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Politique - Page 565

  • Espagne : le gouvernement approuve un projet de loi restreignant l'accès à l'avortement

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    Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy a approuvé ce vendredi le projet de loi qui restreint l’accès à l'avortement.

    « Un retour en arrière de trente ans ». En Espagne, la gauche et les associations féministes ne décolèrent pas. Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy a adopté vendredi un projet de loi visant à limiter l’accès à l'avortement. Avant son accession au pouvoir, en novembre 2011, le dirigeant espagnol avait promis de revenir sur la légalisation votée par le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero en 2010.

    L’avortement reste un sujet très sensible en Espagne. Jusqu'en 1985, l'avortement était purement et simplement interdit. Puis, la loi a ouvert trois exceptions, en cas de viol, de malformation du fœtus et de danger pour la santé physique ou psychologique de la mère. Dans les faits, toutefois, des IVG ont été pratiquées assez largement, en invoquant le « risque psychologique pour la mère ».

    Le gouvernement de droite revient donc, dans les grandes lignes, à la législation de 1985. Cette future loi fixe deux conditions pour autoriser l'avortement : « la première, que celui-ci soit nécessaire en raison d'un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, et la deuxième, que la grossesse soit une conséquence d'un délit contre la liberté ou l'intégrité sexuelle de la femme », a expliqué le ministre de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardón, à l'issue du Conseil des ministres.

    La loi n'établira pas un délit pénal

    Les mineures devront cependant obtenir une autorisation (depuis 2010, elles pouvaient avorter avec l’accord du médecin, sans consulter leurs parents). Il a enfin précisé qu’aucune femme n’irait en prison si elle avortait, comme c’était le cas avant 1985. « La loi voulue par le Parti populaire n'établira jamais un délit pénal contre la femme, qui est en fait une victime de l'avortement », a rappelé le ministre de la Justice.

    Source : http://madame.lefigaro.fr/societe/lespagne-limite-droit-lavortement-201213-636152

  • Ces chrétiens confrontés à l'Islam

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    Lu ICI :

    Ces chrétiens face à l'Islam

    Par Jean Sevillia, Jean-Marie Guénois

    Alors que la cohabitation entre chrétiens et musulmans, en Afrique, au Moyen-Orient et jusque dans les Balkans, se fait de plus en plus difficile, des hommes ou des femmes d'Église, la foi chevillée au corps, continuent leur mission.

    Enlevé dans sa paroisse du nord du Cameroun, le 13 novembre, par les djihadistes du groupe Boko Haram, le père Georges Vandenbeusch, un prêtre français, aujourd'hui détenu dans le nord du Nigeria, se trouve pris en otage dans un combat qui n'est pas le sien. Tout comme les douze religieuses grecques orthodoxes capturées par les rebelles syriens, le 2 décembre, dans leur couvent de Maaloula. Noël, fête de la joie, peut avoir pour certains un goût de larmes:de par le monde, 200 millions de fidèles du Christ ne sont pas entièrement libres de manifester leur foi.

    Ce rejet, parfois violent, voire mortel, revêt souvent la forme banalisée d'un ostracisme ordinaire. Mais ce visage insidieux de l'intolérance tue, lui aussi, à petit feu, comme le montre la saignée dont sont victimes les chrétiens de Terre Sainte. Jean-Paul II et Benoît XVI ont souvent exprimé leur préoccupation à ce sujet. A son tour, le pape François ne cesse d'alerter sur la menace qui plane sur le berceau historique du christianisme. Lundi dernier, sur son compte Twitter, le souverain pontife lançait le message suivant:«Ne nous résignons pas à penser à un Moyen-Orient sans les chrétiens. Prions chaque jour pour la paix!»

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  • France : l'Ordre national des infirmiers refuse toute légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté

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    L'Ordre national des infirmiers refuse toute légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté

    Communiqué de presse de l'Ordre national des infirmiers (ONI) - Jeudi 19 décembre 2013

    Dans un rapport publié ce jeudi, le conseil national de l’Ordre des infirmiers émet 10 propositions sur la prise en charge de la fin de vie et appelle à « faire de la prise en charge de la douleur une cause nationale de santé publique »

    Le conseil national des l’Ordre des infirmiers dévoile aujourd’hui ses 10 propositions pour l’évolution et l’amélioration de la prise en charge de la fin de vie et l’évolution du rôle des infirmiers. Si l’Ordre affirme clairement son opposition à toute légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté, il se prononce en faveur d’une vraie prise en compte des problématiques sociétales actuelles et propose notamment une formation obligatoire sur le thème de la fin de vie pour les médecins et infirmiers, ainsi qu’une optimisation des compétences infirmières.

    Les membres du Conseil national de l’Ordre des infirmiers proposent 10 pistes concrètes pour une évolution de la loi et de la prise en charge sanitaire de la fin de vie :

    - Se donner le temps d’un grand débat décliné régionalement

    - Faire connaître les textes à tous les professionnels de santé

    - Rendre obligatoire une formation des médecins et des infirmiers sur le thème de la fin de vie

    - Faire de la prise en charge de la douleur une grande cause nationale de santé publique

    - Rendre obligatoire la présence d’un infirmier de nuit dans les EHPAD

    - Rendre opposables les directives anticipées et garantir la clause de conscience y compris de l’infirmière

    - Renforcer le caractère légal de l’approche pluri-professionnelle

    - Prendre en compte les compétences infirmières et reconnaître l’infirmier comme pivot des soins apportés au patient en fin de vie

    - Envisager la sédation terminale à la demande des personnes en garantissant la clause de conscience de l’infirmier

    - Refuser toute légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté tant il est dangereux, inopportun et foncièrement contraire à la déontologie d’organiser l’aide au suicide.

    La profession infirmière a le devoir de répondre aux légitimes attentes des Français et entend s’impliquer dans le débat mais surtout prendre pleinement sa part des indispensables réformes à mettre en œuvre, explique Didier Borniche, récemment réélu président de l’Ordre national des infirmiers. Légaliser l’euthanasie n’est pas, et ne doit pas être, la réponse aux questions des Français. Ce sont les évolutions de la prise en charge et de l’accompagnement médical et social qui permettront d’offrir à chacun une fin de vie digne et sereine dans tous les cas où cela sera possible.

    La déontologie infirmière au cœur des réflexions

    Le rapport du Conseil national insiste sur l’attachement de la profession aux règles déontologiques de l’infirmier. Il rappelle notamment que les soins infirmiers ont pour but le respect de la vie et que le code de la santé publique précise « L’infirmier ou l’infirmière exerce sa profession dans le respect de la vie et de la personne humaine. » (article R4312-2).

    Cet attachement à la déontologie de leur profession est clairement mis en avant dans les réponses des infirmiers à l’enquête à laquelle nous leur avons proposé de participer. Ainsi, c’est pour la profession le devoir de continuité des soins qui prime sur toute considération extérieure. Nos propositions, d’amélioration de la prise en charge de la douleur notamment, visent à conjuguer déontologie professionnelle et aspirations citoyennes.

  • Le rapport Estrela rejeté suite à une erreur de traduction ?

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    C'est ce qui s'écrit, notamment sur lepoint.fr. L'explication paraît assez confuse mais les perdants attribuent leur échec à des erreurs de traduction. Le résultat du vote a été sanctionné par le président de l'assemblée et ne devrait pas, à ce titre, être remis en question. Cependant, on voit déjà tout un lobbying s'organiser pour tenter de ramener le projet Estrela au parlement européen. Il faudra donc rester vigilant et ne pas se reposer sur une victoire qui pourrait être remise en question demain.

    Il faut bien constater que les partisans de l'avortement ne lâchent rien et luttent sur tous les fronts pour en faire "un droit comme un autre" qui serait étendu à toute la Communauté Européenne. Et on ne recule devant rien comme cette femen hurlant aujourd'hui, dénudée sur la place Saint-Pierre, que "Noël est annulé" et que "Jésus est avorté".

  • Syrie : des djihadistes coupables de torture et de meurtres

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    Communiqué de presse d'Amnesty International (19 décembre 2013)

    Syrie. Tortures et exécutions sommaires dans les centres de détention secrets d’ISIS

    La torture, les coups de fouet et les exécutions sommaires sont monnaie courante dans les prisons secrètes gérées par l’État islamique en Irak et al Sham (ISIS), un groupe armé qui contrôle de larges zones du nord de la Syrie, écrit Amnesty International dans une synthèse rendue publique jeudi 19 décembre.

    ISIS, qui se targue d’appliquer strictement la charia (loi islamique) dans les zones qu’il contrôle, piétine impitoyablement les droits des habitants locaux. Dans son document de 18 pages, intitulé Rule of fear: ISIS abuses in detention in northern Syria, Amnesty International identifie sept centres de détention qu’ISIS utilise dans le gouvernorat d’al Raqqa et à Alep.

    « Parmi les personnes enlevées et détenues par ISIS figurent également des enfants de seulement huit ans, emprisonnés avec des adultes dans les mêmes conditions cruelles et inhumaines », a indiqué Philip Luther, directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.

    Des anciens détenus décrivent une longue liste choquante d’atteintes aux droits humains ; eux-mêmes ou d’autres ont été fouettés à l’aide de courroies de générateurs ou de câbles en caoutchouc, torturés par administration de décharges électriques ou contraints d’adopter une position douloureuse connue sous le nom d’aqrab (scorpion), qui consiste à attacher les poignets d’un détenu au-dessus de son épaule.

    Certaines personnes détenues aux mains d’ISIS sont soupçonnées de vol ou d’autres crimes, d’autres sont accusées de « crimes » contre l’islam, par exemple d’avoir fumé des cigarettes, de zina ou de sexe en dehors du mariage. D’autres encore ont été arrêtées pour avoir remis en cause la règle d’ISIS ou parce qu’elles appartenaient à des groupes armés rivaux opposés au gouvernement syrien. ISIS est également soupçonné d’avoir enlevé et détenu des ressortissants étrangers, notamment des journalistes couvrant le conflit en Syrie.

    Plusieurs mineurs comptaient parmi des détenus qui ont été lourdement flagellés, selon des témoignages obtenus par Amnesty International. Un jour, un père dévasté a dû endurer les cris de douleur de son fils, que les ravisseurs d’ISIS tourmentaient dans une pièce à côté. Deux détenus ont raconté qu’ils avaient vu un adolescent d’environ 14 ans recevoir plus de 90 coups de fouet durant un interrogatoire à Sadd al Baath, une prison qu’ISIS gère dans le gouvernorat d’al Raqqa. Un autre adolescent de 14 ans qu’ISIS accusait d’avoir volé une moto a été fouetté à répétition pendant plusieurs jours.

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  • Le statut de l'embryon humain devant la Cour Européenne

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    La Cour européenne saisie de la question du statut de l’embryon humain

    Grégor Puppinck, directeur de l'ECLJ (via L'Homme Nouveau)

    Dans les prochains mois, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) devra se prononcer sur une affaire PARRILLO contre l’Italie (no46470/11) mettant en cause le statut de l’embryon humain

    Des embryons pour la recherche ?

    Cette affaire concerne une femme qui en 2002, alors qu’elle était déjà âgée de 48 ans, a entrepris avec son mari d’avoir des enfants par procréation médicalement assistée (PMA). Cinq embryons ont été conçus in vitro à cette fin puis congelés pour une future implantation, la requérante étant atteinte d’endométriose. En 2003, la requérante perd son mari et renonce alors à poursuivre la procréation médicalement assistée. Depuis, les embryons demeurent congelés. Huit ans plus tard, en 2011, mécontente qu’une loi adoptée en 2004  (loi n° 40/2004) prévoit notamment l’interdiction de la destruction des embryons humains in vitro, la requérante saisit directement la CEDH au motif qu’elle souhaite donner les embryons à la recherche, pour qu’ils soient ainsi détruits. Elle allègue la violation de son droit de propriété sur les embryons humains (article 1 du Protocole n° 1) et du droit au respect de sa vie privée et familiale (article 8). Alléguer une violation du droit de propriété implique de dénier aux embryons humains la qualité de sujets de droit pour les qualifier de choses.

    Contre le Far-West reproductif

    Le Centre européen pour le droit et la justice (European Centre for Law and Justice – ECLJ) a été autorisé par la Cour à lui soumettre des observations écrites sur cette affaire. Dans ses observations, l’ECLJ rappelle tout d’abord que la loi n° 40/2004 a été adoptée pour fixer des normes éthiques et pour mettre fin à ce que l’on appelait alors le « far-West reproductif ». Des embryologistes abusaient en effet alors la PMA, notamment afin de répondre à la demande d’enfants formulée par des femmes âgées (parfois au-delà de 60 ans). Cette loi 40/2004 a affecté le secteur économique des biotechnologies en Italie et demeure débattue en raison de la protection qu’elle accorde aux embryons humains.

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  • Le soignant n'est pas un technicien de la mort

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    Lu sur EuthanasieStop :

    Ne transformons pas le soignant en un technicien de la mort

    Alain de BROCA, Neuropédiatre, Philosophe

    En tant que pédiatre responsable d'une équipe régionale ressource de soins palliatifs pédiatriques, en tant que philosophe, j'ai du mal à comprendre comment on peut valider éthiquement une telle loi. En tant qu'Européen, j'ai du mal à voir qu'un pays ami se targue d'être libéré car libéral en promouvant une mort donnée à autrui quand tant d'efforts doivent être pensés et pris pour aider chacun avec ses souffrances et ses pauvretés à s'accepter tout au long d'une longue vie et bien sûr être accueilli pour ce qu'elle ou il est avec ses différences ?

    Enfin et ce n'est pas le moindre, comment peut on penser qu'il faille légiférer pour moins de 2-3 dizaine de personnes – enfants par an quand tant d'autres ne demandent qu'à vivre avec et malgré leur handicap. La Belgique a environ 125000 naissances par an et la mortalité entre 0-20 ans touchent moins de mille enfants par an au détriment de ne plus avoir comme seule réponse adaptée la mort d'autrui.

    En 2011, les chiffres belges notent 944 enfants de 0-20 ans. Dont 45% avant un an, et 57 % avant la fin des 5 années. Il ne resterait donc que 403 enfants entre 5 et 20 ans dont plus des deux tiers n'ont pas de pathologies les faisant entrer dans le champ des soins palliatifs. Soit environ 130 enfants qui sont à accompagner par toutes les équipes de soins palliatifs pédiatriques pourtant sur le terrain. Si on s'accorde en France (7 fois plus de naissances par an et 7700 décès par an) et sur nos connaissances de terrain, on ne dénombre quasiment pas de familles nous demandant la mort de leur enfant. Le nombre de familles directement impliquées sera de1-3% soit de 15-30 familles quand tant d'autres demandent une aide toujours plus adéquate à leur problème. Répondre à une demande d'angoisse existentielle en abrégeant la question existentielle est une philosophie de l'exclusion et de l'inhumanitude.

    Enfin en tant que spécialiste du développement de l'enfant, ce n'est pas parce qu'un enfant nous parle de mort qu'il demande une fin. Dès deux trois ans la question existentielle le fait raisonner autour de cette angoisse de la mort. Comment entendre leurs questions quand au contraire c'est bien la marque de la question de la vie qui se pose ?

    En tant que spécialiste du deuil, (fondateur de Vivre son deuil Picardie dans les années1990) je suis surpris de voir combien les parents belges pourraient se sentir mieux d'une mort rapide et provoquée alors que l'accompagnement de tant de familles me montrent que la mort provoquée induit une souffrance surdémultipliée et donc un deuil bien compliqué. La loi voudrait –elle augmenter le nombre de personnes endeuillées pathologiques ?

    Rendons au soignant le sens du soin, celui de la rencontre de l'accompagnement, et de la compétence thérapeutique pour le confort afin que chaque enfant donne ce qu'il a a donner malgré ses défaillances.

    Ne transformons pas le soignant en un technicien de la mort, un nouveau type de thanatopracteur, autrefois décrit comme bourreau officiel.

    Et ne nous renvoyez pas que nous aimons voir les enfants et leur famille souffrir. Ce serait trop simple. Que celle/celui qui en ferait la remarque accompagne une équipe de soins palliatifs pédiatriques pour savoir que la vie est la vie tant qu'elle est encore présente et qu'il y a en pédiatrie des traitements efficaces pour toutes les douleurs.

    Amitié à toute la Belgique et en pensée avec les familles qui souffrent et toutes les équipes déjà présentes sur le terrain.

  • Bulletin de l'IEB - 18 décembre 2013 - Trafic d'organes / transexuels / Estrela / draagmoeders

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  • France : l'hypocrisie et le cynisme des partisans de l'avortement s'étalent au grand jour

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    Une nouvelle étape dans cette longue mais sûre descente vers des enfers d'où aura disparu toute mémoire d'un quelconque sens moral, comme on peut le lire ICI :

    Comme souvent lorsqu’il est question du corps des femmes, les débats dans l’hémicycle sont vifs. Le vote, aujourd’hui, d’un amendement socialiste portant sur l’avortement n’a pas dérogé à cette règle. Les députés ont supprimé la notion de « situation de détresse » pour pouvoir recourir à une IVG, jugée désuète car datant de la loi Veil de 1975. 
Désormais, le texte fait référence à une femme enceinte qui « ne veut pas poursuivre une grossesse ». Un détail lexical qui en a choqué plus d’un dans les rangs de l’opposition.


    Pour Jean-Frédéric Poisson, député UMP des Yvelines et président du Parti chrétien-démocrate (PCD), le droit ne doit pas « courir après les évolutions sociales ». Cette modification « introduit l'idée que l'IVG serait un droit comme un autre », a renchéri Philippe Gosselin (UMP), autre membre de l'Entente parlementaire pour la famille.
 Mais pour les rapporteurs du texte, ces changements sont parfaitement justifiés quand quelque 35 % des femmes en France recourent à l’avortement au moins une fois dans leur vie. L'idée d'une « détresse » ne « correspond pas à la situation des femmes », a fait valoir la députée PS Axelle Lemaire, co-auteure de l'amendement.


    Changer ainsi la rédaction issue de la loi Veil est aussi « une façon de réaffirmer ce droit », pour Barbara Romagnan (PS), et « ne remet en question aucun des compromis sociaux, politiques ou philosophiques » de l'époque, selon le rapporteur du projet de loi, Sébastien Denaja (PS).
 Pour Françoise Laurent, chargée en avril par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, de proposer des mesures afin d’améliorer l’accès des femmes à l’avortement en France, il était nécessaire de remettre au goût du jour ce texte.

    « Nous recommandons que la notion désuète de “femme enceinte que son état place dans une situation de détresse”, inscrite dans la loi Veil de 1975, disparaisse. Il faut que la France s’inspire d’autres pays européens qui ont modernisé leur législation. Le recours à l’IVG doit être un droit comme un autre », expliquait, déjà en novembre, la présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductifs au HCE. 
Le projet de loi qui sera débattu en première lecture à l'Assemblée nationale à partir du 20 janvier, promet ainsi d’agiter encore un peu plus les bancs de l’hémicycle. (source)

    Voir le communiqué de la Fondation Lejeune

  • A propos de la nouvelle interview du pape François dans la presse : une pensée qui se précise ?

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    Lu sur le site « Chiesa », cette réflexion de Sandro Magister  (extraits)

    « ROME, le 18 décembre 2013 – Dans l'interview qu’il a accordée à son ami vaticaniste Andrea Tornielli et qui a été publiée dans "La Stampa" il y a trois jours, le pape François est revenu sur deux points d’"Evangelii gaudium" qui avaient provoqué de vifs commentaires pour ou contre.

    Le premier point est la distribution de la communion aux divorcés remariés. Le pape a voulu préciser que ce n’était pas à cette question qu’il avait pensé lorsque, dans son exhortation apostolique, il avait parlé de la communion "en tant qu’aliment spirituel, qui doit être considéré comme un remède et non pas comme une récompense".

    En apportant cette précision, François a voulu se distinguer de ceux qui avaient interprété ces propos comme une énième "ouverture" et qui s’étaient exprimés publiquement en faveur de la distribution de la communion. Parmi lesquels, en dernier lieu, le nouveau secrétaire général du synode des évêques, Lorenzo Baldisseri, et le cardinal Walter Kasper.

    La seconde mise au point a concerné son refus de la théorie économique du "derrame" – expression traduite en italien par "ricaduta favorevole" et en anglais par "trickle down" – selon laquelle "toute croissance économique, favorisée par l’économie de marché, parvient à produire par elle-même davantage d’équité et d’intégration sociale".

    Le pape Jorge Mario Bergoglio a réaffirmé – "pas en tant que technicien" – qu’il ne croyait pas au bien-fondé de cette théorie.(…)

    La première de ces deux précisions concerne l’un des points cruciaux d’"Evangelii gaudium", celui où François promet davantage de collégialité dans le gouvernement de l’Église, par l’attribution de pouvoirs plus importants aux conférences des évêques.

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  • Ukraine : la religion aussi est divisée

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    Lu sur le site de « La Vie », sous la signature de Corine Chabaud :

    « Voici trois semaines que les Ukrainiens bravent le froid pour manifester sur la Place de l'Indépendance ou Maïdan à Kiev. Ils y étaient encore 300 000 dimanche 15 décembre. Un mouvement citoyen pacifique baptisé EuroMaïdan en forme de déclaration d'amour à l'Europe. Mais, face aux atermoiements du Président Ianoukovitch, Bruxelles a décidé de suspendre les négociations avec ce dirigeant contesté. Eclairage sur quelques questions-clés »

    Extrait :

    « A Kiev, parmi les slogans criés par les manifestants, il en est un qui revient souvent : « Est et ouest ensemble ». La chose ne va pourtant pas de soi et les clivages ethniques entre l'est et l'ouest du pays sont aujourd'hui aiguisés. Jusqu'à son démantèlement après la Première Guerre mondiale, l'ouest de l'Ukraine faisait partie de l'empire des Habsbourg austro-hongrois. A l'opposé, l'est est russophone et russophile. La population de ce pays, devenu indépendant en 1991 à la chute de l'union soviétique, compte d'ailleurs 17 % de Russes, en majeure partie installés à l'est et au sud. Mais le russe est aussi parlé à Kiev, qui compte 2,8 millions d'habitants. La différence identitaire est aussi religieuse. L'Eglise orthodoxe du patriarcat de Kiev et l'Eglise gréco-catholique (uniate), implantées dans l'ouest du pays, soutiennent les manifestants pro-européens, tandis que l'Eglise orthodoxe du patriarcat de Moscou, installée dans l'est russophone, penche plutôt du côté des intérêts du Kremlin.

    Les deux premières se sont beaucoup impliquées dans le mouvement de solidarité en faveur des manifestants. Ces jours-ci, le patriarche de l'Eglise orthodoxe ukrainienne a mis en garde contre un risque de guerre civile dans l'Ukraine divisée. »

    Tout l’article ici : L'Euro-révolution en Ukraine décryptée en cinq questions 

    Après la fonte des glaces soviétiques, les constantes de l'histoire réapparaissent...

    JPSC

  • Syrie : quand le bruit infernal de la guerre étouffe le Gloria des anges

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    Syrie: "Le bruit infernal de la guerre étouffe le gloria des anges"

    Et certains envient même le dénuement de la Sainte Famille

    Mgr Samir Nassar

    DAMAS, 18 décembre 2013 (Zenit.org) - "Le bruit infernal de la guerre étouffe le gloria des anges", confie Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas dans cette page publiée sur le blog "Chrétiens d'Orient "

    La Syrie en ce Noël ressemble le mieux à une crèche : étable ouverte sans porte, froide, démunie et si pauvre…

    L’Enfant Jésus ne manque pas de compagnons en Syrie…

    Des milliers d’enfants qui ont perdu leurs maisons vivent sous des tentes aussi pauvres que la Crèche de Bethléem…

    JÉSUS N’EST PLUS SEUL DANS SA MISÈRE.

    L’enfance syrienne abandonnée et marquée par les scènes de violences souhaite même être à la place de Jésus qui a toujours ses parents qui l’entourent et le chérissent…

    Ce sentiment d’amertume est bien visible dans les yeux des enfants syriens, leurs larmes et leur silence…

    CERTAINS ENVIENT L’ENFANT DIVIN

    parce qu’il a trouvé cette étable pour naitre et s’abriter alors que certains de ces malheureux enfants syriens sont nés sous les bombes ou sur la route de l’exode.

    MARIE DANS SES DIFFICULTÉS N’EST PLUS SEULE

    des malheureuses mamans moins chanceuses qui vivent dans l’extrême pauvreté et assument les responsabilités familiales seules sans leurs maris…

    La précarité de la crèche de Bethléem apporte une consolation à ces pauvres mamans écrasées par des problèmes insolubles et le désespoir.

    LA PRÉSENCE RASSURANTE DE JOSEPH AUPRÈS DE LA SAINTE FAMILLE EST SOURCE DE JALOUSIE

    pour ces milliers de familles privées de papa, privation qui nourrit la peur, l’angoisse et l’inquiétude. Nos chômeurs envient Joseph menuisier qui épargne à sa famille le besoin.

    Les bergers et leurs troupeaux voisinant la crèche, parlent beaucoup aux nombreux éleveurs syriens qui ont perdu 70% de leur cheptel dans cette guerre..

    La vie nomade sur cette terre biblique qui remonte à Abraham et bien avant, disparaît brutalement avec ses vieilles coutumes d’hospitalité et sa culture traditionnelle.

    Les chiens de ces bergers de Noël compatissent sur le sort des animaux domestiques en Syrie ravagés par la violence meurtrière ils errent dans les ruines et se nourrissent de cadavres.

    LE BRUIT INFERNAL DE LA GUERRE ÉTOUFFE LE GLORIA DES ANGES…

    Cette symphonie de Noël pour la paix, cède devant la haine la division et l’atrocité cruelle…

    PUISSE LES TROIS MAGES APPORTER A LA CRÈCHE DE SYRIE,

    les plus précieux cadeaux de Noël: Paix, Pardon et réconciliation; afin que brille à nouveau l’ÉTOILE DE NOËL dans nos sombres nuits.

    SEIGNEUR EXAUCE NOUS.

    Noël 2013.

    + Samir NASSAR, Archevêque Maronite de Damas