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Politique - Page 551

  • Euthanasie des enfants en Belgique : l’agence Zenit a interviewé le Professeur Ghins (Ucl) :

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    14b26801bddc5e5ec22628f61f7feb41.jpeg et le professeur Michel Ghins répond avec sa clarté d’esprit habituelle. Un bon résumé de l’état de la question :

    "L’euthanasie est toujours un homicide et donc un acte violent, et ne peut certainement pas être considéré comme un soin palliatif", explique le prof. Michel Ghins, à l'origine d'euthanasiestop et président de l'association Action pour la Famille. Il fournit quelques clefs de lecture sur la loi belge sur l'euthanasie d'enfants en fin de vie. Il estime que "la vie des enfants très malades n’est plus suffisamment protégée en Belgique" et qu'une fois la "digue" rompue, il est "impossible d’arrêter l’extension de l’euthanasie à des couches de plus en plus larges de personnes".

    Zenit- Professeur Ghins, le titre "euthanasie des enfants" apparu avec le nom de la Belgique dans les media du monde a fait frissonner bien des rédactions: en quoi consiste la loi adoptée par le parlement belge?

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  • Le double jeu du diable, pour et contre le pape François

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    Un rapport de l'ONU humilie l’Église en glorifiant l'actuel souverain pontife. Qui ne réagit pas et garde le silence même après la légalisation par la Belgique de l'euthanasie des enfants. Les risques de la stratégie du silence adoptée par le pape Bergoglio : une réflexion de Sandro Magister sur son blog  « Chiesa ». Extraits :

    Dans les premières homélies matinales qu’il a prononcées en tant que pape, Jorge Mario Bergoglio mentionnait souvent le diable. Et ce genre de propos plaisait, on trouvait cela touchant.

    Mais un matin, celui du 19 novembre, au lieu de parler du diable, il s’en est pris à la "pensée unique, fruit de la mondanité", qui veut tout soumettre à une "uniformité hégémonique". Une pensée unique, a-t-il poursuivi, qui domine déjà le monde et légalise même "les condamnations à mort", même les " sacrifices humains" à grand renfort de "lois qui les protègent". Et il a cité l’un de ses romans préférés, l'apocalyptique "Le maître de la terre" de Robert H. Benson (…).

    Il n’est pas facile de pénétrer dans la pensée du pape Bergoglio. Ses propos sont comme les tesselles d’une mosaïque dont on ne perçoit pas immédiatement le dessin. Il dit des choses parfois fortes, parfois rudes, mais il ne les dit jamais à un moment où elles pourraient générer un conflit.


    (…) Il n’a pas pris la parole lorsque, tout récemment, en Belgique, l’euthanasie des enfants a été autorisée par la loi. Il est resté à l’écart des millions de citoyens de toutes croyances qui, en France et dans d’autres pays, s’opposent à la dissolution du concept de la famille composée d’un père, d’une mère et d’enfants. Il est resté silencieux après l'affront inouï qu’a constitué le rapport de l'ONU. En se comportant ainsi, il se propose d’émousser les armes de l’ennemi. De le vaincre grâce à l’immense popularité que lui donne sa figure de pasteur de la miséricorde de Dieu.

    Il y a contre l’Église, et pas uniquement en France, une attaque de type jacobin qui vise simplement à la chasser de la société civile. Mais il y a également une attaque plus subtile, qui se donne les apparences d’un accord avec une Église refaite à neuf, mise à jour, en harmonie avec son temps. On trouve aussi cela dans la popularité de François, un pape "comme il n’y en avait jamais eu auparavant", enfin "l’un de nous", fabriqué en réalisant un copier-coller de ses phrases ouvertes, polyvalentes.

    Cette ruse mondaine ne pouvait pas être mise en œuvre contre son prédécesseur, le doux Benoît XVI, qui préférait le combat en terrain découvert, avec le courage du oui qui est un oui et du non qui est un non, "opportune et importune", comme lorsque, à Ratisbonne, il avait dévoilé les racines théologiques du lien entre la foi et la violence dans l'islam, ou encore à propos des questions "non négociables". Voilà pourquoi le monde a été tellement féroce avec lui. Avec François, c’est différent….

     Réf. Le double jeu du diable, pour et contre le pape François

    JPSC 

  • Qu’est-ce que l’Ukraine peut attendre de l’Ouest ?

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    Marynovych-2.jpgPublié ce 20 février 2014, en tribune libre de « L’Homme Nouveau », par Myroslav Marynovych, vice-recteur de l’Université catholique de l’Ukraine :

    « Je vous écris en tant qu’ancien prisonnier d'opinion de l'ère Brejnev. Tous les autres titres sont en train de perdre leur sens à la lumière de Maidan où coule le sang ukrainien.

    Toute ma vie j'ai admiré la civilisation occidentale comme domaine des valeurs. Maintenant, je suis sur le point de reformuler ainsi les mots de Byron : « Fragilité, ton nom est Europe ! ", la force de l'amertume étant ici balancée par celle de notre amour pour l'Europe.

    Pour qui s’en préoccupe encore là où se prennent les décisions, je peux répondre à la question du titre. Tout d'abord, arrêtez votre "expression d’une profonde inquiétude". Tous ceux qui protestent sur Maidan sont allergiques dans les circonstances présentes à cette phrase qui n’a pas de sens, alors que tous les bandits de la bande du gouvernement ukrainien en profitent pour railler l'impuissance de l'Union Européenne .

    Prenez des sanctions. Ne perdez pas votre temps à  chercher leur talon d'Achille : c’est l'argent déposé dans vos banques. Appliquez vos propres lois et arrêtez le blanchiment d'argent. L'Europe dont nous voulons faire partie ne peut jamais saboter la valeur absolue de la vie humaine au profit d'une importance absolue de l'argent.

    Annulez également les visas pour l’Ouest de tous les bandits gouvernementaux et de leurs familles. Il est scandaleux que les Ukrainiens communs qui vivent leurs vies ordinaires doivent fournir les arbres généalogiques de leurs ancêtres pour obtenir un visa pendant que des criminels au pouvoir, coupables d'assassinats, de «disparitions» et de fraude aux yeux du monde entier bénéficient pratiquement du statut de libre entrée dans l’Europe.

    N’écoutez pas les sirènes de la propagande de Ianoukovitch et de Poutine. Il suffit de mettre du coton dans les oreilles. Soyez capables de décoder leur mensonge, sinon ils décoderont votre capacité à vous défendre.

    Ecoutez plutôt les médias ukrainiens qui sacrifient la vie de leurs journalistes pour obtenir des informations véridiques. Ne vous fiez pas autant aux informations fournies par vos correspondants spéciaux dans d'autres pays qui viennent en Ukraine pour un jour ou deux. Faites appel aux Ukrainiens qui vivent dans ce pays pour traduire la clameur douloureuse de l’Ukraine. Obtenez des fonds pour cela dès maintenant au lieu d'attendre ceux du budget de l'année prochaine.

    Venez dans les hôpitaux de l’Ukraine et parlez aux soi-disant «extrémistes» qui veulent «renverser le gouvernement légitimement élu », à ceux qui ont « cruellement battus » les policiers et « délibérément » fait sauter des explosifs pour se blesser. Oui, le visage de la guerre est cruelle. Mais, en venant à Maidan, ces personnes répètent presque littéralement ce que le roi George VI dit à son peuple le 3 Septembre 1939 :

    « Nous avons été plongés de force dans ce conflit, car nous sommes tenus de nous dresser contre un principe, qui s’il devait s’imposer, serait fatal à tout ordre civilisé dans le monde ».

    Sortez de votre situation de confort ! Rappelez-vous les anciens Romains dorlotés qui refusèrent de le faire en leur temps. Cajoler Poutine ne vous apportera pas la sécurité. Lui laisser prendre le contrôle de l'Ukraine pourrait rendre la paix dans le monde encore plus vulnérable. Une Ukraine divisée par la force n’apporterait la paix au monde, tout comme une Pologne et une Allemagne divisée par la force n'ont pas apporté la paix au monde.

    Nous conclurons en solidarité avec le Roi George VI, et avec le peuple ukrainien :

    « La tâche sera rude.  Des jours sombres nous attendent, et la guerre ne peut plus désormais être confinée au champ de bataille, mais nous ne pouvons agir bien seulement en fonction du bien que nous voyons, et confier à Dieu avec déférence notre cause. Si tous ensemble nous restons résolument fidèles à cette cause, alors, avec l’aide de Dieu, nous vaincrons ».

    Signé : Myroslav Marynovych ,ancien prisonnier du Goulag soviétique (1977-1987), vice-recteur de l’Université catholique d’Ukraine. 

     Ici : Et maintenant, qu’est-ce que l'Ukraine peut attendre de l’Ouest ? Un appel

     JPSC

  • Ukraine : ne pas ajouter une guerre de religion à la guerre civile…

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    3425513.jpgDans un communiqué diffusé mardi 19 février, l’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou appelle le pouvoir et l’opposition ukrainiens à engager un dialogue et à mettre un terme aux affrontements. Selon Antoine Arjakovsky, historien et enseignant au Collège des Bernardins à Paris, elle essaye de prendre la défense des manifestants.

    La Croix  (extraits):

    "Comment comprendre ce communiqué ?

    Antoine Arjakovsky : L’Église orthodoxe ukrainienne qui dépend du Patriarcat de Moscou (à ne pas confondre avec le Patriarcat de Kiev, autocéphale et non reconnu par les Églises orthodoxes, NDLR) essaye de s’exprimer en faveur de la paix et de la reconnaissance des opposants, mais elle n’est pas suivie par le Patriarcat de Moscou à Moscou

    En effet, le patriarche Kirill reste campé sur la ligne exposée dans le document du saint-synode (1) du 26 décembre dernier, à savoir que l’Ukraine appartient au monde russe, que l’Europe est un monde décadent, que les manifestants ukrainiens sont manipulés par l’Occident et que les manifestations n’ont pas lieu d’être (…)

    Mais n’y a-t-il pas des Églises qui font entendre une autre voix ?

    A. A. : En Ukraine, seuls le Patriarcat de Kiev et l’Église gréco-catholique ont clairement pris position pour soutenir les manifestants. Toutes les Églises chrétiennes cependant ont appelé le gouvernement de Victor Ianoukovitch au dialogue, mais sans effet jusqu’à présent (…). 

    Il n’y a donc guère de chance de voir l’Église orthodoxe se risquer à prendre la défense des manifestants ?

    A. A. : Non. Le Patriarcat à Moscou ne bougera pas : il est garant de la légitimité d’action du président russe Vladimir Poutine sur le président ukrainien Victor Ianoukovitch. (…). 

    En revanche, l’Église orthodoxe ukrainienne essaye d’adopter une position de neutralité, voire de se mettre du côté des opposants puisqu’une partie de ses fidèles est dans la rue.

    RECUEILLI PAR CLAIRE LESEGRETAIN

    (1) Ou « concile » permanent, c’est-à-dire l’institution collégiale au sommet de la hiérarchie orthodoxe. »

     Tout l’article ici : « L’Église orthodoxe ukrainienne adopte une position de neutralité »

     Quand au pape François, prudent à l’issue de son audience générale du mercredi sur la place Saint-Pierre, il s’est dit  « préoccupé » par les troubles qui secouent l’Ukraine et a demandé à toutes les parties en présence de « cesser toute action violente »…

    JPSC.

  • Les Pierres d'Angle, le nouveau livre de Chantal Delsol

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    Présentation du nouveau livre de Chantal Delsol par H. de Crémiers (source)

    Chantal Delsol voudrait aider une certaine élite de l'élite à penser juste, en un temps où presque tout le monde à renoncer même à penser,  comme elle l'avait vigoureusement montré dans son livre précédent L'Age du renoncement (Cerf, 2011).

    C'est donc à ceux qui veulent bien encore réfléchir sur l'état actuel de la société occidentale et singulièrement sur les modes intellectuelles qui la dominent et qui régissent l'élite dirigeante, que s'adresse notre philosophe ; on devrait dire plutôt notre « sage », car Chantal Delsol n'est point un professeur qui exposerait, comme les autres, des systèmes de pensée, un système, le sien ; non, sa réflexion infiniment ductile conduit le lecteur avec intelligence et toute l'érudition nécessaire à se poser les seules bonnes, vraies et belles questions sur le sens de la vie, de notre vie personnelle mais aussi sociale, politique, économique et finalement écologique, dans le sens véritable de ce terme qui ramène l'esprit au réalité de notre « maison », de notre « chez nous ». Comment vivre sans d'abord l'affirmation de ce qui constitue les fondements de notre civilisation : la personne qui définit la singulière dignité de l'être, son rapport évident, tragique et magnifique, avec le monde, l'autre, Dieu qui se révèle et qui parle, la vérité qui ne relève pas d'une structure fermée mais qui incite à la quête de ce qui rassasie l'esprit de manière universelle et donc partagée, le projet qui en découle et qui porte l'espérance humaine, dirige l'âme, l'induit à la joie, l'inscrit dans une histoire et donne à la société tout entière une dynamique de progrès. La liberté est à ce prix, psychologique, morale mais aussi bien politique, où la démocratie se conçoit et devient possible, sinon elle n'est qu'un prétexte à tous les totalitarismes, comme le passé ne l'a que trop montré, comme la tentation en revient aujourd'hui, malgré les objurgations du « plus jamais ça ». Car, franchement, cet athéisme proclamé de l'élite française, qui substitue son système intellectuel de domination du peuple à la religion dont nul ne peut se passer, est une escroquerie monstrueuse. Tout le mal de notre société est là. Qui ne le voit ? Retrouvons donc nos « pierres d'angle », notre « maison ». Faisons de « l'écologie » intelligente et sage. D'ailleurs les jeunes catholiques ont compris la leçon, eux qui, à l'école de Benoît XVI, cherchent les fondements d'une « écologie humaine ».

    Les pierres d'angle, de Chantal Delsol, le Cerf, 260 p., 20 euros.

  • Débat sur l'avortement : quand est atteint le degré zéro de la réflexion politique

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    De l'abbé Eric de Beukelaer, en "opinion", sur lalibre.be :

    Chaque époque enfante ses évidences sociales. Ainsi, difficile d’encore réfléchir à contre-courant sur l’avortement, sans se faire taxer d’ultraconservateur par les leaders d’opinions.

    Le regard du prêtre
    Il y a peu, j’écoutais à la radio un débat, organisé dans la foulée de la décision espagnole de restreindre la dépénalisation de l’IVG. Deux politiciennes belges, appartenant à des formations politiques différentes, y participaient dans une belle unanimité. L’une d’entre elle, déclara à propos de la question de savoir à partir de quand il y a vie humaine à protéger : "C’est une façon de nous ramener à un débat qui est sans fin et qui est d’ailleurs, à mon sens, complètement sans intérêt. Ce qui prévaut est […] d’être dans les conditions les meilleurs possible pour vivre. Qui mieux que la femme elle-même peut en juger ? Cette façon de tenter avec des arguments philosophico-scientifico-religieux de nous mettre une barrière à partir de quand a-t-on affaire à un être humain […] ça n’a rien à voir. Le débat n’est pas là. C’est une façon de nous faire régresser, de contourner les droits qui, appartiennent avant tout à ceux qui sont là et qui vont assumer la situation… Je ne suis pas plus prêt qu’il y a trente ans à entendre ces arguments." Intentionnellement ou par emportement, ici est atteint le degré zéro de la réflexion politique. Et ce, avec un curieux mélange entre individualisme (le libre choix est central - nulle mention de délai) et collectivisme (tout argument contraire est inaudible).

    Lire la suite sur lalibre.be

  • Liège, 12 mars : Ecologie de la Nature et Ecologie de l'Homme, avec Jean-Michel Javaux

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     avec la collaboration du forum de conférences « Calpurnia »

     Cycle de Débats  

    HUMANISME CHRÉTIEN, TRAVAIL ET SOCIÉTÉ

    PERSONNALISME ET DÉVELOPPEMENT INTÉGRAL

     

    Mercredi 12 mars 2014 à 18h00

    Ecologie de la nature et Ecologie de L’Homme

     Une réflexion à la lecture du discours du pape Benoît XVI au Bundestag (Berlin, septembre 2011) Voir en attaché 

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    Jean-Michel JAVAUX

    Bourgmestre d’Amay, 
    ancien co-président du parti Ecolo et ancien membre du parlement wallon

     

     Le débat sera modéré par Paul VAUTE, 

    chef d'édition de la Libre Belgique-Gazette de Liège 

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 € (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à L’AVANCE par TEL. 04.344.10.89 ou  e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org

     

    RSVP avant le 7 mars 2014

    E-mail: info@ethiquesociale.org   internet: http://www.ethiquesociale.org/ 

     

    Union des étudiants catholiques de Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42 4020 Liège / Tél. 04.344.10.89 ;  jpschyns@skynet.be

    Groupe de réflexion sur l’éthique sociale : Elio Finetti, Quai Orban, 34 4020 Liège / Tél. 0475 83 61 61 ; : finetti@ethiquesociale.org

    Calpurnia - Forum de conférences, débats : Philippe Deitz, Rue Henri Maus, 92 - 4000 Liège / Tel. 04.253. 25.15 ;  calpurnia.musée@gmail.com

  • A l’Université de Liège : Mgr Delville a ouvert un nouveau cycle de lunchs débats sur le rôle de l’humanisme chrétien dans la société.

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    DSCF0380 (1).JPGLe nouvel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre Delville, a inauguré un nouveau cycle de lunchs débats à l’Université de Liège. Le cycle est organisé par le groupe « éthique sociale » de l’Union des étudiants catholiques, sur le thème « Humanisme chrétien, Travail et Société ».

    La conférence de Mgr Delville était intitulée « l’humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui ».  Docteur en Philosophe (UCL), théologien (Université grégorienne à Rome) et musicien (prix d’orgue du Conservatoire royal de Liège), Mgr Delville est aussi licencié en histoire de l’Université de Liège.  Au moment de sa nomination épiscopale (31 mai 2013), il était professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain, où il enseigna l’histoire du christianisme.

    DSCF0381.JPGDSCF0396.JPG

     

     « Deus caritas est » : C’est le lien de l’amour qui constitue l’unicité de Dieu  dans l’altérité des personnes trinitaires. À la suite de saint Jean, Benoît XVI, dans sa première encyclique, a développé les conséquences cette affirmation, avec beaucoup d'intelligence et de fraîcheur d’âme.

    De là résulte que l’autre, dans la foi, est toujours pour nous le visage de Dieu, même s’il est parfois bien défiguré.

    Jésus est formel. Au jour du jugement, lorsque toutes les nations seront rassemblées devant lui, il dira à ceux qui sont à sa droite : «  j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » Et aux autres : « Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges » (cfr  Matthieu, 25, 31-46)

    De cette Parole, qui émaille aussi sous d’autres formes tous les textes évangéliques, procède une double démarche : l’amour inconditionnel des pauvres, quels qu’ils soient, et la recherche de la pauvreté spirituelle qui purifie l’âme. Au fil de son histoire, même peuplée par tous les vices des cercles de l’enfer de Dante, la chrétienté l’a toujours su et exalté cet idéal. C’est ce que nous rappelle d’abord l’orateur. 

    Mais, au XVIIIe siècle, dans la société occidentale, a pris naissance un profond bouleversement de la condition humaine issu de ce que Paul Hazard a appelé « la crise de la conscience européenne » : la révolution des lumières philosophiques et celle de l’industrialisation qui s’en suivirent ont introduit  dans la vie sociale une rupture inédite, exaltant la liberté de l’homme pour mieux l’asservir. Aux idéologies contradictoires qui l’expriment et ambitionnent de tenir  lieu de religion à l’ère du progrès industriel et technique, l’Eglise a opposé une doctrine sociale tirée de l’Evangile. Monseigneur Delville nous montre en quoi il ne s’agit pas d’une idéologie de plus.

    JPSC

     On lira ci-dessous la transcription in extenso de l’enregistrement de sa conférence (les intertitres sont de notre fait) :

     

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  • Une civilisation mortifère

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Jean-François Mattei "Nous sommes dans une civilisation mortifère"

    Jean-François Mattei, philosophe, spécialisé sur les questions d’éthique et membre de l’Institut Universitaire de France donne son analyse suite aux évènements français et belges concernant l’euthanasie.

    "Nous sommes dans une civilisation mortifère, qui sous couvert d’humanisme, voire d’humanitarisme, veut éliminer les personnes dérangeantes, faibles ou malades, qui ne correspondent pas aux critères de l’individu libéral". Le courant qu’il identifie derrière est la pensée utilitariste et eugéniste qui, par exemple, a conduit Peter Singer à parler de "non-personnes" pour parler des nouveau-nés. En 1965, le Prix Nobel de Biologie Jacques Monod avait déclaré "le monde moderne n’échappera pas à l’eugénisme".

    Revenant sur le cas de Vincent Lambert, Jean-François Mattei estime que les décisions entourant la fin de vie ne relèvent "que des médecins ou de la famille" et sûrement pas de l’Etat, ce "monstre froid". Et il soulève les hypocrisies des discours. A commencer par le mot "fin de vie", pudiquement utilisé pour dissimuler la mort. Il fustige l’expression "droit à mourir dans la dignité" car "mourir dans la dignité n’a aucun sens". Ceux qui emploient cette expression sont souvent des personnes en bonne santé, en pleine possession de leurs capacités et qui "projettent leur conception d’une vie digne sur des situations dont ils n’ont aucune idée".

    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/02/14/31003-20140214ARTFIG00165-euthanasie-nous-vivons-dans-une-civilisation-mortifere.php

  • Le 17 février 1934, la mort du roi-chevalier

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    Sur Herodote.net :

    Albert 1er (1875 - 1934)

    Le roi-chevalier

     

    Le roi des Belges Albert 1er en 1910 (8 avril 1875, Bruxelles -17 février 1934)

    Quand Albert 1er devient le troisième roi des Belges, le 23 décembre 1909, à la mort de son oncle Léopold II, la monarchie est au plus mal, frappée par l'impopularité de l'ancien souverain. Il a scandalisé ses concitoyens par ses frasques mais il a aussi donné à la Belgique, État improbable, un statut de «puissance planétaire» grâce à ses entreprises coloniales.

    Albert 1er va quant à lui restaurer l'honorabilité de la famille royale.

    Il va surtout, dans les épreuves de la Grande Guerre, offrir à la monarchie ses lettres de noblesse et installer la Belgique à l'avant-scène de la diplomatie européenne.

    Son courage et son engagement au service de la paix lui ont justement valu le surnom de «roi-chevalier».

    Lire la suite sur Herodote.net

  • BXL, 20 février : rencontre avec Jean-Frédéric Poisson

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    Le Jeudi 20 février, à Bruxelles

     

    Dans le contexte difficile des menaces qui pèsent sur la Famille et d’une Europe mal-aimée de nos concitoyens, à quelques semaines d’échéances électorales importantes en Europe, en Belgique et en France, vous êtes invités à venir écouter et rencontrer :

     

    Images intégrées 3

    Jean-Frédéric Poisson

     

    Président du Parti Chrétien-Démocrate (France)

    Député des Yvelines

    Vice-président de la Commission des Lois

    Docteur en philosophie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il répondra à des questions cruciales pour notre temps :

    ·         La politique est-elle devenue vaine?

    ·         Une voix chrétienne-sociale peut-elle s’élever aujourd’hui en Europe ?

    ·         Existe-t-il un  travail parlementaire qui sert la Dignité Humaine ?

    ·          Quels sont les enjeux des élections de 2014 ? Comment les Français installés en Belgique peuvent-ils peser sur le paysage politique français ?

     Merci de vous inscrire sur benelux@lepcd.fr

    Des précisions (lieux et horaires) seront communiquées ultérieurement

     

    En savoir plus?

     

    Le blog de Jean-Frédéric Poisson : http://www.jfpoisson.fr/

    Le site du Parti Chrétien-Démocrate : http://lepcd.fr/

    Sur Twitter:

       @PCD Bénélux

  • BXL 2 avril : L'Europe face à ses peuples par Christian de Habsbourg-Lorraine

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