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Politique - Page 568

  • Le drame des réfugiés syriens aggravé par le froid et la neige

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    ASIE/JORDANIE - Les réfugiés syriens face au froid et à la neige (fides.org)

    Amman – La tempête Alexa qui, depuis lundi, fait neiger et pleuvoir sur la Méditerranée orientale, rend insoutenables les conditions de vie déjà dramatiques de centaines de milliers de réfugiés syriens ayant fui les zones de guerre. « Dans l’immense camp de Zaatari – indique à Fides Wael Suleiman, Directeur de la Caritas Jordanie – la tempête a fait s’envoler de nombreuses tentes. Tous souffrent. Même en dehors du camp organisé, des personnes vivent dans les mêmes conditions. En tant que Caritas, nous avons intensifié la distribution de couvertures et de poêles. Depuis le début de l’urgence réfugiés, nous en avons assisté 200.000 mais ils continuent à arriver, même avec la neige et le gel et nous ne parvenons pas à faire face aux besoins de cette marée de femmes, d’enfants et d’hommes qui fuient la guerre pour vivre au milieu des privations et des souffrances ». Au cours de la seule journée du 11 décembre, sont arrivés en Jordanie plus de 700 réfugiés syriens. Au début décembre, le nombre de réfugiés syriens présents sur le territoire jordanien était de 1,322 millions. On notera que cette même situation d’urgence climatique concerne également les réfugiés présents au Liban, et en particulier ceux se trouvant dans les camps de fortune de la vallée de la Beqaa et dans le district de l’Akkar, où au moins 80.000 personnes vivent dans des tentes submergées par la neige. Sur le territoire libanais, continuent à arriver les Syriens qui fuient la région montagneuse de Qalamun, elle aussi recouverte de neige, dans laquelle le conflit armé entre l’armée régulière et les factions rebelles s’est intensifié au cours de ces dernières semaines. Maalula, le village aux habitations rupestres dans lequel ces jours derniers les moniales orthodoxes du Monastère Sainte Thècle ont été enlevées par des groupes rebelles, se trouve également sous la neige.

  • Euthanasie des mineurs : un mauvais signal

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    La sénatrice Vanessa Matz s'exprime sur l'avenir.net :

    (...) On parle de l’euthanasie comme une avancée dans la modernité et comme si nous, au cdH, nous nous accrochions à de vieux principes poussiéreux. Au départ, il y avait du respect dans les débats. Mais les derniers temps, ça dérape. On a voulu nous caricaturer. Nous ne sommes pas des conservateurs réactionnaires face à des modernes pragmatiques. Nous avons une vraie volonté de rencontrer les réalisés des enfants en fin de vie. Mais faut-il pour cela une loi aveugle ?

    Une loi aveugle ?

    On nous l’a dit : il y a une maturité chez ces enfants. Mais leur appartient-il de porter la souffrance de leur entourage à travers ce choix d’euthanasie ? Un enfant peut-il se détacher de la loyauté à ses parents pour prendre sa décision ? Un enfant ne sera-t-il pas influencé par la charge qu’il représente pour ses parents qui doivent travailler, élever des frères ou sœurs ? Cela nous fait terriblement peur que ce signal soit donné à ces enfants.

    Des psychologues devront vérifier que le choix de l’enfant est libre.

    Oui ils devront évaluer la capacité de discernement. Mais seront-ils capables de déceler la vraie volonté ? Et puis, les parents pourraient n’être pas d’accord entre eux, soit parce qu’ils sont séparés, soit parce qu’il n’y a pas d’harmonie familiale tout simplement. Et puis, on légifère ici de manière générale alors que ce sont des cas exceptionnels qui seront visés. On parle d’une dizaine de cas par an. Les équipes médicales apprécient donc déjà les situations au cas par cas. Et il n’y a jamais eu de poursuites judiciaires. Ici on pose un principe absolu qui va peser sur les épaules de tous les enfants, pas seulement ceux en fin de vie.

    Ne serait-ce pas hypocrite que de laisser les choses se faire en cachette et dans l’illégalité ?

    Moi je pense qu’on va prendre une loi pour quelques cas infimes qui vont rapidement provoquer une insécurité juridique, justement. Imaginez la scène où un psychologue dise à un enfant qui demande l’euthanasie, « tu n’as pas le discernement nécessaire ». Il faut savoir que 100 % d’adultes qui demandent l’euthanasie à un moment entre 90 et 95 % ne reformulent plus cette demande à partir du moment où elles bénéficient d’un accompagnement palliatif de qualité.

    Cette loi sera un mauvais signal envoyé à la société, selon vous ?

    Oui. C’est un mauvais signal aux plus fragiles et aux plus démunis. Et l’hypocrisie, c’est aussi une société qui ne peut plus regarder la souffrance et qui préfère s’en débarrasser.

  • Les Veilleurs belges debout contre l'euthanasie

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    Sur Boulevard Voltaire, Anne-Chantal André-Dumont, étudiante et membre de "Jeunes pour la Vie" présente la mobilisation des Veilleurs belges contre l'euthanasie :

    Belgique : les Veilleurs debout contre l’euthanasie

    Les sénateurs belges s'apprêtent à voter l'élargissement de la loi sur l'euthanasie. Les mineurs pourraient faire appel à cet acte de mort.   

    Depuis le 6 octobre, les Veilleurs debout veillent deux fois par semaine devant le Parlement belge à Bruxelles. S’ils veillent à cet endroit, c’est parce qu’ils ont conscience de la gravité de ce qui se trame derrière la façade devant laquelle ils sont postés. En effet, les sénateurs belges s’apprêtent à voter l’élargissement de la loi sur l’euthanasie. Les mineurs pourraient, dès lors, faire appel à cet acte de mort.

    Cela fait onze ans que l’euthanasie est en vigueur dans notre pays. Assez longtemps pour l’avoir vécu comme une mauvaise expérience. L’argument de compassion qu’utilisent les parlementaire est que « la souffrance n’a pas d’âge ». Les enfants peuvent souffrir autant, voire plus que certains adultes et pourtant il leur est impossible de demander la mort. La logique pourrait se tenir, outre le fait que les mineurs sont considérés comme n’étant pas assez responsables pour prendre une décision. La logique est fausse, parce que biaisée dès son fondement. Non, la mort n’est pas la solution à la souffrance, elle l’élimine sans la résoudre. Seul l’amour peut accompagner réellement le patient et sa famille. Ceci n’est bien sûr pas un appel à oublier les traitements médicaux, mais à concilier avec justesse ses moyens et l’aspect humain.

    Conscients de cette situation inhumaine, les Veilleurs debout ont voulu agir. Quoi de plus symbolique qu’une veille pacifique devant le Parlement, institution censée travailler au bien de la nation ? En nous tenant à cet endroit, nous voulons veiller sur toute la nation, sur tous les malades. Ils ont davantage besoin de soutien que d’injections létales ! Par cette action, les Veilleurs veulent atteindre un double objectif : dans un premier temps, donner une visibilité à l’opposition grandissante au sein de la population belge, mais aussi réveiller les consciences.

    Tous nous avons tendance à nous accommoder de la situation actuelle, n’étant pas directement confrontés à cette souffrance. Cependant, le poison s’infiltre tout doucement et nous devons rester vigilants ! N’oublions pas que d’autres propositions d’élargissement de la loi nous attendent. L’élargissement, initialement destiné aux mineurs et personnes démentes, s’est finalement concentré seulement sur les mineurs. La proposition concernant les personnes démentes a été reportée à plus tard, « quand les mentalités seront prêtes ».

    En nous taisant, nous nous rendons complices de cette proposition-ci, mais également de toutes celles qui arriveront ! La loi n’est pas encore passée. Nous pouvons donc utiliser ce court terme qui nous reste pour contester cet élargissement de la loi. N’hésitez donc pas à rejoindre les Veilleurs, ou mieux encore : lancez d’autres moments, endroits pour veiller et faites-nous-en part, que nous puissions relayer ! Laissez marcher votre imagination, votre courage, et laissez parler votre conscience !

  • La scientologie reconnue comme religion en Grande-Bretagne

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    Et une religion de plus en Grande-Bretagne! Les autorités de ce pays semblent en tout cas très attentives aux plaintes anti-discrimination des adeptes de cette nouvelle "religion". Bien davantage qu'à celles des chrétiens à qui il est interdit d'afficher leur foi ou de faire respecter leur liberté de conscience... 
     
    Voir ICI

  • Quand le train de l'euthanasie fonce vers la barbarie...

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    Lu sur lalibre.be

    Qui donc arrêtera le train de l’euthanasie?

    Une opinion de Hilde Kieboom, responsable pour la Communauté de Sant’Egidio au Benelux.

    Étendre l’euthanasie aux mineurs risque de faire passer pour "un acte de compassion" ce qui est en réalité est un acte de déresponsabilisation, qui abandonne le jeune malade à son sort. Au moment où le Sénat s’apprête à légaliser l’euthanasie pour les mineurs, nous estimons qu’il y va de notre devoir citoyen d’y opposer de sérieuses objections. Nous invitons les formations politiques, les sénateurs et les députés à prendre plus de temps pour approfondir davantage la réflexion.

    Notre pays se sent à l’avant-garde en devenant le seul pays au monde à supprimer toute limite d’âge pour l’euthanasie. Doit-on vraiment s’en vanter? Les faits démontrent qu’un tel élargissement n’a pratiquement pas de raison d’être: de nombreux pédiatres et infirmiers/ières témoignent que les enfants gravement malades expriment rarement un souhait résolu de mourir. Leur volonté de vivre, même dans les conditions difficiles de l’approche de la mort, est plus forte que l’éventuel souhait d’anticiper la fin. Aux Pays-Bas, où l’euthanasie peut être pratiquée sur les enfants à partir de 12 ans, la réalité démontre qu’il n’y a aucun besoin en la matière. Depuis 2006, aucun cas n’a été enregistré, même pas en dessous de 30 ans. Pourquoi alors cette hâte suspecte? Pourquoi vouloir coûte que coûte voter cette loi?

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  • Belgique, euthanasie des mineurs : l'ensauvagement de la mort

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    De Caroline Eliacheff (sur les Matins de France Culture) (texte reproduit ICI) :

    L'ensauvagement de la mort

    Disons-le tout net : en autorisant l'euthanasie active pour les mineurs, les Belges nous choquent. Cette loi a été adoptée par la commission des Affaires sociales et de la justice du Sénat le 27 novembre dernier avant d'être examinée en séance plénière puis au Parlement.

    En 2002, à la suite des Pays Bas, la Belgique avait dépénalisé l'euthanasie active pour les adultes. Depuis, bien que la population approuve cette mesure, deux tendances opposées s'affrontent dans le pays: d'un côté, de virulentes critiques émanent notamment d'Etienne Montero, doyen de la faculté de droit de Namur ou de Carine Brochier, coordinatrice de projets à l'Institut européen de bioéthique de Bruxelles. La principale critique concerne la faiblesse du contrôle de la loi dont le critère central est "le caractère insupportable et inapaisable de la souffrance, physique ou psychique". Or, le contrôle se fait a posteriori et repose sur une déclaration du médecin. En onze ans, aucun médecin n'a été sanctionné d'autant que pour éviter de l'être, il suffit, selon Carine Brochier, de ne pas déclarer l'euthanasie qui n'en augmente pas moins de 25% par an. De l'autre, en dix ans, trente à quarante propositions de loi ont été déposées au Parlement visant à assouplir les conditions de la loi ou à étendre son champ d'application notamment aux mineurs et aux déments.

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  • Où sont passées les filles de l'Europe de l'Est ?

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    Un ami nous écrit :

    "Quand la 'modernité médicale' est mise à profit par des pratiques séculaires d'élimination des filles. Dans le temps, les filles étaient éliminées après la naissance. Aujourd'hui, avec la détermination du sexe avant la naissance, c'est l'avortement des filles qui a pris le relais et qui se pratique de manière plus intensive que dans le passé. Il faut dire que l'avortement est fortement encouragé, voire financé, par le Planning Familial. Ces planificateurs de la dénatalité n'avaient-ils pas prévu ce retour de bâton ? À vouloir faire 'moderne', on s'enfonce dans les barbaries du passé."

    Du "Figaro Madame" (E. Le Naour) : Où sont passées les filles de l’Est ?

    Une étude de l’Ined révèle les inquiétants avortements sélectifs de fœtus féminins en Europe orientale

    L'Ined révèle que les avortements sélectifs de fœtus féminins touchent l’Azerbaïdjan, l’Albanie et l’Arménie. 

    En Inde, les filles ont quasiment disparu de certaines régions. En cause, la sélection dont elles sont victimes dès le stade de fœtus. Mais ces pratiques d’avortements sélectifs ne toucheraient pas seulement l’Asie et seraient même en pleine expansion non loin de nos frontières, en Europe orientale. 
Un rapport de l’Institut nationale d’études démographiques, (Ined) intitulé : la masculinisation des naissances en Europe orientale, révèle que l’Azerbaïdjan, pays situé dans le Caucase du sud, est le second pays du monde dans lequel le déséquilibre des sexes à la naissance est le plus élevé. 
Christophe Z. Guilmoto, directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et co-auteur de l’étude explique cette chute des naissances féminines par différents facteurs : « Dans ces pays, les familles préfèrent avoir un garçon, synonyme de prolongation du nom et de la lignée familiale. » En somme, mieux vaut avoir un garçon qui restera vivre sous le toit familial avec son épouse et qui assurera les vieux jours de ses parents.

    « Puis à partir des années 90, les pays concernés : l’Albanie, l’Azerbaïdjan, l’Arménie ou la Géorgie, ont eu accès à l’échographie, reprend le chercheur, ce qui a facilité ces avortements “sexo sélectif”. » Cette modernisation a ainsi permis d’assoir des traditions patriarcales très ancrées dans ces régions comme l’explique le scientifique : « Les nouvelles technologies sont venues servir les coutumes, mais c’est également une réponse à la crise économique que connaissent ces pays depuis l’effondrement du bloc de l’Est. » Le plus inquiétant d’après Christophe Z. Guilmoto est l’inaction dont font preuve les autorités de ces pays. « Il a fallu qu’un rapport du Conseil de l’Europe pointe, il y a deux ans, la chute des naissances de fillettes pour que les États fassent mine de s’y intéresser. » En Inde, pour tenter de rééquilibrer le ratio fille-garçon dans la population, les médecins ont interdiction depuis 1994, de révéler le sexe de l’enfant aux parents. Une loi encore allègrement contournée.

    Voir également : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/avorter-pour-ne-pas-avoir-de-fille-aux-frontieres-de-l-europe_1306769.html

  • Rapport Estrela : le vote des députés belges

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    Voici les votes exprimés hier au Parlement Européen par les députés belges au sujet du projet alternatif et donc du rejet du rapport Estrela (source); on observera que deux tiers des mandataires belges soutenaient le rapport Estrela, ce qui ne nous étonne guère et qui manifeste combien la Belgique se trouve en porte à faux par rapport à la sensibilité globale de l'Europe :

    7 ont voté pour (on les en félicite !) :

    Ivo BELET (EPP)

    Philip CLAEYS (NI)

    Jean-Luc DEHAENE (EPP)

    Derk Jan EPPINCK (ECR)

    Mathieu GROSCH (EPP)

    Marianne THYSSEN (EPP)

    Frank VANHECKE (EFD)

    14 ont voté contre le projet alternatif (dont Anne Delvaux qui n'a pas suivi le vote de son groupe) :

    Frédéric DAERDEN (S&D)

    Philippe DE BACKER (ALDE/ADLE)

    Véronique DE KEYSER (S&D)

    Anne DELVAUX (EPP)

    Mark DEMESMAEKER (Greens/EFA)

    Isabelle DURANT (Greens/EFA)

    Saïd EL KHADRAOUI (S&D)

    Philippe LAMBERTS (Greens/EFA)

    Louis MICHEL (ALDE/ADLE)

    Frédérique RIES (ALDE/ADLE)

    Bart STAES (Greens/EFA)

    Marc TARABELLA (S&D)

    Kathleen VAN BREMPT (S&D)

    Guy VERHOFSTADT (ALDE/ADLE)

    N’a pas participé au vote :

    Annemie NEYTS-UYTTEBROECK (ALDE/ADLE)

  • Rejet du projet Estrela : "Un de Nous" en sort renforcé

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    L'Initiative Citoyenne européenne « Un de Nous » renforcée

    Adoption d'une résolution alternative au projet Estrela

    L’Initiative Citoyenne européenne « Un de Nous » renforcée par le vote du Parlement européen sur le projet de résolution Estrela.

    Grégor Puppinck, Président du Comité européen de l’Initiative Citoyenne « Un de Nous » félicite et remercie chaleureusement toutes les personnes et institutions, ainsi que les députés et groupes politiques, qui se sont mobilisés pour faire barrage au projet de résolution Estrela et pour adopter une autre résolution.

    Le projet de résolution Estrela était extrême ; présenté sous couvert de promotion de la santé, il portait violement atteinte au droit à la vie et à la dignité de tout être humain, à la liberté de conscience des personnels de santé, aux droits éducatifs des parents et des enfants,  ainsi qu’au droit européen. Son rejet consécutif à l’adoption d’une résolution alternative est à l’honneur de la majorité du Parlement européen.

    Le projet de résolution Estrela avait notamment pour objectif de poser le fondement d’un « droit à l'avortement » imposable aux Etats au titre des droits de l’homme; il visait aussi à définir en ce sens la politique extérieure de l’Union  européenne à l’approche de négociations internationales sur ce thème. La résolution finalement adoptée rejette ces objectifs et réaffirme clairement que « la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG [santé, droits sexuel et génésiques] et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres ».

    Le vote de ce jour est un signal positif fort pour la suite de la procédure législative, devant la Commission et le Parlement européen, introduite par l’Initiative Citoyenne « Un de Nous ». En effet, la Résolution alternative finalement adoptée réaffirme que les questions liées à l’avortement et aux politiques de santé relèvent de la compétence des Etats membres. Ceci est en accord avec la « Proposition législative Un de Nous » qui demande à l’Union européenne de respecter à cet égard la souveraineté des Etats en mettant un terme au financement public européen de l’avortement dans le monde et de la recherche destructrice sur l’embryon en Europe.

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  • Russie : amnistie des membres de Pussy Riot

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    Lu ICI :

    Le président russe Vladimir Poutine a signé et soumis au parlement son projet d'amnistie à l'occasion du 20ème anniversaire de la Constitution, écrit mardi le quotidien Vedomosti. (...)

    Les membres de Pussy Riot Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova seraient donc ainsi libérées par anticipation, tout comme les activistes de Greenpeace qui s'étaient attaqués à une plate-forme pétrolière en Arctique car ils sont poursuivis pour hooliganisme et non pour piraterie. (...)

    Lire la totalité de la dépêche

     

  • Le rejet du rapport Estrela : un tournant

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    De European Dignity Watch :

    Rapport Estrela rejeté : une protestation populaire massive l'emporte sur les groupes de pression bien financés au Parlement européen

    Après un intense débat de plusieurs mois sur le «Rapport sur la santé sexuelle et reproductive et des droits» (aussi appelé le rapport Estrela), une lutte symbolique a été remportée aujourd'hui pour la démocratie, pour les enfants, et pour la vie. Une majorité du Parlement européen vient de rejeter le rapport très controversé (avec 334 voix en faveur, 327 contre et 35 abstentions). Il s'agit d'un recul historique pour le lobby de l'avortement et l'ensemble de ses soutiens qui fonctionnent comme des mécanismes bien huilés, disposant d'énormes budgets financés par l'UE et, par conséquent, d'un grand impact dans l'établissement de l'ordre du jour politique.

    Habituellement, un tel rapport non contraignant (élaboré précisément pour des raisons symboliques et pour justifier de nouvelles lois, de financement notamment) aurait passé tout de suite en session plénière et sans soulever beaucoup d'attention, en dépit de sa teneur en mesures radicales qui ne respectent pas le principe de subsidiarité. La promotion d'un tel "droit à l'avortement" est contraire au droit communautaire, viole les droits des parents et la liberté de conscience des médecins. Comme tout cela est proposé sous le couvert de la «santé des femmes», qui peut être contre?

    Cette fois, cependant, les choses sont allées différemment: les citoyens européens ne sont plus disposés à ce qu'on leur dicte un programme qui va à l'encontre de leurs convictions profondes: les parents n'acceptent pas d'être repoussés comme les premiers éducateurs de leurs enfants et veulent donner à leurs enfants l'amour et l'éducation, et non pas une éducation sexuelle agressive et inappropriée ainsi que la contraception; des citoyens qui veulent que le Parlement européen respecte la démocratie et les limites du droit de l'UE, des médecins et des infirmières qui ne veulent pas être obligés de pratiquer des avortements.

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  • Rejet du Rapport Estrela au Parlement Européen

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    L'ASSEMBLÉE A REJETE LE RAPPORT ESTRELA

    L'hémicycle du Parlement européen a rejeté le rapport sur « la santé sexuelle et reproductive » présenté en séance plénière par le rapporteur Edite Estrela.

    La proposition socialiste Estrela a été remplacée par une autre résolution du parti populaire européen, approuvé en début d'après-midi, selon laquelle ces questions sont du ressort de chaque État membre de l'Union européenne, évoquant le principe de subsidiarité. La proposition alternative a été votée par 334 voix pour, 327 voix contre et 35 abstentions.

    Estrela, a commenté à chaud et a parlé d' « obscurantisme et d'action hypocrite qui nie les droits des femmes ». Un député portugais Nuno Melo a durement rétorqué: "dans une démocratie, vous gagnez ou vous perdez. Estrela doit accepter la décision démocratique adoptée par la majorité de cette Assemblée ".

    Rappelons que le rapport de Madame Estrela impliquait la reconnaissance d'un supposé "droit à l'avortement", la restriction du droit à l'objection de conscience par les professionnels de la santé, l'accès à la reproduction artificielle des femmes célibataires et des lesbiennes ainsi qu'une éducation sexuelle des enfants "sans tabou" pour donner une image positive des homosexuels et transsexuels.