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Persécutions antichrétiennes - Page 96

  • La statue pèlerine de Notre-Dame de Fatima en Syrie

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    1958932759.jpgLu ICI :

    La Statue Pèlerine de Notre Dame de Fatima visite la Syrie 

    La Statue Pèlerine de Notre Dame de Fatima visitera la ville de Damas, en Syrie, sur demande du Patriarche de l’Eglise Grecque-Melkite Catholique, Gregorios III, en septembre prochain. L’annonce a été faite par le recteur du Sanctuaire de Fatima, le Père Carlos Cabecinhas, en conférence de presse le 12 août, et dans l’éditorial du Bulletin « Fátima Luz e Paz », une publication officielle du Sanctuaire, éditée en sept langues et envoyée à 172 pays.

    En raison de la situation vécue actuellement en Syrie, le recteur du Sanctuaire de Fatima a dédié l’éditorial du mois d’août, intitulé « Prier pour la paix nous pouvons tous le faire », au rôle important de la prière dans la paix mondiale. En évoquant la récente offre de trois balles et un mouchoir, faite par un groupe de moniales de la Syrie à l’évêque de Leiria-Fatima – qui témoignent le martyre de trois chrétiens en 2013 dans ce pays-là –, le Père Carlos Cabecinhas a souligné la troisième partie du « Secret » de Fatima, comme annonce du martyre des chrétiens. Il a renforcé les mots du cardinal Joseph Ratzinger, devenu le Pape Benoît XVI, qui a affirmé que « aucune souffrance n’est vaine », et que la troisième partie du « secret, tellement angoissante à ses débuts, s’achève donc sur une image d’espérance ».

    Le recteur du Sanctuaire a déclaré que « le message de Fatima est un message de Paix », et a demandé aux fidèles de prier et d’accompagner le pèlerinage de la Statue Pèlerine « pour que le Seigneur accorde la paix à la Syrie et renforce les chrétiens qui y vivent ».

    João Francisco Gomes 

  • 15 août : sonner les cloches pour ne pas oublier les chrétiens d'Orient

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    Rome suivra-t-elle le mouvement qui s’amplifie ? De Radio Vatican(RV):

     « Il y a un an, les chrétiens d'Irak étaient chassés de la plaine de Ninive par les djihadistes de l'État islamique. Pour ne pas les oublier, les cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de nombreuses églises en France sonneront le 15 août à midi en soutien aux chrétiens d'Orient. Une cinquantaine de diocèses français ont d'ores et déjà annoncé leur intention de participer à cette opération, qui est également en train de faire tache d'huile à l'étranger : l'initiative « Christian Bells » sera reprise dans plusieurs pays d'Europe.

    Deux diocèses espagnols, tous les diocèses de Belgique, ainsi que ceux de Luxembourg et de Genève-Lausanne-Fribourg, ont annoncé leur intention de s'associer à l'opération. A Rome, la basilique Sainte-Marie-in-Cosmedin, qui dépend du patriarcat grec-melkite catholique, fera elle aussi sonner ses cloches au même moment. Les cloches du diocèse catholique d’Islande, le plus nordique du monde, sonneront elles aussi, car, souligne l’évêque, « on ne peut rester insensible à ce qui se déroule en Terre Sainte ».

    « Il s’agira d’un appel à la prière, à l'amitié, à la fraternité », souligne le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, tandis que le cardinal André Vingt-Trois invite les fidèles parisiens à se souvenir que les douleurs anciennes des chrétiens d'Orient ont connu une aggravation. Il ne reste qu'environ 400 000 chrétiens en Irak, contre 1,4 million en 1987.

    Sesto Chouffot a recueilli la réaction de Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec-melkite d’Alep en Syrie.  Voir ici :

    15 août : sonner les cloches pour ne pas oublier les chrétiens d'Orient

    JPSC

  • Assomption : les cloches des églises du diocèse de Liège sonneront pour les chrétiens d’Orient persécutés

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    Communiqué de Mgr Delville

    Face aux persécutions et massacres dont sont victimes les chrétiens d’Orient, le diocèse de Liège s’associe aux diocèses de France, à l’archidiocèse de Malines-Bruxelles et à d’autres diocèses du monde pour faire sonner les cloches des églises le 15 août à midi pendant une minute. Ces diocèses entendent ainsi exprimer leur solidarité avec ces chrétiens et prier pour eux.

     En ce jour de l’Assomption de Marie, nous sommes invités à prier la Vierge. Nous la prions comme le pape François, qui a découvert en Allemagne et introduit en Argentine la dévotion à Marie qui dénoue les nœuds. En effet, la Mère de l’Église dénoue les nœuds de la haine et de la violence qui étranglent souvent le cœur de l’homme. Elle fait tomber les murs de la violence qui séparent les peuples, les cultures et les religions. Le diocèse de Liège voue une reconnaissance particulière aux chrétiens d’Orient, puisque son premier évêque, saint Servais, était sans doute un chrétien syrien, appelé Sarbatios et venu comme missionnaire dans nos régions vers 340 ; il fut évêque de Tongres et a été enterré à Maastricht. C’est dans cet esprit de solidarité que j’invite les chrétiens du diocèse de Liège à s’associer à la prière pour les chrétiens d’Orient et à faire des gestes d’accueil à leur égard.

     

    + Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

    Ref. Les cloches sonneront le 15 août à midi dans le diocèse de Liège pour les chrétiens d’Orient.

    Voir aussi:

    Belgique : les cloches sonneront le 15 août pour les chrétiens d’Orient

  • Ce 15 août à midi, les cloches de Belgique devraient sonner en soutien aux chrétiens d'Orient

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    D'après info.catho.be :

    "Les évêques de Belgique invitent aussi toutes les paroisses des différents diocèses à sonner les cloches ce samedi 15 août à 12 heures, "en signe de soutien aux chrétiens d’Orient". Mgr Léonard appuie fermement cette démarche de solidarité initiée par la conférence épiscopale française."

    ... il nous reste donc à signaler la chose à nos curés et à nos sacristains pour que nos clochers ne restent pas muets samedi prochain à midi.

  • Des chrétiens belges se sont mobilisés pour accueillir 244 chrétiens syriens d'Alep

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    De Raphaëlle d'Yvoire sur le site du journal La Croix :

    Des chrétiens belges accueillent des Syriens d’Alep

    Une opération humanitaire, entreprise par des particuliers et soutenue par le gouvernement belge, a permis à 244 chrétiens syriens d’obtenir un visa pour la Belgique.

    Ils se sont décidés à agir il y a quelques mois, en voyant les images d’Alep en ruine. Ces quelques chrétiens belges, dont l’ancien porte-parole du cardinal Danneels, tous membres d’un groupe de réflexion chrétien en Flandre, ont mobilisé en toute discrétion une vingtaine d’autres personnes – « de toutes obédiences et de toutes les communautés du pays » – pour venir en aide à des chrétiens syriens menacés par la guerre.

    UN APPEL LANCÉ AU GOUVERNEMENT

    Ensemble ils ont adressé une lettre au premier ministre, Charles Michel, ainsi qu’au ministre des affaires étrangères, Didier Reynders, et au secrétaire d’État à l’asile et la migration, Theo Francken.

    « Nous ne pouvions plus rester indifférents,nous devions réveiller le gouvernement », a raconté l’un des initiateurs, l’avocat Paul Quirynen, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue début juillet, en présence du ministre des affaires étrangères et du secrétaire d’État à l’asile et la migration.

    « Nous avons réussi à accueillir en Belgique 244 chrétiens d’Alep, leur communauté étant soumise à la terreur de groupes comme Al-Nosra et Daech en raison de leurs convictions religieuses », a expliqué l’ancien diplomate Mark Geleyn.

    244 SYRIENS ÉVACUÉS

    Concrètement, l’opération humanitaire, coordonnée par les autorités belges « dans la plus grande discrétion », a commencé en mai et s’est achevée le 4 juillet dernier. Les 244 Syriens sont majoritairement des familles avec enfants et des personnes vulnérables.

    Ils ont dû organiser eux-mêmes leur fuite d’Alep, en plusieurs groupes, empruntant la seule route encore ouverte et sécurisée vers le Liban. Ensuite les services de l’ambassade de Belgique à Beyrouth ont assuré leur prise en charge jusqu’à Bruxelles. 

    Souhaitant rester discrets sur les détails de la procédure de sélection – « douloureuse » – et sur la manière dont ces personnes ont franchi la frontière syrienne afin de « ne pas mettre en danger ceux qui ont participé à l’opération en Syrie », les organisateurs refusent de révéler l’identité des familles arrivées en Belgique mais promettent de continuer à les aider dans leur intégration.

    UNE PROCÉDURE D’ACCUEIL CLASSIQUE

    Ces personnes doivent maintenant suivre la procédure classique auprès des services d’accueil de demandeurs d’asile. « Ils sont appelés à suivre le parcours d’intégration propre à la région où ils sont hébergés », a précisé Theo Francken.

    « Nous avons répondu à la demande d’une minorité. À l’avenir, nous sommes tout à fait disposés à regarder d’autres sollicitations, quelles que soient l’origine et la conviction du demandeur », a également assuré Didier Reynders.

    Depuis le début du conflit en Syrie, 5 500 Syriens, toutes confessions confondues, ont obtenu l’asile ou une protection subsidiaire en Belgique.

    Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et les associations belges ont salué cette opération de sauvetage, tout en rappelant que c’est une goutte d’eau par rapport aux besoins d’accueil des réfugiés syriens.

  • Une video de KTO sur les chrétiens d'Irak : partir ou rester ?

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    Chrétiens d'Irak, des vies en exil

    Partir ou rester ? Voilà la question qui hante des milliers de chrétiens irakiens depuis le 6 août dernier.

    Chassés de chez eux par l'organisation État islamique, ils ont tout perdu en quelques heures à peine : leur maison, leur voiture, leur travail, mais ils ont surtout perdu une partie de leur dignité.

    Aujourd'hui, ils sont installés à Erbil au Kurdistan irakien, dernier refuge en Irak pour cette minorité rejetée. Ils vivent dans des camps, dans des immeubles en construction ou dans des caravanes.

    Ce film nous emmène à la rencontre d'Hanna, Zina, Bouchra ou encore Ibrahim, tous exilés involontaires.

    À travers leur vie quotidienne, ils se confient sur leur vision de l'avenir.

    Comment se pose pour eux la question de partir ou rester ? Quel avenir voient-ils en Irak alors qu'ils s'y sentent de plus en plus indésirables ?

    Ils ont tout perdu au nom de leur foi. Ces hommes et ces femmes partagent la force de leur croyance, leur craintes, leurs espérances, leur vie tout simplement.

    Une coproduction KTO/GRAND ANGLE PRODUCTIONS, 2015. Sibylle Delaitre.

    Un documentaire à voir sur KTO sur cette page.

  • Le pape invite à la solidarité à l'égard des chrétiens persécutés

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    S’engager face aux persécutions des chrétiens, lettre du pape

    Lettre du pape François à Mgr Maroun Lahham, évêque auxiliaire de Jérusalem des Latins et vicaire patriarcal pour la Jordanie, en faveur des chrétiens et des minorités persécutés, et des réfugiés. ZENIT.org

    À l’occasion du voyage en Jordanie de Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, du 6 au 9 août, le pape François a envoyé un message en « signe d'une Église qui n’abandonne pas ses enfants exilés en raison de leur foi ». Il remercie ceux qui les prennent en charge « en évitant de détourner leur regard » et lance un appel à la Communauté internationale afin qu’elle ne reste pas « passive » devant « un crime inacceptable ».

    Voici notre traduction de la lettre adressée par le pape François à Mgr Maroun Lahham :

    Excellence,

    Cher Frère,

    Je profite de la visite en Jordanie de Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne pour rejoindre par une parole d’espérance ceux qui, opprimés par la violence, ont été contraints d’abandonner leur maison et leur terre.

    À diverses reprises, j’ai voulu dénoncer les persécutions atroces, inhumaines et inexplicables de ceux qui, dans tant de parties du monde et surtout parmi les chrétiens, sont victimes du fanatisme et de l’intolérance, souvent sous les yeux et dans le silence de tous. Ce sont les martyrs d’aujourd’hui, humiliés et discriminés pour leur fidélité à l’Évangile. Mon message, qui est aussi un appel solidaire, veut être le signe d’une Église qui n’oublie pas et n’abandonne pas ses enfants exilés en raison de leur foi : qu’ils sachent qu’une prière quotidienne s’élève pour eux, avec la reconnaissance pour le témoignage qu’ils donnent.

    Ma pensée va aussi aux communautés qui ont su prendre ces frères en charge, en évitant de détourner leur regard. Vous annoncez la résurrection du Christ en partageant leur douleur et par l’aide solidaire que vous apportez aux centaines de milliers de réfugiés ; en vous penchant sur leurs souffrances, qui risquent de suffoquer leur espérance ; par votre service de fraternité qui éclaire même les moments si sombres de leur existence.

    Que le Seigneur vous récompense, comme lui seul peut le faire, avec l’abondance de ses dons.

    Puisse l’opinion publique mondiale être à son tour toujours plus attentive et sensible, et s’engager devant les persécutions menées contre les chrétiens et, plus généralement, contre les minorités religieuses. Je renouvelle mon souhait que la Communauté internationale n’assiste pas de manière muette et passive à ce crime inacceptable qui constitue une dérive préoccupante des droits humains les plus essentiels et un obstacle à la richesse de la cohabitation entre les peuples, les cultures et les croyances.

    Je vous demande, s’il vous plaît, de prier pour moi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous garde,

    Fraternellement.

    Traduction de Zenit, Constance Roques

  • La Chine et le Vatican : jeu de dupes ?

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    Lu sur le blog « salon beige » et le site du  magazine « Le point » :

    3237368-701263-jpg_2996215.jpg« La première ordination d'un évêque catholique en Chine depuis trois ans a eu lieu mardi, consacrant un prêtre choisi par les autorités communistes mais également approuvé par le Vatican, lors d'une cérémonie sous étroite surveillance policière.

    L'ordination du père Joseph Zhang Yilin à Anyang, dans la province du Henan (centre), s'est déroulée en présence d'un important dispositif des forces de l'ordre. Un cordon de policiers fermait tous les accès à l'église du Sacré-Coeur de Jésus, laissant seulement passer les détenteurs d'un permis obtenu plusieurs semaines à l'avance.

    La dernière ordination ayant eu lieu en Chine, à Shanghai en 2012, s'était terminée par l'arrestation du nouvel évêque catholique.

    Dans la sacristie de l'église d'Anyang, une photo du pape François a été retirée avant la cérémonie de mardi. »

    Ref. Chine: ordination d'un évêque avec l'autorisation du Vatican et Chine: première ordination d'un évêque en trois ans, avec le feu vert du Vatican 

    Depuis l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping, le contrôle de la société civile et des religions6a00d83451619c69e201bb085dbba8970d-350wi.jpg s'est nettement durci en Chine.

    Dans la province du Zhejiang (est), une vaste campagne de démolition des croix qui surmontent temples protestants et églises catholiques est ainsi en marche depuis un an et demi. Plusieurs temples ont été entièrement détruits.

    Le gouvernement de la province de Zheijang a en effet décrété en mai que "les croix surplombant les toits des églises devront être retirées et placées sur la façade des églises, avant septembre. Il est également prévu de restreindre leur taille, la surface de la croix ne devant pas dépasser un vingtième de celle du bâtiment. Les églises devront par ailleurs adopter un "style architectural chinois"."

    Les croix sont décrochées les unes après les autres, comme celle de l'église catholique Ma Bu Gao Sha à Pingyang, le 31 juillet : les chrétiens résistent pacifiquement, en brandissant des croix rouges et en les accrochant au pare-brise de leur voiture, à leur fenêtre, ou sur leurs vêtements sous forme de broche.

    JPSC

  • En France, les cloches sonneront le 15 août en soutien aux chrétiens d'Orient

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    Lu sur le site de l'Eglise catholique de France :

    Les cloches sonneront le 15 août pour les chrétiens d’Orient

    A Fréjus-Toulon, Gap et Embrun, Bayonne, Avignon et Ajaccio les cloches sonneront dans toutes les églises le samedi 15 août 2015. Et pour cause, les évêques de ces diocèses ont appelé leurs fidèles à se rassembler sur les parvis de leurs églises à midi, pour manifester leur soutien fraternel aux chrétiens d’Orient en proie à des persécutions dans leurs pays à cause de leur foi.

    « En Irak, les réfugiés bénéficient sans doute de l’aide humanitaire, mais voient s’amenuiser leurs chances de retourner dans leurs maisons dont ils ont été violemment expulsés par l’Etat Islamique, il y a un an. Découragés, beaucoup n’aspirent qu’à fuir sous des cieux plus cléments, espérant un avenir meilleur pour leurs enfants », écrit Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, dans un communiqué publié le 23 juillet 2015 sur le site du diocèse. C’est aussi le cas pour les chrétiens de Syrie. D’où l’appel lancé par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, relayé par les autres évêques dans leurs diocèses respectifs.

    Pour soutenir les chrétiens d’Orient, le groupe « Les Prêtres » de Gap a donné deux concerts à l’Olympia à Paris et a pu ainsi remettre à l’Œuvre d’Orient la somme de 200 000 euros.

    Prier Marie qui fait tomber les murs

    Face aux persécutions et massacres dont sont victimes les chrétiens d’Orient, ces diocèses entendent ainsi leur exprimer de vive voix leur solidarité et prier pour eux. « Il s’agit d’un geste de prière, de solidarité, de paix et de foi. Nous croyons qu’il peut avoir un vrai impact », indique Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon.

    Le jour de l’Assomption donc, les cloches sonneront à midi dans les diocèses de Fréjus-Toulon, Gap et Embrun, Bayonne et Avignon, et les chrétiens et « personnes de bonne volonté » se rassembleront sur les parvis de leurs églises pour se recueillir silencieusement pendant quelques minutes avant de prier la Vierge Marie pour la paix en Orient, avec pour seule arme, l’amour dans leurs mains. Mgr Jean-Pierre Cattenoz explique que le jour de l’Assomption a été choisi parce que « quand tout va mal, quand on n’a plus rien, c’est vers la Vierge Marie que l’on se tourne ». Et de poursuivre : « Les Orientaux entretiennent souvent une forte dévotion à Marie », avant de proposer aux catholiques de dire ensemble la prière à « Marie qui fait tomber les murs ».

    Selon lui, « les murs qui doivent tomber sont très vastes : ceux qui séparent les nations et les peuples qui s’entre-tuent, mais aussi ceux qui divisent les communautés entre elles, y compris en France ». C’est pourquoi l’archevêque d’Avignon prie : « Très sainte mère de Dieu…, fais naître en nous et en ce monde, la civilisation de l’amour jaillie de la croix et de la résurrection de ton divin Fils, Jésus-Christ, notre Sauveur, qui vit et règne dans les siècles des siècles. Amen. »

  • Cent millions de chrétiens victimes de discrimination, de persécutions et de violences

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    De Radio Vatican :

    (RV) « Les chrétiens persécutés : entre terrorisme et migrations forcées ». C’est le nom du dossier préparé par Caritas Italie sur la situation de plus de cent millions de chrétiens victimes de discrimination, de persécutions et de violences par des régimes totalitaires ou par des fidèles d’autres religions. Ce dossier de la Caritas Italie se propose d’atteindre un double objectif : faire la lumière sur les causes de ces persécutions et donner la parole aux témoins silencieux, ces chrétiens qui gardent la foi au risque de leur vie.

    Il y a bien sûr le drame des chrétiens d’Orient qui font face à la menace de l’organisation de l’Etat islamique. Mais il y a aussi des drames moins médiatisés. Rien qu’en Corée du Nord, entre 50 et 70 mille chrétiens sont prisonniers dans des camps. Et que dire de pays comme la Somalie, l’Afghanistan ou le Soudan où les chrétiens sont persécutés. Entre novembre 2013 et novembre 2014, 4.344 chrétiens ont été tués pour des raisons strictement liées à leur foi.

    Cette « barbarie frappe d’autre part, beaucoup d’autres minorités religieuses et ethniques et révèle une augmentation préoccupante de l’intolérance ». L’exemple le plus frappant est la prise il y a un an de Mossoul, dans le nord de l’Irak. Le dossier de la Caritas Italie rappelle qu’un million de personnes ont dû trouver refuge au Kurdistan irakien. Parmi elles, des chrétiens, des yézidis, et d’autres minorités.

    Ce document riche en renseignements économiques, culturels et géopolitiques sur les pays concernés, démontre combien « les prétendues guerres de religion cachent de précis intérêts politiques et hégémoniques ». Il montre, note d’espoir, « le visage réconcilié des différences religieuses comme les Caritas du Proche-Orient le prouvent au travers du travail commun réalisé de plus en plus par des chrétiens et des musulmans ». 

  • Imbroglio politico-militaire au moyen-orient : et les chrétiens dans tout cela ?

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    S’il s’attaque enfin à l’État islamique, le président turc Erdogan s’en prend aux Kurdes, pourtant ennemis de Daesh, en Syrie, en Irak, et sur le sol turc. C’est que la résistance des Kurdes à l’EI conforte également leur position  face à la Turquie dans le jeu de pouvoir au moyen orient. Et les chrétiens dans tout cela ? De Philippe Oswald sur le site « aleteia » :

    Ankara ne veut à aucun prix d’un Kurdistan indépendant dont le territoire serait à cheval sur le Kurdistan turc et le Nord de la Syrie. Erdogan profite de son entrée en guerre contre l’État islamique pour relancer l’offensive contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Des tirs d’artillerie et de chars turcs postés à la frontière et des raids aériens visent les bases de Daesh et celles de leurs ennemis kurdes, le PYD, branche syrienne du PKK, ainsi que les monts Kandil, bastion du PKK en Irak. En Turquie, des vagues d’arrestations mêlent habilement quelques cellules djihadistes et une majorité d’activistes kurdes, mis devant l’opinion publique dans le même panier sous l’étiquette "terroristes" – non usurpée pour Daesh comme pour le PKK.

    Au nom de la lutte contre le terrorisme

    L’occasion, il est vrai, était à saisir : "La Turquie est confrontée à une flambée de violence depuis l’attentat, attribué à un kamikaze turc d’origine kurde ayant effectué des séjours en Syrie, qui a fait 32 morts lundi 20 juillet à Suruç (Sud-Est), non loin de la frontière avec la Syrie. Deux jours plus tard, le PKK se vengeait en assassinant deux policiers, complices selon lui de complaisance envers les djihadistes, à Ceylanpinar (Sud-Est)" (Le Monde).

    Erdogan compte bien ainsi affaiblir le Parti démocratique des peuples, le HDP, parti politique d’origine kurde dont le succès électoral a coûté au parti d’Erdogan, l’AKP, sa majorité le 7 juin dernier. "Le pouvoir cherche à délégitimer l'opposition et à redorer son blason", constate Le Point : "En créant un climat militariste et nationaliste, tout en donnant l'impression qu'il mène un combat global contre le terrorisme, le pouvoir en place espère s'assurer la victoire de l'AKP lors des élections anticipées".
    Un jeu dangereux, estime Ali Kazancigil, politologue et directeur de la revue de géopolitique Anatolie, interviewé par Radio Vatican : "On peut revenir à la situation catastrophique des années 90 avec des attentats et des assassinats" (le conflit aurait fait 40 000 victimes en 30 ans).

    "Changer l’équilibre dans toute la région"

    "La présence d'une Turquie susceptible d'utiliser efficacement la force peut permettre de changer l'équilibre en Syrie, en Irak et dans toute la région. Tout le monde doit en être conscient", a déclaré le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu (Le Figaro). Tel est le "deal" conclu ces dernières semaines entre Ankara et Washington.

    sources: Revue de presse

    Ref. Turquie : Erdogan frappe l’EI mais vise surtout les Kurdes

    JPSC

  • La prière comme école de l'espérance (*)

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    249450_114385705385135_25045056_n.jpgUne méditation du pape Benoît XVI extraite de « Spe salvi », la plus personnelle de ses trois encycliques consacrées aux vertus théologales : la charité (« Deus caritas est », 25 janvier 2006), l’espérance (« Spe salvi », 30 novembre 2007) et la foi (« Lumen fidei », en collaboration avec son successeur François auquel elle est officiellement attribuée, 5 juillet 2013). JPSC.

    Celui qui prie n’est jamais seul

    Un premier lieu essentiel d'apprentissage de l'espérance est la prière. Si personne ne m'écoute plus, Dieu m'écoute encore. Si je ne peux plus parler avec personne, si je ne peux plus invoquer personne, je peux toujours parler à Dieu. S'il n'y a plus personne qui peut m'aider, là où il s'agit d'une nécessité ou d'une attente qui dépasse la capacité humaine d'espérer, Lui peut m'aider. Si je suis relégué dans une extrême solitude...

    Celui qui prie n'est jamais totalement seul. De ses treize années de prison, dont neuf en isolement, l'inoubliable Cardinal Nguyên Van Thuan (**) nous a laissé un précieux petit livre: Prières d'espérance. Durant treize années de prison, dans une situation de désespoir apparemment total, l'écoute de Dieu, le fait de pouvoir lui parler, devint pour lui une force croissante d'espérance qui, après sa libération, lui a permis de devenir pour les hommes, dans le monde entier, un témoin de l'espérance – de la grande espérance qui ne passe pas, même dans les nuits de la solitude.

    Le cœur doit d’abord être élargi

    De façon très belle, saint Augustin a illustré la relation profonde entre prière et espérance dans une homélie sur la Première lettre de Jean. Il définit la prière comme un exercice du désir. L'homme a été créé pour une grande réalité – pour Dieu lui-même, pour être rempli de Lui. Mais son cœur est trop étroit pour la grande réalité qui lui est assignée. Il doit être élargi. « C'est ainsi que Dieu, en faisant attendre, élargit le désir; en faisant désirer, il élargit l'âme; en l'élargissant, il augmente sa capacité de recevoir ».

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