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Politique - Page 549

  • BXL, dimanche 30 mars, 14H00 : Marche pour la Vie

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    DIMANCHE 30 MARS 14H : MARCHE POUR LA VIE

    Action pour la famille-Actie gezin vous invite à venir très nombreux à la quatrième Marche pour la vie qui partira du Mont des Arts (près de la Gare centrale) à Bruxelles dimanche 30 mars à 14h. Voir www.march4life.be  

    Action pour la famille-Actie gezin promeut une culture de vie et le respect de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, en accord avec le droit à la vie, fondement de tous les autres droits, en conformité avec la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. En particulier, Action pour la famille est en faveur de mesures législatives et sociales qui limitent fortement les avortements et les euthanasies. Dans cette perspective et en vue des élections du 25 mai prochain, nous défendons les propositions ci-dessous :

    1. Soutenir les femmes et les aider à ne pas recourir à l'avortement  en les écoutant d'abord, sans les culpabiliser et en les aidant à garder leur enfant. La loi de 1990 précise que les femmes doivent recevoir une information claire et complète sur toutes les aides et avantages disponibles, ainsi que sur « les possibilités offertes par l’adoption de l’enfant à naître ». 

    2. Appliquer strictement la loi. Selon la loi, l’avortement est dépénalisé lorsque sa grossesse place la femme «dans une situation de détresse ». Il revient au médecin seul, et non à la femme concernée ou à des tiers, d’évaluer cet état de détresse. Or l’ « absence de souhait d’enfant pour le moment » est la raison le plus souvent invoquée (18% en 2011) pour justifier une interruption de grossesse. La brochure du Centre d’Action Laïque (CAL) distribuée dans les écoles prétend qu’aucune justification n’est demandée (page 9) lors d’une demande d’interruption de grossesse, ce qui est contraire à la loi. L'avortement n'est pas un droit. En vertu de sa liberté de conscience, un médecin peut toujours refuser de pratiquer un avortement.

    3. Libérer la parole sur les conséquences psychologiques éventuelles. L'avortement est un acte violent puisqu'il consiste à mettre la fin à la vie d'un enfant à naître. De nombreuses femmes sont confrontées à des problèmes psychologiques immédiatement après avoir subi un avortement ou parfois des années plus tard. Un accompagnement psychologique doit être proposé suite à une interruption volontaire de grossesse. Les problèmes psychologiques sont plus importants si l’avortement est tardif. C'est pourquoi, nous sommes favorables à ce qu'une interruption volontaire de grossesse ne puisse avoir lieu qu'endéans les 10 semaines qui suivent la conception (au lieu de 12 semaines actuellement).

    4. Modifier la loi pour interdire les avortements dits "thérapeutiques", lorsque la grossesse ne met pas la mère en danger. De nombreux avortements sont pratiqués au-delà du délai légal de 12 semaines, en invoquant des malformations graves ou des maladies incurables de l'enfant à naître. Le rapport de la commission de contrôle les évalue à 95 pour l’année 2011. Or, on estime leur nombre réel à plus de 600 par an. Cette dérive inquiète fortement les associations de défense des personnes handicapées qui considèrent ces avortements sélectifs comme une discrimination à leur égard. 

    5. Dispenser une éducation affective dans les écoles qui mette en valeur l’amour vrai, le don généreux de soi et la joie de faire le bonheur de l'autre, plutôt que de donner des cours d'éducation sexuelle qui se limitent à des instructions techniques sur la bonne utilisation des méthodes contraceptives. Les conséquences dommageables de relations sexuelles très précoces sur l'équilibre affectif sont souvent sous-estimées. L'abstinence et la maîtrise de soi doivent être revalorisées, surtout pour les très jeunes.

    6. Modifier la loi en stipulant que l'accord des parents soit requis pour les femmes de moins de 18 ans qui demandent une interruption de grossesse. En outre, le fait d'être mineure ou étudiante ne suffit pas à placer la femme enceinte dans une situation de détresse et ne justifie pas à lui seul un recours à l'avortement. 

    7. Protéger les droits des femmes enceintes à l’égard de leur employeur et garantir leur emploi. Il reste beaucoup à faire pour harmoniser l'activité professionnelle avec la vie familiale, pour les hommes comme pour les femmes. Action pour la famille reste favorable à l’instauration du salaire parental.

    Plus globalement, nous devons travailler à mettre en place les conditions sociétales favorables à la promotion d'une authentique culture de vie. C'est pourquoi  il nous faut lutter contre les situations de précarité où une grossesse non-désirée met une femme dans un état de détresse. La grande pauvreté, la solitude, l’absence d'environnement familial stable, les pressions sociales et culturelles, sont autant de facteurs qui font obstacle à l’accueil de l’enfant à naître. 

    http://www.actiegezin-actionfamille.be/welkom-accueil?lang=fr

     

  • Belgique : Les gauches laïques entretiennent leur mainmise sur l’opinion

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    5320907835701fd1bccbdacf (1).jpgVous avez dit un synode à Rome sur la famille ? En Belgique, après l’extension emblématique de l’euthanasie légale aux mineurs d’âge, les gauches laïques belges, tous sexes (linguistiques) confondus s’en prennent au patronyme familial multiséculaire. Le petit Poucet cdH se rebiffe, sous les sarcasmes les Lalieux (PS), Gerkens (Ecolo) et autres Bacquelaine (MR) : que du bonheur avant les élections du 25 mai.  Lu dans « La Libre » de ce jour  sous la signature de A. C. (Clevers Antoine) :

    « PS, MR et Ecolo n’en veulent pas. " Un retour au patriarcat ! " , dit l’écologiste Muriel Gerkens.

    Le CDH fait l’unanimité contre lui. Catherine Fonck (photo), la cheffe du groupe humaniste à la Chambre, annonçait hier dans "La Libre" la volonté de son parti de rouvrir le débat sur le nom de famille de l’enfant. Elle va déposer, lors de la séance plénière de la semaine prochaine, un amendement au texte de loi afin d’imposer d’office le double nom, avec le nom du père inscrit en premier lieu. Les parents n’auraient de facto plus la liberté de choix - entre le nom du père, de la mère ou les deux (dans l’ordre qu’ils veulent) - comme le prévoit le projet de loi de la ministre de la Justice Annemie Turtelboom (Open VLD) adopté mardi en commission à la Chambre.

    "Après avoir enlevé aux parents le libre choix de l’école pour leur enfant (NdlR, via le décret inscription en Communauté française), le CDH voudrait enlever aussi aux parents la liberté de choix du nom de famille de leur enfant en imposant le double nom. Décidément, le CDH n’aime pas la liberté", a vivement réagi hier Daniel Bacquelaine, chef de groupe MR à la Chambre.

    Ecolo voit dans l’amendement du CDH "un retour au patriarcat", selon les termes de Muriel Gerkens, cheffe du groupe Ecolo/Groen à la Chambre. Selon l’idée du CDH, on prendrait le premier nom de chacun des parents pour la génération suivante. Donc du grand-père du nouveau-né. Qui persisterait au fil du temps.

    "C’est le système à l’espagnole, le plus rétrograde qu’il soit parce que ce n’est jamais que le nom du père qui sera transmis", appuie Karine Lalieux, députée PS. Pour Mme Gerkens, "Ils (NdlR, les partis sociaux-chrétiens) nous refont le coup de 2003. A l’époque, les travaux en commission avaient permis d’aboutir à un résultat plus ou moins comparable à celui d’aujourd’hui. Puis, il y avait eu une descente de conservateurs mâles visant à protéger les lignées aristocratiques représentées par le nom du père… C’était inacceptable à l’époque. Ça l’est encore maintenant car on ne rencontre plus l’exigence de l’égalité entre hommes et femmes."

    L’amendement rejeté jeudi prochain

    "C’est à croire que le CDH n’a pas l’égalité des chances dans ses compétences" (qui est entre les mains de la vice-Première CDH Joëlle Milquet), ironise Mme Lalieux. Si les deux députées reconnaissent une certaine complexité à la nouvelle réglementation (quatre possibilités de nom à la première génération, dix à la deuxième…), elles refusent catégoriquement la piste des humanistes. "Notre proposition était de rendre obligatoire le double nom, mais en laissant le choix de l’ordre entre le père et la mère", commente la socialiste. "Les libéraux réclamaient, eux, la liberté totale de choix. Très bien. Il y a eu un accord gouvernemental en ce sens, derrière lequel s’est rangée Joëlle Milquet…"

    MR, PS et Ecolo ont annoncé qu’ils n’ont nullement l’intention de cosigner l’amendement du CDH. Il en va de même pour les libéraux, socialistes et écologistes flamands. Le texte sera discuté en séance plénière mercredi prochain et soumis au vote le lendemain. Il sera rejeté. Sans aucun doute.

    A. C. » 

    Réf. Veto unanime contre la proposition du CDH sur le double nom de famille

  • Avortement : le rapport Zuber rejeté au Parlement européen

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    Lu sur Aleteia.org :

    IVG : Le Parlement européen rejette de justesse le rapport Zuber

    Moins médiatisé que le rapport Estrela, mais tout aussi polémique et orienté, le rapport Zuber a été rejeté ce mardi.

    Mardi matin au Parlement européen, le rapport Zuber a été rejeté par les eurodéputés avec une faible majorité de 9 votes. C’est un échec retentissant pour les défenseurs de ce rapport, et notamment pour l’auteur du texte, l’eurodéputée portugaise Inês Cristina Zuber.

    Lutter en faveur d’une éducation contre les stéréotypes homme/femme, supporter la mise en place de quotas, et soutenir l’IVG : bien que moins médiatisé que le rapport Estrela, mais tout aussi orienté, ce rapport visait clairement à renforcer l’idée que les responsabilités familiales et l’éducation des enfants par les parents se constituent un obstacle à l’accomplissement de soi.

    Encore une fois, ce rapport Zuber se servait du prétexte de faire avancer les droits de la femme. Comment s'élever contre un tel argument ? Et comment ne pas songer à la levée de boucliers récente concernant le rapport Estrela sur la santé et les droits reproductifs et génésiques, ainsi qu’au scandale qu’avait provoqué le rapport Lunacek, au mois de février ?

    Bien sûr,  l’eurodéputée Zuber affirme alors que c’est « un signal honteux que donne le Parlement européen ». Corinne Lepage estime quant à elle qu’en rejetant ce rapport, le Parlement européen a « cédé à la pression des bas instincts conservateurs ». Une pétition à son sujet avait été signée par près de 50 000 personnes sur citizengo.org.

    Outre des propositions concernant le genre et l’éducation scolaire, la notion d’IVG était dans ce texte particulièrement explicite. Ce rapport recommandait en effet « aux Etats membres de garantir le droit des femmes à des soins de santé gynécologique et obstétrique publics, gratuits et de qualité et à des services de santé sexuelle et génésique en général, ce qui inclut le droit à l’interruption volontaire de grossesse ». Au final, l'assemblée européenne aura donné raison aux nombreux opposants à ce texte. Jusqu'à la prochaine tentative, sans doute...

    sources: tempi.it , Les nouvelles News

  • Qu'est-ce qu'une famille ? L'éclairage de Fabrice Hadjadj

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    « Qu’est-ce qu’une famille ? » par Fabrice Hadjadj

    En conclusion du Grenelle de la famille, samedi 8 mars à la Mutualité à Paris, le philosophe Fabrice Hadjadj est venu éclairer cette question si simple, que chacun ressasse depuis le début du débat sur le mariage pour tous. Trente minutes d’exposé qui ont saisi l’auditoire, après dix-huit mois de manifestations pour scander que l’on est tous nés d’un homme et d’une femme avec l’impression tenace d’enfoncer des portes ouvertes.

    1. Qu’est-ce qu’une famille ? On peut s’étonner que nous soyons ici, ensemble, à poser cette question, et certains ne manqueront pas de croire que notre démarche ne pourra que conduire soit au ressassement de choses banales, soit à la complication de choses simples. Nous n’aurions pas d’autre alternative, avec une telle question, que d’enfoncer des portes ouvertes ou de couper les cheveux en quatre.

    En même temps, on le devine, les premières évidences se cachent toujours dans leur lumière. Ce n’est pas seulement comme le nez au milieu de ma figure, trop proche pour être vu ; ni comme le paysage cent fois retraversé, tellement connu qu’il s’efface. C’est surtout comme une source qui éclaire et fonde les autres choses, mais qui ne peut pas, dès lors, être elle-même fondée ni éclairée. Devant cette source, nous sommes semblables à des oiseaux de nuit qui voudraient regarder le soleil en face.

    Nous provenons tous d’une famille, nous commençons tous avec un nom de famille, nous avons tous eu une certaine famille pour berceau. La famille est un fondement. Or, si elle est un fondement, on ne saurait « fonder la famille ». Si elle se situe au principe de nos vies concrètes, il devient impossible de la justifier ou de l’expliquer, parce qu’il faudrait recourir à un principe antérieur, et la famille ne serait plus qu’une réalité secondaire et dérivée, non pas une matrice. Les théoriciens qui voudraient que la première communauté humaine fût issue d’un contrat passé entre individus asexués et solitaires, déclarent eux-mêmes qu’il s’agit là d’une fiction, d’une hypothèse de travail, et non d’une réalité[1]. Il n’y a pas, au niveau humain, de principe antérieur à la famille. On ne peut donc pas l’expliquer ni la justifier, on peut seulement expliciter sa présence qui nous devance toujours.

    Et c’est pourquoi ceux qui attaquent la famille dans son évidence sont si difficiles à contester. Expliquer que l’homme descend du singe est plus facile que d’expliquer qu’un enfant descend d’un homme et d’une femme, parce que dans le premier cas, la thèse réclame effectivement des explications, et même des explications nombreuses, alors que dans le second, il n’y rien à expliquer, il ne s’agit même pas d’une thèse, mais d’un donné absolument initial, comme l’existence du monde extérieur. Or comment prouver que le monde extérieur existe ? Comment montrer à quelqu’un que le soleil éclaire ?

    Lire la suite sur le site de Famille Chrétienne

  • Les 38 propositions de la Manif pour Tous

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    Du site du Figaro :

    La Manif pour Tous a présenté les résultats de son «Grenelle de la Famille» sous forme de 38 propositions protégeant le mariage et la filiation. (...)

    (Les) 38 propositions, «... concrètes, fortes, et attestent d'un souhait de plus grande liberté», assure Ludovine de la Rochère. Développer des préparations au rôle d'époux et de parents pour les futurs mariés, promouvoir la médiation préventive pour les couples en difficulté, prolonger la Carte Famille Nombreuse jusqu'au départ de l'enfant du foyer fiscal... (...)

    Accéder aux 38 propositions

  • 6 avril : Quelle famille pour l'Europe de demain ?

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  • Le dernier numéro de La Nef (257, mars 2014)

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    (Certains articles dont les titres sont des liens sont accessibles en ligne.)
    Sommaire du n°257 de mars 2014
    SOMMAIRE DU N°257 DE MARS 2014

    EDITORIAUX
    Médias et démocratie, par Christophe Geffroy
    Le Traité transatlantique, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Hommage à Eugenio Corti, par Didier Rance
    Blocage politique, par Michel Toda
    À rebours : Propos sur la famille, par Falk van Gaver
    Une église pour Libreville, entretien avec Mgr Rudolf
    M. Schmitz
    Vie de l’Église : Euthanasie, par Loïc Mérian
    Comment sont nommés les évêques ?, par l’abbé
    Laurent Spriet
    Les cathos et les élections, par Guillaume Bernard
    Géopolitique d’abord : De vrais enfants !, par Paul-
    Fromager
    Chronique Vie : GPA pour tous, par Pierre-Olivier
    Arduin

    ENTRETIEN
    « La religion est première », entretien avec
    Catherine Pickstock

    DOSSIER : LA MODERNITÉ DANS L’IMPASSE
    La modernité dans l’impasse : débat entre Chantal
    Delsol et Rémi Brague
    De la nécessité de Dieu, par Christophe Geffroy
    Pourquoi faut-il qu’il y ait des hommes ?, par
    Christophe Geffroy
    Les enfants de l’espérance, par Jacques de Guillebon

    VIE CHRÉTIENNE
    Abbé Poppe : la vraie joie existe, par Guillaume
    d’Alançon
    Question de foi : Les mots qui tuent, par l’abbé
    Hervé Benoît

    CULTURE
    Jaurès, la « guerre pour la paix », par Pierre Mayrant
    Au fil des livres : Joseph Malègue, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, sortir, cinéma,
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : Mgr Tony Anatrella
    Portrait : Albéric de Serrant, par Marine Tertrais

    BRÈVES
    Toutes les annonces du mois en ligne

  • Belgique : le Roi a signé la loi sur l'extension de l'euthanasie

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    Dans la « Libre » de ce jour, Christian Laporte, l’incontournable spécialiste du trône et de l’autel estime que le chef de l'Etat a donc parfaitement rempli son rôle constitutionnel "malgré diverses pressions" :

     « C'est fait: le roi Philippe a signé ce dimanche la loi sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs. C'était la dernière attendue dans le processus de suivi de la législation depuis son adoption par la Chambre, il y a deux semaines après l'avoir été par le Sénat. Une extension de l'euthanasie voulue et votée par des majorités de rechange comprenant surtout des élus PS, MR, Ecolo-Groen et N-VA mais certainement pas de manière unanime en leur sein puisque d'autres parlementaires de ces partis se sont abstenus ou ont voté contre au nom de la liberté de conscience. Quant au fait que la signature ait été apposée sous la loi quinze jours après son approbation par le chef de l'Etat, il apparaît que c'est un délai tout à fait normal même si, en la matière, il n'existe pas de réelles normes.

    Le chef de l'Etat a donc parfaitement rempli son rôle constitutionnel malgré diverses pressions dont la moindre ne fut pas une pétition de CitizenGO, une fondation catholique espagnole attachée aux valeurs traditionnelles et à la famille de base. Cette dernière l'avait elle-même diffusée à l'initiative d'un couple de catholiques autrichiens, Martin et Gudrun Kluger, les parents d'une famille nombreuse, très engagés dans diverses associations catholiques.

    Leur pétition a recueilli plus de 200.000 signatures principalement à l'étranger où l'on ne connaît évidemment pas tous les tenants et aboutissants de la sanction et de la promulgation royale d'une loi en Belgique. Et où on a visiblement oublié aussi que si au nom de sa conscience, le roi Baudouin n'avait pas voulu signer la loi sur la dépénalisation de l'avortement, il avait en même temps demandé au gouvernement de l'époque de tout mettre en œuvre pour qu'elle soit sanctionnée et promulguée. »

    Réf. Le Roi a signé la loi sur l'extension de l'euthanasie

     Le refus de signature du Roi n’aurait pas empêché la sanction et la promulgation de la loi en usant d’une astuce constitutionnelle. Il aurait, par contre, provoqué une crise mettant en péril le trône et la nation. Un tel geste que Baudouin a pu se permettre en 1990 eût été contreproductif sur toute la ligne aujourd’hui. Au lieu de vouloir sacrifier le roi sur l’autel de leurs convictions, les pétitionnaires doivent mobiliser leurs énergies pour susciter en Belgique un véritable débat de société sur la problématique de l’euthanasie des mineurs (et des autres). Avec 73% d’opinions belges favorables à l’actuelle législation mortifère, ils ne sont pas au bout de leur peine !   JPSC

  • Adapter la déclaration universelle des droits de l'homme aux "nouvelles réalités familiales" ?

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLes diplomates d’Obama tentent d’effacer une partie de la déclaration universelle

    NEW YORK, 28 février (C-FAM) Déçus de ne pas être parvenus à intégrer une définition de la famille compatible avec l’homosexualité, l’administration Obama a tenté de retirer des références à la Déclaration universelle des droits de l’homme, des termes consacrés par les fondateurs de l’Onu, et auxquels tous les documents officiels de l’Onu font référence depuis lors.

    Ces dernières décennies, le terme « famille » est régulièrement l’objet de polémiques. En cause, l’échange de passes entre ceux qui souhaitent la reconnaissance de « diverses formes de famille », et ceux qui pensent que la famille est « l'élément naturel et fondamental de la société », comme l’affirme la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH).

    C’est à huis clos que les négociateurs américains ont mis sur table leur demande de remplacement de la traditionnelle définition de la famille, celle de la DUDH, par une nouvelle description des familles, qui ont « diverses formes et fonctions » et expriment la « diversité des préférences individuelles. »

    La définition proposée exclut la notion de famille naturelle, reposant sur l’union d’un homme et d’une femme, comme le cadre normal de procréation et d’éducation des enfants. La proposition américaine a finalement été rejetée par les Etats membres de l’Onu.

    Cet événement met les Etats-Unis dans une position délicate.

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  • Le financement de la recherche sur l'embryon à l'ordre du jour de la Commission européenne

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    Lu sur La Croix (Marianne Meunier) :

    Le financement de la recherche sur l’embryon examiné par la Commission européenne

    Une proposition d’interdiction du financement de la recherche sur l’embryon a reçu le soutien de plus d’un million d’Européens.

    Elle a été déposée auprès de la Commission, qui doit donner une réponse dans les trois mois.

    L’initiative citoyenne européenne (ICE) « Un de nous » vient de franchir une nouvelle étape. Ce projet, qui vise à faire interdire le financement par l’Union européenne (UE) de la recherche impliquant la destruction de l’embryon humain, a été officiellement validé par la Commission européenne vendredi 28 février. 

    Il a rempli les conditions prévues dans le « mode d’emploi » de l’ICE, un outil en vigueur depuis avril 2012 censé rapprocher l’UE du citoyen en lui offrant l’occasion de solliciter l’exécutif communautaire sur un sujet donné. En retour, celui-ci peut décider, ou non, d’apporter une réponse législative.

    PLUS D’UN MILLION DE SIGNATURES

    Lancée en mai 2012 sur l’idée de l’eurodéputé italien Carlo Casini (membre du Parti populaire européen, de centre droit), « Un de nous » a recueilli 1,7 million de signatures dans 19 pays de l’UE – un minimum d’un million de signatures, collectées dans au moins sept pays de l’UE, avec un seuil par pays, est prévu par le règlement.

    « C’est très représentatif d’une préoccupation partagée en Europe », estime Gregor Puppinck, juriste, directeur du European Centre for Law and Justice et co-initiateur de « Un de nous » en France, où le projet est soutenu par la Fondation Jérôme Lejeune, le Comité protestant pour la dignité humaine et les Associations Familiales Catholiques.

    INTERDIRE LE FINANCEMENT

    La bioéthique ne relève pas du champ de compétences de l’UE. Les promoteurs de « Un de nous » se fondent néanmoins sur un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), rendu en octobre 2011, qui avait interdit de breveter une invention « qui requiert la destruction préalable d’embryons humains ou leur utilisation comme matériau de départ ». 

    De leur point de vue, les fonds européens finançant la recherche sur l’embryon entrent en contradiction avec les principes affirmés par ce texte. Débloqués dans le cadre de divers programmes, ils se seraient élevés à 50 millions d’euros sur la période 2007-2013.

    Dans la proposition de « Un de nous », l’interdiction doit porter sur trois domaines : le budget de l’UE en général, le financement des programmes de recherche et l’aide au développement, qui peut, selon les défenseurs de l’initiative, soutenir indirectement des programmes d’avortement. 

    « On attend un engagement formel de la part de la Commission européenne de ne plus financer l’avortement dans le monde, indique Gregor Puppinck. Et si la Commission dit qu’elle ne le finance pas, nous attendons que cette abstention soit couchée par écrit. Et nous attendons la même chose pour la recherche sur l’embryon. »

    PROCHAINES ETAPES

    Les membres du comité ayant promu l’initiative doivent être reçus par le Parlement et la Commission pour une audition commune courant avril. D’ici au 28 mai (soit dans les trois mois suivant la validation de l’initiative), la Commission doit présenter une « communication publique » expliquant si elle donne suite, ou non, à l’initiative. Dans un cas comme dans l’autre, sa position doit être argumentée.

  • Belgique : les dhimmis veulent discuter

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    De l'abbé Eric de Beukelaer sur son "minisite":

    « Dans mon post précédent, je suggérais que l’enseignement pourrait être le prochain grand chantier porté par le Centre d’Action Laïque (CAL) en Belgique. En entendant l’interview de Pierre Galand ce matin sur la radio Première (RTBF), je me dis que j’ai eu du flair. Au nom d’une salutaire modernisation du système scolaire, le président sortant du Centre d’Action Laïque (CAL) en appelle à – je le cite : « donner un coup de canif dans le pacte scolaire »pour aboutir à un seul réseau – public et sans cours philosophiquement engagés s’entend (cours de religion et de morale laïque, remplacés par des cours de philosophie et de citoyenneté).

    Dans le quotidien « le Soir » de ce jour (p.8), l’enjeu s’élargit avec l’intervention du très laïque député socialiste (et médecin) Philippe Mahoux. Ce dernier propose de faire voter une loi, obligeant les établissements de soins (hôpitaux, maisons de repos) subsidiés par l’état à pratiquer des euthanasies. Je le cite : « Aux élus du peuple de trancher ? Soit. Le fait que, pour être agréés, des hôpitaux ou des maisons de repos doivent effectivement appliquer la loi sera clairement inscrit dans une proposition de loi au programme du PS pour la prochaine législature. C’est une question de respect de droit du patient ».

    Ces deux prises de position ont le mérité de la cohérence : En finir avec un réseau scolaire philosophiquement situé et avec des institutions de soin ayant une éthique particulière. Face à cela, que va faire l’opinion catholique ?

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  • Les chrétiens du nord de la Syrie réduits à la dhimmitude

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    De Matthieu Bruynseels sur info.catho.be :

    Les chrétiens du nord de la Syrie devront vivre sous la charia

    « L’Etat Islamique en Irak et au Levant » a imposé le statut de Dhimmi aux chrétiens de la ville de Raqqa, au nord de la Syrie. Ils devront désormais payer un impôt spécial et ne pourront pas manifester leur religion.

    Le mouvement islamiste impose aux chrétiens le statut de « dhimmi » .  Issu de la charia, le statut de « dhimmi » confine les non-musulmans dans un ensemble de droits et d’obligations ; celles-ci furent diversement appliquées selon les pays et les époques. Parmi ces règles, on retrouve généralement un impôt spécial touchant uniquement les non-musulmans, l’interdiction d’avoir une arme ou de servir dans l’administration, l’imposition de vêtements réservés aux non-musulmans, etc. Conformément au droit coranique, les hommes musulmans peuvent épouser une chrétienne, mais l’inverse n’est pas possible. Le communiqué de « l’Etat islamique » – le nom de cette branche extrémiste se situant dans la mouvance d’Al Quaïda – reprend ces différents points, en précisant que les églises détruites ne pourront pas être reconstruites ou rénovées.

    Les islamistes syriens ont déja prévenu que les chrétiens ne respectant pas ces règles seront traités en ennemis.

    Une inégalité imposée par les islamistes

    Cette situation enferme les chrétiens dans un statut de sous-citoyen par rapport aux habitants musulmans de Raqqa. A présent, les derniers chrétiens vivant sous la coupe de l’opposition syrienne n’auront plus beaucoup de choix : soit accepter leur statut de sous-citoyen devant payer et se cacher pour rester en vie, soit partir pour un long et dangereux voyage d’exil en espérant un avenir moins sombre. Il y a une autre possibilité : que les chrétiens se convertissent à l’Islam pour gagner un peu de dignité. Et c’est probablement le but des islamistes.

    Les évêques appellent à la prière

    Réunis en assemblée, les évêques catholiques irakiens ont demandé aux fidèles de prier durant le Carême pour implorer le don de la paix et de la sécurité pour tout le pays. Aux forces politiques et sociales est demandé de dialoguer et de trouver des solutions politiques urgentes à la crise de la nation, pour freiner la recrudescence de la violence. Les évêques s’adressent aussi à tous ceux qui ont fui le pays depuis des années à cause de l’instabilité et des conflits, en demandant aux émigrés de revenir au pays.

    Une espérance qui restera un vœux pieux tant que des islamistes extrêmes menacent le vivre-ensemble des toutes les communautés.