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Politique - Page 566

  • Quand la réalité dépasse la fiction

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    Sous cette photo publiée sur le « Forum catholique », un liseur a traduit ce commentaire : " Si on avait dit à un catholique en 1959 qu’un président russe embrasserait une image de Marie avec le pape, tandis que le président des USA supporterait l’avortement, supprimerait l’ambassade des USA au Vatican, espionnerait ses alliés, s’immiscerait dans la vie privée…"

     Réf. Belle image

    JPSC

  • Francis Delpérée à propos de l'euthanasie: "Pour l’enfant, c’est non !"

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    Ce mercredi, les commissions réunies de la Justice et des Affaires sociales du Sénat devraient approuver l’extension aux mineurs de la loi de 2002 sur l’euthanasie. Avec une majorité de rechange : la N-VA et les écologistes diront oui à la proposition amendée de quatre sénateurs MR, PS, SP. A et Open VLD. Le texte devra ensuite être voté en séance plénière, avant d’être envoyé à la Chambre

    Francis Delpérée, sénateur CDH, votera contre la proposition d’extension aux enfants de la loi euthanasie qui doit être mise au vote ce mercredi en commissions réunies du Sénat. "J’ajoute que ça ne met pas en cause ma loyauté vis-à-vis de la majorité gouvernementale et parlementaire. Je suis et je reste loyal." Interrogé par Annick Hovine, il a expliqué hier les raisons de son choix dans « La Libre Belgique » :

    « Y a-t-il eu un mot d’ordre du CDH pour refuser l’extension de la loi euthanasie aux enfants ? 

    Des discussions ont eu lieu entre parlementaires et avec la direction du parti, bien entendu. 

    Tous les humanistes sont-ils sur la même ligne ?

    La position a été rappelée lundi matin au bureau politique du CDH mais il n’y a pas eu de vote. 

    Le CDH est donc opposé à l’extension aux mineurs ?

    Aux textes qui sont actuellement sur la table. 

    Qu’est-ce qui vous dérange ?

    Le sujet, la matière change tout le temps d’objet. C’est bien la preuve que notre vigilance parlementaire est payante. Au début, tout le monde parlait de l’euthanasie des déments : plus personne n’en parle aujourd’hui sauf Jacques Brotchi (sénateur MR, NdlR). Il y a deux mois, il a même évoqué les nouveau-nés ! On se retrouve dans du vague, dans du brouillard. 

    Mais le texte amendé est précis : les jeunes dépressifs ne sont plus concernés, ni les enfants qui ne sont pas en fin de vie. 

    Notre détermination et notre vigilance parlementaire ont donc été payantes : on identifie de plus en plus les mineurs qui pourraient éventuellement bénéficier de l’euthanasie. Cela clarifie la discussion et ça limite la portée d’une loi qui serait votée sur ce sujet. 

    Quelle est votre critique majeure du texte actuel ?

    J’ai toujours dit que la logique de la loi de 2002, je l’accepte et j’en défends la philosophie. Elle me permet, à moi, adulte, majeur, de décider de mettre fin à ma propre vie avec l’aide d’un médecin. 

    En 2002, quand le Parlement a voté cette loi dépénalisant l’euthanasie, vous n’étiez pas encore sénateur. Mais le CDH avait voté contre. Cela veut dire que le CDH a fait du chemin en dix ans. 

    Oui. Mais à partir du moment où on n’est plus face à un adulte mais devant un mineur, là, le problème se complique tout de suite. On va devoir faire appel à un pédiatre ou à un spécialiste de la maladie qui va identifier le caractère incurable de la maladie ; il va falloir appeler un pédopsychiatre ou un psychologue pour voir si l’enfant a le discernement suffisant ; il va falloir l’accord des parents… Il y a donc là une armada de personnes qui se trouvent autour de l’enfant et qui peuvent éventuellement l’influencer et conditionner son choix. Là, je dis que ce n’est plus du tout la philosophie initiale de la loi. 

    Mais ne dites-vous pas une chose et son contraire ? Vous vous félicitez du fait que votre vigilance parlementaire a permis de clarifier la portée de la loi et, en même temps, vous dénoncez le fait que ces balises dévoient la philosophie de la loi. C’est paradoxal, non ?

    Non. Ces balises enlèvent mon pouvoir de décision. 

    Mais un enfant a-t-il un pouvoir de décision, tout seul ?

    S’il n’a pas de pouvoir de décision, s’il faut faire appel à des personnes supplémentaires, dont les parents, l’enfant va se trouver dans un conflit de loyauté extrêmement difficile. Faut-il venir lui imposer cela au moment où il est sur le point de mourir ? Ses parents lui ont donné la vie et il devrait leur demander leur accord pour qu’on la lui ôte. Si cela se pose vraiment en fin de vie, faut-il lui ajouter ce problème psychologique-là sur le dos ? N’est-ce pas une période pendant laquelle il faudrait réfléchir en termes d’apaisement des souffrances ?

    Comment doivent réagir les médecins et les parents qui sont confrontés à une demande d’un enfant gravement malade qui n’en peut plus de souffrir ?

    C’est une préoccupation majeure. Ce qui nous choque un peu, c’est que pour le moment, on met l’accent sur l’euthanasie. On pourrait parler de la fin de vie de façon beaucoup plus globale, avec d’autres techniques et d’autres méthodes : les soins palliatifs, la désescalade thérapeutique, la sédation… Il faut aussi préserver l’autonomie de l’individu et ne pas faire dépendre son choix de toute une série d’autres personnes.

    Réf. Francis Delpérée à propos de l'euthanasie: "Pour l’enfant, c’est non !"

     Rappelons notre point de vue :

    En premier lieu, cette proposition s’appliquant aux mineurs d’âge ( et demain aux déments ?) tout à coup déclarés « responsables » par un brevet d’aptitude précoce au discernement décerné par un aréopage « spécialistes »  contient les germes d’une atteinte grave au principe même de la liberté humaine.

    En second lieu, n’est-ce pas le genre de législation qu’il convient de contester à la racine.

    De quoi parle-t-on en effet : d’un droit à se (faire) donner la mort ? Si la vie est, en soi, un bien c’est vers lui que doit être orientée toute législation que la société se donne et non l’inverse.

    S’agit-il du problème de la souffrance liée à toute condition humaine ? Les vrais spécialistes des soins, notamment palliatifs, nous disent que la question de la douleur est largement maîtrisée, en dehors de tout processus mortifère. Et pour ce qui est de l'humanité envers les personnes, un peu d’amour est sûrement préférable à une compassion létale. Mais de cela, on ne parle guère.

    JPSC

  • Euthanasier les mineurs d’âge en Belgique : vote en commission au Sénat de Belgique ce mercredi ?

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    Mercredi prochain, 27 novembre, les commissions réunies de la justice et des affaires sociales du sénat belge devraient voter, paraît-il, une proposition d’élargissement de l’euthanasie aux mineurs. L’émission télévisée « mise au point » de ce dimanche était consacrée à la question. Voici le résumé du débat proposé sur le site web de RTBF-info :

    Que faut-il faire si un enfant atteint d'une maladie incurable demande qu'on abrège ses souffrances? Une majorité se dessine au sein d'une commission du Sénat pour étendre la loi sur l'euthanasie aux mineurs. C'était l'objet d'un débat animé ce dimanche sur le plateau de Mise au Point, où les notions d'âge et de capacité de discernement des enfants dans leur décision d'en finir, ou encore de consentement des parents, ont été vivement discutées.

    Pour Philippe Mahoux, chef de groupe PS au Sénat, "le débat est mûr""Depuis de nombreuses années, dit-il, des pédiatres qui sont confrontés à des situations dramatiques nous demandent de poser ce geste ultime d’humanité pour les patients".

    Le cdH, qui fait partie de la majorité, s’oppose pourtant à la proposition telle qu'elle est formulée jusqu'ici. Faut-il avancer sans lui, en formant une majorité alternative à la majorité gouvernementale? "Pour des problèmes d’une telle envergure, on parle de convictions personnelles et non de majorité ou d’opposition", répond Philippe Mahoux, en évoquant une "solution humaine" partagée "par une majorité de collègues".

    Francis Delpérée, chef de groupe cdH au Sénat, rappelle que c’est une commission parlementaire qui devra d’abord prendre une décision, qui devra ensuite elle-même être votée en séance plénière au Sénat, puis à la Chambre. Enfin le gouvernement fédéral devra lui aussi se faire son propre jugement sur le sujet, dit-il en parlant d’"un périple qui doit encore être accompli".

    A-t-on une idée assez claire de la loi de 2002 pour l'élargir aux mineurs?

    Même s'il précise que le lancement du débat est selon lui "une excellente chose", Michel Dupuis, professeur d'éthique biomédicale à l'UCL et président du Comité consultatif de Bioéthique, veut adresser un message de prudence avant d'aller plus loin. "J’ai le sentiment qu’il est trop tôt pour une raison logique", déclare-t-il : "Après dix ans d’application de la loi, nombreux sont les professionnels soignants qui n’ont pas une idée claire de son fonctionnement". Or pour lui il est primordial de bien la comprendre avant de l’étendre.

    Mais quand Michel Dupuis veut temporiser, Jacques Brotchi, sénateur MR et neurochirurgien, voit plutôt une urgence. Il parle d'une pratique à laquelle on recourrait déjà abondamment, et dit préférer "la transparence à la clandestinité" "Je respecte les opinions de chacun, dit-il, mais je souhaite aussi qu’on entende celui qui veut mourir dans la dignité selon les critères qui sont les siens, exactement comme on entend celui qui réclame des soins palliatifs".

    Euthanasie ou soins palliatifs: y a-t-il un choix indigne?

    Benoît Beuselinck, oncologue et initiateur de la plateforme Euthanasie STOP qui craint que l'on banalise l'euthanasie en étendant progressivement la loi, insiste alors : pour lui, "les soins palliatifs sont aussi une façon très digne de mourir". Cette pratique est même selon lui "plus digne que d’administrer directement la mort au malade". Il ajoute même que les soins palliatifs sont souvent un facteur de "resserrement des liens familiaux".

    Mais ce débat sur la façon "la plus digne" d'accompagner le malade en fin de vie ne plaît pas à Jacqueline Herremans. La présidente de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, ne veut pas "qualifier de digne ou d’indigne tel ou tel choix""Ils le sont tous", insiste-t-elle. "Etre opposé à l’euthanasie est votre droit", dit-elle à Benoît Beuselinck. "Mais laissez au moins chacun faire ses propres choix. Notre attitude est inclusive, la vôtre est exclusive".

    Zakia Khattabi, sénatrice Ecolo, soutient cette conception : "Notre travail n’est pas de porter un jugement mais bien de donner à chacun la possibilité de décider de la façon dont il souhaite partir". "Il ne s’agit pas d’imposer quelque chose à qui que ce soit", dit-elle en rappelant que depuis 2002, les médecins qui refusent de pratiquer l'euthanasie ne la pratiquent pas.

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  • Le pape évoque l'Holodomor

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    (Zenit.org) - Le pape François a dit sa proximité aux Ukrainiens, à l'occasion du 80e anniversaire de l'"extermination par la faim", qui a frappé spécialement l'Ukraine, en 1932 et 1933, sous le régime soviétique. Les historiens estiment que cet "Holodomor" aurait fait entre 2, 6 et 5 millions de morts.

    Le pape François a évoqué cette hécatombe des Ukrainiens sous Staline - secrétaire général du parti communiste soviétique de 1922 à 1952 et chef de l'URSS de 1920 à sa mort en 1953 , avant la prière de l'angélus, ce dimanche 24 novembre, place Saint-Pierre.

    "Je salue la communauté ukrainienne, qui vit le 80e anniversaire de l’Holodomor, la "grande famine" provoquée par le régime soviétique qui a causé des millions de victimes", a dit le pape, prenant ainsi position sur la planification de la famine.

    En 2008, le Parlement européen a condamnné l'Holodomor également comme une famine "provoquée" et comme un "crime contre le peuple ukrainien et contre l'humanité".

    Les catholiques ukrainiens fêtent aussi deux anniversaires joyeux: le 50e anniversaire de la translation des reliques de saint Josaphat Kuncewycz (1584-1623) au Vatican, et le 50e anniversaire de l'Université catholique ukrainienne.

  • Parlement Européen : le retour bien peu démocratique du rapport Estrela

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    Europe : le retour bien peu démocratique du rapport Estrela

    de Maria Hildingsson, sur Liberté Politique :

    Renvoyé il y a deux semaines, le rapport Estrela revient à l’ordre du jour du 26 novembre de la Commission des droits de la femme et de l’égalité de genre (FEMM), selon une procédure particulièrement rapide et  ne laissant aucune possibilité aux députés de le débattre, ni de déposer des amendements. Les familles représentées par la Fédération européenne des associations familiales catholiques appellent leurs députés au respect de la procédure démocratique de l’examen du rapport.

    LE 22 OCTOBRE, le Parlement européen renvoyait le rapport de la portugaise Edite Estrela sur « la santé et les droits reproductifs et sexuels » à la Commission des droits de la femme et l’égalité des genres (FEMM). L’événement était inhabituel : il est en effet très rare qu’un rapport initié par le Parlement lui-même soit renvoyé en commission.

    Le nombre d’amendements déposés sur ce texte pour le vote en plénière était également exceptionnel. Très divisés, les députés avaient notamment critiqué le contournement du principe de subsidiarité, en rappelant que la “santé et les droits reproductifs et génésiques” ne concerne pas le mandat de l’UE.

    Or le texte qui sera examiné le 26 novembre ne change pas.

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  • BXL, ce soir : "Les chrétiens d'Orient sont en danger"

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    Samedi 23 novembre à Bruxelles (Woluwe-St-Lambert)

    Conférence par Mgr Nasser Gemayel (sur la photo à droite, avec le Patriarche Bechara Raï), évêque de l’Eparchie maronite de France et visiteur apostolique pour l’Europe occidentale
    Titre 
    : « Les chrétiens d’Orient sont en danger. Défis et témoignages. »
    Lieu : Salle La Verrière. Cliniques universitaires Saint-Luc (Niveau 0) 10 Avenue Hippocrate, 1200 Bruxelles. 18:30 – 20:30

  • Belgique : l'euthanasie et ses dérives

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Euthanasie : jusqu'où ira la Belgique?

    La loi belge votée le 28 mai 2002 et autorisant l'euthanasie pose comme condition préalable que le patient soit atteint d'une "maladie grave et incurable".

    Onze ans après, une extension de la pratique s'apprête à être votée (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 26 novembre 2013) , alors que de nombreuses dérives sont constatées. Cette nouvelle législation pourrait en outre remettre en cause la liberté de conscience des médecins. En effet, "le législateur pourrait contraindre les médecins objecteurs d'indiquer à leurs patients demandant à être euthanasiés le nom d'un confrère favorable à cette pratique". 

    L'hebdomadaire Famille Chrétienne se fait l'écho des dérives flagrantes constatées en Belgique. 

    Il s'agit, d'une part, de dérives d'interprétations des dispositions légales. La Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie semble évacuer de plus en plus le critère d'une maladie "grave et incurable"(1). Le grand âge et la lassitude de vivre "sont devenus des conditions pour être euthanasiés' " s'indigne le Dr Dopchie (2). De même en est-il pour la condition de "souffrance physique ou psychique constante et insupportable", que la Commission perçoit comme une "notion subjective", et qui renvoie désormais à " l'anticipation d'une souffrance future" précise Etienne Montero (3). Le cas de deux jumeaux, âgés de 45 ans, "nés sourds et euthanasiés en 2012 parce qu'un glaucome allait les rendre aveugle" en est un exemple flagrant (Cf Synthèses de presse Gènéthique du 14/01/2013 et 22/01/2013).

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  • Une coalition s’est mise en place pour contrer l’avancée de l’euthanasie en Europe…

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    Une coalition s’est mise en place pour contrer l’avancée de l’euthanasie en Europe…

     


    d'Alex Schadenberg :

     

    Dear Friends of the Euthanasia Prevention Coalition,

     

    1. The Belgian Senate will be voting on the bill to extend euthanasia to children with disabilties on November 26. I am asking you to email important Belgian cabinet ministers who need to be told to stop this bill. http://alexschadenberg.blogspot.ca/2013/11/belgium-senate-will-vote-on-bill-to.html

     
     

    2. The launch of EPC-Europe 

     
    in Brussels Belgium, last week, was a tremendous succes.

    EPC-Europe was launched with a press conference at the European Parliament 

     
    and a debate between myself and Professor Jan Bernheim, a long-time euthanasia promoter.

    At the debate, Bernheim admitted that there were problems with the Belgian euthanasia law

     
    Professor Etienne Vermeersch, an author of the Belgian euthanasia law stated that the euthanasia law was designed for people with disabilities
     
    .

    It is crazy that the Belgian government is planning to extend euthanasia to children with disabilities

    3. The Quebec government is currently holding hearings on Bill 52, the bill that would legalize euthanasia in Quebec.http://alexschadenberg.blogspot.ca/2013/06/quebec-euthanasia-bill-52-very.html
     
    We need you to write a letter to your local or national newspaper
     
     opposing Bill 52.

    Donations to the Euthanasia Prevention Coalition

    are needed to fight the euthanasia bill in Quebec.

    4. The Euthanasia Prevention Coalition (EPC) and EPC-BC have asked for intervener standing in the Bentley 'Spoon Feeding' case in British Columbia. Spoon feeding is not medical treatment

     
    The trial will be heard in a few weeks.

     

    Alex Schadenberg

    Executive Director/International Chair

    Euthanasia Prevention Coalition

    Email: info@epcc.ca, Phone toll free: 1-877-439-3348FacebookTwitter

  • En Belgique, on débat de l'extension de l'euthanasie aux mineurs

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  • Espagne : l'avortement légalisé en sursis ?

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    1238310982_1.jpgDe Nouvelles de France :

    L’avortement bientôt interdit en Espagne ?

    C’est une promesse de campagne du gouvernement actuel qui n’a toujours pas été tenue. Dimanche dernier, des dizaines de milliers d’Espagnols répondaient malgré le froid et la pluie à l’appel des nombreuses organisations pro-vie en défilant dans 47 villes du pays pour demander la loi anti-avortement maintes fois promise par le ministre de la Justice Alberto Ruiz-Gallardón. L’association Derecho a Vivir (Droit de vivre) rappelle que ce sont plus de 300 enfants qui sont tués en moyenne chaque jour (environ 120 000 par an) dans le cadre de la loi actuelle qui autorise les avortements sans raison médicale jusqu’à la 14e semaine de grossesse. Cette quatrième Marche annuelle pour la Vie se déroulait sous le slogan « L’Espagne pour l’avortement zéro. Pour une vie qui n’est pas raccourcie ».

    Cela fait deux ans que le Parti Populaire gouverne en Espagne avec la majorité absolue au parlement. Le ministre de la Justice a promis six fois des délais qu’il n’a pas tenus. La dernière fois, c’était pour le mois d’octobre dernier. Aujourd’hui, à défaut de donner une septième date, il affirme simplement que la loi est « imminente » en expliquant que l’avortement est un sujet complexe mais que la loi est très avancée. Comme l’année dernière, les marcheurs de dimanche ont prévenu le gouvernement : ils ne veulent ni de l’avortement du PSOE (le parti socialiste espagnol), ni de l’avortement du PP (le parti populaire du premier ministre Mariano Rajoy). Car avant la légalisation de l’avortement à la demande par les socialistes en 2010, l’exception à l’interdiction d’avorter en cas de danger pour la santé mentale de la femme enceinte permettait tous les abus. C’est cette loi de 1985 qui avait permis au docteur Morín, un gynécologue, de réaliser près d’une centaine d’avortements illégaux et à un tribunal de Barcelone de l’innocenter le 30 janvier dernier avant que la Cour suprême espagnole n’annule récemment ce jugement (le gynécologue encourt une peine de 270 années de prisons). C’est aussi cette loi qui avait fait de l’Espagne la destination européenne des femmes candidates à un avortement tardif.

    Lire la suite sur Nouvelles de France

  • Afrique : folies meurtrières

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    Il n’y a pas que les guerres du coltan dans le nord-est de la « république démocratique » du Congo. Non loin de là, une fois franchie la frontière du côté de Bangassou, c’est la folie du diamant qui mine l’ancien Oubangui-Chari, abandonné à lui-même par la France en 1960 (13 août),  la même année que le Congo par la Belgique (30 juin).

    Sur le site web de « La Vie », une excellente explication audiovisuelle d’Anne Guion (3 minutes pour comprendre : la malédiction du diamant en Centrafrique) JPSC.

  • L'Union Européenne n'a pas à financer les recherches sur les cellules embryonnaires humaines

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    De COMECE Press

    Horizon 2020 : l’UE ne devrait pas financer des recherches sur les cellules souches embryonnaires humaines

    Le succès de la récente initiative citoyenne “Un de nous” devrait finir par convaincre le Parlement européen de mettre un terme au financement d’activités de recherche qui impliquent la destruction d’embryons humains. L’Union européenne ne peut ignorer la voix de près de 1,9 million de citoyens européens ayant signé cette initiative.

    Le Parlement européen est sur le point de voter sur « Horizon 2020 », le nouveau programme de recherche et d’innovation pour la période 2014-2020. Cependant, le texte soumis au vote en plénière par la Commission parlementaire « Industrie, Recherche et Energie » comporte toujours la possibilité de financer la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines (CSEh).

    Ethiquement et juridiquement contestable

    Le texte proposé fait l’impasse sur la récente décision dans l’affaire Greenpeace v. Brüstle, par laquelle la Cour européenne de Justice a réaffirmé la protection légale de l’embryon humain, défini comme "tout ovule humain dès le stade de la fécondation"

    Par ailleurs, la Commission parlementaire « Affaires juridiques » - compétente en matière d’interprétation du droit européen et d’examen des questions éthiques relatives aux nouvelles technologies – avait adopté un avis défavorable au financement européen pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines. Cet avis devrait être pris en compte.

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