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Politique - Page 554

  • L'argument de la mort dans la dignité est une horreur absolue

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    De François Teutsch, sur Boulevard Voltaire :

    (...) Ce qui glace le sang, chez les partisans de l’euthanasie, c’est la prétention de l’homme à décider de qui est digne de vivre ou non. L’humanisme de façade d’un tel projet ne trompe personne. Parce que l’argument de la mort dans la dignité est une horreur absolue : il fait dépendre la dignité de la personne de son état physique. François est un homme digne parce qu’il est capable d’écrire ces lignes, mais il perdrait toute dignité parce qu’un AVC le clouerait au lit pour des années ?

    Se rend-on compte de ce que cette vision a de terrible ? Elle réduit l’homme à son utilité sociale, à l’image qu’il renvoie de notre propre faiblesse, au refus obstiné de la mort. Elle réfute notre humanité au profit d’un bas utilitarisme. En refusant à l’homme une dignité ontologique, en exprimant même qu’il pourrait ne plus être digne, elle décide qu’il pourrait – dans certaines conditions – ne plus être un homme.

    Le squelette en pyjama rayé sortant d’un camp de concentration : homme digne, ou individu tellement diminué qu’il perd sa dignité ? Et notre vieille grand-mère incontinente : indigne ? Plutôt infiniment digne d’être aimée, dans sa faiblesse qui l’oblige à se livrer à nous !

    La vie, la mort, l’homme sont des mystères que tout homme de bien devrait contempler sans chercher à s’en rendre maître. Nul n’a le droit de dire qui est homme, qui est digne de vivre, qui mérite d’être aimé. À moins de vivre dans une terrible désespérance. C’est en contemplant ces mystères qui nous échappent que nous trouverons notre véritable dignité.

  • Euthanasie des enfants : accélération pour un passage en force (bulletin de l'I.E.B.)

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    Sommaire (cliquer sur les titres pour accéder aux articles)

  • France : le président dénonce les actes antichrétiens

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    De Jean-Pierre Denis, dans La Vie :

    Il est rare que les questions concernant l’Eglise catholique et les communautés chrétiennes reviennent autant dans une conférence de presse à l’Elysée. Plus rare encore, sinon inédit, que le président de la République dénonce en bloc les atteintes aux trois grandes religions présentes sur notre sol, mentionnant en particulier les actes « antichrétiens ». C’est un pas important qu’a donc franchi François Hollande ce mardi soir, au moins en termes de vocabulaire. Longtemps hostile à la « laïcité positive » de Nicolas Sarkozy, jugée trop favorable au christianisme, la gauche au pouvoir a parfois pu sembler plus prompte à dénoncer l’antisémitisme et les actes d’islamophobie que les actes antichrétiens.

    Le soutien longtemps apporté aux Femen – par exemple sous la forme d’un statut de réfugié et d’un passeport accordé à leur leader Inna Shevchenko - a pourtant pris fin mardi soir sous les lambris de la salle des fêtes de l’Elysée. « La république, ce n’est pas deux poids deux mesures », a déclaré le président. Et d’ajouter à la réprobation des actes antisémites et antimusulmans celle « des personnes qui pensent qu’on peut aller s’exhiber dans une Eglises et faire des gestes qui touchent profondément les consciences des croyants. »

    Pour le chef de l’Etat, « aucun de ces actes ne peut être accepté. » Une déclaration qui brise un tabou à gauche, même si Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo (comme La Vie l’a révélé) avaient pris leurs distances après qu’une Femen ait uriné devant l'autel à l’église de la Madeleine à Paris. Mais ce faisant, le président a aussi tourné sans état d’âme une page de son quinquennat : le 14 juillet 2013, le nouveau timbre où Marianne est justement incarnée par Inna Shevchenko était dévoilé à l’Elysée par… François Hollande. (...)

  • Euthanasie des enfants : Michel Schooyans dénonce un processus de corruption du droit

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    Lu sur l'Homme Nouveau que nous remercions d'avoir placé cet article en libre accès :

    Euthanasie des enfants : vers une corruption du droit en Belgique

    par Mgr Michel Schooyans

    Alors qu’en France l’offensive en faveur de l’euthanasie est passée à une nouvelle vitesse, le projet belge de légaliser l’euthanasie pour les enfants démontre l’absence totale de limites de cette logique mortifère que décrypte Mgr Michel Schooyans, professeur émérite de l’Université de Louvain et membre de l’Académie pontificale des Sciences sociales.

    Le piège d'une fausse compassion

    Le 12 décembre 2013, le Sénat de Belgique adoptait un texte autorisant l’euthanasie des enfants dans certaines conditions. D’ici le printemps prochain, le texte devrait passer en Commission, puis au vote des députés, avant la dissolution des Chambres. Déjà en 1990, la loi sur l’euthanasie était passée, en Belgique, comme une lettre à la Poste, dans l’indifférence quasi générale. Plus que jamais la vigilance s’impose partout aujourd’hui, si l’on ne veut pas être vite confronté à de durs réveils. Voyez ce que nous apprennent les négociations actuellement en cours, en Belgique, pour légaliser l’euthanasie des enfants. Mus par une fausse compassion, des parlementaires proposent de « faire bénéficier » les enfants du « droit » à l’euthanasie. Ce bénéfice pourrait être revendiqué par des adolescents chavirant dans un épisode aux cœurs brisés, par des enfants victimes de la séparation de leurs parents, par des élèves peu doués et en mal d’emploi, par des délinquants chroniques habitués des prisons. Moyennant une procédure accélérée, ce nouveau « droit » serait accordé aux enfants porteurs d’un handicap physique ou mental. Les parents pourraient invoquer ce « droit » pour échapper au « fardeau » qu’ils devraient supporter durant toute leur vie.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Manifestations et signes d'appartenance religieuse

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    Faut-il, lors de manifestations organisées autour de problèmes de société tels que l'avortement ou l'euthanasie, porter ostensiblement des signes d'appartenance religieuse? Cela fait débat. Une amie formule les observations suivantes qui nous paraissent procéder du meilleur bon sens :

    Comment (ré)agir publiquement pour défendre une juste cause.

    La stratégie à utiliser lors de manifestations publiques divise les uns et les autres. Nous n’avons aucun lieu en Eglise pour nous exercer à un tel discernement et exercice ; il est normal que les sensibilités divergentes affleurent ou s’entrechoquent, sachant que chacun pourra extraire de la Bible ou de l’enseignement de l’Eglise de quoi argumenter sa position. Restons cependant unis de cœur et de prière, même si nous ne tenons pas tous la même « place »  ni position, dans ce combat/débat.

    Permettez-moi d’apporter encore d'autres éclairages :

    - Ce n’est pas parce que des organisateurs demandent une discrétion au niveau des signes religieux qu’il y a intolérance religieuse : le Christ a vécu Lui-même incognito pendant 33 (30 ?) ans dans un village de Palestine. Il ne se révèle pas à n’importe qui, n’importe quand, n’importe comment.

    - Le Christ puis les apôtres n’annoncent pas la Bonne Nouvelle de la même manière quand ils s’adressent à des « juifs » (= croyants ») ou à des païens (= non croyants); en bref, pour « évangéliser » un juif, ils partent de Dieu, de la loi et des prophètes, mais pour évangéliser un païen, ils partent de faits concrets, de témoignages, d’argumentations philosophiques (branche totalement absente des cursus scolaires belges habituels, d’où notre difficulté à entrer dans le débat public), des « sciences humaines », etc. On ne « dialogue » pas de la même manière avec une culture encore quelque peu chrétienne (cfr Italie, Espagne, Pologne, …)  que dans une culture hostile au christianisme comme en Belgique. La demande des organisateurs est dès lors tout à fait légitime.

    - Nous argumentons trop souvent le rejet « du monde » devant la cause que nous défendons en nous présentant comme des victimes persécutées comme le Christ l’a été. Il y a sûrement une part de vérité : le disciple n’est pas au-dessus du Maitre. Mais nous ne considérons pas assez que nous sommes, nous, catholiques, responsables en partie de la haine que le monde nous porte. Il ne nous a pas encore pardonné (notamment) une morale rigide (mal) enseignée aux générations précédentes et les comportements sexuels meurtriers ou pervers de religieux (qui se prolongent aujourd’hui encore dans notre Eglise, couverts par nos évêques). Il est évident que toutes les lois qui blessent la famille et la vie sont une revanche du monde par rapport à un catholicisme qui a davantage blessé que construit. Plus nous exhiberons donc nos insignes religieux, plus nous exciterons ceux qui ne nous ont pas encore pardonné nos blessures ou crimes (récents ou plus lointains).

    - La conversion la plus difficile à opérer est celle qui doit se vivre au sein de notre Eglise catholique belge : du simple fidèle à l’évêque, en passant par les assistants pastoraux et prêtres, il y a une grande proportion de catholiques qui n’acceptent pas la doctrine de l’Eglise sur les question éthiques, y compris l’avortement et l’euthanasie. (...) N’est-ce pas dans ce milieu religieux et ecclésial que ceux qui veulent mener un combat visiblement religieux doivent en priorité agir, convaincre, interpeller, dialoguer ? D’avance, nous les en remercions.

  • 180 Etats entretiennent des relations diplomatiques avec le Saint-Siège

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    Le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques avec 180 Etats
    Et avec de nombreuses organisations internationales

    (Zenit.org) - Actuellement, 180 États entretiennent des relations diplomatiques avec le Saint-Siège ; les dernières établies, avec le Soudan du Sud, datent du 22 février 2013, à travers l’ouverture d’une nonciature apostolique et d’une ambassade. C'est ce qu'indique cette note du Saint-Siège publiée en italien.

    À ces États, il faut ajouter l’Union européenne, l’Ordre souverain militaire de Malte et la Mission, à caractère spécial, de l’État de Palestine.

    En ce qui concerne les Organisations internationales, le Saint-Siège est devenu Observateur extrarégional du Système d’intégration d’Amérique centrale (S.I.C.A.) le 21 janvier 2013 ; il a en outre accrédité le premier Observateur auprès de la Communauté économique des États d’Afrique occidentale (E.C.O.W.A.S.) le 12 décembre 2013.

    82 Chancelleries d’ambassade, dont l’Union européenne et l’Ordre souverain militaire de Malte, ont leur siège à Rome. L’Arménie et le Ghana se sont ajoutés au cours de l’année 2013. La Mission de l’État de Palestine, les Bureaux de la Ligue des États arabes, de l’Organisation internationale pour les migrations et du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, ont aussi leur siège à Rome.

    L’année 2013 a vu la signature de deux Accords sur le statut juridique de l’Église catholique, respectivement avec le Cap Vert, le 10 juin, et avec le Tchad, le 16 novembre. Un Accord a été conclu avec la Hongrie, le 21 octobre, modifiant celui du 20 juin 1997, sur le financement des activités de l’Église catholique et sur certaines questions concernant le patrimoine.

  • Euthanasie des mineurs : faire vite avant la fin de la législature ?

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    C'est ce que l'on peut déduire de la lecture de ceci, sur le site de la RTBF :

    Après avoir été voté en décembre au Sénat, le texte qui doit élargir l'euthanasie aux mineurs arrive cette fois à la Chambre. Il est à l'ordre du jour aujourd'hui en commission de la Justice. Les débats vont pouvoir commencer.

    Au Sénat, les débats ont été longs. Plusieurs mois ont été nécessaires pour boucler le dossier, avec notamment beaucoup d'auditions de spécialistes. Un compromis a finalement été trouvé, limitant l'euthanasie aux mineurs pour les seules souffrances physiques.

    Le texte a été adopté par une majorité différente, alternative à celle au pouvoir au niveau fédéral, avec les socialistes, les libéraux , les Verts et la N-VA.

    Le CDH et le CD&V ont voté contre, estimant notamment que les partis favorables au texte avaient voulu précipiter les choses.

    A la Chambre, aujourd'hui, le contexte est le même. Au Cd&V, notamment, on reste opposé à l'évolution décidée mais on explique aussi qu'on ne va pas faire de l'opposition pour faire de l'opposition. Le parti décidera ce matin s'il compte demander, par exemple, de nouvelles auditions.

    Pour les partisans d'un vote à la Chambre, la loi serait alors définitivement adoptée, et l'agenda est d'ores et déjà serré. La fin de la législature est en effet prévue pour le début avril, pour cause d'élections.

  • Le pape dit son horreur devant l'avortement

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    Le Pape François s'adresse au Corps diplomatique en ce début 2014

    Radio Vatican

    Le pape François a présenté ses premiers vœux au corps diplomatique ce lundi 13 janvier. Cette cérémonie est toujours l’occasion pour le souverain pontife de dérouler les grandes orientations et les enjeux diplomatiques de son pontificat. De revenir sur les différents conflits en cours dans le monde et certaines situations dramatiques. Rappelons que le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques bilatérales avec 180 Etats, dont les derniers en date sont le Soudan du Sud et l’Etat de Palestine.
    Lors de ce discours, le Pape François s'est exprimé en italien et non en français, contrairement à l’usage. En voici, traduit, le texte intégral :
    Excellences, Mesdames et Messieurs,
    C’est désormais une longue et solide tradition qui veut qu’au début de chaque nouvelle année, le Pape rencontre le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège pour lui offrir ses vœux et échanger quelques réflexions, qui jaillissent surtout de son cœur de pasteur, attentif aux joies et aux souffrances de l’humanité. Et donc, la rencontre d’aujourd’hui est un motif de grande joie. Elle me permet de vous présenter à vous personnellement, à vos familles, aux Autorités et aux peuples que vous représentez mes vœux les plus sincères pour une année 2014 riche de bénédictions et de paix.
    Je remercie avant tout le Doyen Jean-Claude Michel, qui a prêté sa voix au nom de vous tous, pour exprimer l’affection et l’estime qui lient vos Nations au Siège apostolique. Je suis heureux de vous revoir ici, si nombreux, après vous avoir rencontré une première fois, quelques jours après mon élection. Entre temps de nombreux nouveaux Ambassadeurs ont été accrédités, à qui je renouvelle mon souhait de bienvenue, tandis que, parmi ceux qui nous ont quittés, je ne peux pas ne pas mentionner le regretté Ambassadeur Alejandro Valladares Lanza, Doyen du Corps diplomatique pendant plusieurs années, que le Seigneur a rappelé à lui il y a quelques mois.

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  • Euthanasie : les dossards jaunes manifestent à Bruxelles

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    dossards-jaunes2.jpgLu ICI :

    Euthanasie: les Dossards Jaunes défilent à Bruxelles pour demander un meilleur contrôle de la loi

    Alors que la Belgique est en passe de voter l’extension de la loi sur l’euthanasie aux mineurs, un collectif « les Dossards Jaunes » dénonce dans un communiqué de presse le manque de contrôle de la commission qui pour eux est en panne :« Selon l’aveu même du Président de la commission de contrôle, de nombreux cas d’euthanasie sont clandestins en Belgique et de nombreux médecins ne rentrent pas à la commission, les déclarations exigées par la loi…Sur 6000 cas d’euthanasies depuis 2002, aucun dossier n’a été transmis à la justice, ce qui est statistiquement étonnant. » Il s’interroge aussi sur la présence au sein de cette commission de seize membres de quatre membres de l’ADMD qui ne cachent pas leur militantisme: « Nous demandons la démission immédiate des membres de l’ADMD vu leur conception de leur mission de contrôle, qui est incompatible avec les termes de la loi. »

    Ils étaient 500 aujourd’hui dans les rues de Bruxelles pour donner un carton rouge à la commission de contrôle. Le but est bien sûr de relancer le débat sur l’euthanasie et d’alerter les politiques sur les dérives actuelles :« Dès la semaine prochaine une lettre partira à tous les Présidents de partis politiques. Nous leur demanderons de réagir concrètement à nos propositions et nous les ferons connaître publiquement. Nous leur demanderons de s’occuper de manière prioritaire de ces questions et non d’une éventuelle extension d’une loi hors contrôle aux enfants.Nous leur demanderons également explicitement s’ils « couvrent » la conception que se fait l’ADMD de sa mission au sein de la commission de contrôle. » Le collectif  ne compte pas s’arrêter et prévoit déjà d’autres actions et manifestations.

    Voir aussi : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1518/Sante/article/detail/1772740/2014/01/12/Euthanasie-300-manifestants-appellent-a-la-vigilance.dhtml

  • Retour inattendu de la résolution Estrela

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    Lu sur Famille Chrétienne :

    Résolution Estrela, le retour inattendu (par Antoine Pasquier)

    La commission européenne s'invite à la prochaine session plénière du Parlement européen, réuni à Strasbourg du 13 au 16 janvier, pour y faire une déclaration sur « la non-discrimination dans le cadre de la santé sexuelle et reproductive ». Une façon détournée de ressusciter la résolution Estrela.

    Malgré le rejet de la résolution Estrela, le 10 décembre dernier par le Parlement européen, la Commission européenne a annoncé son intention de faire une déclaration, jeudi 16 janvier en séance plénière du Parlement européen réuni à Strasbourg, sur la « non-discrimination dans le cadre de la santé sexuelle et reproductive ». La Commission s'invite au nom de l’article 110 du Règlement du Parlement européen postulant que « les membres de la Commission, du Conseil et du Conseil européen peuvent à tout moment demander au Président du Parlement de leur donner la parole pour faire une déclaration ».

    Or, toujours selon ce même article, toute déclaration de la Commission peut être suivie d'une résolution ou d’une résolution de suivi de déclaration. « Lorsqu'une déclaration suivie d'un débat est inscrite à l'ordre du jour, le Parlement décide de clore ou non le débat par une résolution », spécifie le règlement. La résolution Estrela sur les droits génésiques et sexuels, visant notamment l'instauration d'un droit universel à l'avortement, n’ayant pas réussi par la voie d’un rapport d’initiative en commission parlementaire, se présente désormais sous une autre forme, grâce à une procédure parallèle. Pourtant, le Parlement européen avait confirmé que la définition et la mise en œuvre des politiques relatives à la santé et aux droits sexuels et génésiques, et à l'éducation sexuelle dans les écoles, relèvent de la compétence des États membres.

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  • USA : de plus en plus d'Etats hostiles à l'avortement

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    Lu sur LaPresse.ca :

    Un nombre croissant d'États «hostiles» à l'avortement

    L'année dernière, 22 États américains ont adopté 70 mesures restreignant l'accès à l'avortement.

    Un nombre sans précédent d'États américains a adopté au cours des dernières années par voie législative des mesures restrictives qui visent à limiter, parfois considérablement, le droit constitutionnel des femmes à l'avortement.

    Le Guttmacher Institute, centre d'études favorable au libre choix, décrit le phénomène comme un «assaut tous azimuts» pouvant, à terme, mener à une révision des principes énoncés par la Cour suprême il y a 40 ans dans le célèbre jugement Roe contre Wade.

    «C'est absolument inusité. Nous n'avons jamais observé un changement de paradigme d'une telle ampleur sur une aussi courte période de temps», note en entrevue à La Presse une analyste de l'organisation, Elizabeth Nash.

    L'année dernière, souligne-t-elle, 22 États américains ont adopté 70 mesures restreignant l'accès à l'avortement, ce qui porte à 205 le nombre de dispositions de ce type approuvées depuis 2011. Le total est supérieur, en trois ans, à celui observé pour l'ensemble de la décennie s'étalant de 2001 à 2010.

    Au début du millénaire, 13 États étaient considérés comme «hostiles» à l'avortement par le Guttmacher Institute parce que leurs législateurs avaient adopté au moins quatre mesures restrictives majeures. Ils étaient deux fois plus nombreux à répondre à ce critère en 2013.

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  • BXL, 12 janvier : carton rouge pour la commission de contrôle de l'euthanasie

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