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Défense de la Vie - Page 110

  • La grande majorité des médecins italiens refusent de pratiquer l’IVG

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    De P. JM. Robinne sur ihsnews.net :

    70% des médecins italiens refusent de pratiquer l’IVG

    En 2005, 59% des gynécologues d’Italie ont refusé de pratiquer l’IVG en invoquant le droit à l’objection de conscience, selon les données du ministère de la Santé italien. Huit ans plus tard, en 2013, ils étaient près de 70%. Une heureuse tendance qui inquiète les mouvements féministes et certains médias.

    Comment passe-t-on de 59 à 70% de gynécologues qui refusent d’avorter en l’espace d’à peine quelques années ? s’interroge par exemple le Guardian dans un article s’intéressant à la hausse du nombre d’objection de conscience au sein de cette profession et s’appuyant sur les données du ministère de la Santé italien.

    Les données collectées par le ministère de la Santé italien sont éloquentes et confirment ce qui ressemble à une tendance bien plus large que le simple cas italien. Dans certaines régions du sud du pays, comme le Molise ou la Basilicate, plus de 90% des gynécologues ont eu recours à l’objection de conscience en 2013, soit près du double de ce qui était enregistré il y a huit ans.

    À l’échelle nationale, le nombre d’IVG dans le pays a diminué de moitié en trente ans, passant de 233 976 interventions en 1983 à 102 760 en 2013.

    Légal depuis 1978 en Italie, l’IVG (chirurgicale ou pharmaceutique) peut être pratiquée par un médecin pendant les 90 premiers jours de grossesse. Après cette période, elle demeure autorisée si l’intégrité physique ou mentale de la patiente est menacée.

  • Marche pour la Vie : il est temps

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    11079660_749953301788911_9182668649450027803_n.jpgMarche pour la Vie : il est temps

    Il est temps en Belgique que nous avancions unis pour défendre la vie humaine. Que nous portions dans les rues de Bruxelles un témoignage fort pour son respect inconditionnel.

    Il est temps que nous disions stop à cette mentalité qui veut qu’on puisse tuer un enfant avant sa naissance, voir après [1], pour quelque motif que ce soit. Que la recherche sur la trisomie 21 cède progressivement le pas sur la suppression de ceux qui en sont porteurs [2].

    Il est temps que l’euthanasie ne soit plus un phénomène banal, qui selon les chiffres du gouvernement français provoque un décès sur soixante en Belgique, sans le consentement du patient. [3] Que jamais, fin de vie ne soit synonyme d’euthanasie, mais de présence et d’accompagnement.

    Il est temps que nous disions tous ensemble non à la marchandisation du corps humain. À titre gratuit ou non, un enfant n’a pas à faire l’objet d’un contrat. Que nous disions non à la « gestation pour autrui ».

    Il est temps que nous demandions toute autre chose. Pour nos enfants et pour l’avenir. Des lois qui promeuvent la vie et protègent les plus faibles. Sinon quel est l’avenir de notre société ? Il y a pourtant tant à faire en matière d’adoption, d’aide aux parents ne pouvant accueillir un enfant (le plus souvent par manque d’argent ou par pression [4]), d’accompagnement des malades, de financement de la recherche.

    Il est temps d’en finir avec les fausses solutions qui nous détruisent littéralement. C’est l’heure du bilan. Combien de personnes blessées, et même tuées, par l’avortement ? Combien par l’euthanasie ? Combien de familles déchirées ? Combien de pays reviennent désormais sur la GPA confrontés aux drames de l’imprévisible ?

    Il est temps qu’une génération se lève dans ce pays. Et cela, nous vous le proposons le 17 avril à 15h au Mont des Arts à Bruxelles. Nous serons nombreux et déterminés.

    Parce qu’en ces temps troublés par de multiples attentats et de doutes quant à l’avenir, raisonnent dans mon esprit ces premiers mots de l’encyclique « Paix sur Terre » de Saint Jean XXIII : « La paix sur la terre, objet du profond désir de l’humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s’affermir que dans le respect absolu de l’ordre établi par Dieu. » [5]

    Oui, il est temps.

    Paul Forget, Marche pour la Vie Bruxelles – ASBL, président
    Informations : www.marchforlife.be
    Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/556339581202000

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    [1] « Why should the baby live? », BMJ, 27 janvier 2012, http://jme.bmj.com/content/early/2012/03/01/medethics-2011-100411.full

    [2] 96,5 % des diagnostiqués trisomiques 21 sont avortés en France.

    [3] « L’euthanasie sans demander votre avis ? Bienvenue en Belgique ! », Figaro Vox, 18 juin 2015, http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/06/18/31003-20150618ARTFIG00150-l-euthanasie-sans-demander-votre-avis-bienvenue-en-belgique.php

    [4] « Le choix de l’IVG est souvent dicté par une précarité sociale, économique ou une pression culturelle. Si elles en avaient eu la possibilité, les femmes auraient mené leur grossesse à terme. » (rapport de 2007 de la Commission fédérale d’évaluation de la loi dépénalisant l’avortement. p. 52)

    [5] Pacem in Terris, Jean XXIII, http://w2.vatican.va/content/john-xxiii/fr/encyclicals/documents/hf_j-xxiii_enc_11041963_pacem.html

  • La Marche pour la Vie à Bucarest

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    timthumb.jpgMarche pour la vie à Bucarest

    « La vie est le don le plus important » était le slogan répété par des milliers de participants à la « marche pour la vie » organisée à Bucarest le 26 mars. Avec petits et grands, des pancartes « Pour la vie », les familles sont venues soutenir la vie, comme l’a annoncé Trinitas TV, la télévision de l’Église orthodoxe roumaine. L’événement était organisé sur l’initiative de l’Association des étudiants pour la vie. Les participants se sont rencontrés au « Parc de l’unification » dans la capitale et ont marché en direction du Parc de la jeunesse. 15 organisations non-gouvernementales chrétiennes ont donné leur soutien.
  • "O Croix du Christ", la prière interpellante du pape à l'issue du Chemin de Croix du Colisée

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    Texte intégral de la prière du Pape : «Ô Croix du Christ»

    «Ô Croix du Christ, symbole de l’amour divin et de l’injustice humaine, icône du sacrifice suprême par amour et de l’égoïsme extrême par stupidité, instrument de mort et chemin de résurrection, signe de l’obéissance et emblème de la trahison, échafaud de la persécution et étendard de la victoire.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dressée en nos sœurs et nos frères tués, brûlés vifs, égorgés et décapités avec des épées barbares et dans le silence lâche.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les visages des enfants, des femmes et des personnes, épuisés et apeurés qui fuient les guerres et les violences et ne trouvent souvent que la mort et tant de Pilate aux mains lavées.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les docteurs de la lettre et non de l’esprit, de la mort et non de la vie, qui au lieu d’enseigner la miséricorde et la vie, menacent de punition et de mort et condamnent le juste.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les ministres infidèles qui au lieu de se dépouiller de leurs vaines ambitions dépouillent même les innocents de leur dignité.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les cœurs endurcis de ceux qui jugent facilement les autres, cœurs prêts à les condamner même à la lapidation, sans jamais s’apercevoir de leurs propres péchés et de leurs fautes.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les fondamentalismes et dans le terrorisme des adeptes de certaines religions qui profanent le nom de Dieu et l’utilisent pour justifier leurs violences inouïes.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui en ceux qui veulent t’enlever des lieux publics et t’exclure de la vie publique, au nom de quelque paganisme laïc ou même au nom de l’égalité que tu nous as toi-même enseignée.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les puissants et dans les vendeurs d’armes qui alimentent le four des guerres avec le sang innocent des frères.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les traitres qui, pour trente deniers, livrent n’importe qui à la mort.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les voleurs et les corrompus qui au lieu de sauvegarder le bien commun et l’éthique se vendent dans le misérable marché de l’immoralité.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les sots qui construisent des entrepôts pour conserver des trésors qui périssent, laissant Lazare mourir de faim à leurs portes.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les destructeurs de notre “maison commune” qui par leur égoïsme ruinent l’avenir des générations futures.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les personnes âgées abandonnées de leurs proches, dans les personnes avec un handicap et dans les enfants sous-alimentés et écartés par notre société hypocrite et égoïste.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans notre Méditerranée et dans la Mer Égée devenues un cimetière insatiable, image de notre conscience insensible et droguée.

    Ô Croix du Christ, image de l’amour sans fin et chemin de la Résurrection, nous te voyons encore aujourd’hui dans les personnes bonnes et justes qui font le bien sans chercher les applaudissements ou l’admiration des autres.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les ministres fidèles et humbles qui éclairent l’obscurité de notre vie comme des bougies qui se consument gratuitement pour éclairer la vie de ceux qui sont les derniers.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les visages des sœurs et des personnes consacrées – les bons samaritains – qui abandonnent tout pour panser dans le silence évangélique, les blessures de la pauvreté et de l’injustice.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les miséricordieux qui trouvent dans la miséricorde l’expression la plus haute de la justice et de la foi.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les personnes simples qui vivent joyeusement leur foi dans le quotidien et dans l’observance filiale des commandements.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les repentis qui savent, de la profondeur de la misère de leurs péchés, crier : Seigneur, souviens-toi de moi dans ton Royaume !

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les bienheureux et dans les saints qui savent traverser l’obscurité de la nuit de la foi sans perdre la confiance en toi et sans prétendre comprendre ton silence mystérieux.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les familles qui vivent leur vocation au mariage avec fidélité et fécondité.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les bénévoles qui secourent généreusement les personnes dans le besoin et celles qui sont battues.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les persécutés pour leur foi qui dans la souffrance continuent à rendre un témoignage authentique à Jésus et à l’Évangile.

    Ô Croix du Christ, nous te voyons encore aujourd’hui dans les rêveurs qui vivent avec un cœur d’enfant et qui travaillent chaque jour pour rendre le monde un peu meilleur, plus humain et plus juste.

    Dans ta sainte Croix, nous voyons Dieu qui aime jusqu’au bout, et nous voyons la haine qui fait la loi et assèche les cœurs et les esprits de ceux qui préfèrent les ténèbres à la lumière.

    Ô Croix du Christ, Arche de Noé qui a sauvé l’humanité du déluge du péché, sauve-nous du mal et du malin ! Ô Trône de David et sceau de l’alliance divine et éternelle, réveille-nous des séductions de la vanité ! Ô cri d’amour, suscite en nous le désir de Dieu, du bien et de la lumière.

    Ô Croix du Christ, enseigne-nous que l’aube du soleil est plus forte que l’obscurité de la nuit. Ô Croix du Christ, enseigne-nous que l’apparente victoire du mal se dissipe devant le tombeau vide et face à la certitude de la Résurrection et de l’amour de Dieu que rien ne peut vaincre ou obscurcir ou affaiblir. Amen !»

  • "How do you see me ?" Une vidéo puissante pour la Journée de la trisomie 21

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    Une vidéo puissante pour la Journée de la trisomie 21

    « Voilà comment je me vois. Je me vois comme une personne ordinaire qui vit une vie qui en vaut la peine, qui a du sens, qui est belle. Et toi, comment me vois-tu ? »

    À l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, le 21 mars, la Fondation Jérôme Lejeune est fière de vous présenter la nouvelle campagne de communication internationale réalisée avec la fédération italienne Coordown et d’autres associations européennes, avec le soutien extraordinaire de Saatchi & Saatchi New York, et l'incroyable participation de l'actrice Olivia Wilde et bien sûr, d’Anna Rose !

  • Belgique : Neuvaine de prière avec Saint Jean-Paul II en préparation à la Marche pour la Vie

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    veillee.jpgNeuvaine de prière avec Saint Jean-Paul II en préparation à la Marche pour la Vie.

    Pour le respect de la Vie de sa conception à sa mort naturelle, et en préparation à la Veillée pour la Vie du 16 avril et la Marche pour la Vie du 17 avril 2016, nous prions, unis à Saint Jean-Paul II depuis les quatre coins de la Belgique la neuvaine suivante, chaque vendredi, du 19 février au 15 avril.

    Ô MARIE,

    aurore du monde nouveau,
    Mère des vivants,

    NOUS TE CONFIONS LA CAUSE DE LA VIE:

    regarde, ô Mère, le nombre immense
    des enfants que l’on empêche de naître,
    des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
    des hommes et des femmes
    victimes d’une violence inhumaine,
    des vieillards et des malades tués
    par l’indifférence
    ou par une pitié fallacieuse.

    Fais que ceux qui croient en ton Fils
    sachent annoncer aux hommes de notre temps
    avec fermeté et avec amour

    L’ÉVANGILE DE LA VIE.

    Obtiens-leur la grâce de l’accueillir
    comme un don toujours nouveau,
    la joie de le célébrer avec reconnaissance
    dans toute leur existence
    et le courage d’en témoigner
    avec une ténacité active, afin de construire,
    avec tous les hommes de bonne volonté,
    la civilisation de la vérité et de l’amour,
    à la louange et à la gloire de Dieu
    Créateur qui aime la vie.

    – S. JEAN-PAUL II, EVANGELIUM VITAE

     

    Veillée pour la Vie

    le 16 avril à 20h à l'église Sainte Catherine

    Dans un mois nous retrouvons pour prier ensemble notre Seigneur avec l'intercession de la Vierge Marie, des anges et de tous les saints.

    Cette veillée pour la vie sera, grâce à votre présence et à vos prières, un moment de ressourcement, de joie et d'espérance pour vivre fidèlement dans le Christ, servir nos frères et soeurs les plus fragiles et défendre la vie sous toutes ses formes.
  • Le lancement de la fédération "Un de Nous" ("One of Us")

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    Lu sur le site de "La Croix" (Marine Lamoureux) :

    Défense de la vie : lancement de la fédération « Un de nous »

    Samedi 12 mars, près de 1 200 personnes se sont réunies salle Gaveau, à Paris, à l’occasion du premier forum européen « Un de nous » consacré à la défense de la vie.

    L’un de ses promoteurs, Jean-Marie Le Mené (1), président de la Fondation Jérôme Lejeune, en décrypte les enjeux.

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    Quels sont les objectifs de la fédération européenne « Un de nous », lancée le 12 mars à Paris, en présence de plusieurs personnalités (2) ?

    Jean-Marie Le Mené : L’idée de cette fédération est de poursuivre l’élan engagé en 2012, au niveau européen, en faveur de la défense de la vie et de la dignité humaine. À l’époque, une initiative citoyenne avait été lancée autour de deux requêtes : d’une part, l’arrêt des financements de l’Union européenne pour la recherche sur l’embryon ; d’autre part, la fin du soutien apporté par l’UE à certaines campagnes de promotion de l’avortement dans des pays en voie de développement, au mépris de la législation de certains États membres. Le succès avait été réel, avec deux millions de signatures recueillies. Et pourtant… rien ne s’est passé. Comme si l’Europe n’était pas prête à assumer les conséquences d’un processus de démocratie participative qu’elle avait elle-même promu… En organisant ce premier forum et en créant la fédération européenne < Un de nous >, nous souhaitons assurer une pérennité à cette mobilisation et montrer notre volonté de travailler ensemble – une trentaine d’associations est aujourd’hui impliquée. Le cadre national est trop étroit pour agir.

    Quelle est la suite ?

    J-M. L : Nous allons miser sur trois types d’action. Tout d’abord, le lobbying européen, bien entendu. Le combat sur les valeurs passe par là. Une action en justice est d’ailleurs en cours pour contester la non-prise en compte de notre initiative citoyenne de 2012. Au-delà, les sujets ne manquent pas : le risque d’extension de l’euthanasie, l’eugénisme croissant via le diagnostic prénatal, la faible mobilisation des pouvoirs publics en faveur d’une baisse du nombre d’avortements, la promotion du gender, de la gestation pour autrui, etc. Ensuite, nous allons tenter de porter notre message dans des pays aujourd’hui moins mobilisés que l’Europe latine et les pays de l’Est, dans lesquels « Un de nous » a eu de l’écho. Je pense en particulier à l’Allemagne. L’histoire tragique de ce pays peut en effet être un moteur pour s’élever contre certaines pratiques comme l’eugénisme qui sévit aujourd’hui autour de la trisomie 21. L’idée serait par exemple d’organiser là-bas un nouveau forum. Enfin, troisième piste, unir nos forces pour organiser des marches communes pour la vie et la famille, qui sont trop dispersées à l’heure actuelle.

    Samedi, un prix a été remis à Pattaramon Chanbua​, jeune mère porteuse thaïlandaise, qui avait refusé d’avorter après un diagnostic de trisomie. Quel est le message ?

    J-M. L : L’histoire de cette femme est symptomatique des nombreuses dérives de notre monde. Elle illustre tout d’abord que la gestation pour autrui est liée à l’extrême pauvreté des femmes. Ensuite, nous avons voulu saluer le courage de cette mère qui a refusé d’avorter, - comme le lui demandait l’agence de GPA -, car un des jumeaux qu’elle portait était atteint de trisomie. C’est un message très fort concernant les enfants touchés par le handicap. La remise de ce prix, à Paris, a d’ailleurs été un moment très émouvant.

    Le forum a peu été relayé dans la presse. Pourquoi ce courant de pensée a-t-il tant de mal à se faire entendre ?

    J-M. L : Je crois que l’Europe a perdu sa vision humaniste. Il y a aujourd’hui un vide de valeurs, dont s’empare le marché. Il suffit de regarder ce qui se passe en France pour la trisomie 21 : le dépistage, chez la quasi-totalité des femmes enceintes, est financé par l’assurance-maladie, c’est un marché lucratif pour les laboratoires  ! Au bout du compte, plus personne ne s’interroge sur le fait que l’on préfère éliminer in utero toute une population plutôt que de consacrer des financements à la recherche pour soigner cette maladie.

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    (1) Les premières victimes du transhumanisme, éditions Pierre Guillaume de Roux, 172 p., 19,50 € (2) Parmi elles, des eurodéputés, Katalin Novak, ministre de la famille hongroise, Alberto Ruiz-Gallardon, ancien ministre espagnol de la justice, Philippe de Villiers, fondateur du Mouvement pour la France.

  • 304 enfants à naître sauvés de l’avortement

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    40Days_podcast_750x450.pngDe "Riposte Catholique" :

    C’est la magnifique nouvelle que nous transmet aujourd’hui la coordination de la campagne des 40 Days for Life. Au 31ème jour de la campagne de Carême qui s’achèvera le dimanche des Rameaux 20 mars prochain, 304 enfants à naître ont déjà été sauvés de l’avortement ! Grâce aux vigiles qui se relaient 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 devant les avortoirs de 273 villes aux États-Unis et dans le monde, pour prier…

  • ONE OF US lance son forum européen

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    ONE OF US lance son forum européen par KTOTV

  • Le Rapporteur des Nations unies sur la liberté de religion ou de conviction s'exprime en faveur du droit à l'objection de conscience face à l'avortement et à l'euthanasie

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    Le Rapporteur des Nations unies sur la liberté de religion ou de conviction s'exprime en faveur du droit à l'objection de conscience face à l'avortement et à l'euthanasie

    A l’occasion d'une conférence organisée par l'ECLJ au siège des Nations unies à Genève, le Professeur Heiner Bielefeldt, Rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté de religion ou de conviction, s'est exprimé en faveur du droit du personnel médical de refuser de participer à un avortement ou à une euthanasie. Il a notamment cité le cas d'une sage-femme très lourdement condamnée en Suède pour avoir refusé de participer à un avortement et contrainte à « l'exil professionnel ».

    Il estime que ce droit, fondé sur la liberté de conscience, doit bénéficier au personnel médical participant directement à l'acte en cause, dès lors que leur objection est fondée sur une conviction forte et profonde. Le Rapporteur spécial a indiqué que le doit à l’objection de conscience n’est pas seulement fondé sur le droit à la « liberté de conscience », mais aussi sur l’article 1er de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui reconnaît que tout être humain est « doué de raison et de conscience ».

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  • Le chemin de conversion d'un praticien de l'avortement

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    De Benedetta Frigerio sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana (traduit par nos soins) :

    « Je  pratiquais l'avortement, mais j’étais triste. Jusqu'au jour où Jean-Paul II ... »

    «Vous défendrez la vie à chaque instant de son développement, vous vous efforcerez de toute votre force à rendre cette terre toujours plus habitable pour tous. Chers jeunes du siècle qui commence, en disant «oui» au Christ, vous dites «oui» à tous vos idéaux les plus élévés. Je prie pour qu’Il régne dans vos cœurs et sur l'humanité du nouveau siècle et du millénaire. N’ayez pas peur de vous confier à lui. Il vous guidera, vous donnera la force de le suivre chaque jour et dans toutes les situations ».

    C’est en 2000, l'année du Jubilé de la miséricorde, quand saint Jean-Paul II, lors de la Journée Mondiale de la Jeunesse à Rome, invitait les jeunes à "ouvrir les portes au Christ." Piero Rossi médecin gynécologue, alors anti-clérical et pro-avortement convaincu, employé de la clinique Mangiagalli de Milan, entendit les paroles du saint. "Et à partir de ce moment, ma vie a complètement changé."

    Quand Rossi a obtenu son diplôme en 1984, "en fait, je me croyais être le dieu de ma vie. J'étais un grand pécheur qui, entre autres choses, pratiquais les ainsi dites "interruptions de grossesse"." Mais pourtant, quand sa petite amie se retrouva enceinte, le jeune homme opta pour la vie et se maria à l‘administration communale. «Je n’aurais jamais pris une autre décision, mais j’étais convaincu que chacun était libre de faire comme il lui plaisait. »

    Le médecin opère dans les années mêmes où la bataille italienne sur l’avortement avait son épicentre dans la clinique de Milan, devenue le symbole idéologique du féminisme: «J’étais parmi ceux qui prétendaient y être opposés, mais qui se disaient convaincus qu'il constituait un moindre mal, nécessaire pour préserver la femme de l'avortement clandestin.» Rossi applique à la lettre la loi 194 pensant qu'elle était une bonne loi. "J'essayais d’éviter les avortements mais, si la femme ne changeait pas d’avis, je lui donnais satisfaction même si, d'un point de vue psychologique, c’était lourd et même si cela m’était pénible de le pratiquer."

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