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Persécutions antichrétiennes - Page 92

  • Le Calife ou le Christ

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    marc-sarah-rome-1106 (1).jpgDe Marc Fromager directeur de l’œuvre « Aide à l’Eglise en détresse-France » (photo ici avec le cardinal Sarah), sur le site de « La Nef » :

    Dans une société en perte de repères et de plus en plus efféminée, on peut comprendre que des propositions fortes et viriles puissent être attirantes. Comment relever ce défi ? N’y a-t-il que le djihad comme réponse ?


    L’État islamique attire. Il fait également fuir, les chrétiens, les yézidis, les chiites et même les sunnites modérés, mais il attire. Les mercenaires qui s’y battent viennent de 84 pays différents et a priori, personne ne les y a obligés. D’où vient cette attraction ?
    On peut imaginer que certains doivent adhérer aux concepts clés de l’État islamique : califat, charia et retour vers le passé, en l’occurrence, la culture bédouine de la péninsule arabique du VIIe siècle, le terreau d’où a émergé l’islam. D’autres, un peu paumés et n’ayant rien pour les retenir, que ce soit en Afrique du nord, dans le Caucase ou chez nous en Europe, se laissent tenter par l’aventure. On leur promet des armes et des femmes, de la puissance.
    Ce qui est plus surprenant – et effrayant – c’est de constater que chaque décapitation entraîne une forte augmentation des départs pour le combat. Une tête en moins, c’est cent djihadistes de plus. On peut être attiré par l’aventure ou la proximité idéologique, demeure tout de même un malaise certain.

    On peut continuer à traiter ces personnes de cas psychiatriques mais il faudrait dans ce cas étudier de plus près le lien manifeste qui existerait alors entre le djihad et la folie. En attendant, et comme il est peu probable que quiconque s’aventure sur ce genre d’expérimentations, que faire pour limiter cette attraction et diminuer le nombre de départs ?

    On peut imaginer qu’il faudrait commencer par détruire « l’aspirateur », l’État islamique et la zone grise du nord-est syrien où se concentrent tous les djihadistes. Il semble que nous y travaillons, au moins à repousser l’État islamique hors de l’Irak. Pour la Syrie, c’est plus compliqué car le renversement de Bachar reste à l’ordre du jour pour l’Arabie Saoudite, le Qatar et leurs alliés objectifs, l’Occident. Or, ces fameux djihadistes sont censés y participer.

    Mais cela ne suffira pas. Il y a d’autres aspirateurs, comme la Libye, même si elle est plus difficile à rejoindre. Quoi qu’il en soit, on ne ferait que déplacer la pompe. En réalité, c’est bien également chez nous que nous devons réussir à retenir ces candidats au djihad. Objectivement, force est de constater que nous avons du travail sur la planche : il faut dire que la décadence de notre société n’est pas d’un grand renfort.

    Certes, ils n’ont en général pas voulu s’intégrer – la difficulté d’intégration ne vient pas que de nous ! – et ce principe de refus de l’intégration va malheureusement en se développant. Mais qu’est-ce qui pourrait les retenir ? Le nihilisme consumériste ? Les nouvelles normes sociétales (LGBT, PMA & GPA) ? La croissante insignifiance du monde politique ? Le blasphème ? La pornographie ? Notre société n’est pas que ça mais elle est de plus en plus ça. Même nous, ça finit par nous fatiguer…

    Et puis, il y a ce féminisme radical qui a fini par tout emporter. Le masculin est devenu suspect. Tolérance, pacifisme et indulgence constituent le nouveau triptyque républicain. Comment cette dévirilisation pourrait-elle attirer qui que ce soit et a fortiori des jeunes hommes issus d’une culture patriarcale et virile ?
    La question devient alors de savoir quels modèles masculins et quelles mesures de rééquilibrage nous pourrions proposer. Rendre le rugby obligatoire ? Proposer une mode moins androgyne ? Réserver à nouveau les galeries des églises basques aux chœurs d’hommes ? En terminer avec la théorie du genre ? Le chantier est vaste mais pas insurmontable.

    Pour les modèles, on pourrait commencer par proposer une redécouverte de nos héros nationaux et Dieu sait que la liste est longue ! De Clovis à Hélie de Saint-Marc, de saint Louis à saint Théophane Venard et de Samuel Champlain à Louis Pasteur, on doit bien réussir à en trouver un qui nous plaise.


    Extra-territorialement, même s’il est venu visiter la France à Cotignac, il y aurait bien sûr la figure de saint Joseph. Pas le vieux Joseph iconographique qui se promène, à moitié sénile, avec son bouquet de lys fanés pour bien faire comprendre son impuissance et par voie de conséquence la virginité de son épouse. Joseph était charpentier et architecte, Joseph était chef de famille, Joseph était fort et juste. Son rôle, dans ces temps qui sont les derniers, ne va cesser de croître.

    In fine, il reste le Christ. Certes, il n’était pas chef de guerre, n’a pas possédé d’innombrables femmes et n’a pas fait couler de sang hormis le sien. Il a bien chassé les marchands du temple mais bon, lorsqu’on a été à Lourdes, on comprend mieux… Il a fait le bien, opéré d’innombrables miracles et guérisons et offert la dignité et la liberté à tous ceux qui en étaient privés. Sur la Croix, il pouvait descendre à chaque instant mais il est resté pour nous sauver. Ça, c’est viril ! Entre le Calife et le Christ, il n’y a pas photo !
    M.F.
    *« Le monde est petit et les gens murmurent » (proverbe toscan) 

    Ref. Le Calife ou le Christ

    JPSC

  • Kenya, le massacre antichrétien de trop ?

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    Un assassinat est toujours un assassinat de trop, mais sur le site web de RTL info on peut lire  cette réflexion sur le traitement médiatique comparé des massacres perpétrés par les islamistes :

    61925_kenya-universite-garissa_440x260.jpg« Toutes les morts se valent-elles aux yeux des médias et de leur public? Si personne ne remet en cause le fait qu'une vie humaine ne vaut pas plus ou moins qu'une autre, il serait hypocrite de nier l'évidence sur la couverture médiatique de tels ou tels faits dramatiques. Hormis le décès de personnalités publiques, il existe en journalisme le concept de proximité que l'on qualifie aussi plus froidement de "morts au kilomètre" lorsqu'il s'agit de faits divers. Au plus les faits dramatiques se produisent près de chez soi, au plus on a tendance à s'y intéresser et à s'en émouvoir. "En journalisme, la loi de proximité est le principe suivant lequel les informations ont plus ou moins d'importance suivant leur proximité par rapport au lecteur. Cette proximité est généralement décomposée en quatre axes: géographique, temporel, affectif et sociétal/socio-professionnel", peut-on lire sur Wikipédia.

    Ce phénomène suscite souvent la révolte. Comme chez Gladys, une adolescente de 17 ans choquée que la mort de 12 personnes dans les attentats de Charlie Hebdo ait eu beaucoup plus de retentissements chez nous et une couverture médiatique nettement plus large que les 142 étudiants tués dans l'attaque de l'université à Garissa, au Kenya. Voici son cri du coeur.

    L'opinion de Gladys: " La vérité, c'est que 12 vies ici n'en valent pas 148 ailleurs"

    "L'indifférence des médias face à l'actualité du tiers-monde. À chaque fois que je regarde le journal télévisé, je suis scandalisée par l'effroyable et banale indifférence des médias face à ce qui se passe dans le tiers-monde. En effet, une vie en Europe en vaut cent en Afrique ou en Asie.

    Comment à l'heure actuelle pouvons-nous négliger plus de 70 % de la population mondiale comme si ce qui se passait là-bas avait peu voire aucune importance?

    Après les attentats du Kenya, je m'imaginais qu'un pays aussi avancé et évolué que la Belgique parlerait, se mobiliserait pour soutenir ce peuple en souffrance, par exemple en lançant une campagne digne de celle pour Charlie Hebdo. La vérité, c'est que 12 vies ici n'en valent pas 148 ailleurs.

    J'ai 17 ans et je suis dégoûtée des médias dont le rôle n'est plus d'informer la population mais de la distraire en allant même jusqu'à éviter certains sujets qui risqueraient d'ennuyer le public. Pourtant, le rôle des médias est important. Si nous ne sommes pas informés, comment pouvons-nous agir? RTL TVI devrait sérieusement revoir ces gros titres et l'ordre d'importance lié à ceux-ci."

    Ref. Gladys, une ado scandalisée par la couverture médiatique de Charlie Hebdo et du massacre au Kenya: "12 vies ici n'en valent pas 148 ailleurs"

    Sur son site « relooké », l’hebdomadaire « Famille chrétienne » estime que  l’assassinat des 148 chrétiens de Garissa au Kenya aura peut-être servi à cela : attester que la persécution antichrétienne est une réalité dramatique de notre monde. En effet, même si elle reste inférieure à celle causée par les attentats de Charlie Hebdo, l’indignation monte et n’est plus le seul fait des chrétiens. En France, elle n’est pas sans expliquer le scandale général soulevé par la censure de l’affiche des Prêtres par la RATP.

    Tous  des « Ponce Pilate » ?

    Lors du Vendredi Saint, le prédicateur de la maison pontificale, le père Raniero Cantalamessa, a dénoncé vigoureusement « l’inquiétante indifférence des institutions mondiales et de l’opinion publique » devant les massacres de chrétiens perpétrés sur le globe, en citant l’Égypte et le Kenya. « Nous risquons tous – institutions et individus du monde occidental – de devenir des Ponce Pilate qui se lavent les mains », a prévenu le capucin.

    Accéder au site :  La Vie

    Une indignation à géométrie variable ?

    Chiffres à l’appui, Nicolas Fertin dénonce une indignation à géométrie variable sur le site TF1.fr. « Aux USA par exemple, Charlie Hebdo avait été cité plus de 1400 fois en 24 heures dans les médias américains juste après l’attaque des frères Kouachi. L’attaque de Garissa, elle, n’a été citée que 214 fois », note le journaliste citant le site breaking3zero.com.

    Accéder au site : TF1.fr

    #JeSuisKenyan

    Laurent Marchand, du quotidien Ouest-France, pointe dans son éditorial le traitement en mode mineur du massacre de Garissa « alors que le monde s’est ému pour Charlie, alors que l’Europe s’est totalement concentrée pendant plus d’une semaine sur l’accident d’avion » de la Germanwings. Pour le journaliste, il faut y voir la gêne éprouvée en Occident de « condamner la persécution religieuse menée contre les chrétiens » car « l’image d’une Eglise triomphante et colonisatrice reste vivace dans les esprits de nombreux laïcs ».

    Accéder au site : Ouest-France

    Les oublis répétés de l’Élysée

    Son confrère de Sud-Ouest, Bruno Dive, est également revenu sur le massacre de Garissa. Il condamne « l’oubli » de l’Élysée et François Hollande quant à l’identité chrétienne des « nombreuses victimes » de Garissa. « Quand des Juifs sont assassinés pour ce qu’ils sont, comme ce fut encore le cas au début de l’année porte de Vincennes, chacun condamne et à juste titre, la résurgence d’un antisémitisme abject et inquiétant. Pourquoi se voiler la face lorsqu’il s’agit de chrétiens, même si cela se passe loin de chez nous ? »

    Accéder au site : Sud-Ouest

    Sans intérêt car noirs et chrétiens ?

    « Cachez ces chrétiens noirs que les médias ne veulent pas voir », s’insurge Causeur qui s’en prend aux médias – notamment Le Figaro – qui ont « étrangement omis de mentionner » que le massacre de Garissa « avait spécifiquement touché la communauté chrétienne ». « On suppose que Le Figaro attendait plutôt un communiqué du Souverain Pontife se félicitant de la découverte d’une seconde boîte noire de l’Airbus de Germanwings », aironisé la rédaction de Causeur.

    Accéder au site : Causeur

    Le Kenya grimpe au classement des persécutions chrétiennes

    L’association Portes Ouvertes, qui sensibilise à la condition des chrétiens persécutés dans le monde, classe le Kenya à la 19e place de son « index mondial de persécution ». En tête de ce sinistre classement se trouvent la Corée du Nord, la Somalie et l’Irak. Signe de la dégradation de la situation au Kenya – pourtant majoritairement chrétien –, celui-ci n’était classé « que » 40e en 2013.

    Accéder au site : Portes Ouvertes

    Le début d’une prise de conscience politique ?

    Pour Gérard Leclerc, la France est en train de prendre conscience que les chrétiens sont les premières victimes du terrorisme djihadiste. « Le fait que Laurent Fabius ait posé la question dans les termes les plus nets à l’ONU doit être salué ». L’éditorialiste situe dans la même lignée « le message tout à fait inédit du Premier ministre, insistant pour saluer les chrétiens de France à l’occasion de leur grande fête pascale. (…) Il est possible aussi que Manuel Valls ait voulu réagir à l’impression désastreuse produite par la direction de la RATP, refusant obstinément de mentionner la cause des chrétiens du Moyen-Orient sur les affiches annonçant un concert des Prêtres ». Sous la pression des chrétiens et de nombreux politiques de tous bords, la RATP a finalement fait marche arrière et annoncé qu’elle allait rétablir la mention « au bénéfice des chrétiens d’Orient» sur les affiches du groupe de chanteurs catholiques.

    Accéder au site : France Catholique

    Ref. Kenya, le massacre antichrétien de trop ? 

    JPSC

  • Chrétiens d’Orient : échec et mat pour la RATP parisienne

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    Monsieur Homais a perdu la partie : en refusant l’affiche du concert en faveur des chrétiens d’Orient, la Régie des transports publics parisiens avait réussi le tour de force de se mettre à dos non seulement l’Église mais tous les partis politiques et le gouvernement. De Philippe Oswald sur le site « aleteia » :

    « Encore une bonne nouvelle en ce lundi de Pâques après la libération d’un otage d’Aqmi par les forces françaises au Mali (Aleteia) : la RATP vient de s’extirper de la position absurde qu’elle avait adoptée en refusant sous prétexte  de « laïcité » la mention « au bénéfice des chrétiens d'Orient » sur l’affiche du concert du groupe des Prêtres (Aleteia).

    Après une semaine de déni et d’arguties, la Régie autonome des transports parisiens (RATP) accepte que la mention « chrétiens d'Orient » figure sur la nouvelle campagne d'affichage : « Le président de la RATP vient de m'annoncer que la mention "Pour les chrétiens d'Orient" serait apposée sur les affiches », a tweeté Monseigneur Di Falco, évêque de Gap, à l'origine du concert (Le Figaro).

    Une position intenable

    Il faut dire que la position de la RATP devenait intenable. On cherche en vain l'exemple d’une société capable de se mettre à dos en une semaine non seulement l’Église, épiscopat en tête (Aleteia), mais quasiment tous les partis politiques et le Premier ministre lui-même appelant la RATP à « assumer ses responsabilités » ! L’un des premiers à réagir, dès mardi dernier, avait été le chef de file des sénateurs écologistes, Jean-Vincent Placé, sur BFMTV : « Je suis sidéré, je suis profondément républicain. (...) Mais c'est honteux, je demande à la RATP de régler le problème dès demain ». Même réaction toujours sur BFMTV du président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde : « Sur les chrétiens d'Orient, avec le génocide qui est en cours par les barbares de Daesh et d' Al-Qaïda, je pense que la RATP aurait dû réfléchir à ce qu'est la solidarité, ce n'est pas une atteinte à la laïcité, quelle que soit la religion des gens. (…) La RATP a fait une faute de jugement à deux titres : sur la laïcité et sur la solidarité » (Le Point).

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  • L’Airbus et les shebabs

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    Lu sur le « metablog » :

    On nous a beaucoup parlé du crash de l’Airbus A 320 de la Germanwings, et d’autant plus que l’avion s’était écrasé dans le massif des Trois évêchés à proximité de Barcelonnette, sans cause apparente. Aucune revendication terroriste. Pas de panne. Simplement un avion qui dévisse et qui s’écrase à flanc de Montagne. Comment cela a-t-il pu se passer ? 

    Les motivations d’Andreas Lubitz, le copilote, sont clairement suicidaires. Un journal allemand a évoqué l’attentat suicide, arguant que le pilote se serait converti à l’islam. Pour l’instant cette piste n’est pas confirmée du tout. Des recherches informatique qu’il n’avait même pas pris la peine d’effacer font état de ses préoccupations autour d’une entrée « porte de cockpit » et aussi autour des « procédures de suicide ». L’acte est prémédité.

    Andreas Lubitz a froidement programmé son acte de terrorisme individuel (une sorte de terrorisme à l'état pur) pour infliger son suicide à d’autres, ces gens de tous horizons qui avaient pris place dans le vol 4U9515, qui n’ont pas d’autres torts que d’être clients de la Germanwings. Les syndicats de pilotes stigmatisent les conditions de travail dans ces Compagnies low cost. Payé 3000 euros par mois, un pilote de la Germanwings doit encore rembourser sa formation à la Compagnie. Il devait rester au jeune Andreas quelque chose comme 1500 euros et il en avait pour quinze ans à ce régime, se farcissant une vie éclatée dans tous les aéroports du monde, sans contrepartie financière. Il vivait en partie chez ses parents ? On comprend qu’il n’air rien pu bâtir de solide et que ce garçon de 28 ans chez papa-maman est dans une situation sociale précaire, qui doit se répercuter sur sa psychologie. La sensation d’échec est là très probablement. Le cocon aussi. D’après sa petite amie, le pilote aurait laissé échapper : «  Un jour je vais faire quelque chose qui va changer le système, et là on connaîtra mon nom... ». Cette mise en cause du système doit être soulignée. 

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  • Pâques 2015: le Cardinal André Vingt-Trois devant le "Grand Jury" RTL-LCI

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    Mgr André Vingt-Trois, invité du "Grand Jury... par rtl-fr

     


    Mgr André Vingt-Trois, invité du "Grand Jury... par rtl-fr

     


    Le Debrief du "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro" du... par rtl-fr

    JPSC

  • Kenya : le massacre horrible des 142 jeunes étudiants exécutés parce que chrétiens

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    kenya,shebabs,islamistes,djihadistes,massacre,horreurDe Laurent Marchand, sur son blog :

    Kenya, assassinés parce que Chrétiens

    Chaque mois, 322 chrétiens sont persécutés dans le monde. 214 églises ou lieux de culte chrétiens attaqués. 722 actes de violence perpétrés. Ce décompte, c’est une organisation américaine qui le tient. Opendoorsus.org  Il confirme ce que le rapport annuel de l’Aide à l’Eglise en détresse relevait en 2014. La liberté religieuse est un des droits de l’homme les plus violés dans le monde, et les chrétiens sont en train de devenir la première minorité religieuse persécutée. Au Proche Orient, bien sûr, mis à feu et à sang par les combattants de Daech. Mais aussi en Asie et plus encore en Afrique. Le massacre des 142 jeunes étudiants du campus de Garissa,  au Kenya, jeudi, ajoute à l’horreur. Ce sont des étudiants, la plupart chrétiens, venus de tout le pays, qui ont été pris pour cible. C’est l’avenir du pays, le choix de l’éducation et la confession qui a guidé les assassins. Les premiers récits sont impressionnants. Les tueurs des milices shebab ont fait appeler les étudiants dans leur famille, avant de les assassiner froidement. Ils ont trié les victimes potentielles en fonction de leur appartenance religieuse. Vendredi, des survivants ont raconté comment les shebab se sont amusés avec leurs otages, les faisant ramper dans des mares de sang ou téléphoner à leurs parents pour leur demander de réclamer le retrait des troupes kényanes de Somalie, avant de les tuer. Des étudiants se sont barbouillés du sang de leurs amis exécutés afin de passer pour morts, alors que les islamistes cherchaient, pièce après pièce, des personnes à abattre. "+Nous ne craignons pas la mort, cela va être de bonnes vacances de Pâques pour nous+, criaient les assaillants en swahili, avant de tirer", a raconté Salias Omosa, 20 ans, un étudiant traumatisé hébergé dans un camp militaire proche de l'université.  En ce jeudi saint, une véritable Saint-Barthélemy djihadiste a été mise en scène.

    lire la suite sur le blog de Laurent Marchand

  • Chrétiens d'Irak et de Syrie : le Conseil épiscopal de Malines-Bruxelles invite à la solidarité

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    erbil.jpgCommuniqué :

    Très soucieux des conditions de vie dramatiques des chrétiens d’Irak et de Syrie, Mgr Léonard, Mgr Hudsyn, Mgr Lemmens et Mgr Kockerols, ainsi que tous les membres du Conseil épiscopal de l’Archevêché de Malines-Bruxelles invitent les catholiques à se montrer solidaires et généreux à l’occasion de Pâques.

    La visite de Mgr Kockerols dans les camps de réfugiés en janvier, la rencontre récente de Mgr Lemmens avec Mgr Petros Moshé, évêque syrien catholique de Mossoul et Qaraqosh dans la plaine de Ninive (Irak), mais aussi les nombreux appels à l’aide des communautés chaldéennes en Belgique ont renforcé la conviction de l’urgence d’une aide internationale à apporter aux populations chrétiennes déplacées en Irak et en Syrie.

    L’Archevêché de Malines-Bruxelles fera un don de 50.000 EUR via l’ONG Aide à l’Eglise en détresse qui est présente et coordonne l’aide humanitaire sur place.

    Les chrétiens de l’archidiocèse sont également invités à faire un don à l’un des numéros suivants :

    • Aide à l’Église en Détresse IBAN: BE25 1960 0933 4182 BIC: CREGBEBB (sans attestation fiscale)
    • Don socio-caritatif via Aide et Espoir IBAN: BE72 1960 1357 6116 BIC: CREGBEBB (avec attestation fiscale pour tout don supérieur ou égal à 40€)
    • Don via Caritas International IBAN : BE88 0000 0000 4141 (avec attestation fiscale pour tout don supérieur ou égal à 40€).

    Les dons seront utilisés pour fournir des denrées alimentaires de base, des médicaments, des soins médicaux, location de maisons, et de l’énergie comme le chauffage et l’électricité. Les prêtres et des religieuses qui s’occupent  de la pastorale des victimes de la guerre seront également aidés.

  • Kénya : le bilan effroyable de l’attaque contre les étudiants chrétiens : 147 morts !

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    De Daniel Hamiche sur l'Observatoire de la Christianophobie :

    Il est désormais clair que l’opération d’envergure menée hier matin, à partir de 5 h/5 h 30, par le groupe islamiste Al-Shabaab contre le Garissa University College, visait à l’extermination des étudiants chrétiens et que les premières victimes furent les participants à un culte chrétien matinal dans l’enceinte du campus. Différents témoignages de rescapés du massacre, confirment que seuls les chrétiens étaient ciblés. Le dernier bilan officiel s’élève au nombre effroyable de 147 morts dont deux policiers kenyans, et environ 80 blessés. Le nombre des morts parmi les agresseurs – dont on ne connaît toujours pas le nombre – n’est pas signalé. Comme l’on estime à 815 le nombre d’étudiants présents sur le campus cette nuit là, qu’environ 500 ont réussi à échapper aux tueurs musulmans mais que plus de 140 furent massacrés, cela veut dire qu’entre 150 et 200 étudiants, filles et garçons, ont été enlevés par Al-Shabaab. Sheik Abdiasis Abu Musab, porte-parole d’Al-Shabaab, a fait à cet égard des déclarations sans ambigüité concernant les jeunes enlevés : « On a trié les gens et relâché les musulmans ». Des chrétiens, filles et garçons, sont donc toujours otages du groupe terroriste musulman. L’affaire était donc bien une action terroriste antichrétienne.

    Source : Morning Star News (2 avril)

  • Deux chemins de croix pour vivre la Semaine Sainte avec les chrétiens d'Orient

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient :

    Vivre la Semaine Sainte avec les chrétiens d’Orient

    Cette semaine nous vous proposons deux chemins de croix à méditer en communion avec nos frères d'Irak et de Syrie

     

     » Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, le royaume des cieux est à eux.  » Mt 5,10

    Le 1er chemin de croix a été rédigé par Mgr Samir Nassar, médité par des familles syriennes, réfugiées et sinistrées.

    PREMIÈRE STATION : JÉSUS CONDAMNE A MORT :
    « Pilate livra Jésus pour qu’il soit crucifié» Mt 15, 12-13.
    Un innocent condamné à mort. Quelle justice !
    Seigneur, nos familles se sentent, dans leurs souffrances, bien proches de toi, victimes innocentes à ton image. Forcées par la violence et la persécution de quitter : maisons, écoles, paroisses, villages, voisins, amis, cimetières ;
    pour vivre dans des camps de réfugiés dans la misère et l’indifférence.
    Pilate est toujours là à nourrir l’injustice.
    Seigneur, éclaire l’esprit de ces  » juges » et fais de nous des messagers de
    Justice… Amen. 

    >>Lire la totalité du chemin de croix

    Pour télécharger ce chemin de croix cliquez ici 2015 Chemin de Croix -- Syrie -- Mgr Nassar

    Ce deuxième chemin de croix a été rédigé par Mgr Mouché, archevêque syriaque catholique de Mossoul

    Chemin-de-Croix-775x1024.jpg6éme STATION : VÉRONIQUE ESSUIE LE VISAGE DE JÉSUS :
    « C’est ta face, Seigneur, que je cherche, ne me cache pas ta face. »
    Ps 27,8-9
    Véronique effectue un geste symbolique très fort. Elle vient essuyer la douleur de ton visage. Un geste de foi qui exprime son amour pour toi.
    Ce visage reste imprimé dans la tradition chrétienne.
    Qui va essuyer les visages blessés de nos frères, de nos mamans qui pleurent leurs enfants et leur détresse ?
    Donne-nous, Seigneur, à voir ta face dans celui des pauvres persécutés
    et des victimes innocentes des violences et des injustices. Amen..>>Lire la totalité du chemin de croix

    Pour télécharger ce chemin de croix cliquez ici 2015 Chemin de Croix -- Irak -- Mgr Mouche

  • Au Moyen-Orient : "une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse"

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    De l'orient le jour.com :

    « Je vais être clair : au Moyen-Orient, nous faisons face à une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse... Les communautés non musulmanes constituent des cibles privilégiées. Elles incarnent cette diversité que Daech veut faire disparaître. Les chrétiens, les yazédis, les Turkmènes, les Kurdes, les Shabaks, tous sont menacés par ce que j'appelle le triangle de l'horreur : l'exil forcé, l'asservissement, la mort. » C'est ce qu'a déclaré, vendredi soir, à New York, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à l'occasion d'un débat public au Conseil de sécurité, consacré aux « victimes d'attaques et d'exactions ethniques ou religieuses au Moyen-Orient ». Ce fut aussi l'occasion pour le chef du Quai d'Orsay d'appeler le Liban « modèle de coexistence entre les communautés – établi par la Constitution, le pacte national et l'accord de Taëf – et fragilisé par la paralysie institutionnelle à élire, dans les meilleurs délais possibles, un président qui garantisse la pérennité de ce modèle ».

    Lire tout l'article : "Fabius presse le Liban d'élire un président 'qui garantisse la pérennité du modèle de coexistence'"

    Lire aussi le discours à l'ONU du patriarche des Chaldéens, Mgr Sako

  • Liège (Saint-Barthélemy), 30 mars : prière oecuménique en mémoire des martyrs contemporains

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    Communiqué de Presse de Sant'Egidio

    Au début de la Semaine sainte, Sant’Egidio organise une prière œcuménique en mémoire des martyrs contemporains, afin de se souvenir des chrétiens qui ont donné leur vie pour l’Évangile au cours de l’année écoulée.

    La prière pour les témoins de la foi de notre temps aura lieu le lundi 30 mars 2015, à 19hà l’église Saint-Barthélemy, à Liège et sera présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège. Il sera entouré de représentants d'autres Églises chrétiennes.

    Au cours de la célébration, il sera, particulièrement, fait mémoire des nombreux chrétiens qui sont victimes de persécutions au Moyen Orient, comme en Syrie, en Irak et en Égypte. Dans d'autres régions du monde également, les chrétiens ont payé un lourd tribut lors d'attentats ou d'actes de violence aveugle, comme au Pakistan et au Nigeria.

    Une mémoire particulière sera aussi réservée à Mgr Oscar Arnulfo Romero, archevêque de San Salvador, tué pendant qu’il célébrait l’eucharistie, le 24 mars 1980. En cette année du 35ème anniversaire de sa mort, Mgr Romero sera béatifié le samedi 23 mai, à Rome.

    Informations : liege@santegidio.be

  • Le chemin de croix des chrétiens du Moyen-Orient : une déclaration des Eglises chrétiennes de Belgique

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    Une déclaration de la Concertation des Eglises Chrétiennes  en Belgique :

    Le chemin de croix des chrétiens du Moyen-Orient

    Cette année, le destin tragique des communautés chrétiennes des pays bibliques jettera une ombre sur la Semaine Sainte et la fête de Pâques. Des nouvelles dramatiques nous arrivent sans cesse sur les chrétiens au Moyen-Orient. Une semaine, ces nouvelles viennent de Syrie, une autre semaine d’Irak ou d’Iran, d’Égypte, des Territoires Palestiniens ou même encore du Pakistan. À chaque fois, les chrétiens y sont victimes d’attaques extrémistes et de terreur idéologique. Certains sont torturés et mis à mort à cause de leur foi. D’autres sont enlevés et chassés. Des milliers se retrouvent entassés dans des camps de réfugiés ou ont fui vers les pays voisins. Ces chrétiens appartiennent à toutes les Églises et communautés chrétiennes. Ils comptent sur le soutien de leurs frères et sœurs chrétiens du monde entier mais se sentent parfois abandonnés. Ils ne sont pas les seuls, bien sûr, à endurer pareille souffrance au Moyen-Orient. Des croyants d’autres communautés et de nombreuses personnes de bonne volonté payent elles aussi un lourd tribut. Nous appelons toutes les communautés chrétiennes en Belgique à célébrer la Semaine Sainte et le temps pascal en étroite union avec les chrétiens du Moyen-Orient.

    Comment commémorer la souffrance de Jésus, le Vendredi Saint, sans penser aux chrétiens du Moyen Orient ? La croix de Jésus n’a jamais disparu. Elle n’était pas une exception historique. Sur tant de collines et de montagnes dans les pays bibliques, les chrétiens portent encore et toujours la croix du calvaire en répétant ‘Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?’ Tant de fois au cours de l’histoire, ils sont tombés sous le poids de la croix puis ensuite se sont relevés. Le fait que Jésus ait vécu en ces lieux leur a donné force et courage à travers les siècles. En ce Vendredi Saint, reconnaissons leur visage dans celui du Christ souffrant et prions pour que la croix de Jésus leur soit un signe d’espérance et de solidarité.

    Comment célébrer la résurrection durant la Veillée pascale et le jour de Pâques sans penser aux chrétiens du Moyen-Orient ? Le Père n’a pas abandonné son Fils dans la solitude de la souffrance et l’obscurité de la mort. Aucune pierre tombale n’est trop lourde pour être roulée. Cette année aussi, les chrétiens du Moyen-Orient se diront l’un à l’autre ‘Le Christ est vraiment ressuscité !’ et entonneront ensemble un ‘Alléluia !’. Et cela, même si leur célébration se déroule sous une tente, dans une église délabrée ou un abri anonyme. Lors de la Veillée pascale ou à Pâques, lors de l’échange de la paix, ouvrons-leur notre cercle et prions pour que le Seigneur ressuscité leur offre un message de réconciliation et de paix.

    Nos communautés chrétiennes cheminent encore vers la restauration de la pleine unité en Jésus-Christ. Pourtant, nombre de ceux qui nous ont précédés ont déjà atteint cette pleine unité en Jésus-Christ. Ce sont les témoins de la foi, les martyrs de tous lieux et de tous temps qui ont payé de leur vie leur fidélité à Jésus et à l’Église. Leurs noms sont inscrits dans l’unique martyrologe de l’Église du Christ Jésus. Au cours de la Semaine Sainte, souvenons-nous de tous ces témoins de la foi et des martyrs de toutes les traditions, et en particulier de ceux qui ont perdu la vie ces derniers mois au Moyen-Orient.

    Durant la Semaine Sainte et le temps de Pâques, nous invitons toutes les communautés chrétiennes en Belgique à un geste de solidarité concret en faveur des chrétiens du Moyen-Orient. Par exemple, des intentions de prière au cours des célébrations liturgiques ou des temps de prière, une attention particulière aux chrétiens du Moyen-Orient de notre ville ou de notre village ou le soutien à une action de solidarité financière ou matérielle pour les chrétiens au Moyen-Orient. Nous vous souhaitons une Semaine Sainte bénie et une Sainte fête de Pâques.

    Pour les Églises Chrétiennes en Belgique

    Chanoine Jack McDonald, Président du Comité central du Culte anglican en Belgique

    Mgr André-Joseph Léonard, président de la Conférence épiscopale de Belgique

    Métropolite Athenagoras de Belgique, Patriarcat Œcuménique de Constantinople

    Pasteur Steven H. Fuite, Président du Synode de l'Église Protestante Unie de Belgique

    Dr. Geert W. Lorein, président du Synode Fédéral des Églises Protestantes et Evangéliques de Belgique Bruxelles, 

    le 27 mars 2015