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Politique - Page 566

  • Belgique : interdire aux hôpitaux et maisons de repos catholiques de refuser la pratique de l’euthanasie dans leurs murs ?

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     L’extension de l’euthanasie aux mineurs d’âge donne déjà des idées aux partisans de la nouvelle moralité publique : par exemple, celle d’interdire aux hôpitaux et maisons de repos catholiques de refuser la pratique de cette mort « heureuse » selon les préceptes du meilleur des mondes. Les ministres fédéraux de la santé ont posé la question au comité consultatif de bioéthique. Annick Hovine rend compte de l’avis de ce comité dans « La Libre » d’aujourd’hui :

    « Le Comité de bioéthique a rendu son avis sur les aspects éthiques de l’application de la loi.

    Un hôpital ou une maison de repos peut-il(elle) interdire dans ses murs la pratique de l’euthanasie ou ajouter, dans ses règlements, des conditions supplémentaires à celles prévues par la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie sous conditions ? La question a été posée au Comité consultatif de bioéthique par Laurette Onkelinx (PS), ministre fédérale de la Santé, et par son homologue flamand, Jo Vandeurzen (CD&V). La réponse ? Ni oui, ni non, ni blanc, ni noir… Comme souvent, s’agissant du Comité consultatif de bioéthique. "C’est notre fierté d’aller au fond des analyses" , commente le professeur Michel Dupuis, vice-président du Comité. Tant pis pour les parlementaires, qui devront faire leur boulot : "Nous ne sommes pas dans une république d’experts."

    Lire la suite ici : Le patient doit savoir "à temps" que son médecin dit non à l’euthanasie

    JPSC

  • Avortement : assiste-t-on à un changement culturel ?

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    Pour Gregor Puppinck, le changement culturel est en marche... (Valeurs Actuelles)

    Le gouvernement espagnol se propose de limiter l’accès à l’avortement. Ce projet a suscité un tollé dans certains milieux, et a été présenté comme un cas isolé, qui irait à l’encontre d’une tendance générale. Gregor Puppinck, analysant le cas français, offre au passage des données qui contredisent cette vision et invitent à une nouvelle approche de la « culture de la vie ».

    Le 19 janvier (dernier a eu lieu) la IXe Marche pour la Vie (en France), alors que le Gouvernement français a décidé de transformer « l’exception d’avortement » dépénalisée en 1975 en véritable « droit à l’avortement » garantissant la liberté dont disposerait fondamentalement toute femme de mettre fin à sa grossesse. Dans cette logique, le gouvernement a décidé de sanctionner de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d’amende « le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption de grossesse ou les actes préalables ». Cette nouvelle atteinte à la liberté d’expression, si elle est adoptée par le Parlement, rendra pénalement répréhensible le fait d’essayer d’aider une femme en détresse à conserver son enfant. Rappelons que jusqu’en 2001, c’est la publicité en faveur de l’avortement qui était interdite.

    En agissant ainsi, le gouvernement met en œuvre une politique rétrograde et liberticide. Il n’a pas compris que l’avortement est un problème, et non pas une solution. Faire de l’avortement un droit intouchable ne solutionnera pas le problème des 220.000 IVG pratiquées chaque année en France. C’est ce que commencent à comprendre d’autres gouvernements européens qui adoptent une politique de prévention et de réduction de l’avortement, à tel point que l’on peut constater à présent un véritable progrès de la « culture de vie » en Europe.

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  • Pour comprendre les origines de la crise en Ukraine

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    Sur le site web de « La Vie », sous la signature de Corine Chabaud  (extraits) :

    « Si la foule est descendue dans la rue en Ukraine, c'est parce que le Président Viktor Ianoukovitch a refusé de signer l'accord d'association négocié avec l'Union européenne lors du sommet de Vilnius le 29 novembre 2013. Le rendez-vous lituanien devait lancer le Partenariat oriental de l'Union européenne, porté depuis 2009 essentiellement par deux pays : la Pologne et la Suède. Il s'agit de procéder à un rapprochement entre l'UE et six anciennes républiques soviétiques. L'Azerbaïdjan, l'Arménie et la Biélorussie, comme l'Ukraine finalement, ont refusé de le signer. En revanche, la Georgie et la Moldavie l'ont paraphé. A terme, ces pays espèrent adhérer à l'UE. Une perspective qui ne fait pas l'unanimité parmi les 28. Pour certains, dont la France, association ne signifie pas adhésion. A noter que l'accord d'association, qui impliquerait la création d'une zone de libre-échange, comporterait la nécessité pour l'Ukraine d'opérer des restructurations, synonymes de sacrifices.

    Pourquoi le président ukrainien n'a t-il pas voulu signer cet accord

    Le président ukrainien, suite à des menaces publiques du Kremlin, a opéré une volte-face, en refusant au dernier moment de parapher cet accord d'association. Il semble préférer un rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine, lequel fait pression pour garder ses anciens satellites dans son giron. Le but ? Former avec eux une Union douanière eurasienne d'ici 2015, soit une Union politique et économique. L'Ukraine, berceau historique de la Russie orthodoxe, en constituerait un élément clé (…)

    Qui est Viktor Ianoukovitch ?

    Viktor Ianoukovitch, 63 ans, à la tête du Parti des régions, a été élu président en 2010 (…).Celui dont les manifestants réclament la démission a grandi dans l'est de l'Ukraine, le Donbass industriel, une région russophone liée à Moscou. Ex-gouverneur de Donetsk, il avait initialement accédé à la fonction suprême en 2004, avant que n'éclate la Révolution orange, motivée par des soupçons de fraude électorale le concernant : le scrutin a été annulé et de nouvelles élections ont eu lieu.C'est finalement son rival Viktor Ioutchenko qui a accédé au pouvoir. Mais Viktor Ianoukovitch, élu dans les règles cette fois, lui a succédé en 2010. Aimant la chasse et les voitures de luxe, niant être un leader populiste, il a su transformer son image à grands coups de promesses de « justice sociale ». Président autoritaire, il a favorisé son fils Alexandre, dentiste devenu roi du charbon, à la tête d'une fortune de 100 millions de dollars et l'une des personnalités les plus influentes du pays. Le Président a également fait emprisonner sa rivale, la femme d'affaire charismatique Ioulia Timochenko, condamnée à sept ans de prison pour abus de pouvoir. Or l'Union européenne réclame sa libération.(…)

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  • Ukraine : dernières nouvelles par Mgr Szyrokoradiuk

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    ACN-20140219-05304-300x199.jpgL’AED (Aide à l’Eglise en Détresse) vient d’avoir au téléphone (20.02.14) Mgr Stanislav Szyrokoradiuk l’évêque auxiliaire du diocèse de rite latin de Kiev – Jitomir. Il décrivait hier comment l’Eglise était présente sur la place Maidan (voir article). Aujourd’hui, face aux violences, l’évêque réitère à nouveau sa demande de prière et donne les dernières nouvelles :

     « 1) Les tentes de la chapelle sur la place Maidan ont brûlé hier soir lors des émeutes (ce n’était pas pour autant une attaque sur les chapelles en tant que tels).

    2 ) La statue de Notre Dame de Fatima, seulement 5 minutes avant que le feu n’éclate, avait été déplacée pour une prière . Ainsi, la statue a été sauvée et est toujours là . « Un signe d’espoir pour nous » a déclaré l’évêque

    3 ) Tous les jours, à 15 heures, le chapelet est récité sur la place.

     4 ) L’évêque explique qu’il est réconfortant de voir la grande solidarité entre les personnes, sans aucune différence faites entre les différentes confessions. Les gens partagent tout (vêtements, couvertures, nourriture), se confortent mutuellement, et se soutiennent spirituellement. Beaucoup donnent aussi de leur sang.

     5 ) La cathédrale Saint-Alexandre a été transformée en une salle d’opération selon l’évêque:  » C’est une église, un hôpital et une salle d’opération en même temps  »

     6 ) Mgr Stanislav Szyrokoradiuk exprime sa reconnaissance pour notre solidarité, et demande à chacun de prier pour la paix en Ukraine.

     Source  UKRAINE : dernières nouvelles par Mgr Szyrokoradiuk Puisse aussi l’Ukraine libre garder la foi, si elle devait s’occidentaliser. JPSC 

  • Un débat est nécessaire sur la place de la raison dans l’Islam

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    Non, ce n’est pas le « vilain » Benoît XVI qui ose ressortir ici son discours de Ratisbonne C’est l’éditorial d’Aymeric Pourbaix dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » de cette semaine :

     « Un débat est nécessaire sur la place de la raison dans l’islam. Samedi 15 février, dans le nord-est du Nigeria, plus de cent personnes ont été massacrées dans un village chrétien. Le lendemain, dans le Sinaï égyptien, un attentat a fait quatre morts, dont trois pèlerins chrétiens sud-coréens… On pourrait ainsi multiplier les exemples d’exactions commises ou revendiquées ces dernières semaines, ces derniers mois, par les épigones de l’internationale islamiste Al Qaïda. 

    Frapper au Mali ou en Irak, déstabi­liser la Centrafrique ou la Syrie : il s’agit à chaque fois d’imposer par la force ledjihad, idéo­logie nourrie et alimentée au sein des pétromonarchies du golfe Persique. 

    La réponse, elle, tarde à s’élaborer de manière globale. La lutte des États contre le terrorisme, bien sûr, plutôt que la violence de représailles populaires : en Centrafrique, l’archevêque de Bangui ne cesse de dire son refus de la haine et de la vengeance. Mais il faudra aussi que cette violence soit condamnée par des voix musulmanes. Et elles sont encore trop rares et trop timides… 

    Oui, il faut respecter et aimer les ­musulmans, qui sont nos frères. Et non, l’islamisme n’est pas le tout de l’islam. Mais il est aussi l’islam, et en l’absence de toute interprétation autorisée et reconnue par tous, il se proclame comme la seule lecture véritable du Coran. 

    C’est ce que traduit le cri d’alarme du patriarche latin de Jérusalem, lors d’un récent colloque en Jordanie : « Ce qui nous unit à l’islam, avec tout ce qu’il comporte comme versets appelant à la fraternité, ne nous protège plus face à un fanatisme aveugle chez certains groupes extrémistes qui ne connaissent aucune miséricorde ». Et Mgr Fouad Twal d’ajouter : « De surcroît, le silence de l’islam modéré et rationnel, mais sans influence aucune sur le cours des événements, nous place devant un état de panique ».

    Ce silence doit désormais être questionné. Sur le terrain d’abord, où le nécessaire dialogue avec les musulmans doit s’accompagner d’un débat sur la place de la raison à côté de la foi, ainsi que sur la liberté de pouvoir changer de religion. Au plan diplomatique enfin, par les plus hautes autorités françaises et européennes, car ces violences sont bien ­souvent commises contre les chrétiens, même si les musulmans en sont également victimes.

    Lors de sa rencontre avec le pape ­François, le chef de l’État a rappelé « l’attachement de la France » à la protection des chrétiens et au libre accès des lieux saints. Il serait temps de mettre ces paroles en pratique. L’Égypte et la Tunisie tentent actuellement de ­desserrer l’étau islamiste qui s’était refermé sur ces deux pays après les révolutions arabes ­avortées. Nous serions coupables de ne pas les aider ».

    Réf. Face à l’islamisme, un devoir de vérité

    A Ratisbonne, l’affirmation décisive de Benoît XVI dans son, argumentation contre la conversion au moyen de la violence est : « ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu ». Pour l’empereur byzantin  Manuel II Paléologue que citait le pape Benoît,ce postulat imprégné de philosophie grecque était évident.

    Pour la doctrine musulmane, en revanche, Dieu est absolument transcendant : sa volonté n’est liée à aucune de nos catégories, fût-ce celle du raisonnable.

    Il n’en fallut pas plus pour déchaîner le monde musulman contre le pape aujourd’hui émérite. Et la clique des athées occidentaux, peu regardante sur les moyens, saisit l'aubaine pour faire chorus avec l’Islam contre le pape : où sont les lumières, où est l’obscurantisme ? JPSC

  • Euthanasie des enfants en Belgique : l’agence Zenit a interviewé le Professeur Ghins (Ucl) :

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    14b26801bddc5e5ec22628f61f7feb41.jpeg et le professeur Michel Ghins répond avec sa clarté d’esprit habituelle. Un bon résumé de l’état de la question :

    "L’euthanasie est toujours un homicide et donc un acte violent, et ne peut certainement pas être considéré comme un soin palliatif", explique le prof. Michel Ghins, à l'origine d'euthanasiestop et président de l'association Action pour la Famille. Il fournit quelques clefs de lecture sur la loi belge sur l'euthanasie d'enfants en fin de vie. Il estime que "la vie des enfants très malades n’est plus suffisamment protégée en Belgique" et qu'une fois la "digue" rompue, il est "impossible d’arrêter l’extension de l’euthanasie à des couches de plus en plus larges de personnes".

    Zenit- Professeur Ghins, le titre "euthanasie des enfants" apparu avec le nom de la Belgique dans les media du monde a fait frissonner bien des rédactions: en quoi consiste la loi adoptée par le parlement belge?

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  • Le double jeu du diable, pour et contre le pape François

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    Un rapport de l'ONU humilie l’Église en glorifiant l'actuel souverain pontife. Qui ne réagit pas et garde le silence même après la légalisation par la Belgique de l'euthanasie des enfants. Les risques de la stratégie du silence adoptée par le pape Bergoglio : une réflexion de Sandro Magister sur son blog  « Chiesa ». Extraits :

    Dans les premières homélies matinales qu’il a prononcées en tant que pape, Jorge Mario Bergoglio mentionnait souvent le diable. Et ce genre de propos plaisait, on trouvait cela touchant.

    Mais un matin, celui du 19 novembre, au lieu de parler du diable, il s’en est pris à la "pensée unique, fruit de la mondanité", qui veut tout soumettre à une "uniformité hégémonique". Une pensée unique, a-t-il poursuivi, qui domine déjà le monde et légalise même "les condamnations à mort", même les " sacrifices humains" à grand renfort de "lois qui les protègent". Et il a cité l’un de ses romans préférés, l'apocalyptique "Le maître de la terre" de Robert H. Benson (…).

    Il n’est pas facile de pénétrer dans la pensée du pape Bergoglio. Ses propos sont comme les tesselles d’une mosaïque dont on ne perçoit pas immédiatement le dessin. Il dit des choses parfois fortes, parfois rudes, mais il ne les dit jamais à un moment où elles pourraient générer un conflit.


    (…) Il n’a pas pris la parole lorsque, tout récemment, en Belgique, l’euthanasie des enfants a été autorisée par la loi. Il est resté à l’écart des millions de citoyens de toutes croyances qui, en France et dans d’autres pays, s’opposent à la dissolution du concept de la famille composée d’un père, d’une mère et d’enfants. Il est resté silencieux après l'affront inouï qu’a constitué le rapport de l'ONU. En se comportant ainsi, il se propose d’émousser les armes de l’ennemi. De le vaincre grâce à l’immense popularité que lui donne sa figure de pasteur de la miséricorde de Dieu.

    Il y a contre l’Église, et pas uniquement en France, une attaque de type jacobin qui vise simplement à la chasser de la société civile. Mais il y a également une attaque plus subtile, qui se donne les apparences d’un accord avec une Église refaite à neuf, mise à jour, en harmonie avec son temps. On trouve aussi cela dans la popularité de François, un pape "comme il n’y en avait jamais eu auparavant", enfin "l’un de nous", fabriqué en réalisant un copier-coller de ses phrases ouvertes, polyvalentes.

    Cette ruse mondaine ne pouvait pas être mise en œuvre contre son prédécesseur, le doux Benoît XVI, qui préférait le combat en terrain découvert, avec le courage du oui qui est un oui et du non qui est un non, "opportune et importune", comme lorsque, à Ratisbonne, il avait dévoilé les racines théologiques du lien entre la foi et la violence dans l'islam, ou encore à propos des questions "non négociables". Voilà pourquoi le monde a été tellement féroce avec lui. Avec François, c’est différent….

     Réf. Le double jeu du diable, pour et contre le pape François

    JPSC 

  • Qu’est-ce que l’Ukraine peut attendre de l’Ouest ?

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    Marynovych-2.jpgPublié ce 20 février 2014, en tribune libre de « L’Homme Nouveau », par Myroslav Marynovych, vice-recteur de l’Université catholique de l’Ukraine :

    « Je vous écris en tant qu’ancien prisonnier d'opinion de l'ère Brejnev. Tous les autres titres sont en train de perdre leur sens à la lumière de Maidan où coule le sang ukrainien.

    Toute ma vie j'ai admiré la civilisation occidentale comme domaine des valeurs. Maintenant, je suis sur le point de reformuler ainsi les mots de Byron : « Fragilité, ton nom est Europe ! ", la force de l'amertume étant ici balancée par celle de notre amour pour l'Europe.

    Pour qui s’en préoccupe encore là où se prennent les décisions, je peux répondre à la question du titre. Tout d'abord, arrêtez votre "expression d’une profonde inquiétude". Tous ceux qui protestent sur Maidan sont allergiques dans les circonstances présentes à cette phrase qui n’a pas de sens, alors que tous les bandits de la bande du gouvernement ukrainien en profitent pour railler l'impuissance de l'Union Européenne .

    Prenez des sanctions. Ne perdez pas votre temps à  chercher leur talon d'Achille : c’est l'argent déposé dans vos banques. Appliquez vos propres lois et arrêtez le blanchiment d'argent. L'Europe dont nous voulons faire partie ne peut jamais saboter la valeur absolue de la vie humaine au profit d'une importance absolue de l'argent.

    Annulez également les visas pour l’Ouest de tous les bandits gouvernementaux et de leurs familles. Il est scandaleux que les Ukrainiens communs qui vivent leurs vies ordinaires doivent fournir les arbres généalogiques de leurs ancêtres pour obtenir un visa pendant que des criminels au pouvoir, coupables d'assassinats, de «disparitions» et de fraude aux yeux du monde entier bénéficient pratiquement du statut de libre entrée dans l’Europe.

    N’écoutez pas les sirènes de la propagande de Ianoukovitch et de Poutine. Il suffit de mettre du coton dans les oreilles. Soyez capables de décoder leur mensonge, sinon ils décoderont votre capacité à vous défendre.

    Ecoutez plutôt les médias ukrainiens qui sacrifient la vie de leurs journalistes pour obtenir des informations véridiques. Ne vous fiez pas autant aux informations fournies par vos correspondants spéciaux dans d'autres pays qui viennent en Ukraine pour un jour ou deux. Faites appel aux Ukrainiens qui vivent dans ce pays pour traduire la clameur douloureuse de l’Ukraine. Obtenez des fonds pour cela dès maintenant au lieu d'attendre ceux du budget de l'année prochaine.

    Venez dans les hôpitaux de l’Ukraine et parlez aux soi-disant «extrémistes» qui veulent «renverser le gouvernement légitimement élu », à ceux qui ont « cruellement battus » les policiers et « délibérément » fait sauter des explosifs pour se blesser. Oui, le visage de la guerre est cruelle. Mais, en venant à Maidan, ces personnes répètent presque littéralement ce que le roi George VI dit à son peuple le 3 Septembre 1939 :

    « Nous avons été plongés de force dans ce conflit, car nous sommes tenus de nous dresser contre un principe, qui s’il devait s’imposer, serait fatal à tout ordre civilisé dans le monde ».

    Sortez de votre situation de confort ! Rappelez-vous les anciens Romains dorlotés qui refusèrent de le faire en leur temps. Cajoler Poutine ne vous apportera pas la sécurité. Lui laisser prendre le contrôle de l'Ukraine pourrait rendre la paix dans le monde encore plus vulnérable. Une Ukraine divisée par la force n’apporterait la paix au monde, tout comme une Pologne et une Allemagne divisée par la force n'ont pas apporté la paix au monde.

    Nous conclurons en solidarité avec le Roi George VI, et avec le peuple ukrainien :

    « La tâche sera rude.  Des jours sombres nous attendent, et la guerre ne peut plus désormais être confinée au champ de bataille, mais nous ne pouvons agir bien seulement en fonction du bien que nous voyons, et confier à Dieu avec déférence notre cause. Si tous ensemble nous restons résolument fidèles à cette cause, alors, avec l’aide de Dieu, nous vaincrons ».

    Signé : Myroslav Marynovych ,ancien prisonnier du Goulag soviétique (1977-1987), vice-recteur de l’Université catholique d’Ukraine. 

     Ici : Et maintenant, qu’est-ce que l'Ukraine peut attendre de l’Ouest ? Un appel

     JPSC

  • Ukraine : ne pas ajouter une guerre de religion à la guerre civile…

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    3425513.jpgDans un communiqué diffusé mardi 19 février, l’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou appelle le pouvoir et l’opposition ukrainiens à engager un dialogue et à mettre un terme aux affrontements. Selon Antoine Arjakovsky, historien et enseignant au Collège des Bernardins à Paris, elle essaye de prendre la défense des manifestants.

    La Croix  (extraits):

    "Comment comprendre ce communiqué ?

    Antoine Arjakovsky : L’Église orthodoxe ukrainienne qui dépend du Patriarcat de Moscou (à ne pas confondre avec le Patriarcat de Kiev, autocéphale et non reconnu par les Églises orthodoxes, NDLR) essaye de s’exprimer en faveur de la paix et de la reconnaissance des opposants, mais elle n’est pas suivie par le Patriarcat de Moscou à Moscou

    En effet, le patriarche Kirill reste campé sur la ligne exposée dans le document du saint-synode (1) du 26 décembre dernier, à savoir que l’Ukraine appartient au monde russe, que l’Europe est un monde décadent, que les manifestants ukrainiens sont manipulés par l’Occident et que les manifestations n’ont pas lieu d’être (…)

    Mais n’y a-t-il pas des Églises qui font entendre une autre voix ?

    A. A. : En Ukraine, seuls le Patriarcat de Kiev et l’Église gréco-catholique ont clairement pris position pour soutenir les manifestants. Toutes les Églises chrétiennes cependant ont appelé le gouvernement de Victor Ianoukovitch au dialogue, mais sans effet jusqu’à présent (…). 

    Il n’y a donc guère de chance de voir l’Église orthodoxe se risquer à prendre la défense des manifestants ?

    A. A. : Non. Le Patriarcat à Moscou ne bougera pas : il est garant de la légitimité d’action du président russe Vladimir Poutine sur le président ukrainien Victor Ianoukovitch. (…). 

    En revanche, l’Église orthodoxe ukrainienne essaye d’adopter une position de neutralité, voire de se mettre du côté des opposants puisqu’une partie de ses fidèles est dans la rue.

    RECUEILLI PAR CLAIRE LESEGRETAIN

    (1) Ou « concile » permanent, c’est-à-dire l’institution collégiale au sommet de la hiérarchie orthodoxe. »

     Tout l’article ici : « L’Église orthodoxe ukrainienne adopte une position de neutralité »

     Quand au pape François, prudent à l’issue de son audience générale du mercredi sur la place Saint-Pierre, il s’est dit  « préoccupé » par les troubles qui secouent l’Ukraine et a demandé à toutes les parties en présence de « cesser toute action violente »…

    JPSC.

  • Les Pierres d'Angle, le nouveau livre de Chantal Delsol

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    Présentation du nouveau livre de Chantal Delsol par H. de Crémiers (source)

    Chantal Delsol voudrait aider une certaine élite de l'élite à penser juste, en un temps où presque tout le monde à renoncer même à penser,  comme elle l'avait vigoureusement montré dans son livre précédent L'Age du renoncement (Cerf, 2011).

    C'est donc à ceux qui veulent bien encore réfléchir sur l'état actuel de la société occidentale et singulièrement sur les modes intellectuelles qui la dominent et qui régissent l'élite dirigeante, que s'adresse notre philosophe ; on devrait dire plutôt notre « sage », car Chantal Delsol n'est point un professeur qui exposerait, comme les autres, des systèmes de pensée, un système, le sien ; non, sa réflexion infiniment ductile conduit le lecteur avec intelligence et toute l'érudition nécessaire à se poser les seules bonnes, vraies et belles questions sur le sens de la vie, de notre vie personnelle mais aussi sociale, politique, économique et finalement écologique, dans le sens véritable de ce terme qui ramène l'esprit au réalité de notre « maison », de notre « chez nous ». Comment vivre sans d'abord l'affirmation de ce qui constitue les fondements de notre civilisation : la personne qui définit la singulière dignité de l'être, son rapport évident, tragique et magnifique, avec le monde, l'autre, Dieu qui se révèle et qui parle, la vérité qui ne relève pas d'une structure fermée mais qui incite à la quête de ce qui rassasie l'esprit de manière universelle et donc partagée, le projet qui en découle et qui porte l'espérance humaine, dirige l'âme, l'induit à la joie, l'inscrit dans une histoire et donne à la société tout entière une dynamique de progrès. La liberté est à ce prix, psychologique, morale mais aussi bien politique, où la démocratie se conçoit et devient possible, sinon elle n'est qu'un prétexte à tous les totalitarismes, comme le passé ne l'a que trop montré, comme la tentation en revient aujourd'hui, malgré les objurgations du « plus jamais ça ». Car, franchement, cet athéisme proclamé de l'élite française, qui substitue son système intellectuel de domination du peuple à la religion dont nul ne peut se passer, est une escroquerie monstrueuse. Tout le mal de notre société est là. Qui ne le voit ? Retrouvons donc nos « pierres d'angle », notre « maison ». Faisons de « l'écologie » intelligente et sage. D'ailleurs les jeunes catholiques ont compris la leçon, eux qui, à l'école de Benoît XVI, cherchent les fondements d'une « écologie humaine ».

    Les pierres d'angle, de Chantal Delsol, le Cerf, 260 p., 20 euros.

  • Débat sur l'avortement : quand est atteint le degré zéro de la réflexion politique

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    De l'abbé Eric de Beukelaer, en "opinion", sur lalibre.be :

    Chaque époque enfante ses évidences sociales. Ainsi, difficile d’encore réfléchir à contre-courant sur l’avortement, sans se faire taxer d’ultraconservateur par les leaders d’opinions.

    Le regard du prêtre
    Il y a peu, j’écoutais à la radio un débat, organisé dans la foulée de la décision espagnole de restreindre la dépénalisation de l’IVG. Deux politiciennes belges, appartenant à des formations politiques différentes, y participaient dans une belle unanimité. L’une d’entre elle, déclara à propos de la question de savoir à partir de quand il y a vie humaine à protéger : "C’est une façon de nous ramener à un débat qui est sans fin et qui est d’ailleurs, à mon sens, complètement sans intérêt. Ce qui prévaut est […] d’être dans les conditions les meilleurs possible pour vivre. Qui mieux que la femme elle-même peut en juger ? Cette façon de tenter avec des arguments philosophico-scientifico-religieux de nous mettre une barrière à partir de quand a-t-on affaire à un être humain […] ça n’a rien à voir. Le débat n’est pas là. C’est une façon de nous faire régresser, de contourner les droits qui, appartiennent avant tout à ceux qui sont là et qui vont assumer la situation… Je ne suis pas plus prêt qu’il y a trente ans à entendre ces arguments." Intentionnellement ou par emportement, ici est atteint le degré zéro de la réflexion politique. Et ce, avec un curieux mélange entre individualisme (le libre choix est central - nulle mention de délai) et collectivisme (tout argument contraire est inaudible).

    Lire la suite sur lalibre.be

  • Liège, 12 mars : Ecologie de la Nature et Ecologie de l'Homme, avec Jean-Michel Javaux

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     avec la collaboration du forum de conférences « Calpurnia »

     Cycle de Débats  

    HUMANISME CHRÉTIEN, TRAVAIL ET SOCIÉTÉ

    PERSONNALISME ET DÉVELOPPEMENT INTÉGRAL

     

    Mercredi 12 mars 2014 à 18h00

    Ecologie de la nature et Ecologie de L’Homme

     Une réflexion à la lecture du discours du pape Benoît XVI au Bundestag (Berlin, septembre 2011) Voir en attaché 

    image003.jpg 

    Jean-Michel JAVAUX

    Bourgmestre d’Amay, 
    ancien co-président du parti Ecolo et ancien membre du parlement wallon

     

     Le débat sera modéré par Paul VAUTE, 

    chef d'édition de la Libre Belgique-Gazette de Liège 

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 € (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à L’AVANCE par TEL. 04.344.10.89 ou  e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org

     

    RSVP avant le 7 mars 2014

    E-mail: info@ethiquesociale.org   internet: http://www.ethiquesociale.org/ 

     

    Union des étudiants catholiques de Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42 4020 Liège / Tél. 04.344.10.89 ;  jpschyns@skynet.be

    Groupe de réflexion sur l’éthique sociale : Elio Finetti, Quai Orban, 34 4020 Liège / Tél. 0475 83 61 61 ; : finetti@ethiquesociale.org

    Calpurnia - Forum de conférences, débats : Philippe Deitz, Rue Henri Maus, 92 - 4000 Liège / Tel. 04.253. 25.15 ;  calpurnia.musée@gmail.com