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Défense de la Vie - Page 109

  • Le Cardinal Sarah apporte son soutien à la Marche pour la Vie à Bruxelles

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    20130217nw286.jpgLe Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a adressé ce message aux organisateurs : 
    « Je soutiens l'initiative de March for Life Brussels du dimanche 17 avril à Bruxelles qui défend la vie et les plus faibles.
    C'est un combat juste et courageux.
    +RS »

  • Infanticides néonataux : pour une prise de conscience européenne

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    Lu sur genethique.org (Le coin des experts) :

    INFANTICIDES NÉONATAUX, POUR UNE PRISE DE CONSCIENCE EUROPÉENNE

    Ce 13 avril après-midi s’est déroulée au Parlement européen une conférence sur les « aspects médicaux, légaux et éthiques de l’infanticide néonatal ». Grégor Puppinck, expert de Gènéthique, et Claire de La Hougue, docteurs en droit, du Centre européen pour la loi et la justice (ECLJ) ont exposé les résultats de leurs recherches sur cette réalité occultée de l’avortement. Gregor Puppinck répond aux questions de genethique.org :

    G : Pourquoi avoir organisé une conférence aujourd’hui alors que le Conseil de l’Europe a refusé de donner suite à la pétition sur les infanticides néonataux en juillet 2015 ?

    Gr.P. : En effet, on aurait pu se dire qu’après l’absence de réponse à la question écrite du député Pintado le 31 janvier 2014, faute de consensus du Conseil des Ministres, le déni du commissaire européen aux droits de l’homme, le 20 novembre 2014, (cf. les infanticides néonataux doivent être condamnés) qui a considéré que cette question ne relevait pas de sa compétence, l’avis négatif du comité des affaires juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire le 23 juin 2016 puis le rejet, le 2 octobre 2015, de la pétition contre les infanticides néonataux (240 000 signatures – la plus importante des annales du Conseil de l’Europe) par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui a considéré que le sujet était « trop sensible »et susceptible de « diviser l’Assemblée », nous aurions pu baisser les bras. Mais ce sujet est trop important pour s’arrêter là. Car il ne s’agit pas de situations exceptionnelles, et le tabou qui entoure ces enfants est propice aux abus puisqu’aucun contrôle n’est possible, la plupart des informations provenant de témoignages.

    Des députés membres de l’Assemblée Parlementaire se sont saisis de la question et avaient annoncé qu’ils réintroduiraient ce sujet au Conseil de l’Europe (cf. Le conseil de l’Europe rejette la pétition sur les infanticides néonataux). Cette question n’est donc pas close. En outre, sur la base du rapport que nous avions soumis à l’Assemblée Parlementaire nous avons publié une étude « Enfants survivants à l’avortement et infanticides en Europe » dans la Revue Générale de Droit Médical. Le fruit de ces recherches devait être présenté publiquement aux Parlementaires pour les interpeller sur la maltraitance et l’infanticide des nouveaux nés. Et puis, il était essentiel aussi de donner la parole aux médecins et sages femmes qui ont assisté à des infanticides néonataux et qui ne veulent plus se taire. Nous espérons que ces témoignages et cette présentation ne laisseront pas insensible les membres du Parlement, et les convaincront d’agir.

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  • Bruxelles, église Sainte-Catherine, 16 avril : Veillée d'Adoration et de Prière en faveur de la Vie et de la Protection des plus Fragiles

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    Samedi prochain, le 16 avril à 20h

    Veillée d'Adoration et de Prière
    en faveur de la Vie et de la Protection des plus Fragiles

     Eglise Sainte Catherine à Bruxelles 


    Pour les répétitions de la chorale et des instruments, rdv juste avant la veillée, le 16 avril à 19h00.

    Pour ceux qui ont des problèmes d'hébergement, contacter Claire-Marie Etchecopar par mail (claire-marie@vigilforlife.be).

    S'habiller chaudement !

     
  • La Libre Belgique : à Liège, Tugdual Derville, Délégué général d’Alliance Vita, sera reçu à l’Espace Prémontrés (lundi 18 avril à 18h00)

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  • Marche pour la Vie : "il y a urgence à manifester en masse pour le droit à la vie pour tous et la protection des plus faibles"

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    Un appel d'Action pour la Famille :

    Dimanche 17 avril Marche pour la vie à 15h au Mont des Arts. Bruxelles

     Il y a urgence à manifester en masse pour le droit à la vie pour tous et la protection des plus faibles dans un pays où les violations du respect dû à la vie humaine ne cessent d’augmenter.

     L’avortement est à présent considéré comme un droit des femmes (alors qu’il est seulement dépénalisé dans certains cas précis) et certains veulent en faire un droit humain fondamental. Il ne s’agit pas de nier l’existence de cas particulièrement difficiles, mais peut-on refuser à l’enfant à naître le droit fondamental à la vie tel qu’il est stipulé par la Déclaration universelle des droits de l’homme ? La meilleure réponse à une grossesse non désirée est-elle nécessairement l’avortement ?

    Ne vaut-il pas mieux développer une attitude d’accueil et un accompagnement adéquat qui permettrait aux femmes en difficulté de garder leur enfant ?

     Du côté de l’euthanasie, là aussi nous ne pouvons que constater l’extension de cette pratique. Dans les faits, le nombre d’euthanasies déclarées est en progression forte et constante. Sur le plan légal, après l’élargissement de l’accès de l’euthanasie aux enfants (sans limite d’âge), des propositions de loi ont été déposées pour retirer aux institutions (hôpitaux, maisons de repos etc.) la liberté de refuser de la pratiquer en leurs murs.
     

         De plus, certains veulent autoriser l’euthanasie de personnes qui n’auraient plus conscience d’elles-mêmes, les personnes démentes alors qu’elles sont tout à fait incapables de donner un consentement éclairé à ce qu’on mette fin à leurs jours. Enfin, des propositions de loi visent à rendre illimitée la validité de la déclaration anticipée (actuellement égale à 5 ans) dans laquelle un patient souhaite avoir accès à l’euthanasie dans les conditions de la loi dans l’éventualité où il ne serait plus capable d’exprimer sa volonté. La meilleure réponse à une demande d’euthanasie n’est-elle pas la lutte contre la souffrance, l’écoute, l’empathie et l’accompagnement spirituel ?

     Le minimum que nous puissions faire à l’égard de nos frères et sœurs humains c’est de respecter leur vie. Bien sûr, cela ne suffit pas. La solidarité et la fraternité en sont des compléments indispensables. Mais une société qui ne respecte pas la vie d’autrui est une société qui engendre la violence, aussi bien en son sein, qu’en dehors d’elle.

     Pour toutes ces raisons, il est plus que jamais nécessaire de se mobiliser et de marcher pour la vie, ce dimanche 17 avril ! Venez très nombreux avec vos parents, enfants, petits-enfants, amis etc. pour défendre le droit fondamental à la vie, un droit dont tous les autres dépendent !

     Pour plus d’infos

    http://marchforlife.be/ / Fb https://www.facebook.com/March4LifeBrussels/

  • L'interdiction de la recherche sur l'embryon humain est maintenue en Italie

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    L’INTERDICTION DE LA RECHERCHE SUR L'EMBRYON HUMAIN MAINTENUE EN ITALIE

    La Cour constitutionnelle italienne a réaffirmé la légitimité de l'interdiction de la recherche sur l'embryon humain. Dans une décision du mois dernier, la Cour a déclaré que l'article 13 de la loi 40, une loi de 2004 sur la procréation assistée, était constitutionnelle.

    Cette législation avait été contestée par un couple qui avait créé plusieurs embryons dans une clinique de fécondation in vitro. Ce couple a demandé a ce que les « embryons défectueux » soient mis à disposition pour la recherche génétique, bien que la loi 40 l’interdise.

    Le généticien Bruno Dallapiccola, de l'Hôpital du Bambino Gesù, a commenté la décision : « L'embryon est pas simplement une masse de cellules, mais quelque chose de plus qui mérite d'être respecté. La décision de la Cour constitutionnelle, en maintenant l'interdiction d'utiliser des embryons congelés pour la recherche, confirme ce principe. » Il a également exprimé son scepticisme quant à l'utilité des cellules souches embryonnaires humaines : «On n'a pas obtenu les résultats que beaucoup espéraient. L'idée que la recherche sur cellules souches embryonnaires est utile dans le traitement des maladies graves aujourd'hui est, à mon avis, seul un slogan qui ne se reflète pas dans la réalité. Alors que les cellules souches adultes ont conduit à des résultats tangibles qui sont transférables au travail clinique, et tandis que les cellules pluripotentes induites ont conduit à la création de modèles expérimentaux de maladies, les cellules souches embryonnaires n’ont conduit nulle part ».

    Sources: Bioedge (8/04/2016)

  • Mercredi 13 avril au Parlement Européen : Conférence sur l'infanticide néonatal en Europe

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    Lu sur zenit.org :

    Parlement Européen: Conférence sur l’infanticide néonatal en Europe

    « Une réalité effrayante qui se déroule partout en Europe »

    Le mercredi 13 avril 2013, le Groupe de travail sur la bioéthique du PPE, le groupe Human Dignity et le European Ideas Network organisent au Parlement Européen une conférence sur « Les aspects médicaux, légaux et éthiques de l’infanticide néonatal ».

    Cette question inexplorée et peu connue traite d’une réalité effrayante qui se déroule  partout en Europe : l’infanticide de nouveau-nés qui survivent à un avortement tardif. En effet, dans de nombreux pays d’Europe, l’avortement est autorisé après 20 semaines de grossesse. Entre 20 et 22 semaines, un fœtus peut être capable de respirer et survivre en dehors de l’utérus maternel. Mais puisque l’intention initiale était d’avorter l’enfant, les médecins et infirmières, lorsqu’ils sont confrontés à la situation d’un enfant survivant à un avortement, l’euthanasient le plus souvent, ou le laissent mourir sans lui apporter aucun soin.

    Au cours de cette conférence, Claire de la Hougue et Grégor Puppinck, docteurs en droit, du Centre Européen pour le droit et la Justice (ECLJ) exposeront aux députés le résultat de leurs recherches sur cet aspect occulté de l’avortement. Ils ont publié récemment une étude « Enfants survivant à l’avortement et infanticides en Europe » à la Revue Générale de Droit Médical, sur la base d’un rapport remis au Conseil de l’Europe et soutenu par plus de 225 000 personnes.

    Au Parlement Européen, l’ECLJ présentera aussi des vidéos de témoignages de médecins et de sages-femmes qui ont assisté en France, de différentes manières, à des infanticides néonatals d’enfants nés prématurément.

    L’ECLJ espère que cette présentation convaincra des membres du Parlement Européen à agir sur cette importante question, et en particulier ;

    1. D’enquêter sur la situation des enfants nés vivants durant leur avortement.

    2. De réaffirmer que tous les êtres humains nés vivants ont le même droit à la vie et aux soins de santé appropriés et nécessaires sans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance.

    3. De recommander aux États membres de prendre en compte le seuil de viabilité des fœtus humains dans leur législation relative à l’interruption de grossesse.

    La conférence sera donnée en français et sera traduite en anglais, en allemand et en espagnol le mercredi 13 avril 2016, de 15:30 à 17:00, salle SDM-S3, Parlement Européen, Strasbourg.

    Inscriptions à l’adresse suivante: epp-bioethics@europarl.europa.eu

  • La carte du plus grand holocauste silencieux de l'Histoire

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    Il fait vingt mille victimes par an en Belgique (c'est plus qu'il n'y a d'habitants à Poperinge), 200.000 en France (autant qu'il y a d'habitants à Charleroi) ...

    Voici la carte de l'avortement sur la planète (source) :

    • en rouge : interdit ou autorisé seulement pour sauver la vie de la mère ou en cas de viol;
    • en orange : pour des raisons de santé
    • en jaune : pour des raisons socio-économiques
    • en vert : sans restrictions
    • en gris : données non disponibles

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  • Un appel de la FAFCE : Aidez-nous à soutenir et protéger la famille en Europe !

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    Aidez-nous à soutenir et protéger
    la famille en Europe

    Bruxelles, le 30 mars 2016

    Chers amis,

    Les familles stables offrent le terreau d'une société heureuse, parce que la famille en est la cellule de base. Les Familles sont le trésor de l'Europe! Elles élèvent, elles soignent, elles protègent, elles sont le lieu où se disent les joies et les peines. 

    Depuis sa fondation en 1997, la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe - FAFCE - s'efforce de promouvoir des politiques favorables à la famille au niveau européen. Même si  l'Union Européenne et le Conseil de l'Europe ont des compétences limitées en matière de politique familiale, leurs décisions peuvent avoir de lourdes conséquences sur la vie quotidienne des familles, aux plans matériel, culturel et même spirituel. 

    L'Europe est aujourd'hui confrontée à une très grave crise démographique. Dans aucun pays de l'Union Européenne le taux de natalité n'est suffisant pour assurer le renouvellement des générations. Paradoxe, quand les études montrent que les européens souhaiteraient en moyenne un enfant de plus, mais le rêve ne devient pas réalité... principalement faute de confiance en l'avenir.

    Nous voulons ramener la confiance dans nos pays, nous voulons que les familles retrouvent confiance en l'avenir.

    Pour continuer notre action à Bruxelles, nous avons besoin de soutien, nous avons besoin de votre soutien. Les ressources de la Fédération ne viennent que des dons, nous ne bénéficions d'aucun financement public.

    Notre action se fonde sur l'enseignement social de l'Eglise Catholique. La FAFCE est la seule grande organisation familiale européenne qui se réfère explicitement à l'enseignement de l'Eglise. Nous vivons en un temps de rapides évolutions sociales, l'affirmation d'une identité claire ôte toute ambiguïté à nos références, dont les origines sont connues. Reconnaître et savoir d'où l'on vient permet seul de savoir vers où aller. Notre objectif est de contribuer au bien commun en faisant valoir et reconnaître les droits de la famille.

    Notre bureau bruxellois compte deux salariés, qui suivent les politiques menées par l'UE et le Conseil de l'Europe, et proposent en permanence analyses et préconisations pour les Institutions Européennes et les associations membres.  

    Pour pouvoir poursuivre notre action, il nous faut encore trouver environ 50 000 € cette année.

    Si vous croyez avec nous que la famille est essentielle à l'avenir de l'humanité, je vous appelle à exprimer votre soutien par un don. Tout don, quelle que soit son montant est une contribution personnelle à la promotion de politiques favorables à la famille en Europe, il sera entièrement affecté à notre activité à Bruxelles où notre équipe est totalement engagée à faire entendre la voix des familles.
     
    Pour l'Europe, son trésor c'est la famille, pour nous aider à diffuser ce message auprès des Institutions Européennes, votre soutien peut faire la différence.....pour la famille!

    Merci de votre compréhension. Rien n'est impossible à Dieu, mais Son projet pour le monde demande notre coopération....

    Antoine Renard
    President

    P.S. pour recevoir des informations sur nos actions, abonnez-vous gratuitement à notre newsletter. Pour  faire un don, cliquez ici ou co-dessous. Pour les résidents fiscaux en France, tout don est déductible de 66%, un reçu fiscal est émis pour chaque don.

    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, détient un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l’UE et représente les associations familiales de 15 Etats européens.

  • La Pologne à l'avant-garde pour la défense de la vie humaine

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    De Claire Bréguet sur la-nouvelle-gazette-française.fr :

    Mobilisation historique en Pologne contre l’avortement 

    pologne

    La loi actuelle polonaise autorise l’avortement jusqu’à 25 semaines dans trois cas: «risque pour la santé » de la mère, viol ou inceste ou « non viabilité » du fœtus. L’initiative pro-vie a recueillie en quelques heures les 100.000 signatures citoyennes nécessaires pour être prise en considération par le législateur. Elle a eu le soutien de membres éminents du parti Loi et Justice, qui aux dernières élections d’octobre s’est engagé à entreprendre des changements profonds dans le pays sur la défense des valeurs non négociables soutenues par l’humanisme chrétien. Le Premier ministre, Beata Szydlo, interrogée à la radio, reconnaissait être en faveur d’un débat au Parlement sur cette réforme pour abolir l’avortement.

    L’Église catholique a aussi montré son soutien. Dans une note de la Conférence épiscopale, lue dimanche à la fin de la messe célébrée dans les églises du pays, les évêques polonais ont averti que la législation actuelle ne défendait pas pleinement le droit à la vie en permettant l’avortement dans trois cas. Ils soutiennent l’interdiction totale de l’avortement et encouragent les Polonais à défendre la vie humaine dès la conception et sans exception, rappelant que la position catholique à cet égard est «claire et immuable. » Cette déclaration a déclenché la semaine dernière la colère des féministes radicales : des pro-avortements ont arrêté ostensiblement dans plusieurs paroisses de Varsovie la lecture de la déclaration des évêques, et ont utilisé les réseaux sociaux pour encourager et alimenter le rejet, encourageant à des manifestations de rue devant le Parlement de Varsovie et dans dix autres villes.

    «Chaque jour, l’avortement prend trois nouvelles vies en Pologne. Chaque année, en Pologne, on tue légalement plus de 1.300 enfants, plus de 94% d’entre eux en raison de suspicion de maladie. Dans ces circonstances, il n’y a pas de place pour l’attente ou des mesures d’efficacité incertaine », affirme Fundacja Pro . «Nous avons besoin d’une campagne qui influence largement l’opinion publique et qui conduise à abrogation de l’avortement le plus tôt possible. Nous devons montrer la vérité sur ce qu’est l’avortement. Nous encourageons tout le monde à nous rejoindre, en choisir la vie « conclut l’organisation pro-vie. Porte-parole de Priests for Life, Custodio Ballester, a salué l’initiative polonaise comme «l’action politique la plus audacieuse depuis la Seconde Guerre mondiale ». « Un Parlement souverain, qui bénéficie du soutien de la majorité du peuple polonais, veut que l’avortement soit considéré comme un crime contre la vie humaine. Cette proposition rend hommage à la nation polonaise et met en évidence la dictature gay-avorteur de l’UE et de l’ONU à qui sont soumises les nations européennes», a déclaré Ballester.

  • Quand Tugdual Derville évoque la soif de la Miséricorde dans les sociétés traversées par les atteintes à la vie

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    La soif de la Miséricorde dans les sociétés traversées par les atteintes à la vie

    (Discours de Tugdual Derville au Congrès apostolique mondial de la Miséricorde; source : aleteia.org).

    C’est une grande joie autant qu’un honneur de m’exprimer devant vous aujourd’hui en tant que laïc, chrétien engagé au service de la vie dans son pays. Nous sentons tous qu’il reste encore beaucoup à découvrir et à partager du trésor de la Miséricorde, et je tenterai d’y contribuer à partir de mon expérience nourrie par la Parole.

    J’évoquerai d’abord les souffrances morales provoquées par les atteintes délibérées à la vie et spécialement l’avortement. (I)

    Je continuerai en explicitant les soifs que ces blessures font naître (II).

    Tout cela conduit à considérer l’annonce de la Miséricorde une priorité en matière d’évangélisation. (III)

    I – Les souffrances morales provoquées par les atteintes à la vie

    Nos cœurs se penchent avec Dieu sur les misères du peuple

    Quand j’essaie de saisir la nature de notre vocation chrétienne dans nos sociétés actuelles, je repense souvent à celle de Moïse. Choqué par la servitude de son peuple, Moïse avait d’abord réagi par la violence, allant jusqu’à tuer un Egyptien qui maltraitait l’un des siens, avant de fuir au désert. C’est là, au Buisson ardent, que la parole de Dieu l’appelle. Cette parole rejoint son propre regard : « J’ai vu la misère de mon peuple » (Ex 3, 7). Ce que Moïse avait vu, ce qu’il avait tenté de régler avec maladresse et brutalité, Dieu le voit, lui, parfaitement. Il l’appelle à agir, à négocier (« Je t’envoie auprès de Pharaon »). Il lui donne les clés de cette démarche : un bâton, un compagnon… Il souligne aussi le sens spirituel et communautaire de cette vocation de libération de ses frères : « Vous me célèbrerez sur cette montagne » (Ex 3, 12). Tout cela part d’un cœur à cœur brulant entre l’homme et Dieu penchés ensemble sur la misère du peuple. Miséricorde déjà !

    Le saint Père parle dans son encyclique Dieu est amour du « programme du bon samaritain » : « Un cœur qui voit ». Or, que voyons-nous ? Dieu merci, pas tout. Nous ne pourrions le supporter. Chacun d’entre-nous, là où il vit, est appelé à voir les misères qui touchent et appellent son cœur. Et c’est quand nos cœurs s’empierrent que nos regards s’en détournent. Chacun passe à côté de ceux qu’il ne veut pas voir. Nous en faisons tous l’expérience, amère comme un reniement. Permettez-moi cependant de vous confier un sentiment de solitude qui, parfois, nous étreint. Il étreint, je pense, beaucoup de membres de mouvements engagés au service de la vie. C’est aussi la solitude que peut ressentir toute personne qui essaie de répondre à des urgences sociales, humanitaires ou spirituelles. Nous avons parfois l’impression, comme dans un cauchemar, d’être les seuls à voir ce que nous voyons, à prendre conscience de l’ampleur d’un drame. C’est vrai pour la famine, la misère matérielle, la maltraitance et toute forme d’injustice. C’est vrai pour les atteintes à la vie et leurs conséquences.

    Nous écoutons, rencontrons et soutenons, au sein de Alliance VITA, de nombreuses personnes confrontées aux épreuves de la vie : fractures familiales, deuils anténataux et postnataux, drames du handicap, de la solitude ou de la fin de vie. J’insisterai ici sur la question de l’avortement, même si nous pourrions aisément transposer ces réflexions à d’autres atteintes délibérée à la vie ou à la dignité humaine comme l’euthanasie, le passage à l’acte suicidaire, la prostitution…

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  • En Belgique, peut-on proposer aux femmes en détresse une autre option que celle de l’avortement ?

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : peut-on proposer aux femmes en détresse une autre option que celle de l’avortement ?

    Une campagne d’information avec affichage dans les trams anversois vient d’être interdite et retirée de l’espace public. On y voyait une jeune femme en questionnement par rapport à sa grossesse et l’adresse du site internet ongeplandzwanger.be

    Les initiateurs de cette campagne d’information sont des personnes qualifiées (médecins, psychologues, infirmières) dont l’expérience en matière d’accompagnement de la détresse des femmes n’est plus à démontrer. Depuis plusieurs années, les animations proposées par l’ASBL Jongeren Info Life (JIL) sont très bien accueillies dans les écoles qui cherchent à sensibiliser les jeunes de tous horizons par rapport à l’avortement. Ce programme est d’ailleurs développé en accord avec l’association Siriz aux Pays-Bas, qui est elle-même subventionnée par le gouvernement néerlandais.

    Mais en Belgique, et plus particulièrement en Flandre, il semble qu’il y ait une situation de monopole en faveur de Sensoa, selon un décret flamand sur la prévention et l’éducation sexuelle. Dans un article paru dans De Morgen, il est même question de mettre JIL et ses associés sur une liste noire, du seul fait que JIL désinformerait la population en mettant trop l’accent sur les séquelles de l’avortement au lieu d’insister sur le soulagement des femmes après leur avortement.

    Faisant suite à une question posée au Parlement flamand, la Ministre flamande de l’éducation a pourtant réaffirmé que les écoles doivent avoir la liberté de choisir elles-mêmes les intervenants qualifiés pour l’éducation sexuelle aux écoles. JIL peut donc être invité en milieu scolaire sans problème.

    Mais suite à diverses interpellations ultérieures, la campagne d'information a finalement été retirée des tramways anversois. La question se pose dès lors de savoir s’il est encore permis aujourd’hui à une association qui encourage respectueusement les femmes à garder leur enfant de se faire connaître dans l’espace public.

    Dossier de l’IEB :
    1. Les conséquences psychologiques de l'avortement
    2. Liste des études scientifiques sur les conséquences psychologiques de l’avortement