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Politique - Page 552

  • Revisiter Péguy (1873-1914)

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    4133_peguy_440x260 (1).jpgLu sur le site du « monde des religions ». Questions au philosophe Camille Riquier  (extraits) :

    Il y a cent ans mourait Charles Péguy (1873-1914). Camille Riquier, agrégé de philosophie, docteur en philosophie et maître de conférences à l’Institut Catholique de Paris, oriente actuellement ses recherches sur la figure de l’écrivain, socialiste sincère et catholique passionné (…)

    Comment caractériser en quelques mots les rapports de Péguy à la foi et à la religion ? On le présente souvent comme un écrivain « catholique ». Peut-on dire qu’il était un mystique ?

    Ces rapports sont complexes comme le reste ; et en lisant l’œuvre de Péguy, l’athée comme le croyant trouveront de quoi ébranler leurs siennes convictions plus encore que celles de leur adversaire. On m’a rapporté un jour d’un vieux péguyste qu’il disait n’avoir pas de religion, à moins, ajoutait-il, qu’on ne l’entende au sens de la religion de Péguy ! Péguy s’est converti d’abord au socialisme et baigna dans un climat familial et culturel qui favorisait la libre-pensée. La maison Baudouin/Péguy avait accueilli l’anarchiste féministe Louise Michel comme l’une des leurs et vivait encore du souvenir de la Commune. Parce qu’il rejetait l’Église et son autorité, Péguy pensait devoir rejeter le christianisme et la foi, sans s’apercevoir encore combien le combat qu’il mena avec les dreyfusards et plus généralement combien ses convictions de jeunesse étaient portés par un élan d’enthousiasme qui le rapprochait bien plus de la religion que de la politique.

    Le socialisme était alors un mouvement d’idées et de sentiments si intenses que Péguy investissait spontanément un vocabulaire religieux pour s’exprimer. Par la suite, après avoir trouvé la foi, entre 1905 et 1909, il dira de son socialisme et de son dreyfusisme qu’ils étaient déjà une mystique, et que ce ne fut qu’au bout du socialisme qu’il avait trouvé le christianisme – par « voie d’approfondissement », – non pas en rebroussant chemin. Aussi, peut-on dire naturellement de Péguy qu’il est un mystique, qu’il fut un mystique, mais au sens qu’il a lui-même donné au mot, à prendre dans une acception très large que d’aucuns ont fini par dire vague, puisqu’à ses yeux il existait autant de mystiques qu’il y avait d’idées : une mystique républicaine, une mystique royaliste, une mystique hébraïque, une mystique chrétienne, etc. Par mystique, il entend moins un contenu de pensée que le moment inaugural de sa venue dans le monde, accompagné de l’émotion qu’il suscite. Pour Péguy, seul le commencement est digne, parce qu’il est jeune, frais et vif tout à la fois.

    Une mystique indique un mouvement d’idées ou de sentiments à son point de naissance, quand les idées, encore incandescentes, brûlent des hommes qui s’apprêtent à mourir pour les défendre. Elle déborde donc très largement la religion confessionnelle, et loin de s’opposer à elle, la mystique s’oppose bien plus généralement à la politique, aux politiques qui vivent de leur mystique propre, comme des parasites : « Tout commence en mystique et finit en politique », retient-on de Notre jeunesse (1910). Et parce qu’il voulait rester fidèle au commencement, à tous les commencements, Péguy fut bien au bout un catholique, mais il fut avant tout et pour tout un mystique, de bout en bout.

    Si vous deviez conseiller un seul livre de Péguy à quelqu’un qui ne l’aurait jamais lu, lequel choisiriez-vous et pourquoi ?

    L’œuvre de Péguy présente de nombreuses poignées pour s’y accrocher et autant de portes par où y entrer, tant les sujets abordés sont nombreux et variés. Malheureusement, peu de ses ouvrages sont encore disponibles en poche, ce qui limite également le choix de celui qui veut la découvrir. L’édition Pléiade, bien souvent, consacre l’homme mais enterre l’œuvre, désormais à prendre ou à laisser, d’un bloc. Celle de l’œuvre en prose, réalisée par Robert Burac (en trois volumes), n’en est pas moins remarquable à tous points de vue et très vite indispensable, chacun de ses livres nous invitant à ouvrir les autres et à la fin à étreindre l’homme lui-même qui se raconte en tous. L’édition des œuvres poétiques et dramatiques viendra en septembre prochain la rejoindre avec bonheur.

    S’il faut désigner un ouvrage néanmoins, Notre jeunesse (1910) ressort, souvent désigné comme son chef-d’œuvre, y compris par ses amis, par les frères Tharaud, par l’historien Daniel Halévy lui-même contre qui il l’avait pourtant été écrit – sursaut d’orgueil de Péguy, fier du combat qu’il avait mené pour l’innocence de Dreyfus et réagissant aux remords qui assaillaient Halévy et beaucoup d’autres anciens dreyfusards. Publié en « Folio », accessible même en ligne, le texte est plus qu’un plaidoyer pro domo. En parlant de lui-même et de sa maison (« Les Cahiers de la Quinzaine »), il offre également à cette période de l’histoire de France – la fin du XIXe siècle et le début du XXe – l’un de ses témoignages les plus émouvants et passionnés. Péguy y a la même puissance évocatrice que Jules Michelet, le modèle du vrai historien à ses yeux, l’auteur de Ma jeunesse à qui il rendait par son titre indirectement hommage.

    Pour aller plus loin 

    > « Charles Péguy, l’éternel marginal », un article d'Henri de Monvallier paru dans Le Monde des Religions de juillet-août 2014, p. 58-61.
    Charles Péguy, Camille Riquier (dir.), Éditions du Cerf, « Les Cahiers du Cerf », 300 p., 29 €.

    Ref. : Lire Péguy aujourd’hui : trois questions au philosophe Camille Riquier

    Elève admirateur du philosophe Henry Bergson et apprécié lui-même par son maître, Péguy, poète mystique, retrouve la foi de son enfance en 1907. Le 16 janvier 1910 paraît Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc, qui manifeste publiquement sa conversion. La réaction du public catholique est plutôt méfiante, même si La Croix fait une critique élogieuse de l'ouvrage. Son intransigeance et son caractère passionné le rendent suspect à la fois aux yeux de l'Église, dont il attaque l'autoritarisme, et aux yeux des socialistes, dont il dénonce l'anticléricalisme ou, un peu plus tard, le pacifisme, pour lui inopérant et, qui plus est, à contre-sens, quand l'Allemagne redevient menaçante.

    En 1912, touché par la maladie de l'un de ses enfants, il part en pèlerinage à Chartres, du 14 au 17 juin, parcourant 144 kmen trois jours ; Alain-Fournier l'accompagne sur une partie du chemin. Il fait à nouveau ce pèlerinage en 1913, du 25 au 28 juillet. Il écrit : «… J'ai tant souffert et tant prié… Mais j'ai des trésors de grâce, une surabondance de grâce inconcevable… ». Pourtant, il ne devient pas catholique pratiquant. En effet, Charles Péguy n'aurait jamais communié adulte et n'aurait reçu les sacrements qu'un mois avant sa mort sous l’uniforme, au champ d’honneur de la « Grande Guerre », tué d'une balle au front, le samedi 5 septembre 1914  à la veille de la première bataille de la Marne.,.

    Qui de nous n’a jamais lu ces vers célèbres, qui font écho aux Béatitudes :

    « Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle/Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre. (…)

    Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles/Couchés dessus le sol à la face de Dieu (…)

    Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés. »

    "Profondément antimoderne, l'œuvre de Péguy célèbre avec flamme des valeurs qui pour lui sont les seules respectueuses de la noblesse naturelle de l'homme, de sa dignité et de sa liberté : d'abord, son humble travail, exécuté avec patience, sa terre, cultivée avec respect, sa famille : « Il n'y a qu'un aventurier au monde, et cela se voit très notamment dans le monde moderne : c'est le père de famille », écrit-il. Ce sont là ses valeurs essentielles, liées à son patriotisme et à sa foi dans une République qui serait enfin forte, généreuse et ouverte. Et c'est précisément là, pour lui, que dans une action résolue, se rencontre Dieu. À ce titre Péguy peut apparaître comme un théologien, chantre des valeurs de la nature créée par un Dieu d'amour. D'où aussi son attachement profond à Marie : il aurait passé la nuit précédant sa mort à fleurir la statue de la Vierge dans la petite église du village où stationnait son unité" (Charles Péguy, Wikipedia)

    JPSC

  • Chrétiens d’Irak : la France veut une résolution de l'ONU

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    Lu sur le site du Figaro :

    Le-role-historique-de-la-France-a-l-egard-des-chretiens-d-Orient-n-est-plus-qu-un-souvenir_article_main.jpgLa France va saisir le Conseil de sécurité de l'ONU pour obtenir une condamnation des crimes commis par l'Etat islamique (EI) en Irak, notamment à l'encontre des minorités religieuses. 

    "La France saisira également le Conseil des droits de l'Homme pour qu'une enquête soit menée sur ces crimes", ajoutent les ministres des Affaires étrangères Laurent Fabius et de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à l'issue d'une rencontre avec des représentants des églises chrétiennes d'Orient, à Paris.

    Dans un communiqué publié aujourd'hui, les deux ministres soulignent "l'impérieuse nécessité d'assurer la protection des minorités afin de leur permettre de demeurer dans leur pays, et de préserver la diversité et l'intégrité de l'Irak. Face à la dégradation de la situation en Irak, la France s'est dit prête fin juillet à accorder l'asile aux chrétiens d'Orient. Les consulats français à Bagdad et Erbil ont également reçu pour instruction d'accueillir et de protéger les déplacés "si l'urgence le justifiait".

    Laurent Fabius se rendra en Irak "dès qu'un nouveau gouvernement sera nommé afin d'évoquer sur place ces questions et l'ensemble de la situation politique, sécuritaire et humanitaire irakienne".  

     Ref. Irak : la France veut une résolution de l'ONU

    Contrairement au Saint-Siège, demeuré fort discret dans ce dossier, la France s’affiche. Le rôle de « protecteur historique » joué par ce pays à l’égard des chrétiens d’Orient remonte à François 1er (le roi, pas le pape). Répondant à une question du journal « La Croix », Gérard Khoury, historien du Moyen-Orient, estime que le protectorat « n’est plus qu’un souvenir » mais, ajoute-t-il, il reste à la patrie des Droits de l’homme « la possibilité de jouer un rôle éthique ». Elle peut, selon lui, s’élever contre le déni de la question palestinienne et ne pas rester silencieuse devant la violence auquel nous assistons au Proche-Orient depuis 50 ans. Elle a en tout cas le mérite d’essayer.

    JPSC

  • L'été aux tristes nouvelles : Mgr Morerod exprime sa solidarité

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    Sur le site du « Suisse Romain », alias l’abbé Rimaz, nous lisons ce commentaire de Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne-Genève et Fribourg, nommé par Benoît XVI en 2011 :

    22503.jpg"L’été nous apporte de tristes nouvelles, dont on parle plus ou moins : conflits en Israël Palestine, en Syrie, en Irak, en Ukraine, crashes, etc. Et il n’est pas rare, ces jours, qu’on me demande pourquoi on parle si peu – on en parle un peu, justement – du sort des chrétiens massacrés et expulsés de Mossoul. Et cela concerne plus largement le drame des chrétiens du Proche-Orient : il y a un siècle ils représentaient 10 à 20% de la population de plusieurs pays du Proche-Orient, maintenant leur nombre a fondu pour plusieurs raisons (notamment la « libération » de l’Irak par des « chrétiens » occidentaux…).

    Les chrétiens au Proche-Orient

    Malheureusement, les conflits engendrent des spirales dont il est très difficile de sortir, encourageant les extrémistes et mettant en danger une cohabitation qui a traversé les siècles. La perte d’une telle cohabitation serait une défaite pour toutes les parties concernées, mais on s’en rend compte d’abord pour les chrétiens : ces Eglises, dont certaines prient encore en araméen, sont pour nous un lien vivant avec Jésus…

    Des musulmans réagissent

    Certains musulmans réagissent. Pour ne prendre qu’un exemple, lorsque la présentatrice de téléjournal irakienne Dalia Al Aqidi porte une croix en signe de solidarité, bien que musulmane, elle accepte de donner sa vie pour les autres…

    La prière: Dieu agit

    Et nous, chrétiens d’Occident ? Si nous restons silencieux, la question n’aura guère d’incidence politique, et on pourra laisser faire ? Pour être honnête, il n’est pas facile de savoir que faire. Nous invitons à la prière, et cela suggère d’emblée une question : « Seulement la prière ? » Dans la prière, nous demandons à Dieu d’agir, et c’est la première chose à faire : il est plus capable que nous !

    Solidarité

    Mais ce que nous faisons nous-mêmes pour aider même matériellement est aussi une réponse à notre prière (Dieu nous envoie), et un signe que nous ne prions pas pour nous débarrasser avec bonne conscience de notre responsabilité. Chacun, à sa place, peut à la fois interpeller les autorités – en montrant que certains se préoccupent encore des chrétiens… - et témoigner de notre solidarité aux chrétiens orientaux que nous rencontrons aussi chez nous.

    + Charles Morerod »

    C’est extrait de la Feuille diocésaine LGF août 2013: le mot de l'évêque Mgr Charles Morerod

    JPSC 

  • Et pourquoi pas le pape François au milieu des réfugiés de Mossoul ?

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    PHO96d14fa4-1742-11e4-8a1a-97e7996d768f-805x453.jpgSi pas le pape, le Cardinal Barbarin  et des représentants de l’Eglise de France s’y trouvent encore ce jeudi. De Jean-Marie Guénois,  dans le « Figaro » ce reportage intitulé : « la colère, le dépit et la résistance des réfugiés chrétiens de Mossoul ":

    « Les chrétiens d'Orient ne sont pas des vestiges vivant à ciel ouvert. Ce sont des femmes et des hommes de sueur, de larmes et de sang. Mercredi, au troisième jour de sa visite dans le nord de l'Irak, la délégation d'évêques français conduite par le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, qui termine jeudi à Kirkouk son périple de soutien auxchrétiens chassés de Mossoul, en a fait l'expérience concrète.

    Dans la localité d'Alqosh, Mgr Barbarin, Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry et Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'œuvre d'Orient qui a organisé ce voyage de solidarité, ont été témoins d'un dialogue plus que musclé entre ces réfugiés et le patriarche des chaldéens, sa Béatitude Mgr Louis Raphaël Sako. Encore en état de choc, ces gens sont totalement remontés après les humiliations qu'ils ont subies à Mossoul, de la part des islamistes.

    Il y a eu ce témoignage tellement troublant de Attimate, une femme courage, que le traducteur en perd ses moyens et fond d'émotion. Expulsée de sa maison qui appartient désormais au califat islamique, elle raconte comment elle a vu la lame d'un large couteau passer au ras du doigt de son mari pour lui ravir son alliance parce qu'il n'arrivait pas à la retirer… Il s'en est fallu de peu. Mais ce couple n'a plus rien. Sauf les seuls vêtements qu'ils portaient. Voiture, argent, effets personnels, passeports déchirés, ils ont été chassés, dépouillés - parce que chrétiens - par de jeunes loups djihadistes aux accents arabes, selon ces témoins, «parfois irakiens mais le plus souvent afghans, pakistanais, nord-africains».

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  • France : le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel censure la campagne "Chère Future Maman"

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    Pour le CSA, le bonheur des enfants trisomiques est suspect

    Communiqué de presse de la Fondation Jérôme Lejeune
     

    Le CSA vient de publier un avis négatif sur la campagne « Chère Future Maman » diffusée à l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21. Il reproche à plusieurs chaînes télévisées de l’avoir relayée.

    Le CSA ne reconnaît pas le caractère d’intérêt général de cette campagne, au motif que sa finalité serait « ambigüe » et qu’elle ne pourrait « susciter une adhésion spontanée et consensuelle ».

    Pour rappel, cette vidéo vise à rassurer une femme enceinte sur l’avenir et le bonheur possible de son enfant atteint de trisomie 21. La finalité de cette campagne est de lutter contre la discrimination et la stigmatisation dont sont victimes les personnes handicapées, et d’encourager leur insertion dans la société.

    La vidéo a rencontré un engouement international, « spontané et consensuel » :

    •  Plus de 5 millions de vues à ce jour (campagne la plus partagée dans le monde pendant 24 h),
    •  Diffusée dans l’enceinte de l’ONU le 21 mars,
    •  Saluée et encouragée par le Premier ministre italien Matteo Renzi,
    •  Sujet d’une pleine page dans le magazine culturel Vanity Fair en Italie, 
    •  Primée à Cannes, la vidéo a reçu plusieurs Lions d’Or au Festival International de la Créativité.

    Le CSA a choisi de limiter la liberté d’expression, en assumant le risque d’atténuer la portée d’un message accueillant vis-à-vis des enfants trisomiques. 

    A l’heure de la communication marquée par l’internationalisation, internet et les réseaux sociaux, cet avis est sans effet.

    En revanche, il souligne l’aveuglement des pouvoirs publics en France, depuis longtemps pays leader de l’élimination des enfants trisomiques avant leur naissance (96%).

    La Fondation Jérôme Lejeune encourage les téléspectateurs à remercier les chaînes TF1, M6, D8 et Canal+ qui ont relayé la campagne « Chère Future Maman » en mars dernier.

  • L'euthanasie, un pis-aller pour ceux qui ne peuvent s'offrir les soins palliatifs

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Lituanie: vers une légalisation de l'euthanasie pour les personne ne pouvant financièrement avoir accès aux soins palliatifs ?

    Le nouveau ministre de la Santé lituanien, Rimantė Šalaševičiūtė, a déclaré que la Lituanie n'était pas un Etat-providence dans lequel les soins palliatifs pourraient être accessible à tous et que l'euthanasie pourrait être une option pour les personnes qui ne souhaitent pas tourmenter leurs proches en leur imposant le spectacle de leurs souffrances.

    La ministre de la Santé a également soulevé l'idée de l'euthanasie pour les enfants, soulignant que cette option a été approuvée par la Belgique. Celle-ci pourrait également être appropriée pour la Lituanie après débat public. 

    Dans le pays, beaucoup de médecins y sont opposés. Le Dr Andrius Narbekovas, prêtre et médecin, membre de la Commission bioéthique du ministère de la Santé a déclaré aux médias : "Le ministère de la Santé doit protéger la santé et la vie, et non chercher des façons d'enlever la vie. Il va sans dire qu'il est rentable [...] Mais une société démocratique doit très clairement comprendre que nous devons prendre soin des malades, non les tuer".

  • Le pape François récuserait le Prix Nobel de la Paix

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    Lu sur le site du journal « La Croix » :

    « Dans un entretien au supplément hebdomadaire du quotidien argentin « Clarin », le pape François a évoqué, outre la paix, l’émigration et l’impact de la télévision dans les foyers :

    Répondant aux questions du journaliste argentin Pablo Calvo, le 7 juillet au Vatican, le pape François a réagi aux rumeurs faisant de lui un éventuel Prix Nobel de la Paix : « À dire vrai, cela ne fait pas partie de mon agenda. Sans pour autant les mépriser, je n’ai jamais voulu recevoir de tels prix ou distinctions. Plus largement, à propos du Prix Nobel, je crois qu’il revient à tous de s’engager pour la paix. Car la paix est le langage qu’il faut parler. »

    Au cours de cet entretien, le pape s’est inquiété de l’attitude de l’Europe face aux migrations : « L’Europe a peur », a-t-il déclaré, faisant l’éloge de la Suède qui, pour une population de neuf millions et demi d’habitants, a accueilli ces dernières années 800 000 immigrants.

    Enfin, le pape s’est agacé de l’omniprésence de la télévision dans les foyers, en particulier durant les repas  : « Parfois, le consumérisme en vient à phagocyter le temps, et non à le partager. Il est bon de regarder la télévision, pour s’informer. Mais se tenir à table devant la télévision allumée ne permet pas de communiquer. »

    Frédéric Mounier »

     Ref: Le pape François récuserait le Prix Nobel de la Paix

    JPSC 

  • Memento

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    C’était il y a vingt ans. D’avril à juillet 1994, près d’un million de personnes ont été exterminées au Rwanda, pays « catholique ».  Selon le journal « La Croix », ce génocide des Tutsis, dernier du XXe siècle, a été soigneusement organisé par l’administration rwandaise. Toutes les institutions ont été mobilisées ainsi qu’une partie de la population hutu.

     « La disparition programmée des Tutsi du Rwanda correspond à une logique génocidaire. En trois mois, un million de personnes sont mortes. L’équivalent des trois quarts de la population tutsi.

    Le Front patriotique rwandais (FPR), fondé par des descendants d’exilés tutsi, lance le 1er octobre 1990, depuis l’Ouganda une opération militaire contre le Rwanda. Cette attaque est rapidement jugulée par les forces armées rwandaises (Far), soutenues par la France, la Belgique et le Zaïre. Le président Habyarimana, militaire hutu président rwandais depuis 1973, s’appuie sur cette guerre civile pour justifier une forte répression contre les Tutsi au Rwanda. Des massacres présentés comme des « troubles interethniques ». Les civils tutsi sont ainsi soupçonnés de complicité avec le FPR et deviennent des hommes à abattre pour les extrémistes hutus.

    Tutsi et Hutu vivent ensemble depuis des siècles partageant la même langue et la même religion. Pourtant, à ce moment de l’histoire, pouvoir et médias vont tenter d’exclure les Tutsi de l’histoire nationale rwandaise. À l’image de la Radio-télévision libre des mille collines (RTLM), fondée en juillet 1993 par des proches de Habyarimana, qui véhicule des discours de haine et de mobilisation contre les Tutsi. 

     ENTRETIEN : Jean Hatzfeld, le Rwanda « un génocide de proximité »

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  • Belgique : 21 juillet, Fête Nationale

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    Pour son premier discours en tant que souverain à l’occasion de la fête nationale, le roi Philippe a mis l’accent sur les paradoxes de notre société, à la fois passionnante et aussi angoissante. Il a appelé à ne pas perdre confiance.

    Sur le site des médias catholiques belges  Discours royal : « Nous ne devons pas perdre confiance » :

    D’emblée, le roi a estimé que notre monde est déconcertant. « Il est passionnant par son interconnectivité. Il peut aussi être angoissant par sa complexité et l’accélération des changements.  Au cours de ma première année de règne, j’ai pu constater à nouveau combien ce monde offre des opportunités valorisantes, mais aussi combien il plonge trop de nos concitoyens dans le désarroi ».

    Philippe Ier s’est alors attaché  à rappeler, évoquant les restructurations d’entreprises, que la prospérité est vulnérable. Il s’est dit « interpellé » par la pauvreté infantile et le chômage des jeunes. Et n’a pas manquer sans le citer, le conflit ukrainien qui démontre que la paix n’est pas une évidence et qu’il faut continuer à lutter contre, entre autres,  la propagation de la haine.

    Une confiance créatrice

    « Face à tout cela, nous ne devons pas perdre confiance.  Au contraire, plus que jamais, elle doit nous guider.  Pas seulement une confiance calculée, mais une confiance généreuse qui tire parti de nos capacités d’être et d’agir sans ignorer pour autant nos fragilités.  Cette confiance-là est véritablement créatrice », a dit le roi, en prenant l’exemple de la foi des jeunes en l’avenir.« Comme l’a montré une étude récente, trois quarts des jeunes adultes en Belgique estiment que leurs perspectives d’avenir sont meilleures que celles de leurs parents, malgré le contexte actuel difficile. Travaillons à ce que leurs attentes se réalisent pleinement ».

    Il a poursuivi sur ce thème de la confiance, en rappelant le parcours des Diables rouges à la Coupe du monde et a réitérer un appel pour une Belgique où chacun devrait pouvoir compter l’un sur l’autre. Et de citer la capacité de dialogue, la prise en compte du point de vue des minoritaires, la mise en œuvre de solutions qui rassemblent, la capacité à saisir de nouvelles opportunités, etc.  « C’est dans cet esprit que nous avons, au cours de notre histoire, construit une société dont nous pouvons être fiers », a souligné le souverain.

    Rappelant que les Belges se sont rendus aux urnes à la fin mai, le roi a formulé le vœu que « les gouvernements de l’État fédéral et des entités fédérées soient tous à pied d’œuvre sans tarder ».  Et d’ajouter, pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur la nécessaire union du pays : « Ces gouvernements seront appelés à coopérer dans un esprit de loyauté et de reconnaissance mutuelle. Cela sera nécessaire pour la mise en œuvre de la réforme de l’État qui vient d’entrer en vigueur, mais aussi pour continuer à relever les défis économiques et sociaux ».

    Un discours plein de force et empreint d’une conviction qui apparaît tout au long du texte. Conviction de ne pas perdre confiance et de rester unis dans nos diversités. Face à une société en mutation, Philippe Ier a repris (sans le savoir ?) ce que martèle le pape François depuis un an : « ne vous laissez pas voler votre espérance. Gardez confiance ».

    J.J.D.

    Lire l’intégralité du discours royal

    Sur le site de « La Libre » 21 juillet: un millier de personnes ont acclamé la famille royale avant le Te Deum . Extrait:

    2014-07-21T100811Z_1136885157_GM1EA7L1E8N01_RTRMADP_3_BELGIUM-ROYALS (1).JPG"Environ un millier de personnes selon l'estimation de la police se sont rassemblées, lundi, devant la cathédrale des Saints Michel et Gudule, à Bruxelles, pour apercevoir la famille royale faire son entrée au Te Deum. Plusieurs centaines d'autres ont assisté à la cérémonie à l'intérieur de l'église. Aux premiers rangs des représentants politiques et diplomatiques, se tenaient le Premier ministre Elio Di Rupo et les vice-Premiers Joëlle Milquet, Pieter De Crem et Didier Reynders. A l'extérieur, le public, habillé aux couleurs de la Belgique, a brandi de nombreux drapeaux et a scandé avec ferveur "Vive le Roi" et "Vive la Reine". Aucune perturbation n'a été signalée. Le roi Philippe et son épouse Mathilde ont monté les marches entourés de leurs quatre enfants.

    Monseigneur Léonard, archevêque de Belgique, a débuté le Te Deum en remerciant le Roi Philippe pour sa première année de règne. La musique militaire et les chœurs au sommet des gigantesques orgues ont rendu la cérémonie majestueuse."

    JPSC

  • Le Pérou victime d'un chantage; plus d'allocation pour le 4e enfant; des évêques pour l'objection de conscience

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  • Aleteia précise l’information sur Mossoul

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    Les bribes d'informations qui parviennent depuis la ville de Mossoul sont extrêmement préoccupantes. Lu  sur le site « Aleteia » l'information de ce jour :

    Mossoul est tombée le 9 juin dernier sous le contrôle de l’organisation qui s’autoproclame « l’État Islamique en Irak et au Levant », ou Daash en arabe. Les images et les informations qui nous parviennent sont fragmentaires, mais outre l’absence d’eau et d’électricité, deux éléments au moins sont prouvés, avec des photos et des témoignages à l’appui.

    Il faut demeurer prudents sur toute information provenant de cette ville pour deux raisons : d’abord il s’agit d’une zone de conflit, où les témoignages de première main sont rares. Ensuite, le gouvernement chiite irakien a intérêt à diaboliser son adversaire, bien qu'il soit grandement aidé en cela par le comportement inqualifiable des militants du Daash.

    Le site ankawa.com relève ainsi que les maisons sont désormais marquées pour que l’on puisse identifier la religion des habitants. Sur les photos mises en lignes par le site, on peut lire « SAKN N », ce qui signifie « résident N », abréviation de Nasere « chrétien ». D’autres maisons sont marquées de « SAKN R », pour Ruad, un musulman non sunnite. Cette information a été confirmée par l’évêque Mgr Shleimon Warduni, évêque auxiliaire chaldéen catholique de Badgad. Elle fait craindre que selon une interprétation du Coran, cela revienne à autoriser le pillage de ces maisons de « mécréants ». En effet, selon un verset du Coran (33:27) : "Dieu vous a fait ainsi hériter de leur pays, de leurs demeures, de leurs richesses et d’une terre que vos pieds n’avaient jamais foulée. La puissance de Dieu n’a point de limite." Ce verset pourrait être interprété comme une licence pour voler les biens des vaincus, des "mécréants".

    D’autres photos, divulguées cette fois par Aleteia en langue arabe, montrent que la croix qui surmontait la cathédrale de Saint Ephrem a été ôtée. Là encore, c’est une image incontestable, qui révèle une action très hostile à l’égard des chrétiens. Mossoul comptait encore 35 000 chrétiens en 2003 un nombre qui était tombé à moins de 3000 avant le 9 juin dernier et la prise de la ville.

    Ref. Mossoul : la croix de la cathédrale abattue, les maisons des chrétiens marquées

    Dernière minute :  Selon les informations de l'édition arabophone d'Aleteia, les militants de l'auto proclamé califat islamique ont donné aux chrétiens jusqu'à samedi midi pour se convertir, payer un impôt, quitter la ville ou mourir.

    Voir : http://www.aed-france.org/actualite/irak-un-decret-de-letat-islamique-provoque-lexil-des-derniers-chretiens-de-mossoul/

    JPSC

     

  • Irak : les dernières familles chrétiennes quittent Mossoul

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    De l'Agence Fides :

    ASIE/IRAQ - Départ de Mossoul des dernières familles chrétiennes

    Mossoul – Les dernières familles chrétiennes encore présentes à Mossoul quittent actuellement la ville en direction d’Erbil, de Dohuk et d’autres localités du Kurdistan irakien considérées comme plus sûres. C’est ce que confirment à l’Agence Fides des sources de la communauté chaldéenne locale. Le nouvel exode s’est accéléré au cours de ces deux derniers jours après que les insurgés sunnites et les militants du prétendu « Etat islamique » aient commencé à marquer avec des signes distinctifs les maisons des chrétiens et des chiites afin d’en prendre possession par la suite. Selon ce qu’indique le site Internet www.Ankawa.com, l’évacuation des derniers chrétiens est également due à l’intensification des bombardements de la part de l’armée régulière sur de nombreux quartiers de la ville, surtout au cours de la nuit. Dans de nombreux villages de la Plaine de Ninive, l’urgence principale est pour le moment représentée par la suspension de la fourniture d’eau, rendue encore insupportable par les hautes températures.