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Persécutions antichrétiennes - Page 89

  • Bruxelles (Auderghem) : conférence "Les Chrétiens d'Orient : le crépuscule" par Christian Cannuyer

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    Le 18 mai 2016 à 20 heures (accueil à partir de 19h30)

    Conférence à la librairie UOPC.

    Avenue Gustave Demey n°14 à 1160 Auderghem

    « LES CHRÉTIENS D’ORIENT : LE CRÉPUSCULE ? »

    par Christian Cannuyer,
    Professeur à la Faculté de théologie de le Lille, Président de la Société belges d’études orientales et
    Directeur de Solidarité-Orient/Werk voor het Oosten (Bruxelles).

    Cette conférence est organisée sous l’égide de l’ADIC dont les membres sont sensibles aux évènements qui secouent un des berceaux de notre civilisation.
    En ces temps sombres pour leur liberté religieuse notamment, il est important de manifester de l’intérêt et de la solidarité pour les chrétiens d’Orient.

    La conférence sera suivie d’un temps pour les questions/réponses et d’un verre de l’amitié.

    Veuillez confirmer votre présence par email à l’UOPC event@uopc.be en précisant la date de la conférence et le nombre de personnes.
    Il est prévu une PAF de 10 Euro/personne qui sera demandée à l’entrée.

    Vous pouvez également confirmer votre présence en payant la somme de 10Euro/personne par virement au compte n°BE48 3100 2359 4227 de l’ADIC en y mentionnant votre nom, prénom, le nombre de personnes ainsi que la date de la conférence. Organisé avec le soutien de « l’UOPC », de « La Libre » et de « RCF ».

  • La situation des chrétiens soudanais extrêmement préoccupante

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    Lu sur le site de "Portes Ouvertes"

    Soudan: les droits des chrétiens bafoués

    Alors que la situation des Droits de l’Homme au Soudan est évaluée aujourd’hui par l’ONU, la situation des chrétiens sur le terrain ne fait qu’empirer.

    Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies fait le point aujourd’hui sur la situation des Droits de l’Homme au Soudan lors d’une session spéciale de 3h30 à Genève. Il s’agit de la 1ère session du genre depuis que le pays a été divisé en deux États distincts, entre le Soudan et le Sud-Soudan. Sur le papier, le pays s’est engagé à respecter les droits de ses citoyens (*). Mais sur le terrain, les chrétiens souffrent de l’extrémisme islamique et leurs droits sont systématiquement bafoués. Selon l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2016, le Soudan est le 8e pays où les chrétiens sont le plus persécutés.

    Pasteurs arrêtés, églises détruites

    Les chrétiens sont harcelés quotidiennement, notamment par les services de renseignement et de sécurité de l’État qui ont des pouvoirs très étendus. Les responsables d’églises sont arrêtés, les églises fermées ou détruites, les chrétiens sont soumis de force à la charia ou bien on leur déclare la guerre comme c’est le cas dans le Sud.

    Le 14 décembre 2015, Telahoon Nogosi Kassa Rata, responsable de l’église évangélique Bahri au Nord de Khartoum a été arrêté après avoir répondu à une convocation des services de sécurité. Sa famille n’a pu le voir qu’une seule fois depuis son arrestation.

    Le même mois, Hassan Abduraheem Kodi Taour, Secrétaire général de l’Église Soudanaise du Christ a été arrêté chez lui. Sa famille n’a aucune nouvelle depuis.

    Depuis 2011, au moins 5 églises ont été fermées ou démolies. C’est par exemple le cas de l’église d’Ombada (300 personnes) et de l’église SCOC du Nord de Khartoum (600 personnes), qui ont été détruites sur ordre du gouvernement.

    Éradiquer le christianisme

    Pour les chrétiens locaux, les destructions d’églises et le refus d’enregistrer toute nouvelle église montrent que les autorités veulent effacer toute trace visible de témoignage chrétien dans la société.

    L’examen périodique universel est un mécanisme des Nations Unies permettant aux États membres de l’ONU de passer en revue tous les 4,5 ans, la situation des Droits de l’Homme dans chacun des États membres de l’ONU.

    (*) Le Soudan est signataire du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques qui garantit notamment le Droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, ainsi que le droit à manifester sa religion. La Constitution Intérimaire du Soudan, quant à elle, en plus de réitérer ce droit, dispose que tous les citoyens sont égaux devant la loi et sont tous sous la protection de cette même loi.

  • Chine : la mort du dissident catholique Harry WU et le renforcement de la persécution religieuse

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    D'Anne Dolhein sur reinformationtv :

    Le dissident catholique Harry Wu est mort ; la persécution religieuse se renforce en Chine

    Le dissident catholique Harry Wu est mort le 27 avril dernier, au terme d’une vie marquée par son propre internement en camp de concentration pendant 19 ans, son exil, puis son travail incessant pour faire connaître l’horreur du Laogaï, version chinoise du Goulag et des camps nazis. En 1960, encore étudiant, il avait été convaincu d’activité contre-révolutionnaire en raison de son appartenance à un groupe d’étudiants catholiques : c’est ce qui avait « justifié » son internement qui ne devait prendre fin qu’après la mort de Mao. Le décès de Harry Wu est l’occasion de constater que, si les choses ont en un certain sens changé en Chine sur le plan économique, le Parti conservant néanmoins le contrôle des grands groupes et de la finance, l’idéologie communiste, elle, reste intacte et la persécution religieuse se renforce.

    Le système des laogaï n’a pas non plus été abandonné. Il faut dire qu’il a joué un rôle clé dans le développement économique de la Chine, puisqu’il permet de profiter d’une main-d’œuvre par définition captive, non rémunérée. Il a certainement contribué avec force à « l’émergence » de l’économie chinoise qui aujourd’hui, se situe au tout premier plan mondial. Selon la Fondation de recherche sur le Laogaï, dans laquelle Harry Wu a été actif pendant de longues années, il y avait en 2013 au moins 1.045 camps de « rééducation par le travail » en Chine, avec quelque 4 millions de prisonniers. Ressource capitale pour l’agriculture et l’industrie…

    Harry Wu, dissident catholique : 19 ans de Laogaï

    Ces camps ont toujours été largement ouverts aux chrétiens, persécutés dès l’instant où la République a été proclamée en Chine – et comme ils l’ont été dans tous les pays où le communisme a sévi ou sévit encore. A l’athéisme d’État, toujours d’actualité en Chine, s’est ajouté dès l’origine, en 1950, le « manifeste du mouvement des trois autonomies » : le pouvoir interdisait les missions étrangères, imposait aux religions d’avoir des chefs originaires de la Chine, et rejetait toute aide économique en provenance de l’étranger. A l’époque, la quasi-totalité des catholiques de Chine refusa d’accepter ces normes qui impliquaient la séparation d’avec Rome. Aussitôt, les arrestations d’évêques, de prêtres et de laïcs fidèles allaient commencer.

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  • 38 martyrs catholiques albanais victimes du régime communiste bientôt béatifiés

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    Lu sur bfmtv.com :

    Albanie: 38 martyrs catholiques du régime communiste vont être béatifiés 

  • La Fontaine de Trevi rouge du sang des martyrs

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    Du site de l'AED (France) :

    ITALIE : la fontaine de Trévi, rouge du sang des martyrs chrétiens

    Le 29 avril 2016, à 20 heures, la Fontaine de Trevi à Rome se teintera de rouge pour rappeler le sang versé par tant de martyrs chrétiens qui, aujourd’hui, sont encore plus nombreux qu’aux premiers siècles de l’Église. (Pape François, 4 mars 2014)

    Par cette initiative sans précédent, l’AED entend attirer l’attention sur la tragédie de la persécution des chrétiens comme elle l’avait déjà fait en octobre 2015 alors qu’elle avait illuminé en rouge la statue du Christ Rédempteur à Rio de Janeiro. Comme l’expliquent le président, Alfredo Mantovano, et le directeur de la section italienne de l’AED, Alessandro Monteduro, « la violation systématique du droit à la liberté religieuse, en particulier à l’encontre des chrétiens, doit devenir un sujet central du débat public pour éviter le risque d’indifférence et par conséquent de persistance d’une agonie insupportable ».Depuis sa création en 1947, la Fondation pontificale AED dénonce la persécution religieuse. Pour se faire, elle propose depuis 1999 son Rapport sur la liberté religieuse dans le monde, dont la prochaine édition sera publiée le 15 novembre prochain. « Le contenu du rapport », poursuivent les responsables du bureau italien de l’AED, « sera de peu d’utilité s’il ne devient pas un patrimoine commun, s’il n’éveille pas nos consciences, s’il n’entraîne pas de réaction publique et généralisée de soutien à tant de personnes persécutées qui ne peuvent pas se faire entendre ».De nombreuses organisations telles la Communauté Sant’Egidio, l’organisation Communion et Libération, les Focolari et le Renouveau dans l’Esprit Saint ont souhaité se joindre à cette initiative. L’événement sera également retransmis en direct sur TV2000, la chaîne de télévision de la Conférence épiscopale italienne.Le cardinal Mauro Piacenza, président international de l’AED prononcera un discours puis, quatre invités raconteront l’histoire de chrétiens assassinés en raison de leur foi.

    Une religieuse parlera de ses quatre consœurs de la congrégation des Missionnaires de la Charité tuées au Yémen le 4 mars 2016.

    Le professeur Shahid Mobeen, fondateur de l’Association des chrétiens pakistanais en Italie, se souviendra de son ami Shahbaz Bhatti, le ministre des Minorités religieuses au Pakistan assassiné en 2011.

    Maddalena Santoro parlera de son frère, Don Andrea Santoro, tué en Turquie en 2006.

    Enfin, un étudiant kényan, Luka Loteng, rendra hommage aux étudiants chrétiens tués à Garissa en avril 2015.Au terme de ces quatre témoignages, la façade de la Fontaine de Trevi se teintera de rouge. Ce sera alors le moment d’entendre le témoignage de Mgr Antoine Audo, archevêque chaldéen d’Alep.L’évènement se clôturera par la Prière du Pape Pie XII pour l’Église persécutée. Puis, tout au long de la nuit, des images de persécutions antichrétiennes seront projetées sur la façade de la Fontaine de Trevi illuminée en rouge, sang des martyrs chrétiens.

  • Rolando Rivi, un martyr de 14 ans (13 avril)

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    De la Lettre Mensuelle de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval :

    Le visiteur qui entre dans l'église de San Valentino di Castellarano, en Italie centrale, y remarque la tombe d'un adolescent mort à quatorze ans, sur laquelle il peut lire l'inscription: Io sono di Gesù. «J'appartiens à Jésus»: c'est une phrase que Rolando Rivi répétait à temps et à contretemps. Cette appartenance inconditionnelle à Jésus-Christ, confirmée par la mort sanglante, constitue une réponse forte aux idéologies du xxe siècle, qui prétendaient que l'homme appartient à la race ou à l'État; c'est aussi une réponse chrétienne à la mentalité selon laquelle l'homme n'a pas d'autre maître que lui-même et ses désirs.

    Rolando est né le 7 janvier 1931 à San Valentino, au diocèse de Reggio-Emilia, dans une famille nombreuse d'agriculteurs, unie et soutenue par une vive foi chrétienne. Son père, Roberto, consacre l'enfant dès le jour de son baptême à Notre-Dame du Mont-Carmel. De sa grand-mère, Rolando apprendra la dévotion du Rosaire. À l'école élémentaire, il est confié à l'institutrice Clotilde Selmi, chrétienne fervente qui puise sa force dans la Communion quotidienne. Une année, au temps de Noël, l'enfant apporte à la crèche un petit sac, et dit à haute voix: « Ô bon Jésus, voilà mes péchés; il y en a cent, je les ai comptés. Mais je Te promets qu'une autre année, je T'apporterai un sac de vertus!» Rolando fait sa première Communion le 16 juin 1938. Il sera décrit par ses camarades comme un garçon plein de vitalité, d'un caractère enthousiaste, déchaîné pendant les jeux, le plus rapide à la course, mais également le plus assidu à la prière. Intelligent, doué d'un ascendant naturel, c'est un «meneur», qui sait organiser les distractions, mais aussi, l'heure du jeu passée, amener ses camarades à l'église. Il leur apprend à réciter le chapelet, les incite à servir la Messe avec lui et leur enseigne la charité fraternelle: «Si tu aimes le Seigneur, alors aime tout le monde». Pour Rolando, la charité à l'égard des pauvres est inséparable de l'amour de Dieu; quand un pauvre vient à frapper au foyer paternel, il est le premier à l'accueillir, à lui apporter du pain et des couvertures.

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  • Le pape dénonce la grande apostasie et une persécution «travestie de culture, travestie de modernité, travestie de progrès».

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    De Radio Vatican :

    Le Pape François invite à résister aux persécutions symboliques et à «la grande apostasie»

     

    (RV) «La persécution est le pain quotidien de l’Église» : le Pape l’a répété lors de la messe de ce mardi 12 avril, célébrée dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

    Comme c’est arrivé à Étienne, le premier martyr, ou aux «petits martyrs» tués par Hérode, aussi aujourd’hui, a affirmé le Pape, de nombreux chrétiens sont tués pour leur foi en Christ, et d’autres sont persécutés idéologiquement, parce qu’ils veulent manifester la valeur du fait d’être enfants de Dieu.

    Il existe des persécutions sanguinaires, comme le fait d’être dévorés par des fauves pour la joie du public dans les tribunes, ou pulvérisés par une bombe à la sortie de la messe. Et il y a «des persécutions en gants blancs, des persécutions culturelles, celles qui te confinent dans un recoin de la société, qui en viennent à te faire perdre ton travail si tu n’adhères pas aux lois qui vont contre Dieu Créateur», a affirmé le Saint-Père.

    Martyrs de tous les jours

    Le récit du martyre d’Étienne, décrit dans l’extrait des Actes des Apôtres proposé par la liturgie, pousse le Pape à des considérations nouvelles sur une réalité qui depuis 2000 ans fait partie de l’histoire de la foi chrétienne : la persécution.

    «La persécution, je dirais, est le pain quotidien de l’Église. Jésus l’a dit. Nous, quand nous faisons un peu de tourisme à Rome et allons au Colisée, nous pensons que les martyrs étaient ceux qui étaient tués avec les lions. Mais les martyrs n’ont pas été seulement ceux-là. Ce sont des hommes et femmes de tous les jours : aujourd’hui, le jour de Pâques, il y a à peine trois semaines… Ces chrétiens qui fêtaient Pâques au Pakistan ont été martyrisés justement parce qu’ils fêtaient le Christ Ressuscité. Et ainsi l’histoire de l’Église avance avec ses martyrs.»

    Des persécutions «éduquées»

    Le martyre d’Étienne amorça une cruelle persécution antichrétienne à Jérusalem, analogue à celles subies par ceux qui aujourd’hui ne sont pas libres de professeur leur foi en Jésus. «Mais, a observé François, il y a une autre persécution dont on ne parle pas tellement», une persécution «travestie de culture, travestie de modernité, travestie de progrès».

    «C’est une persécution, je dirais un peu ironiquement, "éduquée". C’est quand l’homme est persécuté non pas pour avoir confessé le nom du Christ, mais pour avoir voulu manifesté les valeurs du Fils de Dieu. C’est une persécution contre Dieu le Créateur, dans la personne de ses enfants ! Et ainsi nous voyons tous les jours que les puissances font des lois qui obligent à aller sur cette voie, et une nation qui ne suit pas ces lois modernes, ou au moins qui ne veut pas les avoir dans sa législation, en vient à être accusée, à être persécutée "poliment". C’est la persécution qui coupe à l’homme la liberté de l’objection de conscience», a martelé le Pape François

    La grande apostasie

    «Cela, c’est la persécution du monde» qui «coupe la liberté», alors que «Dieu nous fait libres» de donner le témoignage «du Père qui nous a créés, et du Christ qui nous a sauvés». Et cette persécution, a-t-il souligné, «a aussi un chef» :

    «Le chef de la persécution polie, éduquée, Jésus l’a nommé : "le prince de ce monde". Et quand les puissances veulent imposer des attitudes, des lois contre la dignité des enfants de Dieu, ils persécutent ceux-ci et vont contre le Dieu Créateur, a répété le Souverain pontife. C’est la grande apostasie. Ainsi la vie des chrétiens avance avec ces deux persécutions. Mais le Seigneur nous a promis de ne pas s’éloigner de nous : "Soyez attentifs, soyez attentifs ! Ne tombez pas dans l’esprit du monde. Soyez attentifs ! Mais allez de l’avant ! Moi, Je serai avec vous”».

  • La Libre Belgique : à Liège, Tugdual Derville, Délégué général d’Alliance Vita, sera reçu à l’Espace Prémontrés (lundi 18 avril à 18h00)

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  • Les chrétiens du Nord Nigéria subissent de tragiques violences dans l’indifférence générale

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    De www.infochretienne.com :

    Portes Ouvertes, la voix des chrétiens persécutés au Nigéria dans l’indifférence générale 

    Depuis des décennies, les chrétiens du Nord Nigéria subissent de tragiques violences dans l’indifférence générale. De 2006 à 2014, 1,3 million de chrétiens déplacés, 11 500 chrétiens tués, 13 000 églises détruites sont les chiffres accablants d’un rapport de la principale organisation chrétienne au Nigéria.

    Le 24 février 2016, l’Association Chrétienne du Nigéria, la CAN (Christian Association of Nigeria) a remis un rapport sur l’impact de la persécution des chrétiens dans le Nord du pays, à l’organisation Portes Ouvertes qui œuvre parmi les chrétiens persécutés.

    « Pour la première fois, nous signons une déclaration qui donne la véritable image de la persécution que subissent les chrétiens dans ce pays », a dit le pasteur Musa Asake, secrétaire général de la CAN.

    Sous la pression dévastatrice du groupe Boko Haram, le groupe islamique le plus meurtrier au monde, la situation au Nord Nigéria s’est aggravée. Des bergers peuls musulmans ont aussi contraint 40 000 chrétiens à se déplacer. Les élites religieuses ou politiques locales sont responsables de marginalisations, de brimades, de discriminations, de violences envers les chrétiens. Leur sécurité n’est pas assurée. Le Nigéria est pourtant un pays où la liberté religieuse est inscrite dans sa constitution.

    Le rapport de la CAN qui regroupe la majorité des églises chrétiennes du Nigéria veut alerter les autorités politiques du pays sur cette situation. Appuyée par l’ONG Portes Ouvertes, la CAN veut mobiliser afin que le gouvernement du Nigéria, l’ONU et d’autres organisations internationales coopèrent et œuvrent en vue de résoudre le sort des chrétiens qui se sentent abandonnés. Réduire cette violence qui devient ordinaire est un besoin impérieux qui aura un impact positif sur l’ensemble du pays.

    «Les chrétiens disent qu’ils sont devenus une « communauté sans voix». Nous voulons être cette voix. D’abord, prions pour eux. Dieu est à l’œuvre au sein de cette Église. Elle a besoin de notre soutien, d’être fortifiée par des projets qui contrent les effets de la persécution.» Michel Varton, Directeur de Portes Ouvertes France

    L’Eglise et les chrétiens du Nigéria ont besoin de nous aujourd’hui. Devant leur détresse, comment ne pas leur venir en aide ? Cette année, l’ONG Portes Ouvertes veut s’engager de manière particulière pour ce pays. Le voyage de Michel Varton, directeur de Portes Ouvertes pour la France, a été la première étape de cette action spéciale que Portes Ouvertes va mener durant toute l’année 2016. Cette ONG lance une opération :« Porteurs d’Espérance Nigéria »

    Vous pouvez participez en envoyant un mail à l’ambassadeur du Nigéria en France.

    A la suite de cette lettre de plaidoyer, l’ONG Portes Ouvertes va poursuivre l’action en suscitant des rencontres avec des représentants politiques. Elle va aussi aider les chrétiens nigériens en répondant concrètement à leurs besoins essentiels sur place.

    Nathanaël Bechdolff

    Source ONG Portes Ouvertes : Campagne pour le Nigéria : « Soyons des porteurs d’espérance pour le Nigéria »

  • Chine: les réticences à l’égard d’un rapprochement entre Rome et Pékin

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    Lu sur le site « Riposte catholique »

    « Les négociations entre Rome et Pékin laissent beaucoup d’incertitude sur leur issue. Le pape François a récemment fait l’éloge de la Chine et a montré toute son attention au peuple chinois, dans le sillage de ses prédécesseurs. C’est un dossier compliqué, un contentieux jamais éteint, qui remonte aux années 1950. Du côté des catholiques « clandestins » (l’expression est impropre, car dans bien des diocèses de Chine, les catholiques qui ne sont pas affiliés à l’Association patriotique ont pignon sur rue), il y a aussi beaucoup de circonspection et de réticence. La crainte d’être abandonné existe depuis un certain temps. Elle réapparaît à chaque moment de négociation sérieuse entre Pékin et Rome. 

    Certains redoutent la trahison de Rome et envisagent de ne pas suivre une Église réunie et réconciliée. Le The Telegraph met à disposition de ses lecteurs un reportage intéressant sur une communauté clandestine du Shijiazhuang (province du Hebei). Le reportage montre des photos d’une messe célébrée en plein air, dans la cour d’une maison. Pour le père Dong, « il est possible que Rome nous trahisse ». « Si cela arrive, je démissionnerai. Je ne rejoindrai pas une Église contrôlée par le Parti communiste ». « Nous souffrons comme Jésus sur la Croix. Nous combattons pour la liberté religieuse et suivons l’Évangile – mais nous ne sommes soutenus ni par Rome, ni par la Chine. » Le père Dong a été emprisonné à plusieurs reprises.

    La province du Hebei est réputée pour sa forte communauté catholique. Mais à la différence des autres provinces chinoises, la situation est plus tendue. Ainsi, dans la région autonome du Xinjiang, Riposte catholique relatait l’existence d’une communauté catholique qui ne connaissait pas de division. Il n’en va malheureusement pas ainsi dans toutes les régions de Chine. Une vague de répression a récemment eu lieu dans le Hebei, touchant une communauté « clandestine ». Certes, la situation peut-être été davantage tendue dans le passé. Ainsi, Mgr Fu Tiexan, sacré évêque sans mandat pontifical par un autre évêque irrégulier, en 1979, a toujours été « irrégulier ».  Pourtant, les séquelles des divisions demeurent. La réconciliation prendra du temps et suppose beaucoup d’efforts, tant du côté officiel que « clandestin ». Mais elle exige aussi que les autorités chinoises relâchent leur pression sur l’Église pour laisser à cette dernière sa nécessaire liberté. »

    Source: The Telegraph.

    Ref. Chine: les réticences à l’égard d’un rapprochement entre Rome et Pékin

    JPSC

  • Le mystérieux silence romain sur le sort d'Asia Bibi

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    De Sandro Magister sur chiesa.espresso

    Asia Bibi est condamnée à mort pour sa foi. Mais son cas est un sujet tabou au Vatican

    À chaque fois qu’il est question de l'islam, François est extrêmement prudent. Mais à propos du Pakistan il manifeste une très grande réticence. Voici l’histoire de la mère de famille pakistanaise dont il ne parle pas. Elle est en prison depuis sept ans et son sort est étroitement lié au massacre de Pâques à Lahore

    ROME, le 5 avril 2016 – Dans le commentaire qu’il a consacré au drame qui a ensanglanté le jour de Pâques à Lahore, le pape François a été très attentif à ne pas mettre en cause les auteurs de l'attentat et à ne pas préciser le sens de ce crime qu’il a seulement qualifié d’"insensé" :

    > "Regina Cœli" du 28 mars 2016

    En se comportant de la sorte, le pape s’est conformé aux canons de cette diplomatie minimale qui dirige traditionnellement les pas du Saint-Siège dans les terrains les plus minés, une diplomatie qui est justifiée par la volonté de ne pas exposer à des dangers supplémentaires les communautés chrétiennes les plus vulnérables, comme justement celle du Pakistan.

    Jusque là, rien de surprenant. À chaque fois que l’islam est en jeu, Jorge Mario Bergoglio est extrêmement prudent. Une seule fois, il y a eu une entorse à cette règle, entièrement à son initiative, à propos de la Turquie et du "génocide" des Arméniens  ; elle a donné beaucoup de soucis au secrétariat d’état du Vatican, qui a dû travailler pendant des mois à renouer avec les autorités turques :

    > Genocidio armeno. Francesco tra diplomazia e "parresìa" (24.4.2015)

    Mais, en ce qui concerne le Pakistan, le pape est encore plus réservé et silencieux que d’habitude, ce qui fait qu’il se trouve très en-dessous des attentes des chrétiens de ce pays. À la secrétairerie d’état, le dossier Pakistan est l’un des plus volumineux et des plus douloureux ; mais rien de tout cela ne transparaît dans ce que François dit et fait, les rares fois où il est obligé d’intervenir.

    WIKI-Bibi-740x493.jpgLe symbole de cette réticence se trouve dans les 12 secondes – pas une de plus – du face à face, sur la place Saint-Pierre, le 15 avril dernier, entre le pape et le mari et la plus jeune des filles d’Asia Bibi, cette Pakistanaise catholique qui a été condamnée à mort en 2010 sous le prétexte fallacieux qu’elle aurait offensé le prophète Mahomet et qui, depuis ce moment-là, attend en prison un nouveau jugement qui lui sauverait la vie.

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  • Ne pas oublier Asia Bibi

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    Radio Vatican appelle à ne pas oublier Asia Bibi (via ihsnews.net)

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    La voix de Radio Vatican s’élève en faveur d’Asia Bibi, alors que son sort ne mobilise pas les opinions publiques.

    Au Pakistan, des milliers de manifestants islamistes ont réclamé l’exécution d’Asia Bibi, cette maman chrétienne de cinq enfants faussement accusée de blasphème contre le Coran et incarcérée depuis près de sept ans.

    La manifestation a débuté aussitôt après l’attentat anti-chrétien qui a fait plus de 70 morts à Lahore, le dimanche de Pâques, déplore Radio Vatican.

    « Asia Bibi a été accusée à tort et maintenue en prison simplement parce qu’elle n’accepte pas de se plier à la violence » de la loi sur le blasphème, a déclaré Matteo Truffelli, président de l’Action catholique italienne : elle est « victime » de cette loi.

    Les actes de terrorisme au Pakistan, comme en Occident, tentent « de nous faire renoncer à ce que nous sommes, a souligné Matteo Truffelli, à une démocratie tolérante, libre, à un projet de coexistence pacifique ».

    « L’objet de cette violence est une petite minorité, a dit le président de l’Action catholique italienne : les chrétiens au Pakistan savent qu’ils sont moins de 2 %, catholiques et protestants. La plupart appartiennent d’ailleurs à la couche de la population la plus fragile et la plus pauvre. Assurément, ils ne représentent pas un danger pour les musulmans au Pakistan. » Matteo Truffelli estime que « le régime veut remettre en question l’équilibre qui caractérise le Pakistan depuis son origine ».

    Antonio Tajani, premier vice-président du Parlement européen, demande que l’Union européenne agisse « immédiatement pour éviter l’exécution d’Asia Bibi » dans une lettre écrite au haut représentant de l’UE, Federica Mogherini.

    Asia Bibi – Asia Noreen – a été condamnée à mort en première instance en novembre 2010, une condamnation confirmée par la Haute Cour de Lahore le 16 octobre 2014.

    Deux personnalités ayant défendu Asia Bibi ont été assassinées : le gouverneur du Pendjab, Salman Taseer, le 4 janvier 2011, et, le 2 mars de la même année, le ministre fédéral des Minorités religieuses, Shabbaz Bhatti, lui-même catholique.

    Asia Bibi est en prison depuis juin 2009. Un recours a été déposé devant la Cour suprême, et la grâce présidentielle a été sollicitée.

    Ashiq Masih, le mari d’Asia Bibi, et l’une de leurs filles ont participé à l’audience générale du pape François le mercredi 15 avril 2015, place Saint-Pierre.

    Avec leur avocat, Joseph Nadeem, ils sont venus plaider la cause d’Asia Bibi à Rome auprès du Parlement italien, le 14 avril 2015, espérant mobiliser l’opinion publique européenne et le Parlement européen.