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Politique - Page 567

  • A l’Université de Liège : Mgr Delville a ouvert un nouveau cycle de lunchs débats sur le rôle de l’humanisme chrétien dans la société.

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    DSCF0380 (1).JPGLe nouvel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre Delville, a inauguré un nouveau cycle de lunchs débats à l’Université de Liège. Le cycle est organisé par le groupe « éthique sociale » de l’Union des étudiants catholiques, sur le thème « Humanisme chrétien, Travail et Société ».

    La conférence de Mgr Delville était intitulée « l’humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui ».  Docteur en Philosophe (UCL), théologien (Université grégorienne à Rome) et musicien (prix d’orgue du Conservatoire royal de Liège), Mgr Delville est aussi licencié en histoire de l’Université de Liège.  Au moment de sa nomination épiscopale (31 mai 2013), il était professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain, où il enseigna l’histoire du christianisme.

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     « Deus caritas est » : C’est le lien de l’amour qui constitue l’unicité de Dieu  dans l’altérité des personnes trinitaires. À la suite de saint Jean, Benoît XVI, dans sa première encyclique, a développé les conséquences cette affirmation, avec beaucoup d'intelligence et de fraîcheur d’âme.

    De là résulte que l’autre, dans la foi, est toujours pour nous le visage de Dieu, même s’il est parfois bien défiguré.

    Jésus est formel. Au jour du jugement, lorsque toutes les nations seront rassemblées devant lui, il dira à ceux qui sont à sa droite : «  j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » Et aux autres : « Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges » (cfr  Matthieu, 25, 31-46)

    De cette Parole, qui émaille aussi sous d’autres formes tous les textes évangéliques, procède une double démarche : l’amour inconditionnel des pauvres, quels qu’ils soient, et la recherche de la pauvreté spirituelle qui purifie l’âme. Au fil de son histoire, même peuplée par tous les vices des cercles de l’enfer de Dante, la chrétienté l’a toujours su et exalté cet idéal. C’est ce que nous rappelle d’abord l’orateur. 

    Mais, au XVIIIe siècle, dans la société occidentale, a pris naissance un profond bouleversement de la condition humaine issu de ce que Paul Hazard a appelé « la crise de la conscience européenne » : la révolution des lumières philosophiques et celle de l’industrialisation qui s’en suivirent ont introduit  dans la vie sociale une rupture inédite, exaltant la liberté de l’homme pour mieux l’asservir. Aux idéologies contradictoires qui l’expriment et ambitionnent de tenir  lieu de religion à l’ère du progrès industriel et technique, l’Eglise a opposé une doctrine sociale tirée de l’Evangile. Monseigneur Delville nous montre en quoi il ne s’agit pas d’une idéologie de plus.

    JPSC

     On lira ci-dessous la transcription in extenso de l’enregistrement de sa conférence (les intertitres sont de notre fait) :

     

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  • Une civilisation mortifère

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Jean-François Mattei "Nous sommes dans une civilisation mortifère"

    Jean-François Mattei, philosophe, spécialisé sur les questions d’éthique et membre de l’Institut Universitaire de France donne son analyse suite aux évènements français et belges concernant l’euthanasie.

    "Nous sommes dans une civilisation mortifère, qui sous couvert d’humanisme, voire d’humanitarisme, veut éliminer les personnes dérangeantes, faibles ou malades, qui ne correspondent pas aux critères de l’individu libéral". Le courant qu’il identifie derrière est la pensée utilitariste et eugéniste qui, par exemple, a conduit Peter Singer à parler de "non-personnes" pour parler des nouveau-nés. En 1965, le Prix Nobel de Biologie Jacques Monod avait déclaré "le monde moderne n’échappera pas à l’eugénisme".

    Revenant sur le cas de Vincent Lambert, Jean-François Mattei estime que les décisions entourant la fin de vie ne relèvent "que des médecins ou de la famille" et sûrement pas de l’Etat, ce "monstre froid". Et il soulève les hypocrisies des discours. A commencer par le mot "fin de vie", pudiquement utilisé pour dissimuler la mort. Il fustige l’expression "droit à mourir dans la dignité" car "mourir dans la dignité n’a aucun sens". Ceux qui emploient cette expression sont souvent des personnes en bonne santé, en pleine possession de leurs capacités et qui "projettent leur conception d’une vie digne sur des situations dont ils n’ont aucune idée".

    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/02/14/31003-20140214ARTFIG00165-euthanasie-nous-vivons-dans-une-civilisation-mortifere.php

  • Le 17 février 1934, la mort du roi-chevalier

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    Sur Herodote.net :

    Albert 1er (1875 - 1934)

    Le roi-chevalier

     

    Le roi des Belges Albert 1er en 1910 (8 avril 1875, Bruxelles -17 février 1934)

    Quand Albert 1er devient le troisième roi des Belges, le 23 décembre 1909, à la mort de son oncle Léopold II, la monarchie est au plus mal, frappée par l'impopularité de l'ancien souverain. Il a scandalisé ses concitoyens par ses frasques mais il a aussi donné à la Belgique, État improbable, un statut de «puissance planétaire» grâce à ses entreprises coloniales.

    Albert 1er va quant à lui restaurer l'honorabilité de la famille royale.

    Il va surtout, dans les épreuves de la Grande Guerre, offrir à la monarchie ses lettres de noblesse et installer la Belgique à l'avant-scène de la diplomatie européenne.

    Son courage et son engagement au service de la paix lui ont justement valu le surnom de «roi-chevalier».

    Lire la suite sur Herodote.net

  • BXL, 20 février : rencontre avec Jean-Frédéric Poisson

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    Le Jeudi 20 février, à Bruxelles

     

    Dans le contexte difficile des menaces qui pèsent sur la Famille et d’une Europe mal-aimée de nos concitoyens, à quelques semaines d’échéances électorales importantes en Europe, en Belgique et en France, vous êtes invités à venir écouter et rencontrer :

     

    Images intégrées 3

    Jean-Frédéric Poisson

     

    Président du Parti Chrétien-Démocrate (France)

    Député des Yvelines

    Vice-président de la Commission des Lois

    Docteur en philosophie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il répondra à des questions cruciales pour notre temps :

    ·         La politique est-elle devenue vaine?

    ·         Une voix chrétienne-sociale peut-elle s’élever aujourd’hui en Europe ?

    ·         Existe-t-il un  travail parlementaire qui sert la Dignité Humaine ?

    ·          Quels sont les enjeux des élections de 2014 ? Comment les Français installés en Belgique peuvent-ils peser sur le paysage politique français ?

     Merci de vous inscrire sur benelux@lepcd.fr

    Des précisions (lieux et horaires) seront communiquées ultérieurement

     

    En savoir plus?

     

    Le blog de Jean-Frédéric Poisson : http://www.jfpoisson.fr/

    Le site du Parti Chrétien-Démocrate : http://lepcd.fr/

    Sur Twitter:

       @PCD Bénélux

  • BXL 2 avril : L'Europe face à ses peuples par Christian de Habsbourg-Lorraine

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  • Pour Pieter De Crem (vice-premier ministre démocrate-chrétien), la question de l’euthanasie des mineurs ne valait pas une crise

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    Lu dans « La Libre » de ce jour :

    « Le vote de l'extension aux mineurs d'âge de la loi sur l'euthanasie par une majorité de rechange, vendredi à la Chambre, n'est pas un événement à reproduire, a averti dimanche le vice-Premier ministre CD&V Pieter De Crem, dans le journal de la mi-journée de VTM. M. De Crem, dont le parti s'est opposé à l'extension de la loi, s'est dit conscient qu'une crise gouvernementale déclenchée sur ce point n'était pas envisageable pour son parti.

    "Nous ne sommes pas loin des élections. Nous ne pouvions nous permettre une crise", a commenté M. De Crem, rappelant l'approche d'un important contrôle budgétaire pour sortir la Belgique de la procédure européenne de sanction pour déficit excessif.

    Le chef de file des chrétiens-démocrates flamands au gouvernement fédéral a déploré un vote "brutal et rude", sans débat parlementaire suffisant ni consultation du Conseil d'Etat, aboutissant à une courte majorité de députés néerlandophones (45 sur 88). (...)

     Réf. Euthanasie: le CD&V ne pouvait se permettre une crise gouvernementale

     A chacun sa hiérarchie de valeurs. Ce qu’on avait déjà constaté va encore mieux en le disant…

    JPSC

  • L'ONU en guerre contre le Saint-Siège

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    Durant ces deux dernières semaines, le site "Benoît-et-moi" a suivi de près l'offensive menée par l'ONU contre le Saint-Siège :

    • ONU vs Saint-Siège Une synthèse des articles de ce site relatifs au rapport du 5 février. Et deux réflexions très édifiantes de Riccardo Cascioli, le directeur de La Bussola (15/2/2014)
    • C'est reparti! L'Onu accuse le Vatican de violer la Convention sur les droits de l'enfant. Finie, la trêve entre le monde et François, dit Giuliano Ferrara (5/2/2014)
    • L'ONU en guerre contre l'Eglise Massimo Introvigne a lu l'extravagant rapport du Comité pour les droits de l'Enfance de l'ONU. Les choses deviennent claires! (6/2/2014)
    • Guerre de l'ONU contre l'Eglise (suite) Sur la Bussola, le directeur Riccardo Cascioli fait une imparable reconstruction des derniers épisodes. Il est question de la BBC, d'ONG, de "Fondations"... bref, des "pouvoirs forts". A lire absolument, pour comprendre (6/2/2014)
    • L'Eglise bientôt sous tutelle? Retour sur quelques-uns des paragraphes les plus inquiétants du rapport sur le Vatican par la Commission de l'ONU pour les droits des enfants (7/2/2014)
    • Guerre de l'ONU contre l'Eglise, encore... De Benoît à François. Un an après, les mêmes problèmes. Un article d'Andrea Gagliarducci, qui épingle les insuffisances de la comm' ... et le silence relatif du Pape (11/2/2014)
  • Les dernières publications sur Euthanasie Stop (16 février)

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    •    Cette proposition de loi est une véritable imposture.
      Imposture enfin de motiver par un pathos écervelé une loi idéologique proposée au pas de course à quelques mois des élections. Imposture de faire croire qu'il y a une demande de terrain réelle, alors...
       
    •    "Il n'y a pas d'âge à la souffrance..."
      ... donc pas de limite d'âge à l'euthanasie. Et tout est dit. Voilà comment, par le détour d'une poignée de mots biens choisis, un habile politicien est récemment parvenu à réduire un débat complexe ...
       
    •    D'autres solutions que la barbarie ?
      Thérapeute familiale rencontrant toutes sortes de familles dans l'épreuve, je ne peux qu'exprimer mon appréciation à la prise de position de Madame Marie-Christine Marghem, et parue dans la Libre Belg...
       
    •    Je suis pour le progrès... donc je suis contre l'euthanasie !
      Depuis quelques jours, en Belgique, on peut assister à un débat animé autour des « actions » de chrétiens qui s'opposent à l'extension de la loi sur l'euthanasie aux mineurs d'âge. Une des idées la pl...
       
    •    Oui, il faut des médecins compétents qui maîtrisent parfaitement la douleur !
      En quelques jours plus de 175 spécialistes (pédiatres, cancérologues, spécialistes de soins intensifs pédiatriques etc.) signent un papier dans lequel ils écrivent textuellement : « Nous sommes aujour...

  • Euthanasie des mineurs : l'Eglise belge K.O. ?

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    Sur le site de La Croix, Isabelle de Gaulmyn l'affirme :

    L’Eglise belge est K.O.

    Après le vote par le parlement  de l’extension de la loi sur l’euthanasie, pour permettre à des enfants malades (dont le décès est prévu à brève échéance) de demander à mourir, elle doit bien faire un constat d’impuissance. Les termes de son communiqué,  «déçus », « crainte » reflètent même une sorte de désarroi. Comme le relève le P.Tommy Scholtes, porte-parole de l’épiscopat, « nous n’avons jamais pu réellement nous faire entendre, le parlement a été peu dialoguant, dans un pays à la laïcité si forte, nos arguments étaient par avance discrédités ».

    Lire la suite sur le site de La Croix

  • Euthanasie : « l’effet cliquet » belge

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    Une analyse d’Antoine Pasquier dans l’hebdomadaire français  « Famille chrétienne » :

    «  La précipitation parlementaire belge sur l'euthanasie des enfants aurait-elle pu être stoppée par ses propres instigateurs, au moins par prudence ? Non, car elle est commandée par une vision idéologique de la manière dont il convient de mourir. À moins d’un réveil salutaire des citoyens belges.

    Les parlementaires outre-quiévrain auront déjoué tous les pronostics.  Après les récentes mises en cause du système de contrôle des euthanasies pratiquées en Belgique, on aurait pu penser que les sénateurs et les députés belges prendraient le temps de s’interroger sur la pertinence d’un élargissement de la loi de 2002 aux mineurs. Les critiques émanant de professionnels, de juristes, d’autorités religieuses et même de certains parlementaires auraient pu être décortiquées, analysées, battues en brèche ou entendues, approfondies au sein d’une mission d’enquête ou reprises pour nourrir un vrai débat public. Il n’en fut rien.

    L’approche des élections législatives fédérales, le 25 mai, pouvait aussi laisser supposer un report du projet de loi à la prochaine législature. Par prudence. Par bon sens. Il n’en fut rien.

    Au cours des discussions engagées au Sénat en décembre, puis à la Chambre des représentants en janvier, on aurait pu imaginer un complément de débat ou d’apport extérieur à la réflexion des parlementaires. Il n’en fut rien.

    Les demandes en ce sens ont toutes été refusées, même celles suggérant d’entendre les autorités religieuses, parlant pourtant d’une seule et même voix.

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  • Euthanasie des mineurs : pourquoi les chrétiens y sont opposés

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    Sous le titre : "Pourquoi les chrétiens sont-ils contre l'euthanasie des mineurs ?", Aymeric Christensen, sur le site de La Vie, reprend les principaux arguments invoqués contre l'adoption de la loi : 

    La Belgique est devenue jeudi 13 février le deuxième pays au monde, après les Pays-Bas, à autoriser l'euthanasie pour les mineurs. Cette loi, qui devrait entrer rapidement en vigueur, a suscité une vive opposition de la part de croyants, notamment catholiques, dans le pays. Une journée de jeûne et de prière a ainsi été organisée afin de tenter de « réveiller les consciences » avant le vote final du texte. Mais au nom de quels arguments les chrétiens ont-ils combattu cet élargissement de la loi sur l'euthanasie déjà existante en Belgique depuis 2002 ? Voici les principaux exprimés.

    à lire sur le site de La Vie

  • Euthanasie des mineurs : à la Chambre, qui a voté quoi?

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    Lu sur le site des médias catholiques belges :

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    « Le texte a reçu le soutien des socialistes, des libéraux, des écologistes et de la N-VA. Quelques députés ont toutefois voté différemment du reste de leur groupe.

    La Chambre a approuvé jeudi par 88 voix pour, 44 contre et 12 abstentions le projet de loi qui étend aux mineurs la loi de 2002 sur l'euthanasie. Un individu qui avait pris place dans tribune du public a troublé le vote au cri d'"assassins". Il a été expulsé. Le texte a reçu le soutien des socialistes, des libéraux, des écologistes et de la N-VA. Quelques députés ont toutefois voté différemment du reste de leur groupe.

    Dans le détail, le nom et le choix de ceux qui ont voté:

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    JPSC