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Politique - Page 566

  • La Belgique où l'on a le sens des valeurs prioritaires...

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    Ouf! Nous sommes soulagés en lisant ICI que :

    La Chambre a approuvé l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques

    Seuls certains animaux seront autorisés dans les cirques, moyennant le respect des normes minimales d'hébergement fixées pour assurer leur bien-être. Comme les bovins, buffles, porcs, lamas ou encore dromadaires.

    La Chambre a approuvé mercredi l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques (lions, tigres, éléphants, jaguars, etc.), prévue dans un projet de loi portant des dispositions diverses en matière de bien-être animal. La majorité a voté en faveur du texte, rejointe par Ecolo-Groen et la N-VA. Le Vlaams Belang s'est abstenu. Seul le FDF a voté contre. Ces mesures interviennent après que le Conseil du bien-être animal a fait état en 2011 de difficultés d'application des normes légales d'hébergement des animaux dans les cirques (manque d'espace, absence de possibilité de baignade, absence de congénères pour certaines espèces grégaires, non-respect des exigences de température).

    La loi prévoit que seuls certains animaux seront autorisés dans les cirques, moyennant le respect des normes minimales d'hébergement fixées pour assurer leur bien-être. Il s'agit concrètement des animaux suivants: les bovins, buffles, porcs, lamas, dromadaires, chameaux, furets, lapins, chiens et chats, pigeons, oies, gallinacés, perroquets, perruches et canards, chevaux, ânes et poneys, moutons et chèvres. (...)

    Nous sommes également très réconfortés par cette initiative de Gaia après qu'une panthère des neiges ait été abattue.

    Il est rassurant de vivre dans un pays où on a le sens des vraies priorités et d'une solide hiérarchie des valeurs.

  • Grand-Duché : les parents se mobilisent pour défendre le cours de religion

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    Luxembourg/Cours de religion: pour la liberté de choix

    L'initiative fraîchement créée «Fir de Choix» provoque le débat en vue de maintenir le libre choix entre cours d'instruction religieuse et cours d'éducation morale et sociale. Une pétition a été lancée à cet effet.

    Du Quotidien (Claude Damiani)

    L'annonce de la suppression des cours de religion dans l'enseignement national n'en finit plus de faire des vagues parmi les partisans des cours d'instruction religieuse. Mais également dans le chef de citoyens qui militent pour le libre choix.

    "Il n'y a rien de plus démocratique que la liberté de choisir!" Tel est le leitmotiv de l'initiative citoyenne qui porte le nom de sa revendication principale, à savoir le libre choix concernant les cours de religion, autant pour les parents d'élèves que pour les élèves eux-mêmes.

    Suite à l'annonce du nouveau gouvernement de remplacer purement et simplement les cours de religion par des cours de valeurs (NDLR : bien que les écoles restent libres d'organiser des cours de religion, selon la déclaration gouvernementale de Xavier Bettel à la Chambre), annonce qui a fait l'effet d'une bombe, une cinquantaine de citoyens se sont unis le 4 décembre dernier, en vue de créer une assemblée amenée à se structurer par la suite en initiative. «Dans sa déclaration gouvernementale, le Premier ministre Xavier Bettel a incité à renforcer l'initiative citoyenne», a souligné Marcia Dechmann, 33 ans, infirmière de son état et porte-parole du mouvement nouvellement constitué. Une motivation supplémentaire pour que se rassemblent des personnes directement concernées par cette patate chaude, voire brûlante, et lancée il y a trois semaines par la coalition, soit le 25 novembre dernier, mais également des sympathisants défendant l'option d'un libre arbitre en la matière.

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  • France : "Solidaires en fin de vie" mobilise

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    Un appel lancé par Anne-Dauphine Julliand, Jacques Ricot, Maryannick Pavageau, Hervé Messager et Tugdual Derville a déjà réuni près de 20.000 signatures.


    SIGNEZ L’APPEL SOLIDAIRES EN FIN DE VIE !

    Il est urgent que tous les citoyens qui ont le souci de préserver la vie et la dignité des personnes fragiles contre la tentation de l’euthanasie se réunissent et s’engagent.

    • Nous refusons une société qui affirme que certains de ses membres auraient « perdu leur dignité » au point que leur mort soit préférable à leur vie.
    • Nous voulons une société permettant aux personnes de traverser des situations de vulnérabilité sans qu’on les dise inutiles ou coûteuses, sans que soit remise en cause la valeur de leur vie.
    • Nous voulons une société où aucune personne âgée fragile et sans défense ne risque d’être euthanasiée en marge du service d’urgence d’un hôpital.

    Décidés à édifier ensemble une société solidaire où les personnes fragiles auront une place de choix, nous invitons les Français à se mobiliser aujourd’hui, pour agir.

    Lire le texte intégral de l’Appel

    http://www.solidairesfindevie.fr/

  • Manif pour Tous : le Conseil de l'Europe enquête sur les violences policières

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    De l'Homme Nouveau :

    Manif pour tous – violences policières : le Conseil de l’Europe nomme deux rapporteurs

    par Grégor Puppinck

    Le 13 décembre, la « Commission de suivi » de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a nommé deux rapporteurs pour enquêter sur les violences policières et atteintes aux droits des manifestants en lien avec le mouvement de la Manif pour Tous. Il s’agit des députés Valeriu Ghiletchi (Moldave, PPE) et Stefan Schennach (Autrichien, socialiste). L’ECLJ se réjouit de cette décision qui contribuera à exposer publiquement les abus dont ont été victimes de nombreux manifestants, ainsi qu’à identifier les responsabilités.

    La « Commission pour le respect des obligations et engagements des États membres du Conseil de l’Europe », dite commission de suivi ou de monitoring, est chargée de veiller au respect des obligations contractées par les États membres, en particulier dans le domaine du respect des droits de l’homme.

    Les deux rapporteurs vont rencontrer et interroger les représentants des victimes ainsi que les autorités publiques françaises ; une audition officielle est prévue ces prochains mois à Paris. Les rapporteurs disposent d’un délai de deux ans pour faire leur enquête et rendre leur rapport à la Commission qui jugera alors, sur la base des faits rapportés, de la nécessité de poursuivre la procédure jusqu’à une éventuelle sanction. A défaut de sanction, l’Assemblée peut aussi décider d’entamer un dialogue avec les autorités nationales sur certaines questions. (Voir ici une présentation de la procédure)

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  • Une loi Taubira à l'échelle de l'Union Européenne ?

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    Lu sur le blog de Christiane Mentelle :

    Le Parlement européen prépare une "Loi Taubira européenne" – L’UMP est d’accord

    Le Parlement européen sert de nouveau de marchepied au lobby homosexuel. À l’ordre du jour de la commission parlementaire des libertés civiles (LIBE), ce mardi 17 décembre, figure un rapport d’initiative sur « la Feuille de route de l’UE contre l’homophobie et les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre » [2013/2183(INI)]

    Objectif du rapport: diviser les citoyens européens en deux classes, les « LGBT » et les autres. Les États membres doivent être obligés à accorder des privilèges aux personnes « LGBT ». À l’horizon se dessine indubitablement une "Loi Taubira européenne" visant le mariage pour tous et dans tous les États membres, même si au stade actuel, cette "Feuille de route LGBT" n’est qu’une prise de position politique de l’Assemblée de Strasbourg. Or, toute directive européenne (loi contraignante) s’annonce en amont par un rapport d’initiative non contraignant. Désormais l’Union européenne menace ouvertement le mariage traditionnel et la famille naturelle.

    Le lobby homosexuel s’y est bien préparé. La co-présidente de l’intergroupe LGBT au Parlement européen, Ulrike Lunacek (Ecologiste, Autriche), sert de rapporteur. Elle peut s’appuyer sur l’Agence des droits fondamentaux de l’UE. Depuis 2010, celle-ci a publié huit rapports explicitement consacrés aux droits des personnes homosexuelles et à la non-discrimination fondée sur l’identité du genre. Aucun autre sujet n’était si important. En 2012, cette Agence (qui dépend de la Commission européenne) a versé 370.000 Euro à Gallup et le lobby homosexuel ILGA-Europe pour réaliser une enquête interactive et autoréférentielle sur la situation des personnes LGBT dans l’UE. Seulement 93000 personnes ont répondu, sur 500 million citoyens dans 28 États membres. Procédure entachée d’erreurs de méthode et vivement critiquée de partout, la Commission européenne en décline toute responsabilité politique.

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  • "Avorter, c'est possible" ou quand les pouvoirs publics initient une campagne pro-avortement

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    Lu sur le site de la RTBF :

    "Avorter, c'est possible", une campagne pour lutter contre les "anti-choix"

    Le ministre de la Cocof en charge de l'Action sociale et de la Famille, Rachid Madrane (PS), a lancé, lundi, à 11 heures, au Planning Marolles, la campagne "Avorter, c'est possible -Où, quand, comment ? ", initiée par le Gacehpa, groupe d'action des centres extrahospitaliers qui pratiquent l'avortement.

    Cette campagne de sensibilisation vise à orienter les femmes vers les bonnes structures et à dénoncer les menaces actuelles sur la loi de 1990 avec le renouveau des mouvements "anti-choix" en Europe.

    Pour sensibiliser les jeunes praticiens, 40 000 cartes postales seront envoyées aux médecins francophones. "Plus de la moitié des 94 praticiens de notre groupe ont plus de 50 ans, remarque Katinka In 'T Zandt, présidente du Gacehpa. Nous avons un problème de relève."

    La présidente du Gacehpa attire par ailleurs l'attention sur certaines pratiques telles que la falsification des datations par certains centres privés pour favoriser la méthode chirurgicale, plus coûteuse. Elle rappelle également que l'avortement est remboursé par les mutuelles et qu'il peut être fait par voie médicamenteuse sous les 8 semaines. Environ 20 000 avortements sont signalés chaque année en Belgique.

    "Ce droit est régulièrement remis en cause, s'inquiète Rachid Madrane en énumérant l'Irlande, Chypre, Malte, la Pologne et la Hongrie. Il ne faudrait pas que notre pays, l'un des pionniers en la matière, fasse marche arrière." Il avance que l'interdiction ne fait pas baisser le nombre d'avortements, mais augmente le taux de mortalité, la moyenne passant 0,2-1,2 à 330 pour 100 000 avortements.

  • La Belgique glisse vers l'administration de la mort à la demande

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    De Michel Ghins sur Boulevard Voltaire :

    Belgique : vers la « mort pour tous » ?

    La Belgique est en train de glisser sur une pente qui la mène inexorablement vers l’administration de la mort « à la demande ».   

    Voir un enfant gravement malade souffrir a quelque chose d’insoutenable, de révoltant, surtout si l’issue fatale est inévitable et proche. Ne vaut-il pas mieux alors abréger des souffrances inutiles aussi bien pour l’enfant que pour ses proches et mettre fin à ses jours ? C’est la voie que le législateur belge est en train de choisir. Onze ans après la dépénalisation de l’euthanasie, une proposition de loi ouvrant son accès aux enfants sans limite d’âge vient d’être votée en commission au Sénat.

    L’euthanasie – entendons-nous bien – ne consiste pas à administrer des doses adéquates de morphine afin de contrôler la douleur, ni à s’abstenir de tout acharnement ou de traitements disproportionnés, ni encore à endormir profondément le patient, mais de mettre intentionnellement fin à sa vie. L’euthanasie est et reste, selon le Code pénal belge, un homicide, qui n’est pas poursuivi dans les conditions spécifiées par la loi de 2002.

    N’ayons pas peur des mots : dépénaliser l’euthanasie consiste à donner aux médecins, dans certaines conditions, la permission de tuer. Il s’agit là d’un changement culturel considérable qui a provoqué un basculement mental dans la société belge. À partir du moment où l’euthanasie est légalement permise, une barrière éthique est tombée, une digue a cédé : il est logique que l’euthanasie en vienne à s’étendre à des catégories de plus en plus larges de la population.

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  • Pas d'Eurojam près de Metz pour les Scouts d'Europe

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    Changement de lieu pour l’EUROJAM

    (source)

    Eurojam2014-squareLes Guides et Scouts d’Europe organisent en août 2014 un grand rassemblement européen de 10 000 jeunes de 18 pays de l’Union européenne. Initialement prévu aux alentours de Metz, sous le patronage de Robert Schuman, père de l’Europe, cet événement n’a pas obtenu l’accord du préfet. En effet, une récente expertise technique conduite sous l’égide du Ministère de l’Intérieur à la demande du Préfet a estimé que la zone ne répondait pas à toutes les normes de sécurité correspondant à un camp scout de cette ampleur.

    De nombreuses équipes de terrain, locales mais aussi nationales ou étrangères avaient appris à connaître et à faire connaître ces lieux depuis deux ans. L’Association des Guides et Scouts d’Europe comprend leur profonde déception qu’elle partage Elle remercie les élus qui se sont mobilisés pour la tenue de cet évènement exceptionnel, en particulier les maires des communes concernées. Elle respecte la réglementation en vigueur.

    Cette annonce est un nouveau défi à relever. Un site de repli déjà utilisé pour des camps et à l’étude depuis plusieurs mois est activé. Des contacts ont déjà été établis avec les autorités locales. La Normandie accueillera le 4ème Eurojam des Guides et Scouts d’Europe. Les scouts jouent le jeu en souriant dans les difficultés. Ils s’adaptent selon la méthode qui leur a été enseignée.

  • Femmes, divorcés, marxisme, oecuménisme, curie romaine...; le pape se livre dans un nouvel entretien où il évoque des sujets d'actualité

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    Le Pape François se livre dans un nouvel entretien

    2013-12-15 Radio Vatican

    Le Pape François nous a offert ce dimanche un nouvel entretien surprise avec un journaliste, Andrea Tornielli, dans les colonnes du quotidien italien La Stampa. Le Pape y aborde tour à tour le sens de la fête de Noel, le futur voyage en Terre Sainte, les enfants malades et la faim dans le monde, le marxisme, l’unité des chrétiens, la réforme de la papauté et la Curie, le cardinalat des femmes, la transparence financière du Vatican, mais aussi les divorcés remariés.

    « Nous ne pouvons penser à Noel sans penser à la Terre Sainte » , déclare le Pape. « Il y a 50 ans Paul VI a eu le courage de sortir pour se rendre là et c’est ainsi que commença l’époque des voyages des Papes. Moi aussi je désire m’y rendre » Et d’ajouter : « Nous nous y préparons ». Le Pape confirme aussi son « désir de rencontrer mon frère Bartholomée, patriarche de Constantinople, pour commémorer avec lui cet anniversaire en renouvelant l’étreinte entre Paul VI et Athénagoras de 1964 à Jérusalem ». Le Pape précise que « Noël nous fait toujours penser à Bethléem et que Bethléem se trouve à un endroit précis, la Terre Sainte, où a vécu Jésus. » « Durant la nuit de Noel, je pense surtout aux chrétiens qui vivent là, à ceux qui sont dans la difficulté, à tous ceux qui ont été contraints pour divers problèmes à quitter cette terre. Mais Bethléem continue d’être Bethléem : Dieu est venu à un endroit précis, sur une terre précise ; c’est là qu’est apparue la tendresse de Dieu, la grâce de Dieu ».

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  • France : la Manif pour Tous, c'est reparti !

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    Lu ICI :

    Versailles : plusieurs milliers de manifestants à la Manif pour tous

    YVELINES - Près de 6000 personnes, selon la police, et 30.000, selon les organisateurs, ont défilé dimanche après-midi dans les rues de Versailles pour dénoncer "l'attaque systématique à l'égard des familles" dont ils accusent le gouvernement. "Théorie du genre" et procréation médicalement assistée étaient au programme.

    Manif pour tous à Versailles : plusieurs milliers de personnesLa manifestation a ressemblé dimanche après-midi 6000 personnes selon la police, 30.000 selon les organisateurs.

    Encore une fois, une Manif pour tous déclenche la guerre des chiffres. Dimanche après-midi, dans les rues de Versailles, plusieurs milliers de manifestants – 6000 selon la police, 30.000 selon les organisateurs - ont défilé pour dénoncer "la familiophobie du gouvernement". Ils accusent ce dernier d'attaque "systématique à l'égard des familles".

    Huit mois après l'adoption du "mariage pour tous", qui a déclenché leur mobilisation, les opposants au mariage homosexuel demandent toujours son abrogation. Mais ils ont également battu le pavé pour dénoncer, selon un porte-parole, "le déploiement d'une l'idéologie du genre à l'école, la déconstruction de la filiation biologique pour une filiation sociale avec la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA)", ainsi que le "matraquage fiscal" qui serait subi par les familles.

    Valérie Pécresse dans le cortège

    Le cortège, garni de ballons et drapeaux bleus et roses, ainsi que de bonnets roses, s'est élancé peu après 15h30, derrière une banderole portant l'inscription "Familles attaquées = société en danger". "La famille en France, c'est une valeur plus que partout ailleurs", a lancé en amont du défilé Valérie Pécresse, députée UMP des Yvelines, en présence d'autres élus locaux, le député UMP Jean-Frédéric Poisson et les maires de Versailles et du Chesnay.

    Deux autres manifestations ont eu lieu à Blois et Montpellier. A Blois, entre 1600 personnes, selon la police, 3000 selon les organisateurs se sont réunies au bord de la Loire avant de se diriger vers la préfecture. A Montpellier, entre 400 (police) et 800 personnes (organisateurs), coiffées de bonnets roses, ont défilé sous le soleil. Dimanche dernier, près de 200 véhicules avaient défilé dans Paris pour les mêmes raisons.

  • Mettre fin aux souffrances, mais aux souffrances de qui ?

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    Lu ICI (Denis LENSEL):

    Euthanasie : mettre fin aux souffrances, mais de qui… ?

    En Belgique, le Sénat a adopté hier une proposition de loi étendant le champ légal de l’euthanasie aux mineurs de plus de 12 ans atteints d’une maladie déclarée « incurable ». Cette mesure devra encore être confirmée par les députés belges. Le texte prévoit qu’un mineur peut demander à être mis à mort s’il est exposé à des souffrances physiques insupportables et inapaisables en phase terminale : il doit pour cela être conseillé par une équipe médicale et recevoir l’accord de ses parents… A Bruxelles, les représentants des religions chrétienne, juive et musulmane ont exprimé leur « vive inquiétude face au risque de banalisation » de l’euthanasie. Si ce projet de loi était adopté définitivement, la Belgique suivrait l’exemple des Pays-Bas.

    Revoici donc posé, toujours dans sa redoutable ambiguïté, le problème de l’euthanasie, terme dont la signification étymologique est « bonne mort »… : mettre fin à des souffrances « insupportables », qui n’applaudirait pas de prime abord à une intention si bonne ? Mais ici deux questions se posent : d’abord, la mise au point des médicaments « analgésiques » modernes contre la douleur n’a-t-elle pas progressé et ne progresse-t-elle pas encore, de façon à supprimer ou à endiguer la douleur physique dans des proportions grandissantes jusqu’au seuil du tolérable ? La réponse appartient probablement ici à l’ensemble du corps médical.

    Deuxième question, qui concerne la société tout entière, et qui doit exclure tout faux semblant et… toute hypocrisie : mettre fin à la souffrance, certes, mais à la souffrance de qui, au fait ? Souvent, c’est le spectacle des malades réputés – à tort ou à raison – « incurables », et exposés à la douleur et à la dégradation physique, qui devient très difficile à supporter… pour leur entourage. Qu’il s’agisse de leur famille, de leurs proches, ou même parfois… de certains membres du personnel soignant, dont c’est pourtant la mission de surmonter l’épreuve de cette confrontation.

    A Chambéry, une aide-soignante qui avait empoisonné six personnes âgées dans une maison de retraite a été arrêtée et mise en examen par la Justice. Elle leur avait administré un « cocktail » de très forts médicaments psychotropes destinés aux troubles mentaux… Elle-même devenue fragile, cette auxiliaire du personnel médical avait été récemment traumatisée par la mort pénible de sa vieille mère. Son geste répété n’en est pas moins terrifiant : il a enlevé… le droit de vivre à des vieillards encore capables de vivre sans trop souffrir, en l’occurrence…

    Mais le plus affreux, c’est cette banalisation de la mise à mort des vieillards et des grands malades, fussent-ils désormais… demain, peut-être, des enfants. Tuer, au lieu de soigner, c’est régler le compte des malades, mais cela ne relève plus de la médecine. Désormais, en Europe, on risque de se donner l’âpre liberté de tuer les personnes dont la douleur est jugée « insupportable ». Insupportable ou encombrante ? Dans une société qui, comme le dit le Pape François, transforme trop d’êtres humains en « déchets », rejetés comme tels, ne serait-ce que sur le plan socio-économique… 

  • Veille devant le Parlement : le témoignage d'une sentinelle

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    De "Veilleurs debout Belgique sur Facebook" : Voici le témoignage d'une sentinelle qui a accepté de nous livrer la façon dont elle a vécu sa première veille et celles qui ont suivi ! Très belles confidences !

    Mardi 26 novembre 2013. Je me rends devant le Parlement pour rejoindre les Sentinelles pour la première fois. Nous sommes à la veille de la première étape du vote de la loi. Je me suis résignée à être une « veilleuse » ; la situation dans mon pays est bien trop grave et je ne suis même plus crédible avec mes excuses pour ne pas rejoindre ces personnes dont le courage force mon admiration. Quelle était mon excuse principale déjà ? «Les veilleurs sont français et sont opposés au mariage homo ». Cette excuse ne vaut rien. Les belges qui sont là se mobilisent contre l’euthanasie des enfants malades de leur pays, rien d’autre. J’en suis la preuve.

    En chemin, je pense m’être déjà fait mon idée sur les veilleurs, les veilleurs debout, les sentinelles (qu’importe leur nom, finalement !). Je trouve stupide qu'ils n'avouent pas que leur action est en fait une manifestation comme on les connaît : c’est une action citoyenne qui mobilise et rassemble les personnes opposées à un projet de loi. Elle vise à faire parler d’elle dans les médias et sur les réseaux sociaux, elle cherche à être créative pour faire des « actions chocs », des gestes qui interpellent, des oppositions dans les lieux publics ; l’évocation de la mobilisation dans un article est une victoire, le plus important étant d’avoir bien relayé l’information sur twitter ou sur facebook, surtout via des photos, car elle se met sous les yeux du citoyen et du parlementaire, et de ce fait, fait parler d’elle, se rend visible, témoigne et sensibilise. C’est précisément comme ça que les veilleurs debout ont commencé à se faire connaître et à exister en Belgique. On pourrait donc se dire que les sentinelles, ce n’est jamais que ça ; une « manifestation » comme il y en a d’autres.

    En réalité, les sentinelles ne se contentent pas de manifester leur mécontentement. Ils font l’expérience bien plus puissante de vivre un temps intérieur. Un temps avec soi-même tourné vers la société.

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