas de pédophilie et d’abus sexuels, mise en place de procédures (validées par le Vatican) impliquant notamment une remontée d’information vers les autorités judiciaires, création d’une commission – comportant des laïcs – chargée d’examiner tout témoignage, aveu ou plainte d’un comportement d’abus.

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  • Qu'est venue faire cette allusion à la Congrégation des Frères de Saint-Jean dans ce voyage pontifical aux Émirats arabes unis ?

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    D'Aline Lizotte sur le site Smart Reading Press:

    UNE ATTAQUE MALADROITE CONTRE LA COMMUNAUTÉ SAINT-JEAN

    Le pape à propos de la communauté Saint-Jean
    Lors de la conférence de presse tenue à son retour des Émirats arabes unis, le pape a reconnu pour la première fois le scandale des agressions sexuelles de religieuses par des clercs. L’hommage rendu à son prédécesseur, qui a eu «le courage de dissoudre une congrégation féminine» où «s’était installé cet esclavage des femmes, esclavage allant jusqu’à l’esclavage sexuel des femmes par des clercs et par le fondateur» visait la Communauté Saint-Jean, et l’on ne peut que s’interroger sur cette attaque maladroite et injuste au regard des faits.

    Les rencontres avec les journalistes dans l’avion qui ramène le pape à Rome après un voyage comportent toujours des surprises. Le pape parle librement, pas toujours avec prudence, mais il dit en termes simples ce qu’il pense. On est loin du protocole qui était imposé aux journalistes par Joachim Navaro Valls et par le Père Lombardi. Il n’a pas fallu beaucoup de temps à la nouvelle équipe de la communication, sous la direction de Paolo Ruffini, pour imposer son style. Les questions semblent fuser très librement, et le pape y répondrait spontanément. De plus en plus, semble-t-il.


    Que vient faire cette allusion à la Congrégation des Frères de Saint-Jean dans ce voyage pontifical aux Émirats arabes unis ?


    Mais le pape a son propre style ! Ainsi, dans le document qui terminait le Synode sur la jeunesse, il a soudainement parlé de synodalité ; après les JMJ de Panama, il a – de manière impromptue, peut-être ? – parlé du célibat sacerdotal optionnel et de la possibilité d’ordonner des hommes mariés pour les communautés de catholiques en état de précarité ; après son voyage aux Émirats arabes unis, il a parlé des agressions sexuelles dans les communautés religieuses féminines, «un dossier sur lequel nous travaillons depuis longtemps». Et soudain, il a fait allusion à une «congrégation française», dont on a obtenu le nom par le nouveau directeur de la Salle de presse, Alessandro Gisotti, qui l’a demandé au pape. Ce nom, qui va courir dans tous les journaux1 le lendemain et qui fera une nouvelle à la télévision, c’est la Congrégation des Frères de Saint-Jean ! On peut quand même se poser une question : que vient faire cette allusion à la Congrégation des Frères de Saint-Jean dans ce voyage pontifical aux Émirats arabes unis ?

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  • France : la chasse au Bellamy est ouverte !

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    De Jérôme Cordelier sur le site de l'hebdomadaire Le Point :

    La chasse au Bellamy est ouverte (et c'est une bonne nouvelle pour LR)

    PARTI PRIS. Sitôt nommée, la tête de liste LR est devenue le nouveau bouc émissaire des bien-pensants. Une entrée en campagne parfaite !

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  • Retour des JMJ : le journal parlé du pape François lors du vol de nuit entre Panama et Rome

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    De Jean-Marie Guénois sur le site web du « Figaro » :

     « Dans l'avion qui l'a conduit de Panama à Rome dans la nuit de dimanche à lundi, le pape François a donné une conférence de presse où il a confirmé sa pensée sur plusieurs points d'actualité dont celui du mariage des prêtres »

     «Personnellement je pense que le célibat est un don pour l'Église». C'est donc un «non» ferme qu'il a opposé à l'éventualité d'autoriser le mariage des prêtres dans l'Église catholique latine: «Je ne le ferai pas, que cela reste clair. Je peux sembler peut-être fermé là-dessus mais je ne me sens pas de me présenter devant Dieu avec cette décision.» Pour bien affirmer sa détermination, François a même cité cette phrase de saint Paul VI: «Je préfère donner ma vie que de changer la loi du célibat». De même, il n'est pas question de mettre en place un système de «célibat optionnel» où le séminariste pourrait choisir son mode de vie, mariage ou célibat: «Je ne suis pas d'accord» a prévenu François.

    En revanche le pape jésuite s'est dit ouvert à une certaine évolution «pour permettre quelques possibilités» qui seraient réservées «à des endroits très éloignés» - comme les «îles du Pacifique» ou «l'Amazonie», selon des «nécessités pastorales». Et François de détailler: «On pourrait ordonner un homme âgé, marié, pour qu'il puisse célébrer la messe, administrer le sacrement de réconciliation et donner l'onction des malades». Cela signifierait, a encore expliqué le Pape, que «l'évêque donnerait seulement le «munus sanctificandi» [ qui est une des trois parts du pouvoir sacerdotal ndlr ], à ce type de prêtre alors que «l'ordination sacerdotale accorde les trois munera: crescendi, celui qui commande le pasteur ; docendi, celui qui enseigne et sanctificandi, celui qui sanctifie par les sacrements.

    Mais, a encore prévenu le Pape: «Je ne dis pas qu'il faut faire comme cela car je n'ai pas encore réfléchi, je n'ai pas suffisamment prié à ce sujet et les théologiens doivent l'étudier et en discuter» mais «je crois que la question doit rester ouverte, pour les endroits où l'on rencontre ce problème pastoral du manque de prêtre».

    Il a aussi précisé «ce n'est pas ma décision» mais «cela nous a été donné dans l'histoire de l'Église. C'est donc une chose à étudier, à repenser et à prier» mais les théologiens - le Père Lobinger a écrit «un livre intéressant» à ce sujet - réfléchissent actuellement à ce principe: «l'Église fait eucharistie et que l'eucharistie fait l'Église». Autrement dit: il faut bien des prêtres pour consacrer l'eucharistie sans quoi l'Église disparaît.

    Ce n'est pas la première fois que François évoque ses positions à ce sujet mais cette mise au point est importante puisqu'il a convoqué pour octobre 2019 un synode sur l'Amazonie où cette mesure pourrait être adoptée. « Certains évêques ne comprennent pas encore bien et ne savent pas quoi faire »

    *

     « L'autre sujet sensible que François a abordé fut celui de la réunion des conférences épiscopales qu'il a convoquées à Rome, à la fin du mois de février pour coordonner, sur un plan mondial, la lutte dans l'Église contre la minorité de prêtres pédophiles. «Il ne faut pas surestimer l'attente» quant aux résultats de cette réunion, a-t-il encore prévenu car «le problème des abus continuera» et pas «seulement dans l'Église» mais aussi «dans les familles» où «la honte» fait que tout reste «couvert». Il a aussi espéré que «la prise de conscience dans l'Église» puisse contribuer «à la prise de conscience dans la société».

    Pour ce qui du sommet au Vatican: «Ce sera une sorte de catéchèse» pour les présidents de conférences épiscopales parce que «certains évêques ne comprennent pas encore bien et ne savent pas quoi faire». La réunion se déroulera donc en trois directions: «la prise de conscience du drame» avec des témoignages notamment, l'étude de «la procédure» pour que les évêques sachent exactement «quoi faire» et enfin l'établissement de «programmes plus généraux» pour toute la chaîne hiérarchique, de l'évêque au président de conférence épiscopale. Le pape a conclu: «On priera» et il y aura des «liturgies pénitentielles pour demander pardon pour toute l'Église».

    *

    François a aussi évoqué la question de l'impact de l'avortement sur les femmes: «Le message de la miséricorde est pour tous, y compris pour la personne humaine qui est en gestation» et pour les femmes qui ont «fait cette chute. Il y a la miséricorde pour elles». Mais, a-t-il précisé, «la miséricorde est difficile car le problème n'est pas de donner le pardon: le problème est d'accompagner une femme qui a pris conscience d'avoir avorté. Ce sont des drames terribles». Et François d'évoquer la souffrance des femmes qui ont avorté: “Quand une femme pense à ce qu'elle a fait... je dis ici la vérité... Il faut être là au confessionnal [pour le réaliser ndlr]. Tout ce qu'on peut y faire, c'est de donner la consolation et de ne rien dire». D'où sa décision pastorale: «C'est pour cela que j'ai ouvert la possibilité d'absoudre l'avortement par miséricorde.» Et d'ajouter ce conseil: «Je conseille souvent, quand elles pleurent: ‘Ton enfant est au ciel: parle-lui, chante-lui les berceuses que tu n'as pas pu lui chanter'». Ainsi, «faut-il trouver une voie de réconciliation de la mère pour son enfant. Avec Dieu, c'est déjà fait. Dieu pardonne. Dieu pardonne toujours. Mais, la miséricorde est aussi pour elle et il faut travailler à cela. Le drame de l'avortement pour bien le comprendre, il faut être au confessionnal. C'est terrible”.

    *

    Le Pape a aussi été interrogé sur les cours d'éducation sexuelle qui font débat au Panama: «Il faut donner une éducation sexuelle. Le sexe est un don de Dieu. (...) c'est le don de Dieu pour aimer. Mais il faut donner une éducation sexuelle objective, comme les choses sont, sans colonisations idéologiques. Le sexe comme don de Dieu doit être éduqué, sans rigidité. Éduquer revient à faire sortir le meilleur de la personne, l'accompagner sur le chemin.”

    *

    Interrogé enfin sur la crise du Venezuela, le pape s'est montré très prudent: «Je soutiens tout le peuple vénézuélien” a-t-il lancé. “Un peuple qui est en train de souffrir, que ce soit d'un côté ou de l'autre, tout le peuple souffre.” Quant à l'action, il a rappelé que ce n'était pas son rôle: “Si je commençais à dire, ‘faites ceci' ou ‘faites cela', je me placerais dans un rôle qui ne me revient pas. Ce serait une imprudence pastorale de ma part. Je ferais du mal.” D'où son appel renouvelé à une “solution juste et pacifique” car “le sang n'est pas la solution”, laissant toutefois entendre la disponibilité de l'Église si le pays avait “besoin d'aide” pour travailler à un “accord commun”.

    *

    Interrogé, pour conclure, sur la fermeture d'un centre d'accueil de migrants en Italie où des enfants étaient scolarisés, le Pape a redit sa position sur ce sujet, mais en insistant sur sa “complexité” et la nécessité d'avoir de la “mémoire” car dans certains pays “comme les États-Unis, tous sont des immigrés”. Il a donc redit les principes: «recevoir le cœur ouvert, accueillir, accompagner, et faire croître pour intégrer», mais il a «aussi» noté, avec la même force, que «les gouvernements doivent faire preuve de prudence parce que la prudence est la vertu de ceux qui gouvernent». Ils se trouvent face à une «équation difficile» comme l'a montré l'exemple de “la Suède” qui a dû restreindre les flux d'entrée de migrants: «C'est la prudence du gouvernement» et «il faut penser avec réalisme». Le pape François a enfin pointé une autre face du problème, qu'il avait peu abordé jusque-là: «résoudre le problème de l'immigration revient aussi à aider le pays d'où ils proviennent, chassés par la faim ou par la guerre. Investir là où il y a la faim, l'Europe est capable de le faire». C'est donc «un problème complexe dont nous devons parler, sans a priori, en tenant compte de tous ces éléments”.

    Ref. Le Pape dit non au mariage des prêtres

    Ce titre de l’article du Figaro prête à confusion. Une chose est d’ordonner prêtres des hommes mariés, une autre de permettre aux prêtres de se marier. La seconde hypothèse n’a jamais été envisagée, et pour la première le pape dit devoir encore mûrir l'idée de confier à des hommes mariés un sacerdoce de seconde zone en quelque sorte:  « limité » à trois actes sacramentels: célébrer l’eucharistie, confesser et oindre les malades dans les lieux où l’on manque actuellement de prêtres au sens « plénier » du ministère sacerdotal. Une proposition plutôt bizarre formulée par un autre jésuite.  JPSC

  • Le cinquième épisode des "hommes en noir"

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le Club des Hommes en noir : cinquième épisode !

    Le Club des Hommes en noir : <br>cinquième épisode !

    Une nouvelle année, un nouvel épisode. Le Club des hommes en noir revient pour l'édition du mois de janvier. Cette émission fondée en 2012 sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept est simple : l'actualité de l'Église est décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! 

    Pour ce cinquième épisode, les membres du Club étaient :

    • L'abbé Grégoire Celier de la fraternité Saint-Pie X,
    • L'abbé Claude Barthe, vaticaniste,
    • L'abbé Guillaume de Tanouän de l'Institut du Bon Pasteur,
    • Daniel Hamiche, laïc, responsable de Riposte Catholique.

    Ces hommes tout de noir vétus, ont abordé pour vous les sujets suivants :

    1°) changement de communicants au Vatican. Épisode normal ou preuve de dysfonctionnement ?

    2°) Et si le cardinal Tagle était le prochain pape ? Politique fiction ou possibilité en cours de préparation ?

    3°) La question doctrinale : un doute sur la réponse aux dubias portant sur l'hystérectomie.

  • "Click to pray" : la nouvelle application inaugurée par le pape

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    De Vatican News :

    Le Pape inaugure l’application de prière Click To Pray

    Le Pape François a ouvert son profil de prière sur l’application Click To Pray (clique pour prier), dimanche 20 janvier, lors de l’Angélus, place Saint-Pierre.

    Le Pape François a présenté l'application officielle du Réseau Mondial de Prière du Pape, qui inclut sa branche jeune, le Mouvement Eucharistique des Jeunes - MEJ.

    Six langues disponibles

    Ce réseau de prière en ligne dispose d'un site internet, des applications mobiles sous Android et iOS, ainsi que de réseaux sociaux. Toute la plateforme est en six langues (espagnol, anglais, italien, français, anglais, portugais et allemand). Cette plateforme de prière est constituée de trois sections principales: «Prie avec le Pape», où se trouvent les intentions mensuelles du Saint-Père pour les défis de l'humanité et de la mission de l'Église; «Prie chaque jour» qui aide à vivre une prière régulière, trois fois par jour; «Prie en réseau» un espace conçu pour que les utilisateurs (dont le Pape François) puissent partager leurs prières et prier les uns pour les autres. 

    L’application de prière des JMJ

    Pour se connecter au profil personnel du Pape (https://www.clicktopray.org/es/user/papafrancisco_fr), il suffit de cliquer sur le bouton «Pape François» dans la section «Prier en réseau». Click To Pray est la plateforme de prière officielle des JMJ 2019 de Panama (22-27 janvier 2019).

    Prier ensemble

    «Internet et les réseaux sociaux sont une ressource de notre temps, une occasion pour rester en contact avec les autres, pour partager valeurs et projets, et pour exprimer le désir de former une communauté», a déclaré le Pape après la prière de l'Angélus ce dimanche place Saint-Pierre.

    «La toile peut nous aider aussi à prier en communauté, à prier ensemble», a ajouté François avant de présenter à la fenêtre du palais apostolique la plateforme «Click to Pray» à l'aide d'une tablette tactile. «Ici, j'insèrerai les intentions et les demandes de prières pour la mission del'Église», a-t-il précisé en appuyant sur la tablette.

  • La fraternité à la une de la Pravda vaticane

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur le site diakonos.be :

    Qui commande à « l’Osservatore Romano ». Et ce qui a changé

    Il était écrit que « L’Osservatore Romano » changerait rapidement de visage après le remplacement brutal de la direction survenu quelques jours avant Noël.

    Et de fait, on y trouve pas mal de nouveautés dès les premiers numéros de cette année.

    Pour commencer, le journal officiel du Saint-Siège a lancé ce qui devrait être le « mot de l’année » 2019 : le mot « fraternité » qui est repris dans le dernier message de Noël « urbi et orbi » du Pape François où il est apparu à pas moins de douze reprises, soit trois fois plus souvent que les mots « Dieu » et « Jésus » mis ensemble.

    C’est le nouveau directeur Andrea Monda qui a anticipé ce lancement par un éditorial publié dans le premier numéro de l’année nouvelle qui annonçait qu’enfin, François avait sorti de son sommeil cette « fraternité » que la révolution française avait exaltée mais tout de suite mise de côté pour privilégier plutôt la « liberté » et de « l’égalité » et leurs dérives libertaires et égalitaristes.

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  • Les béatitudes du bon catho-geek d'après l'abbé Amar

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    De l'abbé Amar sur Padreblog :

    LES BÉATITUDES DU BON CATHO-GEEK

    Dis-moi comment tu geekes et je te dirai qui tu es ! Instagram, Facebook, Tweeter, LinkedIn, Youtube, Pinterest, Snapchat… le web regorge de multiples sollicitations. Avez-vous noté comment, les seuls réseaux sociaux arrivent à s’imposer dans nos vies, bouleversant notre manière de vivre et d’interagir avec les autres ? Petite revue de geekage avant que nos écrans ne nous déshumanisent complètement.

    Nous sommes tous présents sur Internet pour plein de raisons. Et tous, nous avons compris qu’avant d’être un moyen, le web était surtout un lieu. On n’utilise pas Internet, on y va. Mais comment et à quel prix ? Si jamais votre entourage immédiat ne vous avait pas déjà alerté sur le temps que vous passiez sur des écrans, voici les béatitudes du bon catho-geek… Si vous vous reconnaissez dans tous ces travers, ne vous découragez pas : les béatitudes sont un chemin, un idéal vers lequel il faut tendre. L’important c’est de progresser !

    « HEUREUX CELUI QUI LIT UN ARTICLE JUSQU’AU BOUT »

    Parce que cliquer c’est choisir et que choisir c’est élire. J’arrête de picorer, de scroller sans m’arrêter. Je me souviens que le cerveau humain est successif et chronologique. Il n’est pas fait pour recevoir un afflux massif de données. Je lis donc un texte en entier par respect pour l’auteur mais aussi pour aller jusqu’au bout de mon choix. Ce n’est pas mon pouce qui décide : c’est ma tête. La société de la compulsivité ou du « j’ai envie » : non merci !

    « HEUREUX CELUI QUI POSSÈDE UN VRAI RÉVEIL »

    Les médecins s’accordent à dire que la mélatonine, l’hormone de l’endormissement, est considérablement gênée par les écrans. L’heure du sommeil peut ainsi être reportée d’une heure. Il n’est pas non plus normal qu’au matin, mon premier réflexe soit celui de checker mon portable… comme si on m’avait envoyé une avalanche de messages entre minuit et six heures du mat ! Non, le premier geste de ma matinée, en sautant du lit, ce devrait être de faire ma prière. J’ai donc un vrai réveil sur ma table de nuit. Le soir en me couchant, j’ai laissé mon portable dans le salon, mon bureau ou la poche de mon manteau.

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  • Opus Dei, Focolari, Légionnaires du Christ... : des sectes dans l'Eglise ? La réponse de l'Opus Dei

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    En 2017, lors de la parution du livre de Vincent Hanssens et consorts qui mettait en cause divers mouvements catholiques en incriminant leurs pratiques qualifiées de sectaires, le Bureau d'Information de l'Opus Dei en Belgique dirigé par l'abbé Stéphane Seminckx avait fait la mise au point qu'on lira ci-dessous et qui garde toute son actualité puisque Christian Laporte a cru opportun de faire à nouveau la promotion de ce livre sur le site de la Libre (le 13 janvier) :

    BUREAU D'INFORMATION DE LA PRELATURE DE L'OPUS DEI EN BELGIQUE

    Avenue de la Floride 112 - 1180 Bruxelles

    Tél : 02/374.24.30 – E-mail : info.be@opusdei.org

    Bruxelles, le 20 avril 2017. A propos du livre « Vincent Hanssens (sous la direction de), De l’emprise à la liberté. Dérives sectaires au sein de l’Eglise, Mols, Wavre 2017 »

    Notre bureau d’information a été sollicité par différentes personnes à propos du contenu de cet ouvrage. Sans prétendre se livrer à une analyse détaillée, il souhaite faire une mise au point sur certains aspects de ce livre, en se limitant au cas de l’Opus Dei.

    Cette publication traite du vécu douloureux de certaines personnes qui ont quitté trois institutions de l’Eglise, l’Opus Dei, les Focolari et les Légionnaires du Christ. Nous partageons avec les auteurs du livre le souci de montrer à ces personnes notre sollicitude et notre compréhension. Nous leur demandons également pardon si nos erreurs ou nos maladresses ont pu leur faire mal.

    Pour ce qui est du contenu du livre, ce qui frappe d’emblée le lecteur, c’est le fait que l’ouvrage se limite à reproduire des accusations, acceptées en bloc comme vérités d’Evangile, sans entendre la partie accusée et sans le moindre esprit critique.

    D’autres aspects de la méthodologie sont également surprenants : l’auteur envoie un questionnaire de 13 questions à une trentaine de personnes ; il reçoit 11 réponses (dont 4 concernant l’Opus Dei) et se félicite d’avoir suscité une « parole vraie et libre (…) sur une réalité et des faits inacceptables » (p. 52), parole qui l’amène à se demander « comment l’Eglise catholique (…) peut tolérer, si pas encourager, de tels mouvements sans exercer le moindre contrôle à ce sujet » (p. 53).

    A notre sens, ce n’est pas du rôle de l’Eglise qu’il faut s’inquiéter, mais des procédés du directeur de la publication : comment un professeur d’université peut-il utiliser une méthodologie aussi curieuse ? Peut-on prétendre connaître la réalité d’une âme — et surtout d’une âme blessée — en lui envoyant quelques questions par la poste ? Lorsqu’on recueille des données d’une enquête, une étape obligée ne consiste-t-elle pas à en faire une analyse critique ? Quatre questionnaires (et sept autres concernant d’autres institutions), est-ce un matériel suffisant pour produire une « étude » de 320 pages et émettre des jugements à l’emporte-pièce ?

    Il y a pour l’instant environ 93.000 fidèles dans l’Opus Dei à travers le monde. La plupart vivent leur vocation avec leur conjoint et leurs enfants, au sein de leur famille. D’autres la vivent dans le célibat. Ce sont des gens normaux, épanouis, ouverts et accessibles à tous. Pourquoi n’avoir pas interrogé également ces personnes ? Ne sont-elles pas crédibles ? M. Hanssens se plaint de n’avoir reçu que 4 réponses alors qu’il avait à sa disposition 93.000 personnes qui témoignent tous les jours de leur vécu.

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  • Médias du Vatican : éclairage sur un séisme

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    Le vaticaniste réputé Sandro Magister analyse les évènements qui se sont produits ces derniers jours au sein des organes de communication du Vatican (traduction de Diakonos.be) :

    Séisme dans les médias du Vatican. La campagne d’hiver des partisans du pape

    Ce que Mgr Dario Viganò n’a jamais pu réussir à faire pendant tout le temps où il a été à la tête du dicastère pour la communication de 2015 et 2018, son méticuleux successeur Paolo Ruffini vient d’y parvenir en quelques jours à peine.

    Les deux places-fortes que sont « L’Osservatore Romano » et la salle de presse du Saint-Siège qui semblaient imprenables puisqu’elles étaient sous le contrôle de la Secrétairerie d’État, viennent de tomber l’une après l’autre sous le contrôle du dicastère qui est plus que jamais entre les mains des partisans les plus fidèles du pape François.

    Le premier acte de cette fulgurante compagne d’hiver s’est joué le 18 décembre avec le remplacement brutal de Giovanni Maria Vian par Andrea Monda au poste de directeur de « L’Osservatore Romano » et par la nomination d’Andrea Tornielli au poste de directeur de la direction éditoriale du dicastère pour la communication.

    Le deuxième acte s’est déroulé le 31 décembre, avec la démission inopinée de l’américain Greg Burke et de l’espagnole Paloma García Ovejero qui étaient depuis 2016 respectivement directeur et vice-directrice de la salle de presse du Vatican et avec la nomination d’Alessandro Gisotti, jusque-là coordinateur des médias sociaux du dicastère pour la communication, au poste de directeur « ad interim » de la salle de presse.

    Mais procédons dans l’ordre.

    1. L’Osservatore Romano

    En onze ans de direction, Giovanni Maria Vian, spécialiste en littérature chrétienne antique, a donné au quotidien officiel du Saint-Siège un profil original.

    Les trois premières pages sur les huit que le journal compte au total fournit un panorama régulier et objectif des événements internationaux comme aucun autre quotidien ne le fait aujourd’hui, avec des informations y compris sur les pays les plus ignorés par les médias traditionnels, tandis que la quatrième et la cinquième page sont consacrées à la culture, avec une attention particulière à l’histoire de l’Église et aux arts chrétiens, avec des rédacteurs prestigieux allant des historiens Gianpaolo Romanato et Roberto Pertici à un spécialiste des antiquités chrétiennes tel que Fabrizio Bisconti.

    Outre les documents et les analyses concernant l’Église catholique dans les cinq continents, les trois dernières pages et une partie de la première étaient en revanche consacrées aux déclarations, aux faits et gestes et aux voyages du Pape, qui sont relatés et retranscrits dans leur intégralité et mis en évidence de façon circonstanciée en fonction de leur importance. Le tout avec sobriété, sens emphase, agrémentés de quelques rares commentaires mesurés signés en première page par le directeur.

    La mise en page du journal, y compris le choix soigné des photos et des illustrations, nette et élégante, était l’œuvre non seulement du directeur graphique et rédacteur en chef Pietro Di Giacomantonio mais également de Vian lui-même.

    Sous Benoît XVI, un tel journal correspondait parfaitement au style de son pontificat. Mais ce n’était plus le cas avec le Pape François.

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  • Quand se joue une véritable guerre de succession dans les médias du Vatican

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    téléchargement.jpgUn article de Giuseppe Nardi en traduction française sur le site "Benoît et moi" :

    GUERRE DE SUCCESSION DANS LES MÉDIAS DU VATICAN

    eponymousflower.blogspot.com

    Le surprenant changement à la tête de l'Osservatore Romano se confirme comme le premier "acte officiel" du vaticaniste de la maison papale, Andrea Tornielli dans son nouveau poste au Dicastère des Communications. Mais le Cardinal Secrétaire d'Etat n'aurait pas été mis au courant et en serait "très irrité".

    LES GAGNANTS

    Selon le quotidien La Verità, l'ancien rédacteur en chef du quotidien du Pape, Giovanni Maria Vian, a été licencié par l'intervention conjointe du P. Antonio Spadaro SJ, rédacteur en chef de la revue jésuite romaine La Civiltà Cattolica, et Andrea Tornielli, le vaticaniste 'maison' du Pape François. Tous deux font partie du cercle le plus proche de l'entourage du Pape.

    Tornielli avait été appelé au Saint-Siège par François le 18 décembre. Depuis lors, il dirige l'ensemble des médias du Vatican en tant qu'éditeur doté de pouvoirs centraux d'alignement et de coordination.

    D'une part, la nomination de Tornielli représente une étape cruciale dans la réforme des médias du pape François. Le journaliste italien avait un accès privilégié à François. Désormais, il exerce directement sa fonction d'alignement et de contrôle. Les médias du Vatican sont ainsi à la disposition de François directement, et en étroite collaboration avec Sainte Marthe.

    Toutefois, l'intervention déclenchée au sein de la cour papale suscite aussi "quelques grincements de dents". La Secrétairerie d'Etat et le Secrétaire d'Etat lui-même n'ont manifestement pas été informés du licenciement. Le cardinal Pietro Parolin en a été "très irrité".

    La nomination de Tornielli est considérée par les médias comme un "réglement de compte" au sein du cercle intime très proche mais hétérogène du pape François. Les vainqueurs de la lutte pour le pouvoir sont Tornielli et Spadaro. Le jésuite est considéré comme le conseiller le plus influent du Pape dans ce domaine. En 2017, un accord a été signé avec l'Ordre des Jésuites pour sécuriser son influence sur les médias du Vatican.

    LES PERDANTS

    Le perdant est avant tout Giovanni Maria Vian. Il a depuis été remplacé par Andrea Monda. Monda est proche de Spadaro. Il est le président, Spadaro le fondateur du projet culturel romain au titre énigmatique de Bomba carta (bombe de papier).

    Mais parmi les perdants, il y a aussi la Secrétairerie d'État du Vatican, qui a été dépassé par les événements. La veille de l'éviction de Vian, le Cardinal Secrétaire Parolin n'en savait "absolument rien". Le pape François ne l'avait ni impliqué dans le processus de décision, ni informé à l'avance, bien que la Secrétairerie d'État ait eu par le passé une influence non négligeable sur le journal du Vatican et sur le Bureau de presse du Vatican.

    Selon des sources vaticanes, le travail de Vian en tant que directeur de l'OR sous François n'avait jamais été contesté. L'historien et philologue était déjà en fonction sous le pape Benoît XVI. Sous François, il a même ouvert les pages de l'OR à des voix et des positions hétérodoxes, féministes et hérétiques.

    Le quotidien La Verità voit à l'œuvre des "méthodes peu orthodoxes" qui s'inscrivent dans une "lutte de pouvoir interne entre plusieurs coqs dans un même poulailler".

    Pour autant que l'on puisse reconstruire les faits, le Pape François voulait certainement remplacer Vian, afin de renforcer l'Osservatore Romano, vieux de plus de 170 ans, en tant que média interne chargé du soutien direct de la ligne papale. Toutefois, l'impulsion décisive est venue de Spadaro et de Tornielli.

    S'il n'avait tenu qu'à François, c'est Spadaro qui aurait dû prendre le poste de directeur [de l'OR], mais cela a été refusé. Toutefois sur sa recommandation, c'est un proche de lui, Andrea Monda, qui a été choisi.

    LA LUTTE DE POUVOIR INTERNE POUR L'INFLUENCE ET LA PROXIMITÉ AVEC LE PAPE

    Plus de quatre ans après le début de la réforme des médias en 2014, l'opération semble terminée. Le pape François n'a pas non plus été découragé par des revers inattendus et indésirables, comme le renversement tragicomique de son premier responsable des communications, Dario Edoardo Viganò. Au début de l'année, il avait manipulé une lettre du Pape Benoît XVI pour offrir au Pape François un cadeau particulièrement flatteur pour les 5 ans de son pontificat. D'où la chute de Viganò - à ne pas confondre avec l'ancien nonce aux États-Unis. Le pape François l'a immédiatement repris et créé pour lui une nouvelle charge ad personam dans le même dicastère de communication.

    Il n'y a pas seulement une lutte acharnée dans l'Église catholique entre les milieux fidèles et ceux modernistes, mais aussi une lutte massive au sein de l'entourage très hétérogène du pape François. Tornielli et Spadaro semblent avoir pris le contrôle de l'ensemble des médias du Vatican. La méthode utilisée pour pousser le dernier rival hors du terrain n'est pas approuvée par tous les hommes de confiance du pape. Du moins pas par ceux dont l'influence a été réduite. Le Cardinal Secrétaire d'Etat Parolin appartient aux médias. Le nouveau pouvoir que Tornielli a entre ses mains a également affaibli la position du service de presse du Vatican et du porte-parole du Vatican, Greg Burke.

    Tornielli n'était jusqu'à présent qu'un porte-parole informel du pape. Aujourd'hui, il assume officiellement cette fonction. Ce ne sera pas sans conséquences dans l'activisme de Tornielli. Francis a pris Paolo Ruffini comme successeur de Viganò après avoir dû accepter la démission de Viganò avec plus de réticence que de volonté. Ruffini, cependant, est davantage un bouche-trou. L'influence réelle ne lui est pas attribuée. Reste à voir le rôle que Dario Edoardo Viganò jouera à l'avenir dans les médias. Au moins, il ne pourra pas tenir tête à Tornielli.

  • Des démissions surprenantes à la Salle de Presse du Vatican

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    De Julien Tranié sur le site du journal La Croix :

    Démission de Greg Burke, porte-parole du Vatican

    Le Vatican a annoncé lundi 31 décembre, sans explication, la démission de l’Américain Greg Burke, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, et de son adjointe, l’Espagnole Paloma Garcia Ovejero, ainsi que la nomination d’un porte-parole par intérim.

    Dans un communiqué lapidaire, le Vatican a annoncé lundi 31 décembre, sans explication, la démission surprise de son porte-parole, l’Américain Greg Burke et de son adjointe, l’Espagnole Paloma Garcia Ovejero, et la nomination d’un porte-parole par intérim.

    Le pape « a accepté la démission du directeur et du vice-directeur de la salle de presse du Vatican, Greg Burke et Paloma García Ovejero, et a nommé directeur par intérim Alessandro Gisotti, jusqu’ici coordinateur des médias sociaux pour le dicastère (ministère) de la Communication », précise le communiqué du Saint-Siège.

    Greg Burke, 59 ans, était en poste comme directeur de la salle de presse du Saint-Siège depuis août 2016, date à laquelle le père Federico Lombardi, jésuite, avait pris sa retraite. C’est à cette même date que Paloma García Ovejero, directrice adjointe, avait pris ses fonctions.

    En première ligne dans la communication autour des affaires d’abus sexuels

    Vaticaniste américain confirmé, Greg Burke avait été recruté par la Secrétairerie d’État du Vatican en 2012 pour l’aider à construire sa stratégie de communication après de nombreuses « crises » dans la communication vaticane à partir de 2008.

    L’homme était notamment en première ligne en cette fin d’année 2018 dans la communication autour des affaires d’abus sexuels qui secouent l’Église universelle et dans la défense du Saint-Siège après l’affaire Vigano, du nom de Mgr Carlo Maria Vigano, ancien nonce aux États-Unis, qui a accusé le pape François, en août dernier, d’avoir couvert le cardinal américain Theodore McCarrick.